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Passer en bio pour relever un défi technique
Franck LE BRETON, AuteurInstallés en 1983, Martine et Philippe Camus, agriculteurs dans les Côtes-d'Armor, ont converti leur élevage laitier à l'agriculture biologique en 2010 (tout en gardant un élevage de volailles en conventionnel). Dans cet article, ils apportent leur témoignage sur cette conversion : les raisons qui les ont amenés à cela, les changements engendrés sur la ferme, les résultats obtenus...
Première rencontre Itab sur la génétique animale : Reprendre en main la sélection
Annie RIGAULT, AuteurLes 5 et 6 novembre 2014, ont eu lieu, à Châteauroux, deux journées techniques regroupant éleveurs, techniciens et chercheurs autour de la sélection en ruminants et volailles pour la production biologique. L'article relate la nature des débats et livre le témoignage de Mickaël Brochard, de l'Institut de l'élevage, qui précise les besoins en sélection, notamment la robustesse et la longévité des animaux.
Journées Techniques : Sélection animale en AB : 5 & 6 novembre 2014 à Châteauroux
Etienne LEGRAND, Auteur ; Etienne VERRIER, Auteur ; Didier BOICHARD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014Les 5 & 6 novembre 2014, se sont tenues, à Châteauroux, des Journées Techniques sur la Sélection Animale, la Diversité Génétique et l'Agriculture Biologique. Organisées par l'ITAB avec l'aide de Bio Centre, ces journées étaient destinées à la réflexion sur la façon dont les schémas de sélection actuels peuvent répondre aux besoins de l'élevage biologique, chez les ruminants et les volailles. Les bases, les enjeux et les outils de la sélection génétique ont été présentés, ainsi qu'un panorama de l'état actuel des connaissances dans le domaine : - L'amélioration génétique des animaux : aperçu historique, principes et application à des productions sous cahier des charges ; - Sélection, systèmes de production et qualité des produits des vaches laitières ; - Sélection des ruminants et agriculture biologique : quelques possibilités et pistes à partir des dispositifs de sélection actuels ; - Les schémas de sélection génétique répondent-ils aux besoins des productions biologiques dans les filières avicoles ? ; - Adéquation de l'élevage aux conditions locales ; - Évaluation quantitative de la robustesse des vaches et du troupeau laitier : quels principes retenir ? ; - La sélection participative en semences paysannes : Raisonnement et enjeux ; - Une démarche de sélection en Brune d'Origine pour une adaptation locale ; - La biodiversité animale à la ferme : pratiques et points de vue d'éleveurs et éleveuses sur la gestion des troupeaux ; - Synthèse de l'état actuel des connaissances en épigénétique : ouvertures vers des questionnements ; - Gérer les races animales locales en biens communs : dispositifs, crises et leviers de la coopération.
La maîtrise des facteurs de risques ou comment maintenir un état d'équilibre
En agriculture biologique, la santé des animaux d'élevage est basée sur des mesures préventives, en lien avec le choix des races, l'alimentation, les conditions du milieu (bâtiments, chargement ). Un système équilibré et cohérent doit ainsi permettre de prévenir au mieux les maladies. A l'inverse, un déséquilibre peut vite avoir un impact sur le bien-être et/ou la santé du troupeau. Lorsqu'une maladie survient, il convient de s'interroger sur les changements récents ayant pu jouer un rôle dans le développement de l'agent causal (virus, bactérie ). Six facteurs peuvent être étudiés : le bâtiment, l'abreuvement, l'alimentation, la santé, la prairie, et la génétique. Si la gestion des prairies est moins prise en compte par les vétérinaires, elle n'en est pas moins un élément essentiel de la santé des animaux, à travers l'équilibre sol/troupeau.
Les nouveaux enjeux du couple vache-prairie à la lumière de l'agroécologie
A. PFLIMLIN, Auteur ; P. FAVERDIN, AuteurLes crises agricoles mondiales ne sont pas des soubresauts conjoncturels, mais la conséquence de la spécialisation et de l'industrialisation des élevages. Le modèle intensif mettant en concurrence les ruminants et les humains pour la consommation de grains est donc remis en cause. Les systèmes herbagers sont posés comme des alternatives dont les progrès reposent essentiellement sur la génétique : les bovins doivent être adaptés au système de production, et non l'inverse. De plus, l'innovation fourragère consiste à inventer des systèmes économes en intrants, mais associés à une moindre consommation humaine de viande. L'article décrit des exemples français et étasunien où la spécialisation des élevages a conduit à leur industrialisation. Par exemple, un troupeau moyen californien compte 900 vaches laitières produisant 10 000 kg de lait par an. Les troupeaux indiens jouent le rôle de contre-modèle : 80 millions d'éleveurs possèdent une à deux vaches. En dépit de cette extrême atomisation de l'offre, le pays est autosuffisant en lait. L'article esquisse des définitions de l'agroécologie et de son application aux systèmes bovins herbagers européens. La pertinence des indicateurs techniques et économiques classiques est à revoir (remplacer par exemple la production laitière par vache par le nombre d'emplois créés par million de litres produits).
