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Guide pastoral caprin : Valoriser des prés embroussaillés, des landes et des bois avec des chèvres laitières
Nourrir des chèvres en production laitière sur des parcours largement embroussaillés et boisés est une pratique largement répandue en région méditerranéenne. Les éleveurs tirent profit, tout au long de l'année, des prés embroussaillés, des friches, des landes et des sous-bois en leur associant prairies et distribution à l'auge afin de satisfaire tous les besoins des chèvres. Ce guide s'appuie sur des références techniques patiemment récoltées dans des élevages très divers. Il s'adresse aux éleveurs caprins de toutes les régions de France désireux d'élargir leur domaine de pâturage, aux techniciens d'élevage, mais aussi aux animateurs des territoires et à tous les publics curieux de pratiques d'élevage de qualité.
Linfluence des réseaux dacteurs sur la transition agro-écologique
Natacha CAYRE, Auteur ; Cannelle CLEMENT, Auteur ; Chloé COLMAS, Auteur ; ET AL., AuteurDes élèves ingénieurs de l'INPT-ENSAT ont mené, en 2015, une étude auprès de cinq éleveurs bovins lait aveyronnais et 23 acteurs des réseaux de ces derniers afin dapporter des éléments de réponse sur linfluence des réseaux sur la transition agro-écologique. Ces cinq éleveurs ont été choisis selon un gradient de pratiques et de systèmes de commercialisation : un éleveur bovin lait conventionnel en circuit long, un agriculteur en conversion bio et circuit long pour lexportation, un conventionnel avec vente à une coopérative locale, un producteur bio avec commercialisation en circuits long et court et enfin un producteur en conventionnel avec transformation et circuit court. Les éleveurs présentant des pratiques ou/et des systèmes de commercialisation plus en phase avec lagro-écologie sembleraient développer des réseaux plus basés sur léchange que sur la recherche dun conseil à appliquer. Cette étude souligne aussi que la notion dagro-écologie est encore mal définie par les acteurs sur le terrain et donc diversement prise en compte. Certains acteurs restent incontournables, agro-écologie ou pas, comme les laiteries. Les acteurs du conseil évoluent de plus en plus vers un conseil plus « horizontal », basé sur léchange avec léleveur. Par contre, les acteurs comme les fournisseurs restent globalement dans une démarche de conseil à appliquer. Enfin, lAB ou encore la diversité des voies de commercialisation sont des atouts pour un territoire comme lAveyron pour une démarche de transition agro-écologique.
INOSYS, Réseaux d'élevage : Rencontres Nationales des 22 et 23 mars 2016
Aude AGENIS-NEVERS, AuteurLes Rencontres Nationales INOSYS Réseaux délevage ont eu lieu les 22 et 23 mars à lAPCA, co-organisées par lAPCA et lInstitut de lélevage. Plusieurs thématiques ont été abordées. Parmi celles-ci, quelques points particuliers : changement climatique et utilisation du Rami fourrager en Pays de la Loire, fréquence importante des systèmes bio dans les 253 cas innovants identifiés, autonomie alimentaire au travers de deux projets (Autosysel et Terrunic), résilience et gestion des aléas (dans lEst, les systèmes herbagers sont plus sensibles aux aléas climatiques mais plus résilients au niveau économique) Une réflexion par filière a ensuite eu lieu.
Invitation à la ferme
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, Auteur"Invitation à la ferme" compte aujourd'hui 13 fermes qui ont pour ambition de proposer des produits laitiers fermiers bio et locaux, en s'organisant en réseau. Cette façon de fonctionner leur permet de mutualiser les achats (notamment les emballages), les process (recettes, savoir-faire, hygiène), la communication et le marketing. Les producteurs ont une commercialisation à moins de 90 km de la ferme, à travers différents circuits comme les magasins bio, les AMAP, la restauration collective ou les supermarchés. L'appui commercial apporté par le réseau et la force d'une marque collective constituent des leviers puissants pour dynamiser les ventes. L'appel est lancé à toute ferme laitière bio ou souhaitant se convertir à rejoindre le réseau.
Qualité des sols : Le réseau impliqué dans le projet européen SoilCare
Goulven MARÉCHAL, AuteurCet article décrit les objectifs du projet européen SoilCare sur la qualité des sols, dans lequel le réseau GAB-FRAB breton sera investi pendant 5 ans aux côtés de 27 autres partenaires européens (centres de recherche, Université, PME), et notamment les six axes sur lesquels il se déploiera. En France, le réseau GAB-FRAB breton fera valoir son expérience sur l'amélioration de la qualité des sols via les pratiques de l'agriculture biologique et les méthodes spécifiques d'évaluation de cette qualité (réseau BRDA-Hérody). Le premier séminaire de lancement du projet a eu lieu du 14 au 18 mars 2016 à Louvain, en Belgique.
Rapport annuel 2015 de l'ITAB
Ce rapport dresse un bilan des activités de l'ITAB au cours de l'année 2015. Cette année a été marquée, entre autres, par le développement de l'activité sur les références technico-économiques en AB, répondant à une forte demande du Ministère de l'Agriculture et des professionnels, ainsi que par le lancement d'une mission d'évaluation des aménités sociales et environnementales de l'AB, confiée par le Ministère en vue de la prochaine PAC. L'ITAB est également engagé sur des sujets techniques qui contribuent à éclairer la réglementation, par exemple sur l'usage des plantes en médecine vétérinaire, la résilience des troupeaux en matière de santé animale, l'utilisation du cuivre et de nouveaux intrants naturels en production végétale, etc. Au sommaire : - Concevoir des systèmes de production en AB résilients et durables ; - Mobiliser les ressources génétiques ; - Optimiser les systèmes de production en polyculture-élevage ; - Innover au niveau des intrants pour la santé des plantes et des animaux ; - Optimiser les qualités des produits biologiques ; - Un Institut en réseau avec les acteurs de la bio ; - Valoriser et capitaliser les connaissances.
"Référentiel Blé AB" : Les résultats du réseau ITAB : Les fiches variétés : Édition 2016
Camille VINDRAS, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2016Le "Référentiel Blé AB", réalisé par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institut du végétal, consiste à rassembler et diffuser l'information disponible sur le comportement des variétés de blé tendre panifiable en AB. Via la création des fiches variétés et leur mise en ligne, l'objectif est de rassembler l'information et de la mettre à disposition des agriculteurs, des conseillers qui les accompagnent, des coopératives et de la collecte, des meuniers. L'enjeu à plus large échelle est de fournir les leviers pour améliorer l'offre variétale en blé tendre en AB. Chaque fiche de variété de blé est présentée comme suit : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, rendements et Taux de protéines du grain (TP)) ; Comportement technologique (profil technologique, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), qualité des protéines, comportement en panification). Les variétés présentées sont : Adesso ; Arezzo ; Ataro ; Attlass ; Chevalier ; Element ; Energo ; Gallus ; Ghayta ; Hendrix ; Lennox ; Ludwig ; Lukullus ; Midas ; Nogal ; Oxebo ; Pannonikus ; Pireneo ; Renan ; Rubisko ; Saturnus ; Skerzzo ; Togano ; Ubicus ; Wiwa.
"Référentiel Blé AB" : Les résultats du réseau ITAB : Les fiches variétés : Édition 2017
Laurence FONTAINE, Auteur ; Camille VINDRAS, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2016Le "Référentiel Blé AB", réalisé par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institut du végétal, consiste à rassembler et diffuser l'information disponible sur le comportement des variétés de blé tendre panifiable en AB. Via la création des fiches variétés et leur mise en ligne, l'objectif est de mettre l'information à disposition des agriculteurs, des conseillers qui les accompagnent, des coopératives et de la collecte, des meuniers. L'enjeu à plus large échelle est de fournir les leviers pour améliorer l'offre variétale en blé tendre en AB. Chaque fiche de variété de blé est présentée comme suit : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, potentiel de rendement et teneur du grain en protéines (TP)) ; Comportement technologique (profil technologique, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), qualité des protéines, comportement en panification). Les variétés présentées sont : Adesso ; Arezzo ; Ataro ; Attlass ; Energo ; Forcali ; Gallus ; Ghayta ; Hendrix ; Lennox ; Ludwig ; Lukullus ; Midas ; Nogal ; Oxebo ; Pannonikus ; Pireneo ; Renan ; RGT Venezio ; Rubisko ; Skerzzo ; Tengri ; Togano ; Ubicus ; Wiwa.
Rencontre Technique - CTIFL / ITAB - Agriculture Biologique Légumes
Blaise LECLERC, Auteur ; Mathieu CONSEIL, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2016Les présentations de la Rencontre Technique CTIFL / ITAB sur les légumes en agriculture biologique, qui s'est déroulée le 17 mars 2016 à Carquefou, portent sur les thématiques suivantes : - Rappels réglementaires sur les fertilisants organiques utilisables en AB. - Couverts végétaux en interculture en AB - Partage d'informations au niveau national. - Composition et valeur nutritive de différents produits organiques de types amendements et engrais organiques - Base de données Azopro. - Un nouvel outil d'aide à la préparation du compostage (Acronyme : MUR2E, Mélange Uniforme pour le Recyclage dans le Respect de l'Environnement). - Intérêt des cultures intermédiaires dans la gestion des nématodes en cultures sous abri. - Gestion des bioagresseurs telluriques par l'utilisation de pratiques améliorantes en interculture (exemples en maraîchage plein champ, Projet PATHOSOL (2013-15)). - Actualités règlementaires semences & plants bio. - Réseau de Criblage Variétal Potagères en Agriculture Biologique. - Inscription des variétés légumières ou comment valoriser leur résistance génétique aux bioagresseurs. - Que peut-on attendre du greffage dans la maîtrise des bioagresseurs ? Perspectives. - Développement de différentes approches de sélection - Intégration des pratiques agronomiques et de la qualité sensorielle.
Vendée : Un parcours à l'installation mouvementé pour un projet atypique
Lili ROBERT, AuteurAprès des études littéraires et des petits boulots, Sarah Rezzoug décide de changer de voie. Non issue du milieu agricole, elle est tentée par l'élevage et le métier de paysanne. En 2005, elle s'inscrit en BPREA "Élevage et cultures fourragères, spécialité ovin et volailles" en apprentissage. Elle passe deux ans chez un paysan bio en polyculture élevage avec un système économe et autonome. "Dans ma classe, j'étais la seule femme, je n'étais pas fille de paysan, et en plus j'avais un projet en bio", raconte-t-elle. Cette expérience lui fait découvrir le monde agricole et ses contradictions, et l'amène à se rapprocher des réseaux bio. Installée en mars 2014 à Saint-Mesmin (85) en poulets de chair bio, le parcours à l'installation de Sarah a été long et jalonné de nombreux rebondissements...
L'ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine : Soutiens financiers mobilisables pour l'approvisionnement de la restauration collective en produits locaux et de qualité
Cette brochure décrit les outils financiers mobilisables, à différentes étapes de construction et de réalisation d'un projet d'approvisionnement local et de qualité, pour la restauration collective. Elle présente 4 parties : - Appui à la construction de projets : Soutien à l'animation du territoire et à l'élaboration de stratégies locales (Les groupes d'action locale ; Le réseau rural national) ; Soutien au conseil à la construction d'un projet d'approvisionnement local (Le CASDAR) ; - Soutien à la mise en place d'une coopération entre acteurs (Le regroupement des producteurs et des fournisseurs ; Les groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE), pour encourager le regroupement des agriculteurs ; L'appui à la coopération entre acteurs de la chaîne d'approvisionnement) ; - Appui à la réalisation d'un projet : Soutien aux investissements matériels et immatériels (Le FEADER) ; Soutien à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (Le FEDER) ; - Appui à la mise en place de projets innovants ou exemplaires (Les appels à projets nationaux et régionaux du "programme national pour l'alimentation" ; Les appels à projets des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE)).
La bio partout et pour tous ! Paroles de producteurs
En 1994, six producteurs de lait de l'ouest de la France décident de créer un groupement de collecte de lait biologique, le GIE Biolait. Vingt ans d'une histoire portée par les producteurs qui, au fil du temps, ont créé un maillon essentiel de la bio en France.
Biocoop assoit son modèle et étend son réseau
LSA, AuteurLe leader historique de la distribution de produits bio en France a vu son chiffre d'affaires progresser de 13,4% en 2014. Il a également accentué le développement de son réseau avec 17 ouvertures cette même année, et compte désormais un parc de 357 magasins. Biocoop propose 7 400 références, dont 80% pour l'alimentaire. Claude Gruffat, président de l'enseigne, souligne l'aspect militant du concept. Il estime à 8 000 ha la surface cultivée en bio nécessaire pour couvrir l'ensemble des besoins du réseau, en plus des 100 000 ha existants. Pour lui, c'est une façon d'encourager les conversions. Le modèle de gouvernance de l'entreprise s'appuie sur un conseil d'administration réunissant les magasins, les producteurs, les 3 450 salariés et l'association Bio Consom'acteurs.
Cahier technique "Produire des Agneaux en AB" en 9 fiches complémentaires
Claire TOURET, Auteur ; Vincent BELLET, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015En vue de conforter les conversions, les installations et le développement des exploitations en agrobiologie, un projet de recherche action (Casdar) multi-partenariale, coordonné par l'ITAB, le Projet Casdar AgneauxBio, vise à acquérir des références concertées et durables sur l'ensemble de la filière d'agneaux biologiques. Dans ce cadre, un Cahier Technique "Produire des Agneaux en AB" a été réalisé en 9 fiches complémentaires (2 de ces fiches étant en cours de rédaction) : Fiche 1 - Principes et cahier des charges de l'élevage biologique ; Fiche 2 - Les systèmes de production ovins viandes ; Fiche 3 - Optimiser l'autonomie alimentaire est essentiel ; Fiche 4 - Méthode de gestion de la reproduction / désaisonnement ; Fiche 5 - Gérer le parasitisme en ovin bio : toujours le même challenge (en cours) ; Fiche 6 - Les coûts de production en ovins viande biologiques ; Fiche 7 - La vente directe d'agneaux en agriculture biologique ; Fiche 8 - État des lieux de la filière ovins bio ; Fiche 9 - Impact environnemental et services rendus (en cours).
