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Conduite d'un élevage de Gauloises au cur de la Bresse
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage sur "La Ferme Biodélices", en polyculture-élevage, à Saint-Julien-sur-Veyle, dans l'Ain, dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Régulièrement, des patrimoines locaux vivants se perdent et ne pourront jamais être transmis aux générations futures. "La Ferme Biodélices" a un esprit qui repose sur la sauvegarde d'espèces animales et végétales, dans le cadre d'une agriculture biologique, diversifiée et créatrice d'activités. Le souhait est de continuer à faire perdurer la race de poules emblématique la Gauloise de Bresse. Cette race mixte, qui peut se présenter sous trois couleurs différentes, permet de valoriser à la fois les ufs et la chair des animaux. Les Gauloises Noires et Grises sont deux races qui ont quasiment disparu de la Bresse, contrairement à la Blanche qui est élevée pour sa chair (poulets et chapons de Bresse). La problématique du stage est la suivante : Quelle conduite d'élevage adopter pour l'agrandissement de l'atelier avicole afin de sauvegarder et de valoriser l'ensemble des 600 Gauloises, envisagé au cur du berceau Bressan ? Ce mémoire présente les points suivants : historique, étude, sélection, contraintes et maladies, production et valorisation (en termes de rentabilité).
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En direct de lInao : Renouvellement des troupeaux bio : une offre en ligne pour le gérer
Léa ROUZEYROL, AuteurLe règlement européen sur lAB, entré en vigueur au 1er janvier 2022, prévoit que chaque pays membre ait une base de données afin que les opérateurs commercialisant des animaux biologiques y déposent leurs offres gratuitement. La base de données française danimaux biologiques sera en ligne au printemps 2022 et portera sur les offres danimaux reproducteurs en bovins, ovins, caprins, équins et cervidés, volailles, porcins, lapins et animaux daquaculture. Seuls les opérateurs certifiés (avec un compte Agence Bio) auront accès à la base. Si aucune offre danimaux bio nest disponible selon les critères de lopérateur, une demande de dérogation pour achat danimaux reproducteurs conventionnels pourra être déposée sur le site de la base de données. Lintroduction danimaux non bio dans les élevages est soumise à des règles précises : seuls des jeunes animaux à visée de reproduction sont concernés, avec des critères dâge ou de poids à respecter selon les espèces (voir détails dans larticle). Les animaux non bio introduits devront passer par une période de conversion dont la durée varie selon lespèce et la production de lanimal. A noter que lUnion Européenne ambitionne de mettre un terme aux dérogations pour lachat danimaux non bio fin 2036.
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L'élevage des grands camélidés
Bernard FAYE, Auteur ; Gaukhar KONUSPAYEVA, Auteur ; Cécile MAGNAN, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2022
La remarquable résistance des grands camélidés (dromadaires et chameaux) à des conditions climatiques extrêmes, leurs fonctions de service (transport, monte ou gestion des espaces pastoraux), ainsi que la qualité et la bonne valorisation de leurs produits sur les marchés nationaux et internationaux (lait, viande ou laine) ont fait émerger, ces dernières décennies, une nouvelle filière pour ces espèces cantonnées, encore il y a peu, à la subsistance de populations nomades vivant dans les régions désertiques dAfrique et dAsie. Cette filière simplante aujourdhui non seulement dans les pays dorigine, mais aussi dans le monde occidental. Cet ouvrage, en langue française, sadresse à tous les acteurs de la filière, quils soient concernés par les activités délevage, de conseil technique ou de soins aux grands camélidés. Il décrit successivement les généralités sur lespèce, les bases physiologiques de la reproduction, de la lactation et de lalimentation, les principales productions, ainsi que la gestion de la santé et de lhygiène en élevage camelin. La gestion technique et économique de l'élevage des chamelles laitières est particulièrement développée. Un chapitre est consacré à la transformation du lait et de la viande camelins.
