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Actualité : Biodiversité animale : Quelle sélection animale pour une agriculture paysanne ?
Alexandre HYACINTHE, AuteurDe nombreuses démarches d'éleveurs pour se réapproprier la sélection animale sont issues d'un même questionnement : « Comment sortir des schémas de sélection pyramidaux qui, dans le contexte des productions animales industrielles, ont participé à l'érosion de la diversité génétique, avec un nombre de mâles extrêmement réduit dans la plupart des grandes races, et quelques critères de sélection dominants liés uniquement à la production ? ». Pour répondre à cette question, en Rhône-Alpes, l'association régionale pour le développement de l'emploi agricole et rural (Ardear) coordonne une réflexion d'éleveurs depuis 2010, dont beaucoup ont refusé la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Mais cette problématique déborde des seuls troupeaux ovins : bovins, porcins et volailles sont également concernés, avec le pari qu'un élargissement de leur base génétique renforcera leurs défenses globales et leurs capacités d'adaptation. Le réseau européen « Libérons la diversité » travaille aussi dans ce sens. C'est urgent, car à partir de 2015, il est prévu que les mâles ruminants fassent l'objet d'une certification obligatoire... (Art. l. 653-6 du code rural et maritime).
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Afrique : terre(s) de toutes les convoitises : Ampleur et conséquences de l'accaparement des terres pour produire des agrocarburants : Rapport Les Amis de la Terre Afrique et Les Amis de la Terre Europe
Le continent africain est de plus en plus souvent perçu comme une réserve de terres agricoles et de ressources naturelles pour le reste du monde. Dans toute l'Afrique, des Etats et des firmes privées s'approprient des terrains pour y faire pousser des récoltes destinées à répondre à une demande croissante en aliments et carburants émanant principalement de pays d'autres continents. Les agrocarburants - la culture à grande échelle de plantes utilisées pour produire des carburants liquides - sont présentés par certains comme l'atout miracle qui va sauver l'Afrique. Les partisans des agrocarburants soutiennent qu'en produire aidera à résoudre la crise économique qui frappe nombre de pays en développement..., laissant des interrogations sans réponse (quel intérêt à produire des agrocarburants pour les pays en développement ou pour les pays industrialisés ? Les agrocarburants augmenteront-ils vraiment le nombre d'emplois ? Résoudront-ils le problème de l'insécurité alimentaire ? ...). L'étude examine l'expansion de la production d'agrocarburants en Afrique et met en évidence les problèmes sociaux, économiques, sanitaires et environnementaux rencontrés. Le document est organisé comme suit : - Résumé et recommandations ; - Carte montrant l'accaparement des terres ; - 1. Introduction ; - 2. Que se passe-t-il vraiment ? ; - 3. Qui est impliqué et pourquoi ? ; - 4. Les cultures ; - 5. Les répercussions ; - 6. Conclusions.
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Agriculteurs et paysans basques
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurCe dossier témoigne de quatre activités, ancrées au Pays Basque, conduites en agriculture biologique. 1 - Vincent Hurpeau s'est installé à Espelette afin d'y faire pousser des plantes et du piment. Il travaille sous le label bio depuis 2007. La variété de piment cultivée, appelée Gloria, bénéficie d'un microclimat qui a permis une parfaite adaptation. Les piments de Vincent Hurpeau représentent 50% de ses revenus. Il adhère, par ailleurs, à une charte mise en place par l'association des producteurs fermiers du Pays Basque. 2 - Anita Duhau loue 10 ha de terres à un GFA (Groupement agricole foncier), soit une souscription lancée auprès de la population pour acheter collectivement des terres. Elle fabrique du crottin de chèvre et de la tomme de vache. Anita Duhau aspire à faire de sa ferme Pedronia (à l'écart de Lohitzun-Oyhercq) un lieu de formation. 3 - En 1992, 32 paysans créent l'association Sagartzea et plantent plus de 15 000 pommiers de variétés locales, dans leurs champs, à travers tout le Pays Basque nord. Sur leurs terres, les brebis et les ânes côtoient les pommiers. Aujourd'hui, une coopérative, Eztigar, regroupe les producteurs et une SARL Segida a été créée pour s'occuper de la transformation et de la vente des fruits. Trois des produits (différents cidres, jus de pomme) sont certifiés bio. 4 - À Irouléguy, en Pays Basque intérieur, pour Peio Espil et sa femme, viticulteurs, l'agriculture biologique est une sorte de retour aux sources. Depuis les années 90, Peio Espil s'est constitué une solide base de savoir-faire (technique d'enherbement naturel, observation de la vigne...), réservant le fumier de ses moutons aux terrains longtemps laissés en friche. Les 10 hectares du domaine sont entretenus et vendangés à la main.