Veaux bio dédaignés
Adrian KREBS, AuteurLes fermes laitières biologiques suisses font naître, tous les ans, environ 50 000 veaux, mais la plupart de ceux qui sont destinés à l'engraissement partent dans la filière conventionnelle. Ce système est avantageux pour les engraisseurs qui peuvent utiliser abondamment les antibiotiques, mais aussi pour les producteurs qui n'ont pas forcément la place nécessaire et qui préfèrent vendre le lait plutôt que de le donner à ces veaux. Plusieurs cercles de producteurs cherchent néanmoins à valoriser localement les veaux. L'article présente un projet d'engraissement du FiBL, ainsi que les essais de Dani Böhler, un éleveur qui engraisse ses veaux laitiers à l'herbe et avec une faible quantité de maïs.
Elevage : Les atouts du contrôle de performance
Nathalie AUGAS, AuteurMis en place en France en 1959 pour les ovins allaitants, le contrôle de performance est l'outil de base de l'amélioration génétique. Il permet de sélectionner les animaux les plus intéressants du troupeau pour améliorer les performances de celui-ci, en fonction des résultats de reproduction et de production (valeur laitière, croissance des agneaux ) et des objectifs de l'éleveur. Trois formules de contrôle de performance sont présentées : - Formule 8 consiste à suivre et à contrôler les caractères de reproduction (fertilité, prolificité, mortalité à la naissance ) ; - Poids Age Type (PAT) à 30 jours y ajoute une pesée des agneaux entre 21 et 46 jours afin d'évaluer les performances de croissance ; - PAT à 70 jours consiste à faire une seconde pesée des agneaux entre 59 et 92 jours. Kelly Campbell et Leigh McShane, éleveurs bio en Charente, expliquent ce que leur apporte le contrôle de performance de leur troupeau de brebis Charmoises.
Elevages Optilait : la campagne 2012 passée au peigne fin
P. PERGUET, AuteurLes résultats 2012 des 651 élevages en suivi Optilait dans l'Aveyron sont analysés, en distinguant les 9 élevages en agriculture biologique. D'une manière générale, pour tous les élevages suivis, les taux de cellules sont encore trop élevés et le prix du lait est en baisse. Les élevages bio suivis présentent un chargement moyen de 1 UGB/ha de SFP et cultivent peu de maïs. Ils produisent 5 782 l/VL en moyenne, commercialisés plus chers qu'en conventionnel. Le prix du concentré est aussi plus élevé. La marge sur coût alimentaire des élevages biologiques est bien supérieure à celle des élevages conventionnels. Les indicateurs de reproduction bio sont dans la moyenne du suivi Optilait, mais le potentiel génétique n'est pas entièrement valorisé. Un tableau récapitulatif donne les résultats des élevages par petite région agricole, des élevages biologiques et des élevages équipés d'un robot de traite. On y retrouve le profil des élevages et des résultats concernant la production, la conduite, la reproduction, la génétique et l'économie.
Dossier : Génétique bovine
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Marie-Christine FAVÉ, AuteurCe dossier porte sur les liens entre sélection génétique et agriculture biologique en élevage bovin. A travers des interviews d'ingénieurs, de vétérinaires ou d'agriculteurs, les questions et les enjeux de la sélection bovine en élevage biologique sont dressés. Les éleveurs biologiques cherchent à concilier leurs choix géniques avec les principes de l'AB. L'éleveur souhaite des animaux adaptés aux conditions de son exploitation et capables d'exprimer pleinement leur potentiel dans ces conditions. Cela peut se manifester, par exemple, par la recherche d'animaux rustiques, capables de rester en plein air intégral, ayant une bonne capacité à la marche ou encore à valoriser les fourrages grossiers. Les critères de sélection développés dans les structures de sélection génétique peuvent être trop standardisés, voire restrictifs. Cependant, les choses évoluent, aussi bien du côté des organismes de sélection que chez les agriculteurs biologiques.
Dossier : Semences et dépendances
Véronique LEON, Auteur ; Yves MANGUY, Auteur ; Guy KASTLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré aux semences à la ferme ou aux semences paysannes témoigne de la démarche d'agriculteurs ou d'éleveurs soucieux de se réapproprier l'acte fondateur de l'agriculture : la sélection des souches à ressemer ou reproduire. Producteurs de potagères (Biau Germe, p. IV) ou de céréales (p. IV et V), éleveurs (p.VII), tous sont ou seront confrontés aux normes et lois encadrant la reproduction végétale et animale, les conduisant soit à passer par le semencier, soit à lui verser des royalties, soit à utiliser des taureaux certifiés (à partir de 2015). Guy Kastler profite du dossier pour donner la vision de la Confédération paysanne sur le type de recherche agricole publique nécessaire (co-construite avec et pour les paysans) (p.VI). Dans le dernier article, l'auteur estime nécessaire que des paysans et des citoyens se mobilisent contre ces lois qu'il juge injustes.
