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Documents disponibles dans cette catégorie (29)


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Comparaison entre tunnels fixe et mobile : "Entre rentabilité et durabilité"
Marion COISNE, AuteurDe 2018 à 2020, la station expérimentale de Bretagne Sud, dans le Morbihan, a mené des essais comparatifs en maraîchage biologique entre un tunnel fixe et un tunnel mobile monté sur rails. L'objectif de cette seconde pratique, relativement innovante, était de pouvoir allonger les rotations, une culture donnée pouvant démarrer sous abri et poursuivre sa croissance à l'air libre pendant que l'abri bénéficie à une autre culture. Dans cet article, Maët Le Lan, responsable de la station, commente les principaux résultats obtenus, aussi bien sur les aspects techniques (rotations, conduite des cultures, rendements, temps de travail...) qu'économiques. Malgré un chiffre d'affaires inférieur, le système de tunnel mobile présente des avantages sur les aspects environnementaux du système (moins d'irrigation, moins d'apport d'azote grâce aux couverts intermédiaires). Après ces trois premières années, l'essai se poursuit.
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Michel et Marianne Monseur : la force tranquille du bio
Mathilde RODA, AuteurCe bio-portrait présente les activités de Michel et de Marianne Monseur, maraîchers et éleveurs bovins et ovins viande, labellisés Nature & Progrès, en Belgique. Les dix premières années, Michel a travaillé en maraîchage, avant de compléter son activité avec un élevage, à partir de 2003, qui lui garantit laccès à de la fumure bio. Aujourdhui, il possède un troupeau de 45 brebis avec leurs agneaux, ainsi quune dizaine de vaches « Blondes dAquitaine », et sa ferme sétend sur vingt-neuf hectares. Sa ferme fonctionne un maximum en autonomie : il nachète aucun intrant, à lexception de la paille pour la litière, et le magasin permet au couple d'écouler 100 % de la production de la ferme (légumes et en colis de viande).
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Quand l'appel de la terre est le plus fort !
Mathilde RODA, AuteurGwenaël du Bus, maraîcher bio, a créé la Ferme du Peuplier, la plus grande ferme de maraîchage en Belgique sous label Nature & Progrès, en Belgique. Ingénieur agronome, Gwenaël a d'abord réalisé des stages pour acquérir de l'expérience, puis il a été formateur en horticulture et conseiller MAEC. Cependant, l'appel de la terre a été plus fort. Il s'est installé en 2011, après l'acquisition de 3 ha, à Gottechain, qu'il a convertis en bio. Son exploitation maraîchère s'est ensuite développée très vite et s'étend aujourd'hui sur 25 ha, occupant 35 UTP. La réussite de Gwenaël et de son équipe passe par le soin qu'ils apportent au sol, plutôt qu'aux plantes : ils le nourrissent avec des déchets de la production de la ferme et du fumier bio, compostés, ainsi que des engrais verts. Entre 60 et 80 légumes différents sont produits pour être commercialisés, principalement, en vente directe (90 %) sur 19 marchés, le reste en coopératives, épiceries, restaurants et auprès de quelques distributeurs. Gwenaël reste, cependant, dans la recherche d'un équilibre entre idéal bio et rentabilité économique : si le nombre d'employés permet de développer des savoir-faire spécialisés et que la gestion de ses terres est assurée par une équipe bien rodée, l'achat-revente représente encore, par nécessité, une part importante des ventes de Gwenaël, la production seule n'étant pas rentable.
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Couvrir ses vignes peut aussi les protéger (in "Dossier Gel")
Véronique BARGAIN, AuteurEn viticulture, plusieurs dispositifs de couverture ont été testés, afin de protéger les vignes contre le gel : voiles dhivernage en Anjou, Viti-Tunnel dans le Bordelais (couverture automatique des vignes par un tunnel, en cas de pluie, de grêle ou de gel, grâce à des capteurs) et panneaux solaires dans les Pyrénées-Orientales. Globalement, la couverture des vignes est efficace sur de faibles gelées et permet de gagner 1 à 2 degrés, mais avec un impact environnemental à préciser (matériaux de couverture) et un investissement en temps (installation des voiles) et en argent (en particulier pour les installations fixes).
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Matériel en AB
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré au matériel en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Les structures serres et tunnels ; - Les outils de traction ; - Le travail du sol ; - Les semis et la plantation ; - Le désherbage ; - L'irrigation ; - La récolte et le conditionnement ; - La vente ; - L'innovation ; - Le matériel auto-construit.
