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Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais : Blé tendre d'hiver - 2018
Hélène SICARD, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Xavier CORNILLEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2018Ce document de synthèse aide à choisir ou à recommander les variétés de blé tendre dhiver adaptées à une conduite en AB. Issus de nombreux essais situés en France et en Belgique, les résultats de la récolte 2018 sont regroupés et présentés par grande zone géographique, puis complétés par des synthèses pluriannuelles. Animé par lITAB depuis les années 2000, le réseau de criblage variétal en céréales bio rassemble de nombreux partenaires - expérimentateurs, obtenteurs, distributeurs, institutions... - qui souhaitent collaborer pour évaluer des variétés de céréales à paille en AB. Les synthèses sont réalisées par l'ITAB et ARVALIS - Institut du Végétal. Ce document est complémentaire des fiches variétales éditées par lITAB, décrivant le comportement agronomique et technologique de chaque variété de blé tendre évaluée dans le réseau.
L'évolution de la distribution : vos réactions
BIO-LINEAIRES, AuteurDes acteurs historiques de la bio, fabricants, producteurs, distributeurs, s'expriment sur l'arrivée de la GMS dans la distribution bio, ses conséquences et les perspectives de la bio dans ce contexte : - Cédric Cadoret, directeur de la Coopérative Chlorophylle, à Nantes (7 magasins) ; - Marie Michel, codirectrice et accompagnatrice du GRAP SCIC SA (Groupement Régional Alimentaire de Proximité) à Lyon ; - Christian Ehrhart, maraîcher et gérant du magasin Nature & Culture à Oberschaeffolsheim (67) ; - Daniel Zerr, président d'Europ Labo.
GECO : un wiki de lagro-écologie
Elsa EBRARD, AuteurA linitiative du RMT « Systèmes de culture innovants » et dans le cadre du Plan Ecophyto, il a été développé GECO, un site web « collaboratif déchanges, de mise à disposition et de co-construction de connaissances ». GECO porte sur la protection intégrée des cultures. Outil du portail EcophytoPIC, GECO contient deux espaces qui senrichissent lun lautre : i) une base de connaissances regroupant près de 200 fiches co-construites par près de 90 contributeurs, abordant 8 thèmes (technique, culture, bioagresseur ) et ii) un forum déchanges permettant de commenter les fiches, de partager des expériences ou encore de poser des questions. Ainsi, les fiches de la base de connaissances sont évolutives, senrichissant potentiellement du forum déchanges. Si, pour être contributeur et rédiger des fiches, il faut voir son expérience reconnue, tout le monde peut participer au forum déchanges. Pouvant rendre divers services (de la recherche dinformation à lanimation de collectifs, en passant par le partage de savoirs), GECO, aujourdhui piloté par lACTA, vise à créer autour de lui une dynamique collaborative et à devenir un bien commun pour les acteurs de lagro-écologie.
Intérêts technico-économiques des dérobées avant maïs (Ray-grass-trèfles et méteils)
Interview d'Anaïs MASSE (AGRIAL) sur son intervention aux Journées de Printemps 2018 de l'AFPF. Le réseau Intensification fourragère (éleveurs laitiers de lOuest de la France) vise à tester des techniques innovantes chez les agriculteurs du réseau. Une des problématiques soulevées était le manque de références sur les dérobées (RGI - trèfles ou méteils) et limpact sur le maïs qui sensuit. Lobjectif était davoir des données économiques et des coûts de production, afin de mettre en évidence les points de vigilance. Par la suite, ils se sont tournés vers la mise en place de méteils, en même temps quune prairie, à lautomne. Des observations sont aussi en cours sur le maïs épis.
Mise en réseau d'expérimentations de longue durée de systèmes de grande culture en agriculture biologique : apports méthodologiques et enseignements pour des systèmes très économes en phytosanitaires
L. FONTAINE, Auteur ; Florian CELETTE, Auteur ; A. DE CORDOUE, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du Réseau RotAB, douze dispositifs expérimentaux systémiques en grandes cultures et conduits en agriculture biologique ont pu être évalués sur une longue durée. Lobjectif était détudier la durabilité de ces systèmes innovants. Ces derniers reposaient sur une forte mobilisation de leviers agroécologiques pour maintenir la fertilité des sols et contrôler le développement des adventices sans recourir à des traitements phytosanitaires. La mise en réseau de ces systèmes a permis de traiter collectivement les questions qui se sont posées durant le projet. Celles-ci ont principalement porté sur la conception de ces systèmes AB, sur la conception de dispositifs pour les évaluer dans leur ensemble et dans la durée, ainsi que sur la capitalisation des données et sur leur valorisation. Ce document fournit des apports méthodologiques et les principaux enseignements qui ont pu être tirés de la mise en réseau après six années de fonctionnement.