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Des jeunes installés qui ont opté pour la monotraite
Emeline BIGNON, AuteurSylvia Marty et Jean-François Cornic, producteurs de lait biologique dans le Morbihan, aujourdhui quinquagénaires, présentent un parcours atypique. Installés hors cadre familial en 2015, ces éleveurs avaient déjà chacun une carrière longue, lui, comme data manager et elle, comme commerciale et autoentrepreneuse. Dès leur installation, ils ont fait des choix forts pour faire évoluer la ferme de 56 hectares, comptant alors un troupeau de 50 PrimHolstein. Ainsi, ils ont arrêté les cultures pour passer à un système tout herbe, implantant des prairies adaptées au contexte séchant local. Puis, ils ont acheté 10 Jersiaises, race qui prédomine aujourdhui dans le troupeau de 51 mères, comprenant aussi des vaches croisées. Enfin, en août 2020, ils sont passés en monotraite totale, passage favorisé par des vaches rustiques produisant 4000 litres de lait. Un de leurs objectifs-clés est de gagner en qualité de vie et, aujourdhui, ils estiment travailler chacun 28 heures par semaine et sont satisfaits de leurs revenus. Certes, le volume de lait produit a diminué de 25 %, mais cela a été compensé par des augmentations de 3 points du taux butyreux et de 2 points du taux protéique, le tout sans problème notable de cellules. Ce lait de très bonne qualité, produit avec des coûts maîtrisés, est bien valorisé par leur laiterie. De plus, le système a gagné en souplesse. Si la monotraite intéresse de plus en plus déleveurs, à chacun de faire son calcul économique, cette pratique restant plus adaptée pour des systèmes très économes ou/et pour des éleveurs plutôt en fin de carrière.
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Positionnement de l'élevage bovin allaitant du Massif Central devant les enjeux de la décennie 2020 : quelles orientations possibles ?
Thierry Turlan est Ingénieur Général du ministère en charge de lAgriculture. Il assure actuellement une mission de trois ans, qui consiste à travailler, avec tous les acteurs de la filière viande bovine du Massif Central, sur des démarches de valorisation de la viande à court terme, et sur les perspectives dévolution de lélevage dici 2030. Ce diaporama a servi de support à sa conférence intitulée « Comment, face aux changements climatiques et aux modifications des habitudes des consommateurs, la filière bovine du Massif Central pourrait sadapter ? » (conférence organisée par la FR CIVAM Auvergne le 20 septembre 2022). Ce diaporama commence ainsi par faire un point sur la production et la consommation de viande bovine en France (cette dernière est en déclin depuis une dizaine dannées, avec des modifications des habitudes de consommation). Il aborde ensuite les différents sujets de débat, dans la société française, sur la viande (santé, concurrence feed/food, émissions de gaz à effet de serre, biodiversité, bien-être animal ) et décrit les attentes et la demande des citoyens qui en découlent. Après avoir dressé ce tableau général, un focus est réalisé sur les atouts de lélevage bovin allaitant dans le Massif Central (peu de dualité feed/food via la maximisation de lherbe, ancrage historique sur le territoire, entretien du paysage, élevage extensif reposant sur des prairies avec peu de pollution des eaux, avec du stockage de carbone, avec un habitat favorable pour la biodiversité et le bien-être animal ). Les limites et les interrogations liées aux systèmes délevage bovins du Massif Central dans les années à venir sont ensuite soulevées : quels sont les atouts et les contraintes des races à viande actuelles vis-à-vis des GES ? Quel sera le taux de renouvellement des exploitations bovines (actuellement en baisse) ? La présentation insiste également sur la nécessité, pour les éleveurs, de maîtriser leurs coûts de production, notamment en diminuant leurs charges. Cette conférence a été enregistrée et est visionnable sur le site de la FR CIVAM Auvergne.