Ces jeunes pousses qui font le bio de demain
Clara DELPAS, AuteurC'est sur le salon Natexpo 2013 que Baptiste Cotte a proposé, pour la première fois, à six jeunes autres entrepreneurs du bio de s'unir en réseau. De façon informelle et dans un esprit d'entraide, ils échangent des idées et des conseils pour développer leurs marques et proposent leur soutien à de jeunes entrepreneurs qui se lancent. Tous se sont engagés dans le bio portés par une motivation liée à un événement déclencheur, que ce soit l'envie de protéger les ressources de la mer, de mettre en valeur la culture indienne, d'offrir aux enfants une alimentation à haute valeur nutritionnelle et gustative... Engagés dans une démarche sociale, écologique et solidaire, ils n'en ont pas moins conscience de l'importance de la communication pour être visibles sur le marché. Porteurs d'une vision innovante du secteur, ces jeunes entrepreneurs contribuent à dynamiser le bio par une offre de produits variés, à la fois transparents, ultra-écologiques et plus proches des attentes des consommateurs.
La chèvrerie du Moulin du Wez sur le chemin de l'agroécologie
Geoffroy RAOUT, AuteurEn Belgique, la ferme bio de Bernard Moreau a accueilli un groupe d'agriculteurs venus de plusieurs pays européens pour initier un réseau d'échanges de savoirs en agroécologie. Bernard a toujours travaillé en bio. Aujourd'hui, sa fille Margot travaille avec lui. Sur 8 ha, les activités culture-élevage se complètent : maraîchage, élevage de chèvres, production de fourrage... Leur ferme fait partie d'un réseau de fermes écoles créé par le Mouvement d'Action Paysanne (MAP). Engagés dans des actions de transmission de savoirs et de savoir-faire, ils souhaitent montrer qu'il est possible et viable de vivre sur une ferme de petite taille et d'y être autonome.
Comment valoriser les zones humides ?
Benoît POSSÉMÉ, AuteurLes zones humides sont porteuses d'enjeux forts, comme le maintien de la biodiversité ou de la qualité de l'eau, ou encore la régulation des inondations. Les agriculteurs sont souvent des acteurs majeurs de leur gestion. En Bretagne, 60 % des zones humides sont agricoles. Aussi, un réseau breton comptant 20 fermes de référence-zone humide a été mis en place pour quatre ans. Le but est multiple : produire des références, identifier des pratiques et, de là, favoriser l'émergence de solutions pour une valorisation, en particulier économique, de ces parcelles. Les premiers résultats issus de ce réseau montrent que la grande majorité des parcelles en zones humides sont valorisées à la fois par le pâturage et par la fauche, qu'elles contribuent à l'autonomie fourragère et qu'elles peuvent être un lieu de dépannage. Mais, la gestion de ces parcelles est complexe (ex : petite surface). Cela contribue à leur abandon progressif. Par ailleurs, une étude faite sur les données économiques de 115 fermes laitières du Finistère montre que la productivité moindre de ces parcelles peut impacter les marges brutes des exploitations.
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais campagne 2014/2015 : Blé tendre d'hiver - Triticale - Epeautre - Orge - Blé tendre de printemps
Des variétés de blé tendre d'hiver, de céréales secondaires d'hiver et de blé de printemps en AB ayant été testées par les expérimentateurs du réseau de l'ITAB font l'objet de comparaisons. L'évaluation des variétés a pour objectif d'apprécier leur comportement agronomique et d'identifier de nouvelles variétés qui pourraient être intéressantes en AB, dans les conditions françaises. Les essais de comparaison sont menés par de multiples partenaires (y compris wallons), en conditions AB, la plupart du temps chez des agriculteurs certifiés en AB. Des cartes permettent de connaître la localisation des essais. Des tableaux et des graphiques récapitulatifs rendent compte, pour les différentes variétés testées, de leur teneur en protéines et de leur rendement, mais aussi de leur sensibilité à la rouille, de leur hauteur, de leur pouvoir couvrant...
Coopératives & Agriculture Biologique - Rhône-Alpes Auvergne
Le réseau coopératif est un acteur majeur dans le développement de l'AB en Rhône-Alpes Auvergne. On y dénombre 72 coopératives, 16 filiales et 8 unions engagées dans l'ensemble de la filière bio de la grande région. Le réseau est bien réparti sur l'ensemble des départements des deux régions, ainsi que dans toutes les filières. Les rubriques suivantes permettent de connaître : - La part de la bio dans le chiffre d'affaires ; - Les volumes collectés et transformés en bio ; - Les associés coopérateurs et la bio ; - Des coopérateurs et des hommes ; - Les débouchés pour les produits bio ; - Les perspectives de développement.
Coup d'oeil sur le Portugal
Ambra SEDLMAYR, AuteurLe paysage rural du Portugal est façonné par l'exode rural, l'érosion et une petite paysannerie largement détruite. Entre 1930 et 1974, la culture du blé a tellement épuisé les sols qu'aujourd'hui, de vastes contrées sont menacées de désertification. Selon l'association biodynamique ABIOP, créée en 2014, il existe actuellement, au Portugal, 4 exploitations certifiées Demeter cultivant environ 450 ha, ainsi que 3 exploitations en conversion. Le marché des produits biodynamiques est plutôt celui de l'exportation, et concerne essentiellement l'huile d'olive et le vin alors que, dans le pays, le bio reste avant tout un marché de niche. Le mouvement biodynamique portugais, de petite taille, laisse entrevoir l'espoir d'une agriculture différente. Joâo Castella en est le président. Depuis 2006, il sillonne le pays pour apporter conseil et formation. Récemment, une chaîne de production d'herbes médicinales bio, et, à terme, biodynamiques, a été mise en place dans le sud, et un groupe de travail s'est constitué sur l'apiculture. Une initiative prometteuse, "Living Seeds Sementes Vivas", entreprise semencière biodynamique, est en train de créer un réseau d'exploitations pour la production de semences. Le mouvement biodynamique portugais cherche à se structurer pour pouvoir essaimer ses pratiques et développer les productions.
Culti'Bio : Déjà 3 ans de références pour les cultures bio lorraines
L. REMY, Auteur ; A. MORELLATO, AuteurLe réseau de suivi d'agriculteurs bio en grandes cultures poursuit son acquisition de références dans les départements de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle. Pour la récolte 2014, le réseau comprend 27 exploitations, ce qui représente la moitié des exploitations de la zone possédant un atelier grandes cultures. L'échantillon enquêté couvre plus de 4 000 ha de Surface Agricole Utile, soit un tiers de la SAU de la zone. L'article décrit les parcelles et présente les résultats.
Cultiver l'autonomie pour lutter contre le changement climatique
Hélène BUSTOS, AuteurSur le Massif Central, 2500 paysans organisés en réseau expérimentent et mettent en uvre des pratiques favorisant des systèmes de production plus économes et autonomes. Avec les réseaux Civam et Adear, ils ont créé le réseau Agriculture durable de moyenne montagne (ADMM), en 2009, pour « favoriser le développement de systèmes de production plus économes et plus autonomes sur le Massif Central ». Gestion de l'herbe, réduction d'intrants, pratiques vétérinaires alternatives, diversification alimentaire ou non alimentaire des fermes : les thèmes travaillés sont nombreux et les rencontres entre paysans multiples. Quel rapport avec le changement climatique ? « Sur notre territoire, on est très sensible à la sécheresse, et l'autonomie fourragère est au centre des préoccupations », détaille Maxime Vial, de l'Apaba, association pour la promotion de la bio en Aveyron. Avec l'Inra de Toulouse, ils expérimentent des systèmes avec des semences fourragères diversifiées, et ils réfléchissent aux adaptations possibles à la ferme. Dans le Cantal, Cant'Adear, partenaire de ADMM, se prépare à l'abandon du maïs et au passage à l'herbe. Les diagnostics énergétiques qui accompagnent ces expérimentations montrent que dans ces systèmes alternatifs, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont en moyenne de 1,9 tonne équivalent (teq) CO2 par hectare, contre 4,7 teq CO2 par hectare en moyenne française. La diminution de la production de GES est donc l'un des nombreux effets positifs de ces systèmes alternatifs. Plus d'informations sur www.agriculture-moyenne-montagne.org
Diaporamas de la Journée de restitution : ProABiodiv - Gérer collectivement la biodiversité cultivée - Étude d'initiatives locales sur maïs et fourragères - 10 juin 2015
Frédéric LATOUR, Auteur ; Patrick DE KOCHKO, Auteur ; Frédéric REY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Le projet ProABiodiv (Casdar) a pour objectif de réintroduire de la diversité végétale dans les systèmes d'élevage, de développer des fourrages locaux, d'accroître la pérennité et la résilience des cultures fourragères, en s'appuyant sur des variétés adaptées localement et sur la biodiversité, de co-construire un système socio-technique de gestion de l'agrobiodiversité et d'en démontrer l'efficacité. Le projet a impliqué différents partenaires : l'INRA, l'ITAB, l'Association Vétérinaires et Éleveurs du Millavois (AVEM), AgroBio Périgord (AgB24), la Chambre d'agriculture 64 (Gis ID64), le Réseau Semences Paysannes (RSP), le CIVAM BLE, le CivamBio 40, Cultivons la Biodiversité en Poitou-Charentes (CBD), la Plateforme Agrobiologique IBB (PAIS-IBB), des établissements de formation (CFAA 64 et ENFA). Ces documents sont les diaporamas de la journée de restitution du projet (10 juin 2015), qui était organisée en 4 sessions : - Introduction (présentation du projet ProABiodiv, panorama des initiatives locales étudiées) ; - Les ressorts et différentes formes de sélection (les motivations des acteurs pour s'engager dans la gestion collective, les différentes formes de sélection participative...) ; - Des semences, des savoirs et des hommes ; - L'inscription dans un contexte socio-économique (enjeux réglementaires liés à la gestion collective in situ de semences).
Les dispositifs d'acquisition de références des GRAB/GAB
Un état des lieux a été réalisé, en 2014, par la FNAB, avec l'appui de Solagro, au sein des GRAB et des GAB. Les objectifs étaient d'identifier les différents usages faits des références, de caractériser les dispositifs mis en place pour leur acquisition, de produire des recommandations, de définir des orientations. Cet état des lieux met en évidence que les GRAB et les GAB ont fortement investi l'acquisition de références pour répondre aux besoins d'accompagnement en AB. Construits pour satisfaire les attentes exprimées sur le terrain et fonction des moyens disponibles et des partenariats locaux, les dispositifs d'acquisition de références en AB sont polymorphes au sein du réseau FNAB et on en dénombre 4 grands types : Accompagnement technique des producteurs bio et réalisation d'expérimentation ; Animation de groupes d'échanges techniques entre producteurs bio ; Animation d'un réseau de fermes de démonstration ; Participation à des projets annuels ou pluriannuels spécifiques. Ce document est un recueil de présentation de 18 dispositifs (nationaux, régionaux, départementaux) issus de démarches variées et qui visent différents types d'objectifs, tant pour l'accompagnement des projets des producteurs que pour la construction des politiques publiques de développement de la bio ou l'appui à la professionnalisation des métiers de l'accompagnement et du conseil agricole en AB. Ce recueil n'a pas vocation à être exhaustif mais vise à présenter un vaste panel de dispositifs originaux, mis en place pour répondre à des besoins très variés. Les dispositifs présentés couvrent les productions végétales ou animales bio, abordent les dimensions environnementales de la bio ou encore visent à témoigner des pratiques globales de l'AB dans un contexte donné (réseau de fermes de démonstration).
Dossier : 20 ans de Biolait
Patrick GUILLERME, Auteur ; Jean-Paul LE BIHAN, Auteur ; Jacques CHIRON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier rassemble des contributions d'adhérents qui racontent leur action au sein de Biolait depuis que l'association a démarré, il y a une vingtaine d'années. Ainsi, Patrick Guillerme, du GAEC de Brural (56), revient sur le texte qu'il avait écrit en 1996, sur la bio, le prix du lait, les limitations de la production, et apporte quelques éclairages sur le contexte de l'époque. Puis, ce sont les témoignages suivants : - La trésorerie, il y a 20 ans (Jean-Paul Le Bihan, GAEC de l'Aubépine (56)) ; - Le service collecte, il y a 20 ans (Jacques Chiron, GAEC des Belles Contrées (44)) ; - Le service qualité, il y a 20 ans (Dominique Guillerme, GAEC de Brural (56)) ; - Relais local et service matériel, il y a 20 ans (Jean-Louis Le Normand) ; - Madeleine Clouet, assistante qualité ; - 20 ans déjà ! (Alain Delangle, producteur bio en Basse-Normandie et membre du bureau de la FNAB) ; - Interview d'Olivier Buiche, directeur général de la coopérative "Lact'Union" ; - Une histoire faite de rencontres avec des femmes et des hommes passionnants (Franck Bardet, responsable filières animales à Biocoop) ; - Les lancements de collecte (des témoignages sur l'arrivée de Biolait à Lusanger (44), en Bretagne, en Basse-Normandie, dans le Nord-Pas-de-Calais, au GAEC de Souilly (89), en Bourgogne, dans l'Aveyron, en Auvergne, dans le Maine-et-Loire, en Rhône-Alpes, chez Didier Noël (08), dans le Sud-Ouest).
Dossier : Alternatives : La force des réseaux
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Edwige ROCHE, Auteur ; Geoffroy RAOUT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier s'intéresse à différentes formes d'organisation en réseaux autour de projets, causes ou intérêts communs liés à l'agroécologie. Il fait également ressortir l'idée que la mise en réseau est devenue, dans certains cas, un véritable mode de gouvernance. Selon le philosophe belge Marc Maesschalck, "l'origine de la nouvelle notion de réseau provient de l'apparition de formes inédites d'action collective dans l'espace social." Des adhérents de certains de ces réseaux ont parfois été à l'origine de pratiques écologiques et sociales innovantes, mais, étant plus dans l'action que dans la communication, ces précurseurs n'ont pas toujours su faire connaître leurs savoirs au plus grand nombre. Or, avec la révolution internet, les choses sont en train de changer. Les échanges de connaissances et de savoir-faire autour de l'intérêt commun s'intensifient. Par la force des réseaux, des transformations profondes de nos sociétés peuvent advenir. Ce nouveau mode de fonctionner ensemble n'en est qu'à ses débuts mais, déjà, ses nouvelles méthodes de gouvernance infusent nos sociétés, et pas seulement sur la toile, comme le montrent les exemples proposés dans ce dossier : - Le R.E.P.A.S. : Un réseau d'entreprises aux pratiques exemplaires (économie sociale et solidaire, lien au territoire) ; - Agroécologie paysanne : un réseau pour l'Europe ! (programme européen Grundtvig "Learn agroecology") ; - La Déclaration de Nyéléni sur l'agroécologie (expérience malienne) ; - L'archipel des terroirs sources ! (BEDE, association Biodiversité Échanges et Diffusion d'Expériences) ; - L'Intelligence Collective et la force des réseaux (méthodes de coopération pour la gestion de projets collectifs) ; - La Coopérative Intégrale ou comment répondre aux besoins individuels et collectifs hors des règles du marché (la Coopérative Intégrale Catalane).