L'Observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers : Evolution sur 10 ans - Exercices comptables de 2008 à 2017
L'Observatoire technico-économique du réseau Civam compare chaque année les performances des exploitations d'élevage herbivore en Agriculture Durable (AD) avec celles du RICA, dans le Grand Ouest. 127 fermes laitières AD ont été observées, 59 non bio et 68 bio. Les résultats sont présentés pour les différents groupes (RICA, AD non bio, AD bio). Sur la période 2008-2017, les fermes laitières du Grand Ouest se sont agrandies. Elles produisent de plus en plus, sans pour autant améliorer leurs résultats. Leur revenu est très dépendant du prix du lait, tandis quaugmentent les risques techniques, financiers et humains. Néanmoins, avec moins de terres, danimaux et dinvestissement, les systèmes herbagers dégagent autant de revenu, si ce nest plus, font vivre plus de monde sur les fermes et préservent lenvironnement. Recherchant la création de richesse plus que les quantités produites, ils résistent mieux aux aléas économiques. Tel est le constat de l'étude 2018 de lObservatoire technico-économique du Réseau CIVAM sur 10 ans.
De l'oignon de Tarassac, semence paysanne
Cet ouvrage raconte la renaissance d'une variété paysanne, l'oignon de Tarassac. L'auteur, Yves Giraud, maraîcher en agriculture biologique, vit dans la Haute Vallée de l'Orb. Avec Marie, sa femme, ils sont membres du Collectif des Semeurs du Lodévois-Larzac. Tarassac est le nom du hameau qui abritait, il y a encore 50 ans, ce petit oignon doux méditerranéen. Entretenu depuis des générations par une communauté de paysans languedociens pour ses qualités gustatives et de conservation, il faisait vivre économiquement tout un territoire... En voie de disparition, cette variété a attiré l'attention d'Yves Giraud. Il s'est rendu à Tarassac, où il ne reste plus grand monde, mais où il a rencontré les trois derniers jardiniers à avoir conservé la mémoire de la graine. Yves a alors entrepris, avec Marie, duvrer pour la renaissance de l'oignon de Tarassac. C'est une véritable aventure qui a alors commencé, et qu'il raconte dans ce livre. Tout d'abord, le travail sur la plante elle-même. Yves et Marie ont écouté, exploré, expérimenté... Ils ont du même coup accumulé une somme de connaissances non seulement sur le Tarassac, mais aussi sur un ensemble de cèbes occitanes (cèbe de Lézignan, oignon du Citou, de Cassagnoles, de Trébons...). Ce livre témoigne aussi de la force de conviction qu'il a fallu pour que d'autres paysans se lancent dans l'aventure collective, du travail sur la confiance à retrouver dans la capacité à redevenir autonome dans la production des semences. Cet ouvrage est donc aussi le témoignage d'une prise de conscience et du cheminement d'un agriculteur bio vers l'auto-production des semences et un plaidoyer sur l'importance cruciale des semences paysannes pour l'agroécologie et pour notre alimentation.
La place des céréales et du maïs dans les fermes de réseau délevage en agriculture biologique en bovin lait
Jean-Pierre MONIER, AuteurDans le cadre des suivis des réseaux d'élevage bovins lait biologiques et conventionnels avec l'Institut de l'Élevage et les Chambres d'agriculture, une étude comparative des systèmes AB et conventionnels dans 3 zones de montagne a été menée sur 4 ans (2012-2015). L'observation de la place des céréales et du maïs met en évidence des stratégies d'adaptation mises en place dans les fermes bio. Les principaux résultats de l'étude sont présentés : place et rendement des prairies multi-espèces et des prairies permanentes, recours au semis sous couvert et pratiques agronomiques associées, rotations, surface en maïs.