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Valorisation des bovins allaitants : « Maximiser le taux de finition » ; Valorisation des bovins allaitants - Témoignage : Mâles et femelles finis en bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurRépondre aux demandes du marché, en produisant des animaux finis valorisant au mieux lherbe et en limitant la consommation de concentrés, est un point-clé en élevage bovin allaitant biologique. Les travaux conduits depuis de nombreuses années sur la ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou ont permis, notamment, de définir 2 itinéraires techniques permettant de produire, avec de bons résultats, des bovins finis en race limousine. Deux limites ont cependant été identifiées : des animaux avec des poids carcasse trop lourds et une consommation de concentrés, certes autoproduits, encore à réduire. Pour ce faire, la ferme expérimentale sest engagée, depuis 2019, dans de nouveaux essais centrés sur le croisement avec de lAngus en voie terminale pour gagner en précocité. Les premiers résultats sont intéressants, mais restent à finaliser et à compléter. Deux éleveurs de 180 mères limousines en AB, à cheval sur la Haute-Vienne et la Vienne, témoignent de leurs pratiques et de leurs choix pour finir tous leurs animaux, mâles et femelles, en valorisant lherbe au mieux. Exploitant 100 ha de prairies permanentes, 250 ha de prairies temporaires et plus de 40 hectares de méteil, ces producteurs visent lautonomie complète. Pour faire face aux aléas climatiques, ils cultivent aussi, depuis 4 ans, du sorgho fourrager et ont réduit la taille de leur troupeau de 20 mères. Avec deux périodes de vêlages, ils visent à produire des animaux âgés de 28 à 36 mois, bien finis, mais pas trop lourds, car plus faciles à vendre. Aujourdhui, face à lapplication du nouveau cahier des charges bio, ils réfléchissent à de nouvelles conduites de finition. Parmi les pistes envisagées : optimisation du pâturage tournant et du parcours à lherbe, ou encore mise en place de plateformes de distribution au champ avec des protections contre la pluie.
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Analyse des processus techniques et organisationnels qui mènent à des situations d'équilibre sanitaire dans les élevages bio
Catherine EXPERTON, Auteur ; T. MOUCHARD, Auteur ; M. BOUY, Auteur ; ET AL., AuteurLa conduite délevage en agriculture biologique privilégie la mise en uvre dune approche globale de la santé animale, où lutilisation dintrants de synthèse (antibiotiques ou antiparasitaires) doit rester une solution de dernier recours. Le cahier des charges bio recommande dailleurs daxer la gestion de la santé animale sur la prévention des maladies. Au niveau du troupeau, léquilibre sanitaire est atteint lorsque peu danimaux sont malades et quils reçoivent peu dintrants médicamenteux. La perte de cet équilibre engendre des maladies, des problèmes de reproduction, de bien-être animal... Le projet OTOVEIL (Développer des outils techniques et organisationnels de conseil pour la surveillance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) avait pour objectif didentifier les déterminants de léquilibre sanitaire. Pour cela, la perception des éleveurs de cette notion et les pratiques délevage mises en uvre pour parvenir à cet équilibre ont été examinées. Ces analyses ont permis daboutir à la création dun outil daide à la décision (OAD) pour renforcer la prévention et la surveillance dans les élevages. Cet OAD se base sur des grilles « Panse-Bêtes », développées pour les différentes filières de ruminants (bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande, caprins). Ces grilles sont disponibles sous la forme de livrets papier ou dune application numérique WebAppli. Cet OAD permet de mieux intégrer une approche multi-factorielle de la santé animale, en invitant léleveur à rechercher les différentes causes dun déséquilibre sanitaire (bâtiment, abreuvement, alimentation, santé, prairie, génétique, climat et saison ). Cet outil peut également servir dappui aux conseillers et aux vétérinaires pour créer un plan dactions visant à remédier aux problèmes de santé identifiés dans certains élevages.