Dossier : Inestimables semences paysannes
Benoît BIANCIOTTO, Auteur ; François DELMOND, Auteur ; Frédéric LATOUR, Auteur ; ET AL., AuteurLa défense de la biodiversité cultivée constitue un axe important de l'action des adhérents professionnels de Nature & Progrès, et l'association s'attache à relayer une information régulière concernant les différentes évolutions d'une réglementation qui remet parfois en cause la liberté des agriculteurs de ressemer, échanger ou vendre les graines de leurs propres récoltes. De nombreuses questions se posent toujours, cependant, pour mesurer le véritable enjeu que constitue la problématique des semences. Ce dossier tente d'apporter des éléments de réflexion pour mieux anticiper l'avenir de nos ressources alimentaires. Il se compose des articles suivants : - Les semences paysannes ont de l'avenir ; très développé, cet article propose une approche historique de la réglementation sur les semences pour un examen le plus objectif possible sur le sujet ; - Le métier d'artisan semencier ; exemples de l'entreprise Germinance avec le témoignage de son fondateur, et des Maisons des Semences Paysannes ; - Colzas et tournesols génétiquement modifiés : la contamination a commencé en France ! ; - Un Traité sur les semences au service de la biopiraterie ? ; en cause, le TIRPAA, Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture et la question des brevets sur le vivant ; - Les missions du Réseau Semences Paysannes.
Dossier : Magasins de producteurs : Une dynamique collective pour vendre en circuits courts
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Bertrand DE TORCY, Auteur ; Jacques MATHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré aux magasins de producteurs (au nombre d'environ 300 sur l'ensemble du territoire français, dans les campagnes comme dans les villes), comporte les articles suivants : - Les magasins de producteurs ont la cote ! ; - Magasins de producteurs : Recréer un univers fermier ; - Un cadre réglementaire qui se précise ; - Points de vente collectifs : Un intérêt grandissant en Provence-Alpes-Côte d'Azur ; - Avis d'expert : "Ne pas négliger la phase d'émergence du projet" ; - Avis d'expert : "Les agriculteurs doivent devenir animateurs de leur projet" ; - Paroles d'agriculteurs : "Définir ensemble une stratégie collective" ; - Avis d'experts : "Faire les bons choix juridiques et comptables" ; - Paroles d'agricultrice : "Communication et relations humaines, les clés du quotidien" ; - Des réseaux de magasins de producteurs ; - MAGPRO : Un projet Casdar sur les magasins de producteurs ; - Pour en savoir plus.
Dossier : Des produits bio locaux en magasins spécialisés : C'est possible !
N. PIBOULE, AuteurPour un développement de la bio qui soit durable, cohérent et solidaire, comme le souhaitent les producteurs bio de son réseau, la FNAB s'implique pour inventer de nouveaux circuits de distribution et de nouvelles formes de coopération. Concernant plus particulièrement l'approvisionnement local des magasins, les groupements du réseau FNAB accompagnent, depuis quelques années, les producteurs d'une part, et les magasins d'autre part, vers de nouvelles relations. Trois témoignages d'expérience dans le Bas-Rhin composent ce dossier : - "Je travaille en direct avec un ou plusieurs magasins spécialisés" (Charles Durant, éleveur de porcs bio à Schopperten) ; - "Je gère l'un des 3 magasins bio indépendants d'un réseau local" (Gilles Arnold, co-gérant de La Maison Vitale à Dorlisheim) ; - "J'approvisionne la chaîne de magasins Naturalia" (Maurice Meyer, maraîcher bio à Valff).
Dossier La recherche en AB en Europe
Maëla NAËL, AuteurAlors que la production et la consommation de produits biologiques se développent en Europe, qu'en est-il de la recherche sur ce mode de production ? Ce dossier, résultat d'une étude menée par l'Itab, propose un tour d'horizon sur l'organisation et l'importance de cette recherche. Celle-ci s'organise sous différentes formes : réseaux, plates-formes, appels à projets L'implication des différents pays a été évaluée à travers l'étude de la base de données Organic E-prints et de la participation des pays aux projets européens. Des focus sont ensuite proposés sur quatre pays particulièrement dynamiques dans ce domaine : le Danemark, l'Allemagne, la Suisse et la Suède. Enfin, les projets européens auxquels l'Itab a participé depuis 2006, au nombre de 9, sont brièvement présentés.
Élevage ovin viande : Plus d'autonomie pour optimiser
Frédéric RIPOCHE, AuteurLes conversions en ovins viande augmentent : plus 14 % au niveau national entre 2013 et 2014. Pour un résultat économique viable, l'éleveur bio doit être vigilant sur certains points majeurs : l'optimisation du coût alimentaire, la gestion du parasitisme ou encore la reproduction (avec désaisonnement ou non, selon notamment sa stratégie de commercialisation). Ce dossier, qui regroupe les interviews d'un ingénieur de l'INRA et d'un vétérinaire, ainsi que deux témoignages d'éleveurs, donne des repères clés sur ces éléments. Par exemple, il est important d'optimiser le niveau de concentrés consommés par couple mère/agneau. S'il est inférieur au niveau de productivité numérique (ex : pour une productivité de 110 agneaux produits pour 100 mères, l'idéal est de consommer moins de 110 kg par couple mère/agneau), cela contribue à dégager de meilleures marges. Ainsi, en AB, la solution n'est pas la recherche d'un haut niveau de productivité numérique, mais d'avoir un système économe (par exemple avec un agnelage par brebis et par an). La gestion de la ressource fourragère est aussi déterminante, aussi bien pour des questions de parasitisme (ex : éviter le surpâturage, 80 % de la population parasitaire se trouvant dans les 5 premiers cm d'herbe) que d'autonomie alimentaire. Valoriser au mieux les ressources fourragères est essentiel pour limiter la consommation de concentrés. Cela est rendu possible par des mises à l'herbe réfléchies pour profiter des pics de pousse, l'usage de prairies avec légumineuses ou encore la récolte de foins de qualité.
Évaluer les pratiques agricoles pour être acteur de la transition agro-écologique : l'exemple du réseau CIVAM
Laurent MONNIN, Auteur ; Goulven LEBAHERS, Auteur ; Cécile FÈVRE, AuteurLes agriculteurs sont les premiers acteurs de la transition écologique de l'agriculture. Celle-ci ne va souvent pas de soi compte-tenu des contraintes techniques, économiques et sociales auxquelles ils sont confrontés. Pour s'inscrire dans une démarche de changement et gagner en autonomie dans la conduite de leur système de production, il est nécessaire qu'ils se réapproprient l'évaluation de leurs pratiques agricoles en matière de durabilité. Le Ministère de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie(MEDDE) a signé une convention avec le réseau CIVAM pour soutenir ses actions en matière d'évaluation et de diffusion de références technico-économiques sur les systèmes de production agricole. Cette publication fait un état des lieux des réflexions et des projets portés par les CIVAM pour évaluer la durabilité des systèmes agricoles et favoriser le changement. Le réseau CIVAM propose une approche spécifique de l'évaluation qui procède, en premier lieu, du point de vue de l'agriculteur. Les indicateurs et les méthodes d'évaluation doivent être adaptés pour prendre en compte les situations individuelles et les différents contextes territoriaux. Le réseau CIVAM s'intéresse à différentes dimensions des performances environnementales et sociales, pour lesquelles des indicateurs de suivi pertinents ont été identifiés. Quant aux performances économiques, il est nécessaire de repenser les indicateurs utilisés pour les évaluer afin de mieux appréhender l'efficacité économique, la répartition de la richesse créée et la durabilité économique de long terme. Enfin, l'évaluation s'insère dans un dispositif d'accompagnement des agriculteurs vers le changement. Elle sera d'autant plus efficace qu'elle sera construite par les agriculteurs eux-mêmes et ne constituera pas une simple démonstration de résultats. La création de références ne suffit pas pour engager le changement mais apparaît comme un préalable pour gagner en autonomie.
L'expérimentation en arboriculture bio : présentation des travaux de l'ITAB
Au sein de l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique), la commission technique arboriculture a pour mission de favoriser la concertation des acteurs de la recherche-expérimentation en AB pour identifier les besoins techniques et scientifiques en arboriculture bio, coordonner les travaux de recherche-expérimentation, valoriser les connaissances et savoir-faire techniques. Pour ce faire, elle s'appuie sur un ensemble de représentants de la filière, et travaille en collaboration avec des stations de recherche et d'expérimentation (en particulier avec le GRAB d'Avignon), des fermes expérimentales et des fermes de lycées agricoles, ainsi qu'avec les groupements d'agrobiologistes des départements et des régions et les chambres d'agriculture. Des stratégies alternatives à l'usage du cuivre en arboriculture (tavelure), ainsi qu'en maraîchage et en viticulture ont fait l'objet d'expérimentations en 2014 et 2015. L'ITAB pilote un projet CASDAR destiné à tester des huiles essentielles contre la tavelure, les monilioses et les pucerons. Les actions de l'ITAB ont également porté sur le recensement des besoins réglementaires liés aux intrants phytosanitaires. La diffusion et le partage des connaissances constituent également un enjeu fort, c'est pourquoi l'ITAB mobilisera tous les partenaires du réseau, avec pour objectif de rendre disponibles des références technico-économiques, y compris en arboriculture.
L'expérimentation en viticulture bio : présentation des travaux menés par l'ITAB
Une commission spécialisée en viticulture bio, co-animée par l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) et l'IFV (Institut Français de la Vigne et du Vin) a pour mission de favoriser la concertation des acteurs de la recherche-expérimentation en AB, afin de mieux identifier les besoins techniques et scientifiques en viticulture et vinification biologiques, de coordonner les travaux de recherche-expérimentation et de valoriser les connaissances et savoir-faire techniques dans ce domaine. Pour mener ses expérimentations, l'ITAB s'appuie sur son réseau (stations de recherche, groupements d'agrobiologistes, Chambres d'agriculture...) et travaille en étroite collaboration avec le GRAB (Groupe de recherche en AB). Des réalisations importantes ont marqué 2014 et 2015, notamment en matière de connaissances des produits naturels de protection phytosanitaire, de recensement des besoins réglementaires, de partage et de diffusion des connaissances...
Fermes de démonstration Bio de Rhône-Alpes : Guide 2015-2016
Le réseau des fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes comprend 64 fermes réparties sur l'ensemble du territoire rhônalpin et représentant toutes les filières de production : élevages bovin, caprin, ovin, porcin et avicole, arboriculture, viticulture, maraîchage, grandes cultures, PPAM... Il s'agit d'un réseau de 64 fermes bio ouvertes aux agriculteurs, futurs agriculteurs, apprenants et formateurs agricoles souhaitant découvrir l'agriculture biologique. L'objectif principal du réseau est de montrer en quoi l'agriculture biologique est un mode de production durable, que ce soit au niveau économique, social ou environnemental. Dans ce guide, on trouve une fiche de présentation synthétique pour chaque ferme de démonstration : Présentation ; Parcours ; Spécificités techniques ; Valorisation et vente ; Atouts ; Contraintes. On y trouve aussi notamment une page sur la situation géographique des fermes (avec une carte), deux pages de présentation du réseau des fermes démonstration bio, une page sur les fondements de l'AB, deux sur "Tout savoir pour devenir agriculteur bio", une sur le réseau de parrainage et une donnant un focus sur l'autoconstruction paysanne.
Financement alternatif
Sandrine BOUCHER, AuteurLes plateformes de financement participatif, ou "crowdfunding" se multiplient. On estime à 152 millions d'euros la somme totale collectée par les 46 plateformes de crowdfunding en France, fin 2014. L'article propose un tour d'horizon de cette pratique qui permet, pour le porteur de projet, de rassembler les fonds nécessaires et, pour le financeur, d'exprimer une forme de solidarité. A partir d'exemples de projets et de témoignages, l'auteure identifie les facteurs à la base du succès du financement participatif. Elle montre également la dimension éthique à l'uvre dans le choix de soutenir des initiatives (proximité, écologie, solidarité...).
Innovation et partage de pratiques : l'agro-écologie en action sur une ferme viticole d'Aquitaine
Sur leur domaine viticole bio Château Esther (33), Thomas et Eva Fabian pratiquent une viticulture selon les principes de l'agroécologie. Une grande attention est portée à la conduite de la vigne, avec mise en uvre de pratiques comme, entre autres, l'épamprage de la tête ou le dédoublage des bourgeons... D'autres pratiques, favorables à la protection de la ressource en eau ou à la biodiversité, sont également au centre des préoccupations des viticulteurs. Ils font partie du réseau de fermes de démonstration en Gironde et accueillent régulièrement, sur le domaine, des visites, des formations et des événements régionaux, qui attirent un large public.
L'interview du mois : Guilhem Cheron : Manger mieux, manger juste !
Jean HARZIG, AuteurGuilhem Cheron a créé "La Ruche qui dit oui", un circuit court reliant les producteurs locaux et les consommateurs, via une plateforme internet. Aujourd'hui, environ 700 points de retrait de produits alimentaires paysans de proximité sont répartis dans l'Hexagone, mettant en contact direct, chaque semaine, 100 000 ménages et 4 500 agriculteurs. Ce système est en plein essor. Son créateur raconte l'origine du projet, son fonctionnement, ses valeurs et principes, mais aussi les enjeux sociaux et les perspectives de développement. Il estime que, le système ayant pris beaucoup d'ampleur, il est désormais nécessaire de maîtriser son développement pour qu'il conserve son authenticité, tout en continuant à porter un projet d'innovation, dans l'offre, dans l'organisation, dans la logistique, dans les relations au sein du réseau...