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Agriculture tropicale et exploitations familiales d'Afrique
Ce livre est destiné aux enseignants, aux techniciens et cadres ruraux, au personnel des projets agricoles des campagnes ou des villes qui s'intéressent aux agricultures tropicales africaines telles qu'on les rencontre dans les fermes familiales. Priorité est donnée à la connaissance fondamentale, celle qui permet d'interpréter ou d'expérimenter les modes de production ou les pratiques agricoles. L'explication est concrète et constamment développée à travers les illustrations photographiques, les figures et les tableaux. Les aspects pédagogiques ont été soigneusement étudiés. En vue de comprendre ce qui se passe dans les exploitations familiales, on évite de privilégier les théories ou les méthodes dites "modernistes". Celles-ci prennent leur place dans les explications, au même titre que les pratiques traditionnelles. Les techniciens soucieux de dialoguer avec les cultivateurs et les cultivatrices, dans les villages et les jardins urbains, trouveront des informations leur permettant d'interpréter leurs observations et leurs pratiques. Dans les cycles généraux et les instituts agricoles, les enseignants trouveront dans ces pages les illustrations de leurs matières dans le domaine agricole.
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Agricultures et paysanneries du monde : Mondes en mouvement, politiques en transition
Bernard A. WOLFER, Auteur ; Henri MENDRAS, Auteur ; Bertrand HERVIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2010
Étudier des paysanneries du monde, leurs territoires et les politiques publiques qui s'y appliquent, c'est effectuer une analyse concrète des systèmes agraires et des systèmes politiques qui les soutiennent, de leurs évolutions possibles dans un système mondial de plus en plus ouvert et donc conflictuel. Cet ouvrage illustre la diversité des formes d'agricultures, la complexité des systèmes agricoles construits par des paysanneries aux histoires riches de savoir technique. Le choix des thèmes et des régions - paysans et agriculteurs, cultures irriguées méditerranéennes, serres andalouses, agricultures et OMC, Etats-Unis, Canada, Brésil, Chine, Pays de l'Est, pour n'en citer que quelques-uns - invite à porter un regard ouvert sur les capacités de transformation interne, d'adaptation ou de résistance d'agricultures et de paysanneries, voire d'adoption de la "modernité". Synthèses de travaux de longue durée, ces textes mettent en question nombre d'idées reçues. Ils rappellent, entre autres, que les agricultures - y compris les plus modernes et compétitives - restent majoritairement familiales, que le progrès technique suit des chemins qui n'excluent pas a priori les petits producteurs, que l'organisation collective des paysans peut être un atout dans la gestion d'une ressource comme l'eau et que la politique agricole est un facteur nécessaire du progrès. Les évolutions observées, les décompositions, les résistances sont autant de questions soulevées. Que vont devenir ces agricultures et ces paysanneries ? Peuvent-elles encore évoluer, sous la pression du marché et des techniques, à leurs propres conditions ? La tendance générale est à l'exode rural, à cause de la pauvreté souvent, mais aussi de l'absence de politiques. Est-il possible que ces agricultures inventent des chemins de progrès qui améliorent la vie de ceux qui restent à la terre ? C'est ce que les pays riches aux agricultures modernes ont réussi. Mais cette voie est-elle encore possible pour les autres pays, à l'Est, au Sud ? Cet ouvrage est susceptible d'intéresser tout public curieux de comprendre la place que l'agriculture et les paysanneries peuvent tenir dans les sociétés modernes.