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MTool© - Connaissances de base : Un outil daide à la gestion des élevages de poulettes et de poules pondeuses
Christiane KEPPLER, Auteur ; Sarina FETSCHER, Auteur ; Nadja HILMES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2021Le manuel « MTool Connaissances de base » propose un ensemble de connaissances sur les poussins, poulettes et poules pondeuses, visant à améliorer durablement leurs conditions délevage et à contribuer ainsi à augmenter sensiblement le bien-être animal en prévenant le picage et le cannibalisme. Ce manuel sappuie sur de nombreuses expériences de terrain et sur des travaux de recherche menés en Allemagne. La FNAB et ses partenaires belge et suisse, SoCoPro et Aviforum, ont souhaité faire traduire et éditer une version française de ce manuel allemand, afin de le mettre à la disposition des éleveurs et des conseillers francophones. Dans une première partie, ce manuel revient sur des principes de base : lanatomie des volailles, le processus de ponte, la manière dexaminer des volailles... Il explique ensuite comment évaluer létat global des pondeuses en fonction de plusieurs indicateurs : observation du comportement, de leur état physique, de leurs ufs, de leurs fientes, évolution de leur poids, présence dectoparasites, taux de mortalité Ce manuel détaille également les causes qui peuvent être à lorigine dun mauvais état de santé ou dégrader le bien-être des volailles. Ces causes peuvent être liées à la conduite délevage, aux conditions délevage (bâtiments et équipements), à lalimentation, aux souches génétiques Enfin, il présente une série de mesures pour améliorer ou optimiser durablement les conditions d'élevage. Ces mesures sont illustrées par des exemples concrets.
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Production porcine : Le challenge : valoriser les mâles entiers
Frédéric RIPOCHE, AuteurÀ travers le projet Casdar Farinelli (2020-2023) et le projet européen Ppilow (2019-2024), la recherche et les acteurs des filières étudient la question de la valorisation des porcs mâles non castrés, en particulier en bio. En effet, avec notamment le nouveau cahier des charges biologique européen et la demande sociétale daméliorer le bien-être animal, la problématique de larrêt de la castration se pose. Cependant, ne pas castrer les mâles saccompagne du risque davoir des carcasses odorantes, rendant leur valorisation difficile, voire impossible (odeur durine ou de fèces de la viande, à cause de la présence de molécules comme le scatol et surtout landrosténone, produite par les testicules). Un des axes de travail est dévaluer la proportion de carcasses odorantes, et didentifier des leviers damélioration, via notamment la mise en place dun observatoire au sein délevages. On sait déjà que lhygiène, lalimentation ou encore la génétique sont des leviers damélioration. Ainsi, des litières sales ou des températures trop élevées augmentent le risque de carcasses odorantes. Lâge ou encore le poids dabattage jouent aussi. Des essais sont donc prévus sur limpact du choix génétique et de la réduction du poids dabattage, ou sur les apports dune conduite alimentaire améliorée. Par ailleurs, il faut tenir compte de limpact de ces pratiques sur la qualité des carcasses et des viandes (rendement moindre des carcasses de mâles entiers, viande plus maigre rendant plus compliqués certains process de transformation). Autre volet travaillé : comment transformer des carcasses odorantes ? Un bilan des résultats issus de plusieurs études conduites sur cette question montre quune valorisation en frais est très risquée. La dilution des viandes, avec cuisson à la salaison, est une piste à travailler, avec des produits comme le chorizo ou les rillettes.
