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Association ELEMENTERRE : Des passeurs d'informations
Séverine HERVE, AuteurL'association Elémenterre cherche à amener des réflexions et lancer des projets sur les thématiques environnementales, ceci avec la population et les pouvoirs locaux, autour de Questembert, dans le Morbihan. Cet article présente les actions menées ces dernières années par l'association dont : - des soirées-débat ; - la diffusion de films ; - la création d'un collectif afin de relocaliser l'économie ; - la contribution à la réflexion collective afin d'inscrire la démarche Agenda 21 dans les plans locaux d'urbanisme ; - suite au projet d'implantation d'un magasin Leclerc, l'information localement sur d'autres moyens de distribution, notamment les circuits courts.
L'Avise à la pointe de l'innovation sociale
Didier BIEUVELET, AuteurExpression aux contours encore flous, l'innovation sociale déborde ce qu'on appelle communément en France "l'économie sociale et solidaire" et recouvre des réalités différentes. Mais les initiatives qui s'en réclament ont toutes comme point commun le désir d'inventer de nouvelles façons de travailler et d'agir pour la société, le plus souvent en appelant la contribution des citoyens. L'article réfère à quelques cas de développements en Italie, en Angleterre... aux Etats-Unis, ainsi qu'à la déclaration, en janvier 2009, du président de la Commission européenne. En France, l'Avise (Agence de valorisation des initiatives socio-économiques) est clairement ancrée dans l'économie sociale et solidaire. Son rôle, le développement de deux sites (Socialement responsable, ESS (Economie sociale et solidaire) en Région), l'instauration de Transfert de savoir-faire (TSF) sont particulièrement évoqués. Tarik Ghezali, co-rédacteur et animateur d'un ouvrage collectif piloté par Claude Alphandéry "L'économie sociale et solidaire, un laboratoire pour un autre développement, 50 propositions pour changer de cap", précise dans un entretien, l'intérêt de développer massivement l'ESS... Des professionnels de l'innovation sociale (Laurent Laïk, gérant du groupement d'insertion La Varappe (13) ; Jean-Marc Borello, délégué général du groupe SOS ; Jean-Guy Henckel, directeur du Réseau Cocagne ; Nathalie Bartman, directrice d'Envie Dijon...) délivrent quelques conseils pour bien démarrer.
Bio-portrait : Comprendre et agir : la devise des Gascuel
Eliane ANGLARET, AuteurPortrait d'un couple, Chantal et Jean-Sébastien Gascuel (à Gerzat, en Auvergne, près de Clermont-Ferrand), qui s'investit dans des démarches citoyennes depuis de nombreuses années. Cet article retrace leur parcours agricole et leur conversion en agriculture biologique.
Colloque d'agroécologie d'Albi : La naissance d'un mouvement social ?
Alain HEBRARD, AuteurLe colloque qui s'est tenu fin novembre 2008, à Albi, sur les thèmes de "Nourriture, Autonomie, Paysannerie", marque le début d'un mouvement social international. Durant trois jours, plus de 400 personnes : paysans, chercheurs, étudiants et citoyens se sont retrouvés, à l'initiative d'un collectif d'associations. Avec des intervenants venus d'Afrique, d'Asie et d'Amérique Latine, ils ont débattu et échangé sur des questions vitales pour la survie de l'humanité. Un changement radical de modèle agricole s'impose, avec les priorités suivantes : se nourrir en milieu rural et urbain à partir de productions et de marchés locaux, évitant le traitement industriel des aliments ; cultiver sur des fermes diversifiées en agriculture paysanne, utilisant des semences paysannes, des pratiques écologiques et sociales respectueuses de la terre et de l'environnement.
Complètement wwoof !
Marie-Pierre CANLO, AuteurA 18 ans, Nathalie Bossis, fille d'éleveurs laitiers bio dans l'Oise et étudiante en aménagement du territoire, a décidé de découvrir l'Angleterre en tant que "Wwoofeuse" (travailleur volontaire sur des fermes biologiques). Ce système est basé sur l'échange : des agriculteurs biologiques offrent le gîte et le couvert à des personnes qui viennent travailler sur leur ferme. L'organisation anglaise Wwoof centralise les informations des fermes inscrites qu'il s'agit ensuite de contacter. Nathalie a ainsi pu partager le quotidien de huit fermes et participer à divers projets qu'elle évoque ici. Le fait d'être fille d'agriculteurs et de voyager en vélo lui ont ouvert beaucoup de portes. A son retour, elle a convaincu ses parents de devenir hôtes.