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Les agrocarburants, entre rêve et cauchemar
Patrick PIRO, AuteurLa Colombie s'est puissamment lancée dans la production de "pétrole vert" avec l'agrodiesel de palme et l'éthanol de canne à sucre. Mais cette ambition économique du pays fait peu de cas des communautés locales et de leurs droits. Une mission internationale d'investigation composée d'une douzaine de personnes est venue s'entretenir, au resguardo Muco-Mayoragua, du sujet qui angoisse tout le monde dans la région : l'avancée des projets agroindustriels, et surtout des cultures de palmiers à huile destinées à la production d'agrocarburants. L'article évoque les llanos de l'Est colombien, fragiles oasis qui commencent à être polluées par les pesticides... En 2004, y débutait le "mégaprojet Gaviotas 2" (mise en culture, par le gouvernement, sous dix à quinze ans, de 6,3 millions d'hectares composés de pins caraïbes, hévéas et surtout palmiers à huile...). A travers la mission d'investigation mandatée par des organisations humanitaires, écologistes ou de solidarité internationale, l'article évoque : la situation des communautés vivant dans les llanos (menaces et pressions pour grignoter leurs terres...), les vues économiques de Bogotá et du gouvernement, la contestation en blocs des militants colombiens (qui dénoncent une écologie factice convertissant des écosystèmes naturels en monocultures).
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L'agroécologie : une éthique de la relation aux autres
Emmanuel LACHAUME, AuteurL'agroécologie, selon Emmanuel Lachaume, animateur formé auprès de l'association Terre et Humanisme, a pour objectif de favoriser des écosystèmes viables sur les plans sociaux, économiques, humains, naturels E. Lachaume précise que l'agroécologie propose une démarche globale, intégrative, systémique et non labellisable. Il estime que l'enseignement agricole devrait transmettre cette démarche.
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Agronomes et paysans : Un dialogue fructueux
Dans cet ouvrage, "Sciences en questions" change de ton pour donner la parole à un petit agriculteur breton. Ardent promoteur et défenseur de l'agriculture durable, l'auteur s'est engagé dès les années 60 dans la lutte des jeunes organisations paysannes sur la voie du progrès. Précurseur en matière de respect de l'environnement, il a appliqué avec succès l'adage "gagner plus en travaillant moins". Le secret de sa réussite ? Pour ceux qui l'auraient oublié : le plat principal au menu d'une vache, c'est l'herbe ! Et l'exploitant qui s'en souvient n'est pas perdant, au contraire ! Chiffres en main, il le démontre. Aujourd'hui retraité mais toujours militant, André Pochon revient sur son combat et celui de son groupe en faveur d'une conduite d'élevage saine et sur l'histoire de ses rapports avec les scientifiques de l'Inra. Il relate avec passion les relations contrastées mais toujours fécondes que son mouvement a entretenues pendant quarante ans avec le monde agronomique. Ses anciens partenaires - jeunes chercheurs à l'époque - reviennent également sur leur expérience commune, faite d'échanges et d'enrichissement mutuels. Ils argumentent sur les motifs de brouille ou d'incompréhension et analysent ensemble la situation actuelle. "L'avenir sera tel que nous le ferons. Tout est possible, mais il faut y croire !" dit l'auteur en conclusion.
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Les AMAP
L'AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) est un partenariat fondé sur un engagement entre un groupe de consommateurs et un agriculteur. Les consommateurs s'engagent à acheter une saison de production et l'agriculteur s'engage à livrer un panier chaque semaine. Les AMAP se sont développées dans le sud-est de la France. Il en existe 80 à ce jour et beaucoup de producteurs se rapprochent de l'agriculture biologique.
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AMAP : Des produits frais, bio mais aussi du lien social
Une AMAP est une Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne ayant pour objectif de préserver l'existence et la continuité de fermes de proximité dans une logique d'agriculture durable ; c'est-à-dire une agriculture paysanne, socialement équitable et écologiquement saine permettant à des consommateurs d'acheter à un prix juste des produits alimentaires de qualité.
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L'APDRA accompagne les paysans pisciculteurs durables
Barbara BENTZ, AuteurL'APDRA est un réseau qui accompagne des paysans pisciculteurs avec, en toile de fond, une démarche de durabilité. Intervenant essentiellement en Afrique tropicale, l'association travaille aussi à Madagascar et en Corée du Nord. Son appui est essentiellement technique et privilégie les échanges au sein de groupes locaux. L'activité piscicole, qu'elle soit ancestrale ou récente, est un moyen de renforcer la sécurité alimentaire (source de protéines) et d'assurer des revenus pour les petits producteurs ruraux. Elle peut être complémentaire à d'autres activités : maraîchage aux abords du point d'eau, riziculture dans le point d'eau, association avec d'autres élevages
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L'avenir est à la campagne : Solidarité. Proximité. Autosuffisance. Alternative
Face aux complexités du monde contemporain, l'idée d'une autre vie s'impose à l'homme. Il a besoin de tranquillité, d'équilibre, de dépouillement et de vivre en autonomie. La campagne, parce qu'elle contient en germe les expériences humaines passées - solidarité, débrouille, prévoyance, patrimoine -, parce qu'elle est un laboratoire - greffe de population et de culture -, parce qu'elle est le refuge de l'ultime naturel, autorise l'utopie. Face à la mondialisation, à l'explosion du prix de l'énergie, aux grands risques géopolitiques, pour l'auteur, la réponse économique est bien dans la relocalisation des échanges, dans la redécouverte des circuits courts, dans le terroir renouvelé. Le paysan, homme du pays, pluriactif, "polyculteur", a vocation à exister de nouveau pour nourrir les hommes. Par ailleurs, le rêve du petit domaine, partagé par tant d'individus et de communautés, n'est-il pas en train de reprendre corps ? Il autorise un modèle alternatif, l'autonomie, voire l'autosubsistance en cas de crise aiguë.