Journée d'échanges sur l'agriculture économe et autonome en Massif central : Projet Agriculture durable de moyenne montagne : 20 janvier 2015, Vetagro Sup, Lempdes (63)
Le projet Agriculture Durable de Moyenne Montagne (ADMM) est porté, depuis 2009, par un réseau regroupant des agriculteurs et des structures qui les accompagnent dans leurs réflexions et leurs démarches vers une agriculture durable, économe et autonome, avec les spécificités de la moyenne montagne. 9 structures sont impliquées dans ce projet : la Fédération nationale des CIVAM, les fédérations régionales des CIVAM d'Auvergne, du Languedoc-Roussillon, du Limousin, de Rhône-Alpes, le CIVAM Empreinte, APABA, Cant'ADEAR, SOLAGRO. Les animateurs et les agriculteurs ont identifié des stratégies d'exploitation pertinentes, tant d'un point de vue environnemental, que social et économique, et proposent aujourd'hui des références sur l'agriculture durable de moyenne montagne. Le 20 janvier 2015, une journée d'échanges a eu lieu à Vetagro Sup, à Lempdes (63), rassemblant les membres du réseau ADMM. Les participants ont présenté les résultats de leur travail et mis en débat les questions de la durabilité de l'agriculture des territoires de moyenne montagne. Ce document reprend le contenu de la journée : - Cinq ans de projet ADMM ; - Le réseau ADMM : actions et résultats ; - Indicateurs de durabilité et résultats des fermes du réseau ADMM ; - L'accompagnement des agriculteurs au changement ; Le collectif et l'échange au coeur du processus d'amélioration des pratiques ; - Économies d'énergie sur la ferme ; Enjeux et pratiques dans les territoires de moyenne montagne ; - Valoriser les milieux semi-naturels par l'élevage ; Enjeux et atouts de ces espaces sous-estimés ; - Comprendre sa parcelle par les plantes ; Connaître la flore indicatrice de ses parcelles pour faire évoluer ses pratiques.
Des Maisons pour les semences paysannes
Patrice VIDIEU, Auteur ; Jean-Claude MOREAU, AuteurUne « maison de semences paysannes » n'est pas forcément, même s'il peut l'être, un lieu physique, mais plutôt un réseau de paysans et/ou d'amateurs passionnés de semences qui ne sont plus dans le catalogue officiel des variétés du commerce. Objectif : conserver, multiplier et échanger ces semences et les savoir-faire qui leur sont liés. Parmi la quarantaine de « maisons » existantes en France, fédérées par le Réseau Semences Paysannes, celle présentée dans cet article est née de la volonté des adhérents de l'Adear du Lot, qui souhaitaient mettre les semences locales à disposition des paysans et jardiniers soucieux d'adapter leurs cultures à leur terroirs. Fêtes, trocs de graines, rencontres, formations techniques rythment les activités de cette maison des semences, qui se cherche encore un local. Puis, il sera temps de passer à l'échelle supérieure, en investissant dans du matériel : tamis, trieurs pour maraîchers et céréaliers... pour pouvoir récolter et trier de façon autonome. Sur les deux pages de cet article, sont aussi présentés deux livres sur ce thème : « Semences paysannes, plantes de demain » de Robert Ali Brac de la Perrière ; et « Les maisons des semences paysannes » du RSP.
Mieux connaître les systèmes associant fruitiers et cultures annuelles
Le projet Smart (pour Systèmes Mixtes Agroforestiers : Références Techniques et économiques) réunit, entre 2014 et 2016, une quinzaine de partenaires du nord, du sud-ouest et du sud-est de la France. Son objectif : produire des connaissances et créer de l'échange autour des systèmes agroforestiers de type verger-maraîcher. Pour cela, un questionnaire en ligne a permis de recenser les fermes ayant de telles pratiques. Les agriculteurs ont été interrogés sur les niveaux de performances agronomique, économique et environnementale de leurs parcelles. Des outils permettront, par la suite, de suivre l'évolution de ces performances. Par ailleurs, un travail en collaboration avec des sociologues a porté sur la satisfaction des agriculteurs vis-à-vis de tels systèmes. Leurs principaux objectifs sont l'augmentation de la biodiversité, la diversification de la production, l'esthétique paysagère, ou encore le confort du travail à l'ombre. Les agriculteurs semblent intéressés par la mise en réseau initiée par ce projet et souhaitent la faire perdurer.
Mutualiser les moyens des éleveurs transformateurs bio
Véronique BARGAIN, AuteurAfin d'étendre leur réseau sur toute la France, les éleveurs du réseau "Invitation à la Ferme", qui rassemble pour le moment cinq exploitations bio de Loire-Atlantique, Vendée, Ille-et-Vilaine et Finistère, ont créé la société du même nom, avec un objectif de 100 fermes en 2017-2018. Le but est de mutualiser des moyens d'action pour permettre aux éleveurs adhérents de développer la vente de leurs produits laitiers bio fermiers en direction de la grande distribution.
Plan de développement de l'agroforesterie : Pour le développement et la gestion durable de tous les systèmes agroforestiers
Dans le cadre du projet agro-écologique lancé en 2012 par le ministère de l'Agriculture, un plan de développement de l'agroforesterie a ensuite été élaboré, par le même ministère. Il doit permettre de couvrir l'ensemble du champ utile à son développement et de gérer durablement toutes les formes d'agroforesterie, sur tout le territoire et dans les différents systèmes agricoles. La définition et les pratiques de l'agroforesterie sont rappelées. L'intérêt agronomique et environnemental de l'agroforesterie est souligné : production de bois et de fourrage, lutte contre l'érosion, régulations microclimatiques et hydriques, stockage du carbone, fixation d'azote, résilience au changement, etc. Le document décrit les 5 axes identifiés pour dynamiser l'agroforesterie sur la période 2015-2020 : - Axe 1 : Mieux connaître la diversité des systèmes agroforestiers et leur fonctionnement ; - Axe 2 : Améliorer le cadre réglementaire et juridique et renforcer les appuis financiers ; - Axe 3 : Développer le conseil, la formation et la promotion de l'agroforesterie ; - Axe 4 : Améliorer la valorisation économique des productions de l'agroforesterie de manière durable ; - Axe 5 : Promouvoir et diffuser l'agroforesterie à l'international. Pour chacun des axes, les problématiques particulières et les actions à mettre en place sont formulées. Afin d'assurer un suivi et une évaluation de la mise en uvre des actions du plan, un comité de pilotage a été constitué.
Des produits bio locaux, c'est possible : Magasins spécialisés - Producteurs : une journée d'échanges pour avancer ensemble
FNAB, Auteur ; OPABA, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2015Un colloque national "Des produits bio locaux c'est possible", organisé par la FNAB et le groupement des producteurs bio d'Alsace, l'OPABA, a eu lieu en juin 2015, à Strasbourg. Au cours de cette journée d'échanges, des pistes de travail ont émergé pour resserrer le lien entre les producteurs et les magasins spécialisés, dans une optique commune de valorisation des productions biologiques. Les participants répartis en ateliers ont réfléchi à des questions telles que : - Quelles conditions optimales pour un approvisionnement bio local ? (Au niveau des produits et de la logistique) ; - Quelle valorisation des produits bio locaux au consommateur ? (Outils et actions existants et à développer) ; - Quel acteur idéal pour un partenariat réussi ? (Le producteur / L'intermédiaire / Le magasin idéal ; La relation idéale) ; - Quel rôle global dans le développement de la bio ? (Implication et formation des salariés dans le projet d'approvisionnement ; La recherche et la restitution de l'information sur la bio ; Le lien des magasins avec les événements de la bio en région). Des témoignages d'acteurs sont présentés : Charles Durant, éleveur de porcs bio à Schopperten (67) ; Gilles Arnold, co-gérant de magasin bio à Dorlisheim (67) ; Maurice Meyer, maraîcher bio à Valff (67) ; Claire Rubat du Mérac, chargée de commercialisation à Bio de Provence Alpes-Côte d'Azur (GRAB) ; et Nadège Reddad, chargée du référencement local (Sud Est Rhône Alpes) chez Biocoop.
Quand bio et économies d'énergie se rencontrent : l'exemple du réseau de fermes exemplaires de PACA
En PACA, le programme régional "Action Globale Innovante pour la Région" encourage le développement d'une gestion globale de l'énergie, de l'eau et des déchets au sein des exploitations agricoles. Engagées dans un projet de "fermes exemplaires", des exploitations ont déjà mis en place des actions allant dans le sens d'une meilleure gestion des énergies. Bio de Provence a réalisé une analyse de ces actions, et a identifié des axes d'amélioration, afin d'inspirer d'autres exploitations. Les enjeux concernent la diminution de la consommation en énergies directes (fioul, gasoil, électricité), l'amélioration de la gestion des quantités d'eau d'irrigation et le remplacement du paillage plastique par du paillage biodégradable. En face de chacun de ces enjeux, des actions à privilégier sont indiquées. Franck Ginoux, maraîcher bio dans les Bouches-du-Rhône, a engagé son exploitation dans le réseau des fermes exemplaires, avec pour objectif de réduire ses dépenses énergétiques et par souci d'autonomie. Il décrit les différentes actions qu'il a mises en place et qui lui ont permis de diminuer la consommation énergétique de sa ferme.
Quoi de neuf côté recherche et expérimentation ?
ARBO BIO INFOS, AuteurLa 7ème Rencontre Agriculture Biologique Fruits co-organisée par le Ctifl et l'ITAB a eu lieu en mars 2015. Cet article, à la suite de celui paru dans le numéro précédent de la revue, présente différentes thématiques abordées ce jour-là : - Protection contre les bioagresseurs : Procédés techniques pour une réduction des pertes en post-récolte ; Gestion de Drosophila suzukii en verger AB ; Bâches anti-pluie à l'essai contre Monilia sur fleur d'abricotiers ; Régulation du puceron cendré du pommier par les araignées ; - Références techni-éco & Systèmes de production : Comparaison de deux variétés d'abricotiers en AB et PFI ; Typologie des exploitations arboricoles biologiques en région PACA ; Réseau DEPHY Ferme Ecophyto, rôle des pratiques culturales en AB ; EcoOrchard, projet participatif sur la biodiversité fonctionnelle.
Des rapprochements entre instituts techniques et associations de développement en apiculture sur la bio
Une rencontre entre l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique), l'ITSAP-Institut de l'abeille (Institut technique et scientifique de l'apiculture et de la pollinisation), la FNAB, ADA France (Fédération nationale du réseau de développement apicole) et l'Agence Bio a permis d'échanger sur l'apiculture biologique et d'envisager des actions communes. L'ITAB devrait réaliser, avec l'ITSAP-Institut de l'abeille, des études en lien avec les problématiques spécifiques des apiculteurs bio. La FNAB et ADA France contribueront à identifier les besoins de terrain des apiculteurs bio.
Réapprendre à faire ses semences : mode ou engagement ?
Julie ALLUIN, Auteur ; Guillaume LOHEST, AuteurFaire les choses par soi-même est une tendance qui s'applique désormais à de nombreux domaines : bricolage, jardinage, construction... L'article examine comment cette pratique se décline au niveau des semences, en s'attachant à montrer, au-delà des savoir-faire qu'elle implique, les changements qu'elle provoque dans la société et, en particulier, le rapport entre les citoyens et leur alimentation. Pour les auteurs, la passion individuelle de nombreux jardiniers, en rencontrant l'inquiétude collective, peut se muer en véritable processus de "résistance". La mise en route de la révision de la réglementation "Semences" au niveau européen, en 2011, a sans doute provoqué un déclic dans les consciences. Des Maisons des Semences Paysannes ont vu le jour, et un mouvement s'est enclenché, mettant en réseau des initiatives du monde entier. Deux grands objectifs président à ces modèles alternatifs pour gérer les semences : l'autonomie par rapport aux intérêts de l'agrobusiness, et la biodiversité comme bien commun à préserver. C'est la souveraineté alimentaire de nombreux peuples qui est en jeu. Pour Michel Benasayag, auteur d'essais, cité par les auteurs, l'acte militant a changé : il ne s'agit plus, comme par le passé, de participer à l'application d'un "programme de certitudes" en référence à un modèle social idéal, mais toujours à venir, mais d'un engagement qui part de la situation, et qui cherche à répondre aux défis qu'elle pose.
La recherche en AB en Europe : entre réseaux, plates-formes et appels à projets
En Europe, la recherche en agriculture biologique s'organise notamment à travers des réseaux de recherche. Ceux-ci rassemblent divers acteurs autour d'un sujet commun : recherche animale, sélection végétale Les acteurs impliqués sont aussi réunis au sein de la plate-forme TP Organics. Ensemble, ils réfléchissent aux priorités de recherche et les défendent face aux décideurs politiques. Depuis 1997, la Commission européenne finance de plus en plus de projets de recherche qui concernent l'agriculture biologique. En encart, quelques chiffres-clés de l'AB en Europe sont rapportés et la plate-forme de recherche française sur l'AB, Frog, est présentée.
Recherche et développement : Les bons résultats des élevages autonomes et herbagers
Virginie TARDIF, Auteur ; Jérémie JOST, AuteurLe projet REDCap, mené par la filière caprine et les structures de développement de Poitou-Charentes et des Pays de la Loire, porte sur l'autonomie alimentaire et l'alimentation à l'herbe en élevage caprin lait. Dans ce cadre, une trentaine d'élevages caprins, bio ou non, sont suivis depuis quatre ans. Ces élevages se caractérisent par une plus forte autonomie alimentaire et une meilleure valorisation de l'herbe et des fourrages en général que les fermes comparables suivies dans le cadre du réseau Inosys-Réseaux d'élevage (82 % versus 52 % pour l'autonomie, avec une part d'herbe dans la ration de 67 % au lieu de 40 %). Ces élevages plus herbagers consomment aussi moins de concentrés et de déshydratés (175 kg de moins par chèvre et par an). Certes, la quantité de lait produit par unité de main d'uvre est moindre, mais les coûts de production aussi et, au final, ces éleveurs plus autonomes parviennent à dégager un revenu supérieur. Les ressources fourragères utilisées dans ces fermes sont diverses. L'éleveur qui témoigne a investi dans un séchage en grange, « véritable assurance récolte » selon lui : il cultive des prairies à flore variée et développe aussi la culture de méteils.