Comprendre le réchauffement climatique
Dans ce livre pédagogique, l'auteur aborde les multiples facettes du réchauffement climatique, détaille les mécanismes physiques de la machine climatique, l'impact des activités de l'homme sur l'atmosphère et les conséquences potentielles sur la vie et les organisations humaines. Il informe également le lecteur sur les outils économiques (systèmes de quotas et taxes qui donnent un prix aux émissions), et analyse l'effet de ce prix sur l'ensemble des sociétés. Le livre est composé comme suit : - 1. La machine climatique ; - 2. Les émissions liées à l'activité humaine : gaz à tous les étages ; - 3. Menace sur les équilibres naturels ; - 4. Payer pour l'atmosphère : pourquoi et comment ? ; - 5. Ce que change l'économie du carbone pour la société.
Consommer moins, consommer mieux
Serge PAPIN, Auteur ; Jean-Marie PELT, Auteur ; Céline ROUDEN, Auteur | PARIS (77 Rue du Faubourg Saint Antoine, 75 011, FRANCE) : EDITIONS AUTREMENT | 2009Serge Papin, patron de la grande distribution, et Jean-Marie Pelt, écologiste, débattent ensemble de l'avenir de la consommation. Le débat est mené par Céline Rouden, responsable du service politique du journal La Croix, depuis décembre 2005. En effet, la hausse des prix, la baisse du pouvoir d'achat, avec en toile de fond la crise économique internationale, ont poussé les Français à redéfinir leurs priorités d'achats. S'éloignant du superflu et du futile pour privilégier l'utile. Comparant les prix, optant plus massivement pour le hard-discount et les marques des grands distributeurs pour dépenser moins. Mais aussi privilégiant des produits respectueux de l'environnement (commerce équitable, produits bios)... Plus que des changements ponctuels, conjoncturels, répondant aux difficultés économiques actuelles, c'est une tendance durable qui s'esquisse depuis peu. Une évolution profonde des valeurs. La consommation ne ferait plus le bonheur. Victime de ses excès, la société de consommation de masse serait vouée à disparaître pour laisser place à des consommateurs devenus "responsables". Qualité des produits, qualité du service, prix réduits et proximité vont-ils devenir les maîtres mots d'une nouvelle consommation à échelle humaine ? Ce dialogue, né d'une confrontation entre deux personnalités qu'à priori tout oppose, dépasse le choc des conceptions et prouve que les points de vue de représentants d'univers différents peuvent se conjuguer de manière constructive pour comprendre et préparer ce qui, demain, sera sans doute une société de l'après-consommation.
La danse des ceps : Chronique de vignes en partage
Les Cepatou consommateurs de vins et "locataires de ceps", Philomène, Momo et bien d'autres, sont les "héros" de cette chronique ! C'est l'histoire, au fil des saisons, d'un vigneron qui a choisi une autre poésie du vin, une façon d'envisager son métier loin des tentations technologiques superflues, de soigner la vigne par des pratiques de bon sens et une agriculture biodynamique sans dogmatisme, de vivre un lien producteur-consommateurs dépouillé des habits de subjectivité parfois propres au monde du vin, de décliner une présence positive au terroir au delà des images surannées et des spéculations foncières banalisées. Un périple clochemerlesque qui mènera le lecteur jusqu'au Mexique ou en Palestine. Pour découvrir, autant l'ivresse des bons vins ou les bons moments de vendanges collectives, que des outils pratiques pour d'autres modèles de production agricole.
Donner tout son sens au jardinage...
Dominique PARIZEL, AuteurCet article veut donner sens à l'activité de jardinage biologique. Il est question de prendre conscience de ses vertus au-delà des arts et des pratiques qui s'y exercent. Tout d'abord, la décision de créer un jardin relève d'un acte citoyen (respect de la terre, de l'homme et de sa santé, nécessité de promouvoir une certaine forme d'autonomie...). Par ailleurs, le jardin est un lieu d'échanges, il sensibilise au respect de l'environnement, aux sources de son alimentation. Enfin, ce peut être un lieu de détente et d'observation de la nature. Nature&Progrès dispose de son propre jardin didactique où le jardinage est accessible à tous grâce à des rencontres hebdomadaires.
Dossier : C'est moi qui l'ai fait !