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Les biens communs
Le dossier propose une réflexion et un changement de regard sur les biens communs (tous les élements, la terre, l'humus, l'eau, l'air, l'énergie, les semences, les savoirs faire traditionnels) : - Editorial ; - Les secrets des trésors collectifs ; - Penser les biens communs ; - Remettre les valeurs humaines au coeur des processus sociaux ; - Le revenu de base inconditionnel : une solution pour rendre sa liberté à l'agriculteur ? ; - Pédagogie sensible et pédagogie de l'imaginaire ; - Climat de la Terre, climat de l'homme ; - L'eau, de cueillette à culture ; - Le sol : l' épiderme vivant de la Terre ; - La terre n'est pas une marchandise ; - Favoriser la biodiversité au jardin ; - Réflexions sur le passage à l'acte.
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La bio entre business et projet de société
Philippe BAQUÉ, Auteur ; Pierre BESSE, Auteur ; Michel BESSON, Auteur ; ET AL., Auteur | MARSEILLE CEDEX 20 (BP 70072, 13 192, FRANCE) : EDITIONS AGONE | 2012
Pour les auteurs, la grande distribution propose des produits bio importés de l'autre bout du monde, à l'empreinte écologique catastrophique, cultivés par des ouvriers sous-payés et revendus entre cinq et dix fois leurs prix d'achat. Pendant ce temps, des paysans vendent leurs produits bio, avec une réflexion sur un prix juste, sur des marchés de plein vent ou au sein d'Amap. Plutôt qu'une démarche indissociablement écologique, sociale et politique, peut-on réduire la bio à une distribution d'aliments sans pesticides pour consommateurs inquiets de leur santé ? La bio peut-elle se mettre au service du "bien-être" d'une partie de la population sans ébranler les fondements de la société de consommation ? Ce livre collectif est l'aboutissement du travail de journalistes, sociologues, agronomes et paysans. Certains ont mené des enquêtes de terrain en Amérique, en Afrique, au Proche-Orient et en Europe ; d'autres se sont inspirés de leurs pratiques. L'ensemble constitue une critique du "bio business" mais montre surtout comment des paysans mettent en pratique les principes fondamentaux de l'agriculture bio et proposent des alternatives à un modèle de société que les auteurs jugent destructeur.
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Bio-portrait : Les jardins de Ladislas
Caroline LEFEBVRE, AuteurLes jardins de Ladislas sont conduits par Ladislas Gasirowski, dans le Haut Languedoc. Après une carrière d'éducateur, Ladislas décide, à 40 ans, de s'installer paysan : il s'installe maraîcher en bio et demande la mention Nature & Progrès en 2005. Présentation des jardins (qui s'étalent, sur plusieurs parcelles pour une surface totale d'environ 1 Ha, à 800 mètres d'altitude, depuis le hameau d'Euzèdes...), des productions agricoles (en adéquation avec les potentialités des milieux cultivés et les cultures légumières locales...). La production est majoritairement transformée (lactofermentations, confitures, purées, séchage...). Cependant, la pérennité de la ferme a été remise en cause (contraction d'un prêt pour achat de matériel agricole en 2010, baisse du chiffre d'affaires, refus de la banque d'un rééchelonnement en 2012, perte d'un tiers de la production de carottes dans la même année). Ladislas envisage de prendre le statut de cotisant solidaire (pour alléger ses charges). L'article conclut que, dans le système agricole actuel, les petites fermes devraient être soutenues.