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Les 4 saisons du Jardin bio - Hors-série n°21 : Objectif autonomie : Des récoltes toute l'année
Marie ARNOULD, Auteur ; Ingrid VAN HOUDENHOVE, Auteur ; Véronique BUTHOD, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020Dans ce Hors-série des 4 Saisons du Jardin bio, de nombreux jardiniers expliquent comment ils arrivent à être presque autonomes en fruits et légumes et partagent leurs conseils et recettes. Ils illustrent une tendance qui s'affirme, d'un retour vers le jardin nourricier, vecteur de "mieux manger". Parmi les nombreux articles, des portraits de jardiniers : - Cultiver et récolter toute l'année (Yolande Letur, dans le Jura, cultive 300 m2 à 700 mètres d'altitude, dans un esprit d'ouverture, de partage et d'astuces pour une autonomie maximale) ; - Le jardin nourricier d'Annette et André (anciens éleveurs et maraîchers en bio depuis les années 1980, Annette et André, aujourd'hui à la retraite, mettent à profit leur expérience dans leur potager (59), sans se lasser d'apprendre et de partager avec les autres) ; - La fierté de Michèle (au sud des Landes, sur un terrain de 1800 m2, Michèle Guingant s'est d'abord intéressée aux fleurs, mais aujourd'hui, à 72 ans, elle est en train de relever son défi, en étant autonome à 99 % pour les légumes...) ; - Les buttes d'Olivier (en Normandie, Olivier Diot, ancien cadre, passionné de nature, s'est lancé pleinement dans le jardinage et a créé un parc botanique de 7 ha). Des articles sont consacrés à des conseils pratiques pour : planifier ses cultures, choisir des variétés précoces et hâtives, échelonner ses récoltes avec un calendrier des semis, des récoltes et des plantations ; cultiver sous serre (serre en verre, serre Walipini, tunnel mobile) ; produire ses semences et cultiver ses ressources au jardin (fiches pratiques pour faire ses graines et fabriquer soi-même terreau, paillis, tuteurs ) ; conserver ses légumes et ses fruits : des recettes et des astuces pour faire durer et transformer ses récoltes (lactofermentation, stérilisation, déshydratation ).
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Blanchiment des abris : Pour le confort des plantes et des travailleurs
Benoit AYMOZ, AuteurEn culture sous abri, avec lexcès de rayonnement et la perte dhygrométrie, de nombreux agriculteurs ont constaté des effets négatifs : coups de soleil, pertes de vigueur, attaques dacariens, feuilles enroulées, coulures de bouquets, nécroses apicales, marbrures physiologiques... Le blanchiment des serres et des tunnels peut permettre de remédier en partie aux fortes chaleurs de lété en coupant le rayonnement de 30 à 50 % et en augmentant lhygrométrie. Il présente également lavantage : de créer des conditions défavorables pour certains ravageurs (notamment les acariens) ; daugmenter la durabilité du plastique ; et de créer des conditions de travail plus agréables. Cet article commence par décrire les cultures sur lesquelles le blanchiment a un effet favorable (tomates, poivrons, concombres, aubergines, fraises). Il explique ensuite comment choisir la période de blanchiment, quel produit utiliser (produits à base de calcium et de résines acryliques ; mélange de chaux aérienne éteinte et de lait ; mélange dargile calcinée et de blanc doeuf - ou de fromage blanc). Des filets dombrage peuvent aussi être installés.
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Culture du poivron chez Michel Tamisier, dans le Vaucluse : Un itinéraire bien rodé
Frédérique ROSE, AuteurMichel Tamisier, maraîcher bio dans le Vaucluse, partage litinéraire technique de sa culture de poivron. Chaque année, il achète 2 000 plants quil greffe et produit en moyenne sur 1 200 m² sous serre. Le greffage, plus le choix de la variété Almuden, sont faits dans lobjectif de sécuriser la production. Pour la plantation, Michel sarrange pour quaucune solanacée ne soit produite au même endroit à moins de 5-6 ans dintervalle. Lengrais vert est broyé en août-septembre et lirrigation est maintenue pendant lhiver pour garder un niveau d'humidité satisfaisant. En janvier-février, le travail du sol est achevé et les poivrons sont plantés fin mars, tous les 40 cm, dans un premier temps dans des petits tunnels en raison des nuits encore froides. Une fois les tunnels enlevés, laspersion complète larrosage au goutte-à-goutte pour aider le poivron à sancrer. Des cannes sont plantées tous les deux mètres et les plantes attachées au fur et à mesure pour une conduite en buisson. Les bourgeons situés en dessous des principales branches sont retirés. Contre les pucerons, Michel Tamisier utilise des auxiliaires Aphidius lâchés dès lenlèvement du tunnel (vers le 15 avril) et toutes les semaines jusquà la momification des pucerons. Pour le reste, la culture nest pas trop touchée, mais Michel Tamisier a tout de même mis en place des bandes fleuries qui permettent dhéberger les auxiliaires. La récolte commence mi-juin.