"Référentiel Blé AB" : Les résultats du réseau ITAB : Les fiches variétés : Édition 2015
Camille VINDRAS, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Philippe DU CHEYRON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Le "Référentiel blé AB", réalisé par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institut du végétal, consiste à rassembler et à diffuser l'information disponible sur le comportement des variétés de blé tendre panifiable en AB. Via la création des fiches variétés et leur mise en ligne, l'objectif est de rassembler l'information et de la mettre à disposition des agriculteurs, des conseillers qui les accompagnent, des coopératives et de la collecte, ainsi que des meuniers. L'enjeu à plus large échelle est de fournir des leviers visant à améliorer l'offre variétale en blé tendre en AB. Chaque fiche de variété de blé est présentée comme suit : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, rendements et Taux de protéines du grain (TP)) ; Comportement technologique (profil technologique, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), comportement en panification). Les variétés présentées sont : Arezzo ; Ataro ; Athlon ; Attlass ; Ch Camedo ; Chevalier ; Element ; Energo ; Flamenko ; Gallus ; Hendrix ; Lennox ; Ludwig ; Lukullus ; Midas ; Molinera ; Nogal ; Oxebo ; Pannonikus ; Pireneo ; Premio ; Renan ; Rubisko ; Saturnus ; Skerzzo ; Solehio ; Sultan ; Togano ; Vulcanus ; Wiwa.
RENETA - Rencontres nationales : Régionalisation et multi-partenariat dans les espaces-test agricoles : Actes
Les Rencontres Nationales 2015 de RENETA, Réseau National des Espaces-Test Agricoles, ont eu lieu en juillet 2015, à Tilloy-les-Mofflaines, dans le Pas-de-Calais. Au sommaire des Actes : - RENETA, le réseau national des espaces-test agricoles ; - Le Germoir, espace-test agricole du Nord-Pas de Calais ; - Table-ronde - Se tester en Nord-Pas de Calais ; - Atelier 1. Accès au foncier ; - Atelier 2. Entreprendre en collectif ; - Atelier 3. Se tester sur diverses productions ; - Atelier 4. Le rôle des collectivités territoriales ; - Atelier 5. Gérer et coordonner l'action multi partenariale autour du test agricole ; - Atelier 6. Quelle pertinence pour une régionalisation des espaces-test agricoles ? ; - Conclusions de la journée ; - Annexes.
Le Resaq Vitibio : un outil au service de la viticulture biologique en Aquitaine : Retour sur les expérimentations 2014
TECH INNOV, AuteurLe Réseau Aquitain d'Expérimentation et d'Observation de la Viticulture Biologique (Resaq Vitibio), créé en 2011, regroupe dix partenaires techniques, et a pour objectif, entre autres, l'acquisition de références et la diffusion des données en viticulture bio. Après avoir mené des essais, de 2011 à 2013, sur l'efficacité de la kaolinite calcinée contre la cicadelle des grillures, le Resaq Vitibio a mis en place, en 2014, des expérimentations sur l'efficacité de stratégies de "biocontrôle" dans la lutte contre la pourriture grise de la vigne. Le champignon responsable (Botrytis cinerea) cause d'importants dégâts, à la fois quantitatifs (perte de rendement) et qualitatifs (dégradation de la qualité des moûts). L'article présente les symptômes et les moyens de lutte, et l'expérimentation qui a permis d'évaluer l'efficacité de 2 produits de biocontrôle, l'Armicarb® et le Botector®, homologués en viticulture biologique.
La résilience des fermes bio : comment être encore là demain ?
La question de la résilience des fermes bio a été abordée lors du projet Rep'Air (des Repères pour l'Autonomie, l'Innovation et la Résilience des fermes bio), piloté en 2014 par la FNAB. Lors du séminaire national de la FNAB, le 21 janvier 2015, les interventions de Benoît Dedieu (INRA SAD) et de Gabrielle Sicard (chargée de mission InterAFOCG) ont permis d'approfondir la notion de résilience et de comprendre comment celle-ci se traduit dans la pratique. La capacité d'une ferme à s'adapter aux fluctuations et à supporter les perturbations, à se prémunir contre les risques climatiques, sanitaires, économiques et politiques, et à anticiper, demande parfois de changer certaines habitudes de manière radicale. Une étude sur la résilience des fermes en élevage ovin lait, menée par l'AFOCG (Association de formation collective à la gestion) du Pays Basque, conclut que les fermes qui ont les meilleurs résultats technico-économiques ne sont pas forcément les plus résilientes. Des facteurs comme la capacité de l'exploitant à anticiper, à apprendre de ses erreurs, ou comme son appartenance à des réseaux, comptent pour beaucoup dans les démarches de changement des pratiques sur le terrain. En effet, les réseaux pour se former et partager les expériences sont pour cela une véritable ressource.
Des semences paysannes pour soutenir la population syrienne
Fabrice BUGNOT, AuteurL'association Graines et cinéma a créé un réseau de collecte de semences en France, par le biais de rencontres autour de projections en plein-air. Un agronome, Ferdinand Beau, et sa sur, Zoé, qui a travaillé avec le réseau cinéma numérique ambulant, ont sillonné cet été les routes du Sud de la France pour témoigner sur la situation des réfugiés syriens et récolter des graines pour les camps où ils sont installés, au Liban et ailleurs. Reçus par les réseaux français (Adear, Confédération paysanne, Civam...), ils ont pu parler des initiatives de jardins maraîchers, indispensables pour la survie des réfugiés. La projection de films sur l'agriculture paysanne syrienne témoigne d'un autre aspect de la situation de guerre. L'initiative s'inscrit dans une démarche plus large comprenant un collectif berlinois, le 15ème jardin, la Via Campesina, ou encore l'association grecque de semences Peliti. Un encadré présente l'Icarda, Centre international de recherche agricole dans les zones arides en Syrie.
Transitions vers des systèmes alternatifs : que nous enseigne l'agriculture biologique ?
Elodie REGNIER, AuteurL'agriculture biologique est souvent perçue comme pionnière en termes de systèmes agricoles alternatifs. Mais, pour changer ses pratiques, voire de système comme c'est généralement le cas pour une conversion à l'AB, l'agriculteur n'est pas le seul acteur du changement dans la très grande majorité des cas. Claire Lamine, sociologue à l'INRA interviewée ici, a étudié les moteurs du changement, notamment dans les conversions, à diverses échelles, du système au niveau global en passant par les territoires. Si l'intégration, dans son système, de pratiques alternatives est souvent un facteur amenant un agriculteur à se convertir, l'existence dans son « environnement » de divers éléments comme des aides publiques, une dynamique collective, une filière, des débouchés locaux, sont autant de facteurs déterminants. Pour cette chercheuse, l'existence d'un projet territorial partagé entre divers acteurs d'un système agri-alimentaire (soit l'ensemble des acteurs de la fourche à la fourchette, en passant par la recherche, les politiques ou encore la formation) est un élément majeur pour favoriser les transitions vers l'AB et plus généralement vers « l'écologisation » de l'agriculture.
Les travaux et activités de l'ITAB en grandes cultures bio
La commission technique de l'ITAB dédiée aux grandes cultures traite des problématiques comme la gestion de la fertilité des sols et la maîtrise de la flore adventice. Elle travaille à coordonner les activités de recherche et d'expérimentation des partenaires techniques de l'AB, dont elle anime le réseau, et pilote des projets. Le programme 2014-2020 de l'ITAB s'articule autour de trois grandes thématiques techniques : l'approche systémique, le rôle clé des variétés et l'amélioration de la productivité. Le thème de la mobilisation des savoirs et du partage des connaissances est également abordé par l'ITAB.
Usage des plantes : Création d'un réseau pour la reconnaissance des savoirs et des pratiques
Julia WRIGHT, AuteurLe Collectif Plantes Libres a organisé, le 23 janvier 2014, un forum Plantes Libres. Celui-ci a réuni 150 professionnels : éleveurs, producteurs de plantes médicinales, vétérinaires, pharmaciens, thérapeutes A travers trois ateliers, les échanges ont porté sur l'utilisation des plantes aromatiques et médicinales pour les plantes, pour les animaux, et pour les humains, avec trois questions en toile de fond : - « Qu'est-ce qui me pose problème et me préoccupe dans l'utilisation des plantes ? » ; - « Qu'est-ce qui dans mon expérience me motive à utiliser les plantes ? » ; - « Dans quoi et comment je souhaite m'impliquer ? ».
Acquérir des références en bio : Intérêt du réseau collaboratif RESAQVitiBio
Ludivine DAVIDOU, Auteur ; Nicolas AVELINE, Auteur ; Anaïs BERNARD, Auteur | BLANQUEFORT (39 Rue Michel Montaigne, 33 290, FRANCE) : VINOPÔLE BORDEAUX-AQUITAINE | 2014Le RESAQVitiBio est un réseau collaboratif, mis en place en Aquitaine dans le but d'acquérir des références sur les systèmes viticoles biologiques de la région. De 2011 à 2013, une série d'essais chez des viticulteurs avait pour objet l'utilisation de l'argile kaolinite calcinée contre la cicadelle verte de la vigne. Bien qu'étant un ravageur secondaire, celle-ci peut causer, par ses piqûres, des dégâts importants de grillure des feuilles, et aucun traitement n'est homologué en AB contre ce ravageur. En 2013, 13 parcelles ont été suivies, avec une partie traitée et une partie non-traitée. L'argile, en formant une barrière physique entre la cicadelle et la feuille, a limité les populations larvaires sur les zones traitées, avec une efficacité moyenne de 61,2 %. En revanche, les dégâts de grillure restent relativement présents, avec une efficacité moyenne du traitement de 55 %. Ces résultats confirment ceux observés sur les trois années précédentes avec, en moyenne sur les trois ans, 53 % d'efficacité sur la diminution de la population, et 50 % sur les grillures. Le pouvoir insectifuge de l'argile kaolinite calcinée en fait une solution intéressante pour les parcelles à forte pression de cicadelles. Une deuxième partie de ce document rapporte les résultats d'une enquête consacrée à la protection du vignoble biologique aquitain en 2013. Les dégâts observés et les traitements effectués sont proches de ceux de 2012.
En bio, semons la diversité ! : Recueil d'expériences du réseau FNAB sur les semences de population en grandes cultures
BIO D'AQUITAINE, Auteur ; CAB PAYS DE LA LOIRE, Auteur ; FNAB, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2014Les agriculteurs bio du réseau FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) travaillent sur les semences de population depuis plus de 10 ans. Face à une demande grandissante de leur part, et face à une réglementation sur les semences de population en pleine mutation, ce recueil, édité par la FNAB, Bio d'Aquitaine et la Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire (CAB), a pour objectif de mettre en lien les structures travaillant sur cette thématique et d'apporter des informations sur la réglementation, les actions du réseau FNAB, les partenaires et les personnes ressources. Le document est organisé en trois parties : - Semences de population, de quoi parle-t-on ? ; - Les expériences du réseau FNAB ; - Partenaires et ressources.
Dossier : Pain biologique : Une filière en plein essor
Lise ALLAIN, Auteur ; Antoine BESNARD, Auteur ; Yann EVENAT, Auteur ; ET AL., AuteurLa filière pain bio se porte bien. Les paysans boulangers sont de plus en plus nombreux et une filière farine bio vient de se monter dans le Morbihan. Le dossier propose un panorama des paysans boulangers bretons, pour mieux les connaître, et pour faire un point sur cette filière. Au sommaire de ce dossier qui alterne témoignages et données chiffrées : - La filière pain bio en Bretagne : Évolution du nombre des opérateurs bio bretons entre 2009 et 2011 ; Typologie des boulangeries bio bretonnes en 2012... ; - Zoom sur les paysans boulangers bio bretons (profil des fermes, modes de vente du pain bio breton ) ; - Questions-réponses sur la réglementation : La production de pain et de farine à la ferme ; - Paysan boulanger : Une idée de diversification (interview de Stéphane Quéré et Gurvan Raoul dans le Finistère) ; - Variétés/Teneur en protéines : Pas l'un sans l'autre pour apprécier la panification ; - Blés de Pays : La richesse du terroir (avec un encart sur Paysblé, programme coordonné par l'INRA SAD Rennes) ; - Farine bio du Morbihan : Une filière du grain au pain (histoire de l'association, objectifs, perspectives...) ; - Y. Le Doaré, boulanger : « Les gens sont demandeurs d'une autre consommation » (témoignage).
Des échanges pour cultiver l'autonomie des fermes bio ! : Catalogue des outils du réseau FNAB pour favoriser les échanges directs entre éleveurs et polyculteurs
Clé majeure de la pérennité des systèmes biologiques, l'autonomie des fermes a été un axe fort de la réflexion au sein de la FNAB ces dix dernières années. Ce recueil s'inscrit dans l'objectif de favoriser cette autonomie, dans un contexte d'aléas climatiques, de fluctuation des prix des aliments du bétail, de difficultés de valorisation des cultures fourragères dans les systèmes de grandes cultures biologiques. Les échanges directs et de proximité entre polyculteurs bio (producteurs de grandes cultures sans élevage) et éleveurs bio renforcent leur autonomie respective. C'est pour favoriser ces échanges que des structures du réseau FNAB ont mis en place des outils : bourses d'échanges, formations, outils d'accompagnement des producteurs. Devant la demande croissante des producteurs bio d'organiser des échanges de proximité au sein des territoires, la FNAB a réalisé ce catalogue d'expériences du réseau, dans lequel sont recensés : les différents outils disponibles pour faciliter les démarches d'échanges, leurs atouts et leurs limites ; la situation réglementaire générale concernant le cadre des échanges de matières premières entre polyculteurs et éleveurs ; les personnes ressources du réseau FNAB travaillant sur ces échanges. Ce recueil vise le déploiement des outils proposés et a vocation à inspirer d'autres GRAB et GAB.
Elevage : La pousse de l'herbe comme outil de gestion des prairies pour assurer l'autonomie alimentaire des élevages bio
Marie BUARD, AuteurL'optimisation du pâturage et de la gestion des fourrages est une clé essentielle pour l'autonomie en élevages biologiques (bovins ou caprins par exemple) et pour les résultats économiques d'une exploitation. Pour apporter aux éleveurs des repères sur le comportement des prairies (notamment selon les conditions climatiques), et à partir de là, les aider à optimiser la conduite du pâturage et des parcelles, un programme de mesures de la pousse de l'herbe a été mené sur diverses parcelles biologiques en 2012 et 2013 en Poitou-Charentes, notamment dans la Vienne. Au moins deux fois par mois, la hauteur d'herbe était mesurée à l'herbomètre, de mars à septembre. Les résultats obtenus ont été mis à disposition des agriculteurs. Cela s'est fait dans le cadre d'un partenariat technique regroupant les chambres d'agriculture de Poitou-Charentes, l'INRA, Vienne AgroBio, le lycée de Melle et le REDCAP (Réseau d'expérimentation et de développement caprin). L'article reprend trois graphes synthétisant certains des résultats obtenus.
Fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes : Guide 2014-2015
Ce guide répertorie 50 fermes biologiques du réseau Corabio (Rhône-Alpes) ouvertes aux agriculteurs, futurs agriculteurs, apprenants et formateurs agricoles souhaitant découvrir l'agriculture biologique. L'objectif principal du réseau est de montrer en quoi l'agriculture biologique est un mode de production durable, que ce soit au niveau économique, social ou environnemental. Grâce à ce guide, les personnes intéressées peuvent contacter directement la ferme de démonstration pour organiser leur visite avec l'agriculteur. Une carte présente la répartition des fermes partenaires sur l'ensemble du territoire rhône-alpin. Chaque ferme fait ensuite l'objet d'une fiche composée des rubriques « Parcours », « Spécificités techniques », « Atouts », « Contraintes » et « Valorisation et vente ». Les productions de chacune des fermes sont précisées. Chaque ferme peut également être identifiée grâce aux index « par département », « par producteur » et « par production ».
Le guide des réseaux CIVAM et Accueil Paysan : Pratiquer l'accueil social à la ferme et en milieu rural
Hélène BOURY, Auteur ; Rebecca BRUMELOT, Auteur ; Camille DE BRUYNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (7 bis Rue Riquet, 75 019, FRANCE) : FNCIVAM (Fédération nationale des centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture en milieu rural) | 2014Depuis dix ans, les réseaux Accueil Paysan et CIVAM collaborent pour la mise en uvre et la promotion de l'accueil social à la ferme. Ensemble, ils ont publié ce guide, qui a pour vocation d'accompagner les futurs accueillants dans l'écriture de leur projet : références techniques et sociologiques sur les pratiques actuelles de ce type d'accueil, connaissances de base concernant la réglementation... Il s'adresse également à l'enseignement agricole pour accompagner l'évolution des formations. Le guide se compose de 6 cahiers techniques (dont les trois premiers sont téléchargeables) : - Cahier n°1 : L'accueil social à la ferme et en milieu rural pour les réseaux Accueil Paysan et CIVAM ; - Cahier n°2 : Repères sociologiques et historiques ; - Cahier n°3 : Témoignages ; - Cahier n°4 : Informations pratiques ; - Cahier n°5 : Accompagner : Guide de la création d'un projet d'accueil social ; - Cahier n°6 : Vie associative : Développer l'accueil social dans son association locale.
Des légumes et des animaux dans les vergers ! Intérêts et perspectives de l'agroforesterie fruitière
Julien RONZON, Auteur ; GRAB, AuteurAssocier arbres fruitiers, légumes et animaux (agroforesterie fruitière) peut être intéressant à divers niveaux : diversifier la production (atout pour la vente directe), favoriser la régulation naturelle, les moyens de lutte agro-écologique, renforcer l'autonomie en intrants, en eau Des témoignages d'agriculteurs en agroforesterie sont présentés, ainsi que les grands axes de recherche du GRAB dans ce domaine. Enfin, un projet CasDar, projet SMART, est en cours au niveau national sur cette thématique. Il prévoit une enquête nationale afin d'identifier, puis d'étudier les systèmes agricoles en agroforesterie en France. Le questionnaire d'enquête à destination des agriculteurs en agroforesterie est téléchargeable en ligne.
Méthodologie pour une sélection participative du blé tendre
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Pierre RIVIERE, Auteur ; Sophie PIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014En productions végétales, les variétés sélectionnées en stations de recherche, de manière centralisée, sont ensuite cultivées dans des conditions diverses et variées, notamment en agriculture biologique, où pesticides et engrais de synthèse ne sont pas utilisés. Des associations et paysans du Réseau Semences Paysannes (RSP) et l'équipe de recherche « Diversité, Évolution et Adaptation des Populations » (DEAP), de l'Inra du Moulon, ont travaillé sur la mise en place d'une méthode de sélection innovante du blé tendre. Celle-ci est décentralisée et participative, car menée chez une vingtaine d'agriculteurs du réseau RSP. Les agriculteurs sont alors acteurs de la sélection variétale, en partenariat avec des associations et des chercheurs. Les populations évaluées sont issues de croisements réalisés sur ces mêmes fermes. L'impact sur la biodiversité cultivée de ce mode innovant de sélection a par ailleurs été étudié.
Nature & Progrès : 50 ans ! : Nature & Progrès, la bio associative et solidaire - 50 ans d'initiatives pour un avenir en bio
NATURE & PROGRES, AuteurEn 1964, en réaction à l'industrialisation de l'agriculture, des agronomes, des médecins, des paysans et des citoyens ont fondé Nature & Progrès. Cette fondation est à l'origine, en 1972, du premier cahier des charges de l'agriculture biologique dans le monde. Depuis 50 ans, producteurs et consommateurs adhérents travaillent à un projet de société humaniste, fondé sur une agriculture solidaire et respectueuse du vivant. L'article rappelle ce que Nature & Progrès représente aujourd'hui, qui sont ses membres (en France, une trentaine de groupes locaux), quelle est son identité, ses leviers d'action. À l'occasion de cet anniversaire, des rencontres sont organisées, du 24 août au 3 septembre 2014, dans certains départements français, et en Belgique. En Lozère, notamment, un village autonome sera construit à Chambalon, sur le Causse-Méjean, pour accueillir les participants.
Le partenariat européen d'innovation : Opportunités pour l'innovation dans l'agriculture biologique et l'agroécologie
Bram MOESKOPS, Auteur ; Samuel FERET, Auteur ; Marco SCHLÜTER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2014Cette brochure fait un point complet sur les opportunités en AB et en agroécologie d'un dispositif lancé en 2012 par l'Union Européenne dans le cadre de sa stratégie « Europe 2020 » pour une croissance intelligente, durable et inclusive : le Partenariat Européen d'Innovation pour la productivité et le développement durable de l'agriculture (PEI-AGRI). Le plan stratégique de mise en uvre de ce dernier, finalisé en juillet 2013, doit être pris en compte par les pays membres dans leur programme agricole. Le principe de base de ce PEI est que, face à la complexité des défis à relever en agriculture, l'approche de l'innovation ne doit plus être linéaire (du chercheur vers l'agriculteur) mais qu'elle doit permettre une prise en compte des agriculteurs comme sources de connaissances. Ceci amène au multipartenariat et à la co-construction de la connaissance et de l'innovation. Ainsi, le PEI-AGRI donne une place majeure aux groupes opérationnels réunissant agriculteurs, conseillers, chercheurs, entreprises et autres acteurs autour de projets concrets. Le PEI-AGRI est une opportunité à saisir en AB et en agroécologie. En effet, ces agricultures répondent aux objectifs de durabilité du dispositif. Cependant, en AB, s'il existe une forte tradition de co-construction de la connaissance et d'innovation, avec l'accroissement du nombre d'agriculteurs biologiques, le système classique, linéaire, de production de la connaissance a pris plus d'importance. Après avoir exposé ces grands principes, la brochure présente divers éléments du PEI-AGRI : des « outils » mis en place au niveau européen (exemple du groupe de discussion sur l'AB), les mesures de soutien prévues pour sa mise en uvre au niveau national ou régional et des exemples d'actions issues de pays membres.
Paysan Bio Lorrain, 10ème anniversaire d'un outil pour la filière bio lorraine
Valérie FRANCOIS, AuteurDes agriculteurs bio de Lorraine ont créé " Paysan Bio Lorrain " en 2004 pour organiser la commercialisation de leur production vers la restauration hors domicile. D'abord association en 2004, la structure s'est transformée en SCIC (Société Coopérative d'Intérêt Collectif) en novembre 2008. Elle a alors pris les statuts commerciaux d'une SARL qui s'est organisée autour de six collèges : salariés, producteurs, transformateurs, distributeurs, consommateurs et fondateurs du projet. Un site internet dédié permet aujourd'hui de rendre lisible l'ensemble des produits du réseau, issus de toutes les filières. " Paysan Bio Lorrain " a su s'intégrer dans un réseau national et tisser des partenariats avec des acteurs de plusieurs régions françaises. Son adhésion à l'association " Manger Bio Ici et Maintenant " lui permet également de mutualiser des outils et des expériences. La SCIC a de nombreux projets, parmi lesquels l'approvisionnement en steaks hachés bio surgelés d'établissements scolaires et de cuisines centrales en Lorraine, la poursuite et le développement de la vente de paniers bio à des collèges de Meurthe-et-Moselle, ou encore la création d'une plateforme de distribution.
La pêche en mode « Déphy »
Jean-Michel MONTAGNON, Auteur ; Marc FRANTANTUONO, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; ET AL., AuteurLes producteurs de pêches et nectarines du réseau Ecophyto « Fermes Déphy » se sont retrouvés sur le site de la Serfel, dans le Gard, pour une journée de présentation de techniques limitant l'usage des fongicides, herbicides et insecticides et pour une visite d'essais. Ce réseau a pour objectif de respecter l'environnement et maintenir la rentabilité des systèmes. Des producteurs bio et des arboriculteurs en PFI (Production fruitière intégrée) font partie de ce réseau. Globalement, les techniciens notent que les solutions sont encore limitées pour réduire les fongicides, puisqu'il y a encore peu de variétés tolérantes en pêcher et qu'il manque des produits efficaces en bio contre le monilia. Des pistes existent toutefois, comme la baisse de l'hygrométrie en verger ou la meilleure connaissance des cycles biologiques des maladies fongiques. Des leviers existent pour lutter contre les insectes : confusion sexuelle, respect de la diversité fonctionnelle, avec maintien de l'herbe sur l'inter-rang, voire le rang, ou encore le semis de plantes hôtes. La pulvérisation de talc et d'argile est également intéressante. Notons toutefois que les pucerons verts restent encore difficiles à gérer. Enfin, la réduction, voire la suppression des herbicides en verger semble réaliste, avec la plantation sur bâches tissées au sol par exemple ou encore l'utilisation d'outils performants pour gérer les adventices sur le rang.
Plus de 200 travaux identifiés sur la fertilité des sols
L'article analyse 200 travaux de recherche-expérimentation menés pour améliorer les connaissances sur la gestion et l'évaluation de la fertilité des sols bio. Parmi ces travaux, 90 actions portent sur la fertilisation organique des sols. Les engrais verts font l'objet de 40 travaux de recherche. Un programme national a été mis en place en 2010 entre l'Itab et l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture afin de mutualiser les résultats d'expérimentation sur les Cipan et les techniques de couverture du sol. Parce que le machinisme fait partie intégrante de la gestion de la fertilité, l'article présente l'Atelier Paysan (ex ADABIO Autoconstruction). Cette société coopérative vise à développer de nouveaux outils et à former les agriculteurs afin qu'ils élaborent eux-mêmes les outils les plus adaptés à leurs besoins. L'article présente huit réseaux d'expérimentation et de surveillance des sols qui ne sont pas limités à l'agriculture biologique, tels le Comifer et l'Afes, mais aussi l'Observatoire des sols vivants ou l'Observatoire participatif des vers de terre...
Produire des plantes médicinales : Les exigences de qualité
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Grand Ouest est le premier bassin de production de plantes médicinales biologiques, avec les Pays-de-la-Loire en tête. Certains acteurs de la filière, comme le président-fondateur d'Anjou Plantes, une coopérative qui compte la moitié de ses surfaces en bio, témoignent d'une exigence de qualité croissante de la part des clients. Ainsi, les producteurs doivent faire preuve d'une grande technicité, notamment en termes de gestion des adventices, travail qui peut représenter jusqu'à 120 h/ha/an. Ces efforts sont toutefois récompensés par la forte valeur ajoutée de ces cultures, dont les débouchés sont multiples : alimentations humaine et animale, industrie pharmaceutique, cosmétique L'implication forte des producteurs conduit à travailler en réseau.
Protection des vignes bergeracoises
Eric MAILLE, AuteurDans le cadre du plan Ecophyto, visant à réduire de 50 % l'utilisation de pesticides d'ici 2018, des réseaux de fermes, appelés Dephy, sont suivis un peu partout en France. Certains de ces réseaux sont composés de fermes en agriculture biologique, ce mode de production pouvant proposer des alternatives intéressantes et applicables à l'agriculture conventionnelle. C'est notamment le cas du réseau de 10 exploitations viticoles biologiques suivi par AgroBio Périgord. Cet article présente un bilan sanitaire de la campagne 2013 pour ces 10 fermes : principaux ravageurs et maladies présents, traitements réalisés, indices de fréquence de traitement (IFT), rendements obtenus. Le botrytis aura été la maladie la plus présente en 2013 sur ces vignes bergeracoises. Côté ravageurs, ce sont les vers de la grappe, comme l'eudémis, qui ont été les plus préoccupants. Eudémis et botrytis sont relativement liés, les perforations du premier dans les baies représentant des portes d'entrée pour le second. Si les IFT des 10 fermes sont très variables, ils sont globalement bien maîtrisés.
Quelles références en agriculture biologique ? : Etat des lieux et perspectives : Actes du séminaire
En 2014, la FNAB a lancé un programme nommé « Rep'AIR Bio », visant à structurer la production de références en bio pour renforcer l'accompagnement technique des porteurs de projets et des producteurs, dans une optique d'autonomie des fermes. La première étape a été menée sur 9 mois, avec l'appui de l'association Solagro, pour caractériser la mobilisation et la production de références bio au sein du réseau FNAB. Les principaux résultats de ce travail ont été présentés le 21 janvier 2015, à Nanterre, lors d'un séminaire dont l'objectif était de présenter un premier état des lieux. Étaient présents des producteurs et salariés des GRAB et GAB, mais aussi des représentants d'horizons très divers : ministère de l'Agriculture, ministère de l'Environnement, APCA, Instituts techniques, recherche, acteurs du monde agricole et rural (RAD, InterAFOCG, JA, AMAP ) et de la bio (ABioDoc, Agences de l'eau ), ONG etc. Cette brochure présente les actes du séminaire.