Naissage plein air porc biologique : 1ers résultats techniques aux Trinottières
Florence MAUPERTUIS, AuteurLa ferme expérimentale des Trinottières, dans le Maine-et-Loire, a initié en mars 2012 la conversion à l'agriculture biologique de son atelier de naissage plein air de porcs. Dans cet article, les principaux résultats techniques obtenus lors de ces premiers mois d'application du cahier des charges bio sont présentés et comparés aux références existantes, issues du projet européen Corepig. Une expérimentation concernant les performances de reproduction de différents types génétiques de truies est également menée sur la ferme.
Poules pondeuses : Quelles évolutions en élevage ?
Frédéric RIPOCHE, AuteurCet article s'appuie sur des témoignages, notamment d'éleveurs de poules pondeuses biologiques, et les résultats issus d'un suivi sur près de 10 ans de 13 élevages du grand Ouest Français pour présenter les principaux facteurs expliquant les améliorations observées dans cette filière. La génétique a permis en particulier d'allonger la persistance de la ponte ou d'accélérer la montée du poids des ufs en début de ponte. L'alimentation a aussi permis de gros progrès, avec le développement de formulations plus adaptées après les années 2000. Par contre, la variabilité, notamment en termes de poids des poulettes achetées, est un facteur parfois pénalisant. La qualité de l'eau ou du bâtiment sont aussi des facteurs influant sur les résultats de ces élevages. Cependant, face à l'obligation qui sera faite pour tous, à partir du 1er janvier 2014, d'une densité de 6 poules / m², de nombreux éleveurs s'inquiètent : les lots seront plus petits, donc moins économiquement rentables et les bâtiments devront évoluer. Le risque de voir se développer de très gros élevages n'est pas négligeable, avec la question alors du lien au sol. A cela s'ajoute la question de l'alimentation 100 % bio qui risque d'amener, notamment, une augmentation du prix des aliments et une baisse de la production.
Des puces chez les poulets
Cécile POULAIN, AuteurLa plateforme avicole biologique AlterAvi du Magneraud suit, depuis 2009, les performances zootechniques, environnementales et sanitaires d'un élevage de 6000 poulets. Ceux-ci sont tous équipés d'une puce RFID qui permet aux expérimentateurs de suivre leurs mouvements du bâtiment au parcours, et ainsi de distinguer les casaniers des explorateurs. Cette différenciation a permis de mettre en évidence plusieurs éléments : - les explorateurs sont plus soumis à la présence de parasites et les traitements pourraient ainsi être plus ciblés ; - les explorateurs émettent plus de rejets et leur meilleure répartition sur le parcours améliorerait la durabilité environnementale du système ; - les poulets préfèrent marcher à l'ombre, un parcours arboré peut donc les inciter à sortir plus. Une étude génétique a, par ailleurs, permis de mettre en évidence un lien entre le comportement exploratoire des poulets et leur filiation génétique. La présence de plantes aromatiques sur le parcours est également étudiée pour la lutte contre le parasitisme.
Choix génétiques et conduites d'élevage : Résultats d'une enquête auprès d'éleveurs laitiers biologiques bretons
Stanislas LUBAC, Auteur ; Ronan BOURDAIS, AuteurAu cours du premier semestre 2010, Inter Bio Bretagne a mené une enquête destinée à comprendre comment les éleveurs laitiers biologiques cherchent à concilier efficacement leurs choix génétiques avec leurs conduites d'élevage et avec les principes de la bio (mémoire de Ronan Bourdais, ESA d'Angers). Si la Prim'Holstein reste très dominante, le cheptel laitier bio breton présente une forte diversité de races. Par ailleurs, le profil racial des troupeaux pourrait évoluer car près de la moitié des éleveurs de Prim'Holstein envisage de diminuer la proportion de cette race au sein de leur troupeau, voire de l'abandonner. En effet, cette race ne correspond pas facilement aux critères génétiques recherchés par les éleveurs bio bretons visant en priorité des animaux robustes qui valorisent bien les fourrages grossiers, qui repartent bien en production après un épisode de pénurie de fourrages ou de diminution de la qualité de celui-ci et dont les taux en matières utiles sont élevés (TP notamment). La filière biologique est trop petite pour espérer mettre en place des schémas de sélection spécifiques mais une recherche pourrait s'envisager en collaboration avec les systèmes herbagers.
Dossier : Ils ont choisi les races locales
Damien HARDY, Auteur ; Yann KERVENO, AuteurUne nouvelle génération d'éleveurs a choisi de travailler avec des races de chèvres locales. Si celles-ci ont une productivité moindre en comparaison avec les Alpines ou les Saanen, la fromageabilité de leur lait semble souvent meilleure. Par ailleurs, ce choix permet de conserver la biodiversité du patrimoine génétique des races domestiques locales, qui présentent (entre autres !) des caractères de rusticité intéressants. Malheureusement, en raison d'un manque de références technico-économiques, les administrations et les banques ne sont pas toujours partantes pour les projets d'installation de ce type. 7 races de chèvres locales, parmi les 10 races reconnues en France par la Commission nationale d'amélioration génétique, sont présentées dans ce dossier : la Corse, la Poitevine, la chèvre des Fossés, la Massif Central, la Rove, la Provençale et la Pyrénéenne. Chaque article est illustré par une expérience d'éleveur.