Nicolas POINTU, AuteurLes chiffres sont sans appel. Le consommateur revient massivement aux produits de base. Selon une étude parue dans La Tribune, les ventes de ces derniers se sont envolées (+ 3,5 %) et celles des plats et produits préparés ont accusé le coup (+ 0,6 %). Le dossier propose d'aborder le retour au principe du "fait maison" à travers la confection de produits alimentaires et de beauté : - Notre pain quotidien... : à travers les propos de Pierre Delton, boulanger bio à Lardy (91), de Gérard Corthier, directeur de l'unité Ecologie et physiologie du système digestif à l'Inra (Institut national de recherche agronomique) et d'Evelyne Lhoste, chercheur en nutrition à l'Inra, est notamment évoquée l'incidence des préparations des ménages (savoir-faire et goût liés au pain, santé et risques sanitaires) ; - Miroir, mon beau miroir : pour Nathalie Cayzial, installée à Mèze (34) et créatrice du blog toutfairesoimeme.com, le "faire soi-même" ne connaît pas la crise. Selon elle, les Françaises, nombreuses à vouloir faire des cosmétiques bio, sont aussi motivées par les économies réalisables. Selon Sylvie Hampikian, les produits maison seraient miraculeux et sans risque (à condition de maîtriser l'emploi d'huiles essentielles, d'éviter les excès...). La dernière partie du dossier "J'ai testé pour vous " est consacrée au début de carrière de "cosméteur" (adepte des cosmétiques maison) de Nicolas Pointu, avec une recette d'huile de rasage à l'huile végétale et au gel d'Aloe vera. Des encarts sont, par ailleurs, réservés à des analyses : Jean Viard, sociologue du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), à Paris ; Séverine Millet, sociologue, auteur de la lettre "Nature humaine" ; Séverine Corgne, responsable marketing pour l'ultrafrais de Biocoop ; Hélène Person, chef de marché des produits non alimentaires de Biocoop.
Dossier : Le développement... jusqu'où ?
Gilbert RIST, Auteur ; Majid RAHNEMA, Auteur ; François de RAVIGNAN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier se compose de six articles : - Le "développement", c'est aussi le progrès auquel on ne peut renoncer ; - Réflexions sur les Arts de subsister ; - Y a-t-il un bon développement agricole ? ; - Paysannerie et Après-développement ; - Face à l'empire de l'agro-business : le principe paysan ; - La culture paysanne, un cheminement. Ce dossier fait le point sur la notion de développement, les effets négatifs du progrès technique, les espoirs de l'après-développement.
Dossier : Economie solidaire et écologie, des richesses insoupçonnées
LaRevueDurable, AuteurCe dossier, à travers une quinzaine d'articles, balaie les grandes composantes actuelles de l'économie solidaire et écologique, en particulier en Suisse et en France. Ces articles abordent deux grands aspects : i) les grandes caractéristiques de cette économie sans définition officielle : son origine et son évolution depuis le XIXème siècle, son essor grandissant, en particulier depuis le début des années 2000, ses valeurs comme la solidarité, la démocratie, l'écologie, ou encore l'importance de l'implication des collectivités territoriales dans son développement ; ii) la diversité et le nombre des expériences d'économie solidaire qui existent en France, en Suisse ou même ailleurs dans le monde. Ainsi ce dossier présente une cinquantaine d'expériences, de projets ou initiatives, de la Banque Alternative Suisse, unique au monde, à la création de monnaies solidaires, en passant par la mise en réseau des acteurs de cette économie en Suisse Romande, la mutualisation dans la production d'énergie ou la mobilité, les réseaux d'autoconstruction ou encore le développement d'un habitat écologique et accessible à tous. Est inclus aussi un guide pour trouver informations et contacts, notamment sur internet. Ce dossier met donc en avant le développement croissant de cette économie, la volonté de ses acteurs de construire du durable, avec professionnalisme et son effervescence avec la volonté annoncée d'amener le lecteur à s'impliquer à son tour.
Dossier : Nouvelles ruralités en 2030 : Quelles dynamiques villes-campagnes ?