"Référentiel blé AB" : Les résultats du réseau ITAB : Les fiches variétés : Édition 2014
Laurence FONTAINE, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014Le "Référentiel blé AB", réalisé par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institut du végétal, consiste à rassembler et diffuser l'information disponible sur le comportement des variétés de blé tendre panifiable en AB. Via la création des fiches variétés et leur mise en ligne, l'objectif est de rassembler l'information et de la mettre à disposition des agriculteurs, des conseillers qui les accompagnent, des coopératives et de la collecte, des meuniers. L'enjeu à plus large échelle est de fournir les leviers pour améliorer l'offre variétale en blé tendre en AB. Chaque fiche de variété de blé est présentée comme suit : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, rendements et Taux de protéines du grain (TP)) ; Comportement technologique (profil technologique, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), qualité des protéines, comportement en panification). Les variétés présentées sont : Acoustic ; Aerobic ; Arezzo ; Ataro ; Athlon ; Attlass ; Blasius ; Chevalier ; Element ; Energo ; Flamenko ; Hendrix ; Ludwig ; Lukullus ; Midas ; Molinera ; Nogal ; Oxebo ; Pannonikus ; Pireneo ; Premio ; Renan ; Rubisko ; Saturnus ; Skerzzo ; Solehio ; Sultan ; Togano ; Vulcanus.
Réseau Culti'Bio : Les résultats de la récolte 2013
L. REMY, Auteur ; A. MORELLATO, AuteurLe réseau de suivi d'agriculteurs bio en grandes cultures entre dans sa deuxième campagne, commune aux départements de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle, pour la récolte 2013. Le réseau comprend 31 exploitations, représentant 2/3 des exploitations de la zone possédant un atelier grandes cultures. L'échantillon enquêté couvre près de 4 500 ha de Surface Agricole Utile, soit 38% de la zone. L'article décrit les parcelles et présente les résultats.
Le réseau de fermes Dephy Ecophyto en arboriculture : Pour diminuer l'usage des produits phytosanitaires
Alain GARCIN, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Jean-Michel MONTAGNON, AuteurDans le cadre du plan Ecophyto, un réseau de fermes de démonstration en arboriculture a été mis en place. Son objectif ? Identifier et montrer l'exemple en termes de systèmes de cultures économes et performants en produits phytosanitaires. Ce réseau de fermes, appelé Dephy, est composé de 1 900 fermes regroupées par type de production (pommes, poires, etc.) et mode de production (intégré, biologique). Les travaux de ce réseau sont animés par de nombreux acteurs : Chambres d'agriculture, Ceta, Civam, Ctifl, etc. Tous les agriculteurs du réseau s'engagent à réduire leur IFT (Indicateur de fréquence de traitement). Les performances de ces fermes sont compilées et analysées à l'aide d'indicateurs comme l'IFT et la fréquence d'utilisation de différentes techniques de lutte (chimique, biologique, physique, variétale, etc.). Les premiers résultats montrent que certaines fermes concilient réduction de l'usage des phytosanitaires et performance économique.
Des résistants... créateurs d'initiatives !
Sandrine DEBLOIS, AuteurSuivant les sensibilités et les caractéristiques de chacun, l'expression des idéaux peut prendre des formes différentes. L'article présente 6 portraits d'adhérents Nature & Progrès, représentatifs de la diversité des profils que ce mouvement peut accueillir, avec, en commun, un engagement dans la transformation sociale : - Serge-Patrick Audollent, militant pour la liberté des éleveurs à faire vacciner ou non leurs animaux contre la fièvre catarrhale ovine ; - Pierre Péguin, chimiste de formation, qui a démarré l'apiculture bio avant l'existence du premier cahier des charges spécifique à cette activité ; - René de Paulis, hydrobiologiste de formation, ardent défenseur de l'éthique et de la philosophie de la bio ; - Vincent Gentil, éleveur caprin bio depuis 2011, travaillant avec l'Université de Nancy pour reconstituer le patrimoine génétique d'une race locale ; - La Miecyclette, association portant un véritable projet de société, dans lequel, entre autres, des paysans boulangers livrent leur pain à bicyclette ; - Jérôme Martinez Garcia, qui gère une brasserie bio qui est aussi un lieu de rencontres, par exemple lors des réunions avec diverses associations dans le cadre d'un projet de réhabilitation du quartier des "Murs à pêches" de Montreuil.
Actualité internationale : Allemagne : ouverture non-stop de nouveaux supermarchés bio en 2012
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, 2012 aura été marquée par l'ouverture de 28 nouveaux magasins spécialisés bio, de 200 à 400 m², et de 53 nouveaux supermarchés bio, de plus de 500 m² (dont 18 ont déménagé pour des locaux plus grands). Comme en France, ce sont surtout les réseaux organisés qui ont donné le rythme. Présentation selon les sources de Bio-marché.Info : 81 ouvertures pour 32 802 m² ; La poussée des réseaux continue ; Quelles perspectives pour 2013 ?
Alain Delebecq, président de l'Itab : « La qualification est une reconnaissance »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCréé il y a 30 ans, l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) a été officiellement reconnu institut technique agricole en décembre 2012 (arrêté du 19 décembre 2012). Alain Delebecq, son président depuis 2007, fait le point sur cette qualification. Celle-ci apporte une légitimité et une reconnaissance de l'ITAB par les autres acteurs du monde agricole. Elle ne concerne pas seulement l'institut, mais aussi l'ensemble des acteurs de son réseau qui uvrent pour la recherche et le développement en agriculture biologique. Désormais, pour poursuivre son travail, qui s'axera notamment sur la multiplication des partenariats, l'ITAB attend une réorientation des attributions financières dans un contexte où il considère que l'AB est la forme de concrétisation la plus aboutie de l'agroécologie soutenue par le ministère de l'Agriculture.
Les alpages sentinelles : Milieux semi-naturels et Changements climatiques
Laurent DOBREMEZ, Auteur ; Muriel DELLA-VEDOVA, Auteur ; Jean-Pierre LEGEARD, AuteurUn Réseau « Alpages sentinelles », comptant une trentaine de sites, a été développé dans les Ecrins, en Vanoise et dans le Vercors afin de faire évoluer les pratiques pastorales pour s'adapter aux aléas climatiques, tout en gérant durablement les milieux. Ce réseau fonctionne sur le dialogue et la coopération, et regroupe éleveurs, bergers, techniciens, chercheurs et gestionnaires d'espaces protégés. Des protocoles ont été mis en place (par exemple, sur le suivi de la vitesse de fonte des neiges, sur le suivi de l'organisation spatiale et temporelle des exploitations ou encore le suivi de la productivité des pelouses d'alpages à partir d'une appréciation visuelle). Tous les acteurs sont concernés par la collecte des données et par les discussions qui permettent de définir quels changements mettre en place selon les besoins afin de concilier durablement pastoralisme et gestion des éco-systèmes.
APAD Centre Atlantique : Des agriculteurs se regroupent autour du semis direct sous couvert
François FUCHS, AuteurUn groupe d'agriculteurs du Centre Ouest a créé une association interrégionale pour développer et promouvoir l'agriculture de conservation des sols, l'APAD (association pour la promotion d'une agriculture durable) Centre Atlantique. Les principes pour préserver le sol sont simples : aucun travail de la terre, maintenir une couverture permanente du sol, pratiquer le semis direct avec des semoirs à disques, et développer la rotation des cultures. Il faut donc s'adapter, notamment en semant en principe juste après la récolte : la terre, couverte, garde son humidité, le ruissellement est réduit car elle absorbe mieux l'eau, le CO2 émis est moindre du fait de l'absence de labour... Par ailleurs, le sol peut jouer son rôle de filtre biologique pour épurer les eaux et, avec une activité biologique à son maximum du fait de l'absence de perturbation, il recycle bien les matières organiques. Convaincus du bienfondé de ces arguments, 80 exploitations du Centre Ouest ont donc fondé l'APAD Centre Atlantique, afin d'échanger sur ces pratiques et de constituer des référentiels « vers l'agroécologie ». Les exploitants ont répondu à l'appel à projets du ministère de l'Agriculture « Mobilisation collective pour l'agroécologie ». Leur souhait est de fédérer l'ensemble des agriculteurs de la région travaillant en semis direct, afin de continuer à échanger et pouvoir proposer par eux-mêmes des solutions techniques en matière de semis direct.
Dossier : Distribution spécialisée : le bio dans tous ses étals...
BIO-LINEAIRES, AuteurPour la première fois depuis plusieurs années, le réseau spécialisé a repris des parts de marché dans la distribution des produits bio. En effet, il a gagné un point en passant à 36 % alors que les grandes surfaces alimentaires ont reculé de 2 % en 2012, en passant de 49 % à 47 %. On constate que cette performance est essentiellement due au dynamisme des réseaux organisés ou de certains indépendants qui ont su revoir ou adapter leur stratégie de développement. L'article fait une analyse économique du secteur et donne la parole aux principaux intéressés, qu'ils soient organisés en réseau intégré, en franchise, en coopérative, sous forme de groupements de magasins indépendants ou de façon indépendante. Au sommaire : - Place de la distribution spécialisée bio française dans le marché bio ; - Distribution des produits biologiques : les spécificités de chaque canal ; - Réseaux organisés, groupements : des organisations qui séduisent ; - Réseaux organisés : Bio c' Bon, Biocoop, Biomonde, L'eau Vive, La Vie Claire, La Vie Saine, Le Grand Panier Bio, Les Nouveaux Robinson, Naturalia, NaturéO, Satoriz ; - Groupements nationaux : Accord Bio, AmiDiététique, GVA Bio, Les Comptoirs de la Bio ; - Chaînes régionales : Bio&Co / Bio Azur, BioGolfe / Chlorophylle, Coop Nature / Epicerie Verte, Label Vie / Le Marchand Bio, Marcel & Fils / So Bio.
Elevage : Agneaux bio : développement concerté et durable de la production d'agneaux biologiques
Denis GEORGET, AuteurLe CASDAR "Agneaux Bio" est un projet de recherche et de développement multi-partenarial piloté par l'ITAB (2013-2015). Il rassemble des organisations professionnelles agricoles, des instituts techniques, des organismes de recherche et des établissements d'enseignement supérieur. Parmi les objectifs, le principal enjeu consiste à développer une filière d'agneaux biologiques française dynamique, performante et durable. Parmi les résultats, sont attendus un observatoire national, la mise en place d'un réseau d'élevage d'agneaux biologiques par grand bassin de production... En Poitou-Charentes, Agrobio suivra 5 fermes ovines réparties sur le territoire, spécialisées ou mixtes, avec une dominante filière longue.
Evènement : Quinzaine du commerce équitable, tous concernés...
BIO-LINEAIRES, AuteurLa quinzaine du Commerce Equitable est prévue pour la 13ème fois, du 4 au 19 mai 2013. Ce rendez-vous annuel permet à tous les acteurs qui s'impliquent dans une consommation responsable de promouvoir les valeurs de ce type de commerce et, pour la filière bio, ce moment est important pour sensibiliser les consommateurs. Présentation : Pourquoi cette quinzaine ; Le commerce équitable : une réussite collective ! ; Un identifiant commun et rassembleur ; Le commerce équitable en quelques chiffres ; Un guide d'animation pour une meilleure mobilisation ; Quid pour faire une bonne Quinzaine du commerce équitable pour le magasin bio ; Comment repérer les produits issus du commerce équitable ; Bio Partenaire : des relations privilégiées avec le réseau spécialisé bio.
Fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes : Guide 2012-2013 : Un réseau professionnel de 34 fermes pour découvrir l'agriculture biologique
Le réseau des fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes comprend 34 fermes réparties sur l'ensemble du territoire rhônalpin et représentant toutes les filières de production : élevages bovin, caprin, ovin, porcin et avicole, arboriculture, viticulture, maraîchage, grandes cultures, plantes aromatiques... Dans cette édition de 2012/2013 du guide des fermes démonstration bio de Rhône-Alpes, on retrouve notamment : une présentation du réseau de fermes de démonstration ; une page consacrée aux fondements de l'agriculture biologique ; deux pages sur le thème "Tout savoir pour devenir agriculteur bio" ; 34 fiches de présentation des fermes du réseau.
Fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes : Guide 2013-2014 : Un réseau professionnel de 41 fermes pour découvrir l'agriculture biologique
41 fermes de démonstration sont répertoriées dans 8 départements de Rhône-Alpes. Chaque ferme de démonstration fait l'objet, dans ce guide, d'une fiche de présentation synthétique : la ferme, son parcours, ses spécificités techniques, les atouts, contraintes et modes de commercialisation. Présentation du guide : - La carte des fermes de démonstration ; - 41 fermes de démonstration pour quoi faire ? ; - Le réseau en pratique ; - Les fondements de l'agriculture biologique ; - Tout savoir pour devenir agriculteur bio ; - Fiches de présentation des fermes (dans tous les domaines de productions, animale et végétale, de l'agriculture biologique).
La fête pour les 10 ans du Réseau Semences Paysannes
Alexandre HYACINTHE, AuteurCréé en 2003, le Réseau Semences Paysannes (RSP) a fêté cette année, du 8 au 15 septembre, ses dix ans d'existence. Fort aujourd'hui de 70 organisations (dont la Confédération paysanne, les Adear, etc.), le RSP promeut et défend la biodiversité cultivée et les savoir-faire associés. En Rhône-Alpes, les membres de l'Ardear, association membre du réseau, expérimentent, multiplient et intègrent à leur production des variétés populations de maïs, de céréales à paille et pour certains, des fourragères. Le tout, sur leurs propres fermes, en échangeant collectivement leurs semences. La fête des dix ans du RSP en Rhône-Alpes a eu lieu sur la ferme de Pic-Bois (Isère), du 13 au 15 septembre, avec projections, discussions sur de nombreuses initiatives (collectifs de jardiniers, cépages anciens, artisan-semencier, etc.). Le dimanche 15 était consacré à la rencontre annuelle régionale des semis, avec une cinquantaine de paysans parfois non originaires de la région (Auvergne, Italie, Suisse...) pour échanger des variétés de céréales à paille pour les semis de cet hiver (il est en effet encore possible d'échanger des variétés non inscrites au catalogue officiel, pour l'expérimentation, la sélection, la conservation).