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Des petits pois chez soi
Guy DUBON, AuteurLes petits pois frais sont appréciés par les consommateurs pour leurs qualités gustatives. Ils sont récoltés manuellement et cultivés uniquement par quelques producteurs en périphérie de grandes villes (pour la vente directe) et par quelques spécialistes. Très peu de références techniques sont disponibles sur cette culture. La gamme de variétés disponibles permet toutefois déchelonner la présence des petits pois frais sur les marchés. Un des essais présentés dans cet article concerne la production biologique. Il a été mené en 2017, à la station expérimentale en maraîchage Bretagne sud (SEHBS). Il a comparé douze variétés de petits pois sous tunnel. Les résultats montrent dimportantes différences de rendement : de 800 g/m2 pour les variétés les moins productives à plus de 1 500 g/m2 pour les plus productives (Altesse, Exzellenz, Jumbo et Sommerwood). La variété Spring a été retenue pour sa précocité, son bon rendement, son étalement de production et ses qualités gustatives. Sommerwood présente des qualités similaires. Utillo est intéressante pour sa présentation de gousses et son goût, mais elle se situe dans la moyenne en matière de précocité et de rendement. Enfin, Progress 9 présente des gousses plus courtes, avec de bons rendements et est disponible en semences bio.
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Gestion de lenherbement et biodiversité fonctionnelle en maraîchage biologique : le projet PLACOHB
Jérôme LAMBION, Auteur ; Lucie KOCH, AuteurLe projet PLACOHB (plantes couvre-sol comme contribution au contrôle des adventices et à la promotion de la biodiversité) est un projet mené sur trois ans (2017/2019) en arboriculture, maraîchage et viticulture en France. Il a pour but de sélectionner des plantes couvre-sol contrôlant efficacement les adventices et favorisant la biodiversité fonctionnelle. Le GRAB dAvignon a mis en place des essais dans ce cadre, en maraîchage sous abri, afin de gérer lenherbement au pied des bâches et doptimiser la régulation naturelle des ravageurs. Des observations agronomiques et entomologiques ont été réalisées. Les espèces plantées se sont bien installées, avec des recouvrements satisfaisants dès la première année. Globalement, les plantes semées ont aussi pu attirer un plus grand nombre dauxiliaires que le témoin (enherbement naturel). Elles ont ainsi bien pu jouer leur rôle de couvre-sol et de refuge pour les auxiliaires. Lalysson, la pâquerette et le souci tirent en particulier leur épingle du jeu. Une analyse du coût et du temps dinstallation pourrait compléter cette étude, ainsi que des résultats pluriannuels.
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Biodiversité fonctionnelle en maraîchage biologique : bandes fleuries ou plantes-relais ?
Jérôme LAMBION, Auteur ; Simon ESTIVAL, AuteurContre les pucerons, en maraîchage biologique, la biodiversité fonctionnelle peut rendre un grand service en favorisant la présence dauxiliaires capables de réguler les attaques des ravageurs. Le GRAB Avignon a conduit des essais, en 2015, afin détudier les intérêts et contraintes dune bande fleurie sur les pucerons. Cette dernière, semée à lautomne en bande entre des tunnels, se compose despèces non cultivées dans les serres (céréales-fèves-bleuets), faciles à se procurer, à cultiver, et peu coûteuses. Le mélange a assuré une couverture du sol excellente, malgré une présence de bleuets quasi inexistante. Les fèves et, dans une moindre mesure, les céréales ont bien attiré pucerons et auxiliaires, et ce, dès février et mars (présence dauxiliaires spécifiques tels que les parasitoïdes micro-hyménoptères). En effet, le semis dautomne a permis de gagner du temps sur le développement des plantes et leur colonisation par les pucerons. En revanche, fin mai, la bande fleurie ne joue plus le rôle voulu en raison de lassèchement des espèces la composant. Cest alors la flore spontanée qui savère plus propice aux auxiliaires.