Olivier MORA, Auteur ; Lisa GAUVRIT, Auteur ; Catherine DONNARS, Auteur ; ET AL.Les campagnes ont profondément changé depuis plusieurs décennies. Étroitement liées aux dynamiques urbaines et territoriales, les campagnes sont à la fois des lieux de résidence, de loisirs, de production et de nature. Simultanément, les villes évoluent. A leurs frontières, de plus en plus diffuses et étendues, se développent des espaces périurbains, hybrides de ville et de campagne. La prospective Nouvelles Ruralités 2030, qui associe des chercheurs de diverses disciplines et des partenaires institutionnels, imagine des scénarios d'évolution des relations villes-campagnes. Dans le premier scénario, en 2030, les agglomérations s'étalent et les campagnes périphériques s'urbanisent massivement. Les résidents périurbains se déplacent quotidiennement grâce à des innovations dans les transports. Scénario deux, les individus aisés alternent des séjours en ville et à la campagne sur des échelles de temps hebdomadaires, mensuelles ou annuelles. L'agriculture assure l'entretien des paysages, la gestion des écosystèmes et fournit des produits de terroir (AOC, bio ). Scénario trois, la limitation des mobilités a limité fortement l'usage résidentiel des campagnes. Dernier scénario, une multitude de territoires, ouverts sur des villes moyennes ou petites et des bourgs ruraux.
Dossier : OGM, les risques !
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Christian BERDOT, Auteur ; Frédéric JACQUEMART, Auteur ; ET AL.Ce dossier compte six articles issus notamment de scientifiques et de responsables d'ONG environnementales et présentant divers aspects liés à l'actualité des OGM. Le premier présente le sentiment de désinformation qu'a l'un des auteurs du dossier à l'égard de l'industrie des biotechnologies. Est notamment présenté le fait que, selon l'auteur, les pro-OGM cherchent à cantonner le débat sur le domaine scientifique tout en essayant de contrôler les sources et les études scientifiques. Un second article montre certaines pratiques dans les méthodologies de recherche mises en place par les pro-OGM qui, pour les auteurs de l'article, orienteraient les résultats. A titre d'exemple : les études d'impacts ne tiendraient pas compte des modifications de pratiques agricoles qu'induit l'utilisation des plantes OGM. Cet article souligne aussi la nécessité d'informer le citoyen lambda dans un langage compréhensible afin de restituer à ce dernier une capacité de choix face à l'augmentation de la technique et de la spécialisation, afin que l'avis du spécialiste ne soit pas le seul pris en compte. Ce point est aussi repris par ailleurs dans deux autres articles, l'un sur les processus de décisions en terme d'OGM au sein de la Communauté Européenne, l'autre sur le rôle potentiel des Conférences de citoyens comme moyen d'éviter les dérives technologiques. Deux derniers articles présentent certains aspects souvent très peu connus sur les OGM et, de façon plus générale, sur l'ensemble de l'industrie génétique. Ce dossier se conclut sur l'importance de l'implication du citoyen, notamment de l'agriculteur et du jardinier, dans la gestion et la conservation des semences, afin que ce patrimoine, gage de l'avenir alimentaire de l'homme, ne soit pas que du seul ressort d'organismes commerciaux.
Dossier - Vivre heureux dans les limites écologiques
LaRevueDurable, Auteur ; Nic MARKS, AuteurLa mesure de l'activité économique par le produit intérieur brut (PIB), indice élaboré dans les années 1930, est largement remise en cause, car le PIB ne prend en compte aucun critère social ou environnemental. D'autres indicateurs existent comme l'Indice de santé sociale (ISS), l'Indice de développement humain (IDH), l'empreinte écologique ou le Happy Planet Index (HPI, indice de la planète heureuse). Néanmoins, comme l'économie mondiale repose sur la croissance mesurée par le PIB, s'en affranchir déstabiliserait la planète économique. S'il est admis que la croissance économique est nécessaire pour engendrer la prospérité, ce modèle a pourtant des limites, il est inégalitaire et instable sur le plan écologique. Tim Jackson, professeur et chercheur en développement durable à l'Université du Surrey au Royaume-Uni, propose « La prospérité sans croissance » dans son rapport. Face aux changements mondiaux, il devient nécessaire de redéfinir ce qu'est la prospérité. Sa réponse au dilemme de la croissance est d'en appeler au « découplage » ou comment faire plus avec moins. La durabilité passe aussi par le bonheur qui lui n'est pas mesurable par le PIB ; Nic Marks, Directeur du Centre pour le bien-être à Londres, cherche à mesurer et à promouvoir le bien-être tout en améliorant la justice sociale et la durabilité. Ses travaux portent notamment sur la mise au point de l'indice de la planète heureuse (HPI) alliant trois indicateurs : espérance de vie multipliée par le niveau perçu de bonheur divisé par l'empreinte écologique. Cet indicateur prend ainsi en compte l'impact écologique global de l'activité humaine.