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La vache sans cornes : Débat brûlant autour de ce symbole des bovins
Aline LÜSCHER, AuteurEn Suisse, plus de 80 % des vaches nont pas de cornes. Labsence de cornes présente plusieurs avantages : moins daccidents et de blessures au sein des troupeaux, plus de sécurité pour léleveur, les vaches prennent également moins de place dans les bâtiments délevage Néanmoins, 40 % des veaux présentent des signes chroniques de souffrance, trois mois après leur écornage. Larrêt de cette pratique en bio a suscité de nombreux débats, et il aurait plusieurs conséquences négatives (ex : certains bâtiments ne sont pas adaptés à des bovins avec des cornes) et lalternative à lécornage, le gène sans cornes, nest pas encore assez développée. Les taureaux sans cornes sont, en effet, encore rares et il ne faudrait pas que lintérêt pour ces quelques reproducteurs augmente la consanguinité au sein des troupeaux. En biodynamie, les cornes sont obligatoires : lécornage est interdit, tout comme le recours au gène sans cornes. Les cornes jouent, en effet, un rôle important pour lanimal. Ton Baars, de luniversité dUtrecht, a notamment étudié leur rôle sur la régulation corporelle des bovins : les cornes permettent de refroidir le cerveau et contribuent à la thermorégulation de tout le corps (rôle important dans un contexte de changement climatique).
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Agroécologie : Des recherches pour la transition des filières et des territoires
T. CAQUET, Auteur ; C. GASCUEL, Auteur ; M. TIXIER-BOICHARD, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2020
Lagroécologie a été choisie par lInrae comme lun des chantiers de prospective interdisciplinaire destiné à identifier les fronts de recherche en réponse à de grands défis sociétaux. Quatre-vingts chercheurs ont dressé un bilan et proposé des pistes de recherche pour lagroécologie, et cet ouvrage en synthétise les principales conclusions. Lagroécologie, en tant que discipline scientifique, remettant lécologie au centre de la conception des systèmes agricoles, est maintenant bien présente. Diversifier le vivant dans des agroécosystèmes est une visée à large spectre, pour les rendre plus robustes, plus résilients. Les recherches en génétique et en écologie du paysage sont mobilisées pour que lagroécologie utilise des leviers de la parcelle au paysage. La modélisation des systèmes agroécologiques se développe pour mieux comprendre les interactions biotiques et abiotiques multiples, les prédire, et commencer à piloter certains systèmes. La diversification du vivant dans la production agricole (espèces, variétés, successions culturales, etc.) conduit à des produits plus variés. Les conséquences seront importantes sur les filières, ou plus exactement sur les systèmes agri-alimentaires, allant du mode de production aux produits consommés. Ces changements multiéchelles sinscrivent sur le long terme. La transition agroécologique, adaptative, se coconstruisant avec les acteurs, est en soi un sujet de recherche, et pourra sappuyer sur des dispositifs expérimentaux, des exploitations agricoles, des territoires dinnovation.
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La Charmoise, actualités et tendances dune race ovine résiliente
Bernard SALVAT, AuteurLa Charmoise est une brebis de petite taille, particulièrement bien adaptée aux milieux et aux circonstances difficiles. Sa bonne conformation en fait une race bouchère de qualité. Ces derniers temps, cette race rustique a attiré lattention de nombreux éleveurs après qu'elle eut passé des périodes de sécheresse et de grandes chaleurs en se contentant de fourrages grossiers et dherbes sèches. Dans un contexte de développement constant de la production dagneaux de boucherie biologiques, elle a également séduit des éleveurs bio, notamment des éleveurs situés dans des zones péri-urbaines dans le Grand Ouest de la France. En 2020, les ventes de reproducteurs à létranger (Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, Irlande, Suisse...) ont également connu une forte augmentation. Cette race est gérée par lorganisme de sélection (OS) Géode, qui va dailleurs ouvrir un nouveau centre délevage des béliers Charmois à Roussines, dans lIndre, près du berceau historique de cette race.