Le portrait du mois : Réseau pensant
Antoine BESNARD, AuteurStéphane Rozé est éleveur de bovins lait à Mondevert (35), en bio depuis 1997. Depuis près de 20 ans, il est engagé dans le réseau GAB-FRAB Bretagne. Pour pouvoir s'investir au mieux auprès dAgrobio 35, il a dû organiser son temps. Tout en reconnaissant l'importance et la somme du travail à accomplir, tant au niveau local que national, il estime que c'est une façon de poursuivre son métier de paysan. En faisant en sorte que les idées élaborées à l'échelle des fermes puissent être collectivement relayées, il participe ainsi au développement de la bio. Parcours et témoignage de ce pionnier, à l'heure du changement d'échelle de la bio. Stéphane Rozé revient notamment sur l'importance des filières locales. L'engagement et la mobilisation des paysans sont essentiels, non seulement pour porter la dynamique bio en local, mais aussi, lors dévènements tels que le Salon La Terre est Notre Métier, pour montrer le travail réalisé par le réseau et affirmer cette cohésion et cette articulation entre les départements, la région et le national.
Référentiel Blé AB : Les résultats du réseau ITAB : Les fiches variétés : Edition 2018 (mise à jour mai)
Laurence FONTAINE, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; Camille VINDRAS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2018Le "Référentiel Blé AB", réalisé par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institut du végétal, consiste à rassembler et diffuser l'information disponible sur le comportement des variétés de blé tendre panifiable en AB. Via la création des fiches variétés et leur mise en ligne, l'objectif est de mettre l'information à disposition des agriculteurs, des conseillers qui les accompagnent, des coopératives et de la collecte, des meuniers. L'enjeu à plus large échelle est de fournir les leviers pour améliorer l'offre variétale en blé tendre en AB. Chaque fiche de variété de blé est présentée comme suit : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, potentiel de rendement et teneur du grain en protéines (TP)) ; Comportement technologique (profil technologique, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), qualité des protéines, comportement en panification). Les variétés présentées sont : Activus ; Adesso ; Angelus ; Annie ; Arnold ; Arezzo ; Attlass ; Ehogold ; Energo ; Forcali ; Ghayta ; Hanswin ; Hendrix ; Lennox ; Ludwig ; Lukullus ; Midas ; Nogal ; Oxebo ; Pannonikus ; Pireneo ; Renan ; RGT Venezio ; Rubisko ; Skerzzo ; Tengri ; Togano ; Ubicus ; Wiwa.
Réseau DEPHY FERME de la filière Légumes-Fraise-Framboise : Bilan de campagne, outil de mesure et impact des pratiques agricoles
Cathy ECKERT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, AuteurAu sein du réseau FERME DEPHY, le suivi annuel des pratiques culturales des agriculteurs passe par loutil "bilan de campagne". C'est un moment déchanges privilégié entre lingénieur réseau et le producteur. Cest aussi un moment de collecte de données concernant les pratiques et la pression des bioagresseurs, à léchelle régionale et individuelle. Ainsi, pour la filière légumes, une méthode danalyse de ces données visant à en établir la trajectoire dans le temps a été construite. Cette méthode a été mise en place à partir des données de quatre réseaux FERME sur le territoire sud de la France (Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes), en systèmes de production plein champ et sous abris, en légumes, fraises et framboises. Après une présentation des méthodes utilisées pour les bilans de campagne aux échelles régionale et individuelle, cet article fournit les données qui concernent la gestion des adventices, des maladies et des ravageurs en cultures de plein champ, en agricultures biologique et conventionnelle. Une estimation des rendements, en fonction des objectifs visés par les producteurs, est également présentée.
Résultats technico-économiques des élevages laitiers en agriculture biologique : des repères pour se situer
Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Camille SERVANS, Auteur ; Charlotte MORIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes résultats technico-économiques issus de trois années de suivi de 37 élevages laitiers biologiques des régions Bretagne, Normandie, Pays de la Loire et Hauts-de-France sont présentés. Elles ont été séparées en quatre types de systèmes : - les systèmes laitiers à plus de 15 % de maïs et moins de 85 % d'herbe dans la SFP ; - les systèmes avec 1 à 15 % de maïs et 85 à 99 % d'herbe dans la SFP ; - les systèmes tout herbe ; - les systèmes avec séchage en grange. Des caractéristiques de fonctionnement (part des différents fourrages dans l'assolement, rendements, chargement...), ainsi que les principaux résultats techniques (lait produit/VL, consommation de concentrés et de minéraux...) et économiques (produit brut, charges, EBE, revenu disponible...) sont donnés. Ces résultats montrent, pour les quatre types de systèmes et malgré des écarts importants entre élevages, la possibilité de rémunérer le travail des éleveurs bio, et ce, quels que soient leurs objectifs (revenu, travail, autonomie).