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Dossier Bandes fleuries : Biodiversité fonctionnelle en maraîchage biologique : renforcer leffet des bandes florales grâce à un transfert actif
Jérôme LAMBION, AuteurLes bandes fleuries sont un outil de biodiversité fonctionnelle pour lutter contre les principaux ravageurs sous tunnel du Sud de la France (aleurodes/acariens tétranyques). Lobjectif est de fournir, via une bande fleurie, un abri et de quoi nourrir des insectes auxiliaires (macrolophus) qui vont maintenir le niveau des ravageurs sous un seuil de nuisibilité économique pour les cultures (tomates). Lessai du GRAB Avignon teste leffet de la présence de soucis sur la population dauxiliaires dans la serre et cherche à savoir si un transfert actif des auxiliaires (soucis coupés et placés directement sur les tomates) renforce lefficacité de la bande fleurie. Les bandes fleuries sont, soit semées puis coupées/disposées dans le même tunnel, soit semées dans un tunnel et disposées dans un tunnel différent lannée suivante. Ces essais permettent de valider que les soucis servent de refuge hivernal pour les auxiliaires et que leur transfert actif renforce lefficacité du dispositif. Les soucis peuvent être utilisés pour réaliser des lâchers dans des nouvelles serres, et ce, dès le début de la culture, avant palissage.
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Le raisin se couvre
Maude LE CORRE, AuteurLes aléas climatiques poussent certains producteurs à couvrir leurs vignes : filets paragrêle, bâches antipluie ou tunnels. Ces couvertures permettent de protéger les raisins de la pluie, grêle mais aussi de réduire les traitements phytosanitaires et de gagner en précocité. Linconvénient majeur des bâches antipluie reste leur coût dinstallation et le système dancrage reste problématique. Certains observent aussi une augmentation des températures sous filets et bâches qui sont favorables à loïdium et aux cicadelles vertes, mais si le temps douverture des bâches est restreint, on limite ces derniers problèmes. Un agriculteur témoigne sur les avantages des tunnels.
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Le jardinier-maraîcher : Manuel d'agriculture biologique sur petite surface
Porté par le succès international de la 1ère édition du Jardinier-maraîcher, Jean-Martin Fortier, au Québec, a continué à perfectionner ses techniques de maraîchage diversifié et à tester des outils pour optimiser ses cultures biologiques sur petite surface. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, il partage de nouveau son savoir-faire afin d'aider les personnes qui rêvent de se lancer en agriculture biologique et les jardiniers-maraîchers qui souhaitent améliorer leurs pratiques culturales. Il entend prouver qu'il est possible de cultiver des légumes bio de façon intensive sur un terrain de moins d'un hectare, de nourrir en circuits courts plusieurs centaines de personnes et de rentabiliser sa micro-ferme. Ce guide pratique fournit des notes culturales sur plus de 25 légumes et apprend, étape par étape, comment : - choisir l'emplacement d'un site en s'inspirant de la permaculture ; - minimiser les investissements au démarrage de son entreprise ; - utiliser de la machinerie alternative au tracteur ; - cultiver en planches permanentes avec une approche de travail minime du sol ; - fertiliser organiquement ses cultures ; - lutter efficacement contre les maladies et les insectes nuisibles ; - désherber avec les meilleurs outils ; - prolonger la saison en "forçant" ses cultures ; - élaborer un calendrier cultural ; - faire une bonne planification financière. Cet ouvrage a été vendu à plus de 40 000 exemplaires et traduit dans plusieurs langues.
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La serre en bio : Pour cultiver toute l'année : Couches, tunnels, serres, abris (Seconde édition)
Pierre ANTOINE, Auteur ; Jacques GÉRARD, Auteur ; Claude THIRY, Auteur ; ET AL., Auteur | JAMBES (520 Rue de Dave, 5100, BELGIQUE) : NATURE & PROGRES BELGIQUE | 2015
En climat tempéré et continental, une serre est souvent indispensable si l'on souhaite cultiver des légumes de la Méditerranée (tomates, poivrons, aubergines...). Mais, elle a bien d'autres atouts ! Elle permet d'anticiper et d'étaler les cultures, de mieux planifier les semis et les récoltes. Précieuse pour le jardinier qui souhaite augmenter son autonomie, elle reste toutefois un milieu artificiel qu'il faut apprendre à connaître et à contrôler. Ce livre insiste sur les aspects de gestion du sol, de l'eau, de l'air, de la lumière, afin que la culture en serre soit la plus respectueuse possible de l'environnement, de notre santé et de celle de la terre. Au sommaire : - Chapitre 1 : Première approche, premières questions ; - Chapitre 2 : Couches, tunnels, serres... Construire et choisir ; - Chapitre 3 : La vie du sol ; - Chapitre 4 : La gestion de la serre en pratique ; - Chapitre 5 : Planifier les cultures dans la serre.