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Lélevage des truies biologiques en plein air
Florence MAUPERTUIS, Auteur ; Aude DUBOIS, Auteur ; Denis OLIVIER, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2020Ce guide technique a été conçu pour accompagner les éleveurs de truies biologiques en plein air. Il rassemble 15 fiches techniques qui peuvent être lues séparément et qui abordent les thèmes suivants : 1 - Lélevage de truies biologiques en plein air intégral : quels avantages et quels points de vigilance ? ; 2 - Choisir lélevage en plein air : quelles sont les questions à se poser ? ; 3 - Lorganisation du travail : quelle conduite en bandes et quelles conditions de travail ? ; 4 - Laménagement de la parcelle : quelle disposition des parcs et des couloirs ? ; 5 - Choisir ses abris : pour quels modèles de cabanes opter ? ; 6 - Choisir ses équipements : quels équipements pour lalimentation, labreuvement ou la contention des animaux ? ; 7 - Lutter contre la chaleur et le froid : comment garantir le confort des truies en toutes saisons ? ; 8 - Maintenir le couvert végétal toute lannée : comment limiter le recours aux anneaux de groins ? ; 9 - Lalimentation des truies : quels besoins nutritionnels et quelle conduite alimentaire ? ; 10 - Pâturage et fourrages grossiers : quels apports alimentaires par le pâturage ou la distribution de fourrages ? ; 11 - Renouveler le cheptel reproducteur : quels types génétiques et quelle méthode dauto-renouvellement ? ; 12 - Réussir la reproduction : comment synchroniser les strus par des méthodes naturelles ? ; 13 - De la mise-bas au sevrage : comment intervenir en sécurité sur les porcelets sous la mère ? ; 14 - Hygiène et pathologies en élevage plein air : quelles règles dhygiène et quelle gestion du parasitisme ? ; 15 - Biosécurité et protection contre la faune sauvage : quels dispositifs pour garantir la biosécurité ? Toutes ces fiches ont été réalisées à partir de conseils dexperts et des 25 années dexpérience en plein air intégral de la ferme expérimentale porcine des Trinottières.
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Encore plus destime pour les cochons ; Plein dautres couleurs que le rose
Claudia FRICK, Auteur ; Anna JENNI, AuteurCes deux articles sont dédiés à lélevage porcin biologique en Suisse. Le premier commence par effectuer un point sur le marché de la viande porcine bio helvétique : en 2019, la filière avait dû se réorganiser car la demande était beaucoup plus faible que loffre. Les élevages avaient alors été obligés de réduire leur cheptel de 10 % et de saffilier à léquivalent dune organisation de producteurs afin de mieux quantifier les volumes produits. Actuellement, loffre et la demande sont équilibrés et les prix remontent. Cet article aborde également les améliorations en matière de bien-être animal prévues dans le cahier des charges qui encadre cette production en Suisse. Le second article est consacré aux races porcines rustiques adaptées aux élevages biologiques (ex : Berkshire, Hampshire, Noirs des Alpes, Schwäbish Hall). Il sappuie sur plusieurs exemples, dont le projet de sélection « Notre porc domestique » initié en 2018 par Demeter, Bio Suisse et le FiBL. Il cite également les différents avantages liés à lélevage de races rustiques et explique la législation en termes d'importation de porcs dans ce pays.
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Films : Exemples de systèmes d'élevage de veaux sous la mère ou avec une vache nourrice
Ces vidéos (en allemand, sous-titrées en français) proposent trois témoignages d'agriculteurs et d'agricultrices sur leurs pratiques d'élevage des veaux. Le premier présente la ferme Grieder, qui pratique l'élevage de remontes pour l'engraissement (broutards) avec des vaches de race mixte qui nourrissent à la fois leurs propres veaux et d'autres achetés à une ferme laitière. Les vaches sont également traites, pour la vente directe, mais aussi pour l'observation et la docilité. Dans la ferme Betschart, les veaux tètent leur mère durant trois jours après le vêlage, puis sont élevés avec des vaches nourrices. Dans la ferme Glauser et Schneider, les éleveurs ont un système similaire et gardent les veaux jusqu'à 6 mois. Ceux qui sont destinés à être broutards partent dans une autre ferme.