S'installer en agriculture sans être du monde paysan, c'est possible - et ça peut se tester !
Stéphane MAILLARD, AuteurDepuis plusieurs années, les "hors-cadres familiaux" sont de plus en plus nombreux à vouloir s'installer en agriculture. Nouveau projet de vie, reconversion professionnelle, retour à la terre, quête de sens... les motivations ne manquent pas, et les territoires ont besoin de ces nouveaux aspirants pour nourrir les habitants. Pour autant, s'installer maraîcher ne s'improvise pas et l'accès au foncier relève d'un parcours souvent difficile. Ces raisons ont conduit la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet (81) à initier, en 2012, la création de l'"Essor maraîcher", un espace-test agricole destiné à favoriser l'installation des aspirants paysans bio dans le Tarn. Sandrine Miot, maraîchère Nature & Progrès sur la commune de Crespinet depuis 2014, témoigne de ce que l'espace-test lui a apporté. Aujourd'hui, environ 80 espaces-test en activité ou en construction sont répartis un peu partout en France. Le réseau RENETA, créé en 2012, vise à faire reconnaître ces multiples expériences de terrain comme levier à l'installation agricole et à appuyer la professionnalisation de l'accompagnement et de l'animation de projet.
Une station expérimentale reprise par un berger
Marina CHOLTON, AuteurDepuis 2014, l'ancienne ferme expérimentale de l'Inra de Redon, dans le Puy-de-Dôme, a été reprise en fermage par l'un de ses anciens salariés, Yoan Thomas. Ce dernier conduit son troupeau de 470 brebis allaitantes en agriculture biologique, certification déjà acquise auparavant par la ferme expérimentale. La surface toute en herbe de 103 ha, avec beaucoup de prairies permanentes, lui permet de conduire son troupeau au pâturage toute l'année en quasi autonomie : seuls des concentrés sont achetés pour les agneaux de bergerie, sachant que des agneaux d'herbe sont aussi produits. A l'avenir, l'éleveur devrait être rejoint par sa compagne au sein d'un GAEC. Ensemble, ils souhaiteraient s'orienter vers la vente directe. Conscient de la chance qu'il a eu de pouvoir reprendre cette ferme expérimentale, située en zone périurbaine, Yoan Thomas n'hésite pas à accueillir diverses démonstrations et journées techniques sur son exploitation. Il fait aussi partie du réseau d'élevage Inosys.
Variétés de blé : Faire le bon choix
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis le 1er juillet 2018, le blé tendre est soumis au statut « hors dérogation », cest-à-dire quil est obligatoire dutiliser des semences biologiques et quaucune dérogation nest possible. Il bénéficie dun large choix variétal et loffre en bio sest étoffée ces dernières années : 26 variétés en 2012 contre 39 en 2018, et de nouvelles variétés bio devraient être inscrites dici un à trois ans. Linscription de nouvelles variétés fait suite notamment aux travaux du réseau de criblage variétal de céréales bio, créé en 2000, qui regroupe 40 partenaires et intervient sur une cinquantaine de sites dessais. Toutefois, certaines variétés sont toujours utilisées de manière préférentielle : les dix premières variétés représentent 57,5 % des surfaces. Elles diffèrent suivant les régions : Tengri, Wiwa et Atlass dominent dans lOuest ; Tengri, Capo et Adesso dans lEst ; Renan et Hendrix dans le Sud-Ouest. De manière générale, les blés dhiver sont privilégiés, excepté dans lOuest et sur la bordure maritime Nord, où les variétés alternatives et de printemps sont répandues pour leur capacité à rester propres en raison de leur cycle court. Lassociation de différentes variétés est également de plus en plus courante. Dans un encart, le témoignage de Bruno Papa (céréalier bio depuis 2000 dans le Tarn-et-Garonne) apporte plus dinformations à ce sujet. Enfin, pour Laurence Fontaine, responsable du pôle grandes cultures de lItab et animatrice du réseau de criblage variétal, la campagne 2018-2019 est charnière pour le blé bio : les surfaces et lintérêt des obtenteurs augmentent, mais il existe des incertitudes quant à la disponibilité de semences bio alors que le statut hors dérogation rend donc obligatoire leur utilisation.