Des idées pour transmettre sa ferme
Anne HAEGELIN, Auteur ; Anne HARIVEL, Auteur ; Mélanie THÉODORE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (c/ FNCIVAM, 7 bis Rue Riquet, 75 019, FRANCE) : InPACT (Initiatives Pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale) | 2013Contenu du document : - Ma ferme est-elle transmissible ? (Transmettre une petite ferme ; Quand une structure agricole à 1 UTH devient 2 fermes à (bientôt) 4 UTH ; Outils : Le diagnostic « Agriculture paysanne » et le « Pass'Transmission ») ; - Se donner le temps pour réussir à transmettre (Anticiper la transmissibilité ; Transmettre à son salarié : une des clefs de la transmission progressive ? ; Le stockage foncier : Dissocier le temps de l'installation et le temps de la transmission ; Outil : Les formations pour bien anticiper sa transmission) ; - Comment faire correspondre l'offre à la demande ? (Transmettre sa ferme dans une région dominée par les grandes cultures et l'intensification ; Comment transmettre un GAEC ? ; Outil : Les « cafés Transmission » ; Outil : Un répertoire Départ-Installation alternatif) ; - Terre, habitation, bâti : patrimoine ou outil de travail ? (Où habiter quand je serai à la retraite ? ; Outil : Le contrat transmission ; Pérenniser un outil de travail pour plusieurs générations) ; - Transmettre, à tout prix ? (Les faibles retraites agricoles et les compléments possibles ; Un prix, ça se raisonne à deux ! ; Outil : Les formations « Construire son prix » ; Valeur d'usage : l'exemple du Larzac).
Informations techniques : Une nouvelle station d'expérimentation au service des techniques alternatives et biologiques : La plate-forme TAB
PY. MATHONNET, AuteurLa plate-forme TAB est un espace régional (Rhône-Alpes) et multi-filières de 20 ha dédié à l'expérimentation et à la démonstration de systèmes de cultures innovants conduits en agriculture biologique et en agriculture intégrée. Le site est basé dans la Drôme. La filière Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales est intégrée dans le dispositif, qui a pour objectifs principaux de : impliquer les agriculteurs dès la mise en place des systèmes expérimentaux ; créer un espace de démonstration ouvert et accessible à tous ; produire des outils d'aide à la décision et au changement. 4 axes de travail sont développés : systèmes assolés (AB irrigués, AB non irrigués, Faibles intrants) ; cultures pérennes ; multi-espèces ; Biodiversité et aménagement. Dès 2012, une partie des systèmes assolés a été mise en place : au printemps, notamment, coriandre dans le système « AB irrigué » ; à l'automne, sauge sclarée dans le système « AB non irrigué »...
L'INRA et l'agriculture biologique : Des recherches dédiées, des recherches mobilisables
Valérie TOUREAU, Auteur ; Servane PENVERN, Auteur ; Isabelle SAVINI, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013Comme le rappelle François Houllier, Président-Directeur général de l'Inra, dans l'éditorial de ce dossier, "...l'effort de recherche et d'expérimentation de l'Inra en faveur de l'agriculture biologique... se traduit, depuis plus de dix ans, par des projets de recherche spécifiquement dédiés à l'AB portant aussi bien sur la génétique, les pratiques et les filières, que sur les attentes des consommateurs ou les politiques publiques...". Après un point statistiques sur l'agriculture biologique en France (chiffres 2011) et en Europe (chiffres 2010), le dossier présente : - L'Inra et l'AB ; - Des recherches dédiées à l'AB : Sélection, végétale ou animale, adaptée à l'AB ; Systèmes de culture et d'élevage ; Trajectoires et développement de l'AB ; Qualité des produits bio ; Consommation, filières et marchés ; - Des recherches mobilisables pour l'AB : Verrous techniques ; Commercialisation, distribution ; - Le dispositif de recherche et d'expérimentation dédié à l'AB (AgriBio, DévAB, Core Organic, accord-cadre Inra-Itab). Des encarts sont notamment consacrés aux innovations en AB.
L'ITAB, Institut technique agricole dédié spécifiquement à l'Agriculture Biologique : Le point de vue de François Le Lagadec sur la qualification de l'ITAB
Stanislas LUBAC, AuteurSuite à l'arrêté ministériel du 19 décembre 2012, signé par le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, la qualification de l'ITAB positionne désormais l'institut au même niveau que l'ensemble des ITA (Instituts techniques de l'agriculture), lui assure une réelle autonomie et reconnaît le caractère transversal de l'agriculture biologique. La CIRAB (Commission Interprofessionnelle de Recherche en Agriculture Biologique) et la PAIS (Plateforme Agrobiologique d'Inter Bio Bretagne à Suscinio), toutes deux membres du collège recherche-expérimentation de l'ITAB, ont appuyé cette démarche en s'impliquant activement dans le "réseau ITAB", formalisé par la signature d'un accord de partenariat. François Le Lagadec, administrateur d'Inter Bio Bretagne et membre du bureau de l'ITAB, a soutenu cette démarche de qualification et revient sur l'histoire de cette étape importante de la vie de l'ITAB, sur l'implication des structures bretonnes dans ce processus et sur les possibles conséquences à moyen et long terme pour l'Agriculture Biologique bretonne, et plus largement française.
Krotoum Konaté, directrice de l'ITAB : « Nous sommes en synergie avec les autres instituts »
Michel BRU, AuteurL'ITAB, institut technique de l'agriculture biologique, a récemment obtenu la qualification d'institut technique, ce qui clarifie sa situation vis-à-vis des autres instituts techniques et va permettre de continuer à travailler en synergie et complémentarité avec eux. L'ITAB se caractérise par son travail en réseau, qu'il mène avec les acteurs de recherche - expérimentation intervenant en AB, ainsi qu'avec les autres acteurs de l'AB (formation, développement, interprofessions, groupements professionnels...). Suite à la qualification de l'ITAB, son programme de recherche développement va évoluer afin de mieux prendre en compte les priorités transversales : approches systémiques, interconnexion entre agriculture et écosystèmes, alimentation, santé, etc. Les résultats seront diffusés vers les acteurs notifiés en AB, mais aussi les conventionnels. Des commissions maraîchage et plantes pérennes existent à l'ITAB. Une convention de partenariat est en projet avec le CTIFL pour consolider les collaborations existantes. Enfin, l'ITAB s'impliquera dans le volet recherche du plan « Ambition bio 2017 ».
Livret Agroécologie : La méthode de Diagnostic Agro-Environnemental "Dialecte" : Donner plus de valeur aux actions préventives plutôt que curatives
Philippe Pointereau, Directeur du pôle Agro Environnement de Solagro, présente, dans l'édito de ce « livret Agroécologie », la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et la particularité de ses systèmes agricoles (très diversifiés), ainsi que l'outil Dialecte (conçu en 1994 par Solagro lors du développement des plans durables). L'orientation fondamentale de l'outil consiste à analyser le système de production dans sa globalité et à mesurer ses effets sur l'ensemble des thématiques environnementales, ainsi qu'à appliquer les principes de l'agroécologie... Au sommaire de ce livret, édité par Bio de Provence Alpes-Côte d'Azur : L'agroécologie : Un mouvement, une science, des pratiques ; Nos valeurs : En lien avec l'agroécologie ; L'histoire : De la mise en uvre du « programme DAE » par Bio de Provence ; Les outils utilisés : Des outils et compétences mobilisables au sein du réseau bio ; Carte des diagnostics agro-environnementaux réalisés en PACA par Bio de Provence ; Exemples d'utilisation sur les territoires : Parc Naturel Régional des Alpilles (Bouches du Rhône) ; Bassin versant Caramy Issole (Var - environs de Brignoles) ; Suivi des performances environnementales : Mises à jour et analyse des changements constatés ; Comparaison de différents systèmes et modes de production ; Analyses complémentaires : Utilisation dans des actions de développement et de formation ; Aujourd'hui et demain : Autres utilisations en cours ou à venir.
Maraîchage bio et stratégies commerciales : Des stratégies en pleine mutation
Charles SOUILLOT, Auteur ; Agathe PERRIN, AuteurL'offre en produits maraîchers biologiques est en augmentation en Bretagne (2 fois plus de maraîchers bio en vente directe en 5 ans). Par ailleurs, seulement 10 à 15 % de la population est captée par des circuits de vente directe de produits bio, ce qui laisse un fort potentiel mais à « exploiter » par des approches différentes des traditionnels marchés, ventes à la fermes ou encore paniers. Cet article présente des pistes de réflexion pour les maraîchers biologiques en circuit court et les points à prendre en compte pour bâtir une vraie stratégie de vente : prendre en compte l'investissement en temps, lié à la vente directe ; se poser des questions sur son image de vendeur et développer un projet commercial en accord avec soi même et son contexte ; s'adapter à l'évolution, notamment à l'accroissement de l'offre, qui peut être source de concurrence ; se démarquer, innover (trouver de nouveaux points de vente comme les entreprises ou encore proposer des services comme des conseils cuisine) ; bien définir ses prix, pour vivre de son travail mais aussi pour ne pas trop subir l'influence des concurrents... Le travail en réseau est aussi un moyen pour s'adapter, mutualiser des coûts ou encore partager des expériences. Le choix des légumes vendus est aussi essentiel, avec l'existence de produits phare à ne pas oublier comme l'endive, les fraises ou encore les pommes de terre.
Observatoire technico-économique : Les résultats 2012 - comptabilités 2011
Natacha QUENTIN, Auteur ; RAD, AuteurLe Réseau Agriculture Durable (RAD) compare les résultats technico-économiques des fermes laitières en système herbager de son réseau (132 fermes du Grand Ouest, dont 62 en bio) à ceux des fermes du Réseau d'Information Comptable et Agricole (RICA) publiés par le ministère de l'Agriculture. Les fermes du RAD sont plus petites, et dédient une part plus importante de leur SAU aux prairies. Cet assolement permet aux fermes du RAD de dépenser 55% de moins que celles du RICA en intrants pour la production végétale. Les charges de mécanisation et de concentrés sont également réduites. Les fermes du RAD dégagent moins de produit mais, étant donné les faibles charges, leur résultat reste meilleur que celui des fermes du RICA. Les systèmes autonomes sont ainsi plus résistants aux aléas extérieurs.
Le Partenariat Européen pour l'Innovation (PEI) : la mise en réseaux comme levier de l'innovation en agriculture
Alexandre MARTIN, AuteurLa nouvelle stratégie européenne, « Europe 2020 », s'est dotée de mécanismes institutionnels particuliers, dont les « Partenariats européens pour l'Innovation » (PEI), mis en place dans divers secteurs économiques, dont l'agriculture. Le PEI « Agriculture productive et durable » mobilise la politique de recherche européenne et la PAC et vise à « susciter des partenariats entre les acteurs du développement, de l'enseignement agricole, les agriculteurs, les chercheurs et les entreprises ». Ainsi, au niveau de la PAC, des mesures du FEADER sont renforcées pour le financement de « Groupes opérationnels » (GO) regroupant agriculteurs, PME, conseillers, chercheurs et devant servir de chevilles ouvrières à ce PEI. Ce PEI repose sur l'idée que l'innovation réside dans les liens sociaux entre acteurs et non pas seulement dans la recherche. La question de la plus value d'un PEI agricole en France peut se poser, dans notre pays caractérisé par une organisation des acteurs agricoles très institutionnalisée. Diverses actions visant à favoriser les partenariats ont été menées afin de lutter contre le cloisonnement des acteurs : groupements d'intérêt scientifique, pôles de compétences, réseaux mixtes technologiques Le PEI peut amener des moyens supplémentaires pour favoriser l'émergence et le fonctionnement de réseaux. Son application soulève de nombreux défis mais cela peut aussi être source de plus de dynamisme à l'échelle locale. Il a été décidé, en France, d'axer la mise en uvre du PEI autour du projet agro-écologique porté par le ministère de l'Agriculture et en lien avec les groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE) mis en place par la loi d'avenir agricole.
Partout dans le monde, des semences paysannes
Delphine DIVE, Auteur ; Bernard BOUTIAU, Auteur ; Yves BAUDAUT, Auteur ; ET AL., AuteurLes Rencontres Internationales des Maisons des Semences Paysannes (organisées par le Réseau Semences Paysannes) se sont tenues à Périgueux (Dordogne), en septembre 2012. Trois cents participants sont venus d'une vingtaine de pays différents, de tous les continents : des paysans essentiellement, mais aussi des chercheurs (INRA, CNRS), des animateurs de structure, des agronomes Le Réseau Semences Paysannes (RSP), créé en 2003, est à l'origine de cette conscience commune en faveur des semences paysannes comme une résistance créatrice, pour la biodiversité cultivée et pour l'autonomie des paysans La définition de semences paysannes par le RSP est la suivante : « Nous entendons par « variétés paysannes », les variétés que nous, paysans, sélectionnons et que nous ressemons et continuons à faire évoluer dans nos champs pour les adapter à de nouvelles nécessités agronomiques, alimentaires, culturelles, ou dues aux changements climatiques. Nous considérons que ces activités sont un droit imprescriptible de chaque paysan, chaque jardinier ». Ailleurs dans le monde, il est question de semences créoles, natives Ces rencontres ont été marquées par la présence de fortes personnalités (François Delmond, Guy Kastler, Philippe Catinaud ) et l'émergence de nombreux collectifs. Nature & Progrès Belgique a présenté le projet de Maison de la Semence Citoyenne Des encarts sont réservés à la présentation de collectifs en faveur des Semences paysannes : "Centre de Développement Agricole et Artisanal" (Togo), Association Deccan Development Society (Inde), association Pétanielle (France), association Arche Noah (Autriche), « casa de sementes » (Brésil), réseau SEED (Luxembourg), association Kaol Kozh (Bretagne).
Quand RAD-CIVAM et chercheurs se rencontrent
Jean BOIFFIN, Auteur ; Benoît DEDIEU, Auteur ; Bernard ROLLAND, AuteurUn accord cadre entre l'INRA et la FN CIVAM étant en préparation, cela a conduit à l'organisation de deux journées d'échanges et de visites d'exploitations au printemps 2011. Plusieurs sujets de collaboration ont émergé, notamment concernant l'analyse des approches innovantes du RAD-CIVAM, et l'utilisation de la recherche face aux verrous techniques. Le lien avec le réseau RAD-CIVAM permettra d'explorer la notion de durabilité en y intégrant différents aspects : autonomie, commercialisation, complémentarité entre productions végétales et animales Des points de vue agronomique et zootechnique, les fermes du RAD-CIVAM constituent un terrain d'étude privilégié pour étudier des innovations techniques. Ces questions concernent notamment l'allongement des rotations, la gestion de l'azote et de la matière organique, la protection intégrée contre les bioagresseurs, l'utilisation d'associations, la flexibilité des troupeaux, les systèmes herbagers, etc. L'ensemble des expériences acquises dans le réseau RAD-CIVAM mérite d'être capitalisé. Des outils communs de recueil et traitement des données sont à mettre en place avec la recherche. Enfin, une réflexion est ouverte sur les notions de conseil et d'accompagnement.