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BOISSON NON ALCOOLISEE |
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Galerie des acteurs de la bio 2023
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 24 acteurs bio présentés dans ce dossier (grossistes, fournisseurs, entreprises, importateurs, gestionnaires de marques, distributeurs, transformateurs), qu'ils soient historiques ou start-ups innovantes, sont tous animés par une volonté de résilience, de rigueur et de performance sur leurs marchés. Ces entreprises sont de tailles différentes : certaines sont des PME, d'autres des réseaux de magasins indépendants. Dans ce dossier, chacun de ces 24 acteurs présente ses produits et ses engagements (santé humaine, biodiversité, conditions de vie des producteurs), ainsi que ses innovations.
Gérer ravageurs et maladies : Les pistes des plantes prometteuses
Marion COISNE, AuteurEn Pays de la Loire, le CTIFL et ses partenaires testent lefficacité dextraits de plantes pour lutter contre différents ravageurs et maladies en maraîchage (bio et conventionnel). Ces essais ont démarré avec les projets Obioleg (débuté en 2019) et Pamal (2020), aujourdhui terminés. Vingt-neuf plantes ont été étudiées (elles ont été sélectionnées à laide de la bibliographie). Concernant les maladies, 23 plantes ont été testées à trois concentrations différentes sur huit pathogènes, ce qui représente en tout 552 combinaisons. Les réponses obtenues sont variées selon les agents pathogènes, les plantes et la concentration. Six plantes ont toutefois obtenu des résultats intéressants contre des maladies : la rhubarbe (en macération), la tanaisie (en infusion), le raifort (en macération), la bourdaine (en décoction), la camomille (en macération) et le noyer (en décoction). Larticle détaille plus précisément les souches de pathogènes contre lesquelles ces plantes sont efficaces. Du côté des ravageurs, 18 plantes ont été mises en contact, en laboratoire, avec trois pucerons, à deux concentrations différentes. Un effet biocide a été constaté avec la lavande, le basilic, le piment, la menthe et la mélisse. Ces 18 plantes ont aussi été testées à deux concentrations sur les altises des crucifères. Globalement, seul le Pim+ (produit à base de piment) a eu un effet sur les altises en culture de choux. Depuis 2022, le projet Supernoma a pris le relai en testant de nouvelles méthodes dapplication et en étudiant les solvants, ainsi que les métabolites.
Le Guide des plantes sauvages : 100 plantes essentielles aux vertus bienfaisantes
Bénéficier des vertus des plantes sauvages en faisant delles des alliées au quotidien, telle est la promesse de ce guide. Il invite le lecteur à renouer avec les bienfaits des plantes de nos régions. Carole Minker, docteure en pharmacie et spécialiste de phytothérapie et daromathérapie, emmène à la découverte de 100 plantes sauvages et de leurs propriétés thérapeutiques, gustatives et énergétiques. Pissenlit, ail des ours, coquelicot, consoude officinale, lavande, lierre terrestre, primevère, berce commune, pâquerette Ce guide explique comment préparer les plantes (en infusion, en décoction, en teinture mère, en sirop ou en élixir floral) pour soigner les maux du quotidien, par voie interne ou externe, avec les posologies, les précautions demploi et des focus pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées. Pour faciliter lidentification et éviter les erreurs de cueillette, chaque plante a sa fiche didentité illustrée (famille botanique, composition chimique, répartition géographique, biotope, période de floraison), accompagnée de différentes rubriques : santé, cuisine, beauté, cueillette, conservation, espèces proches et confusions possibles.
Guide technique : Produire des petits fruits biologiques
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Philippe PIARD, Auteur ; Marc MIETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Le guide technique "Produire des petits fruits biologiques", édité par l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques), a pour objectif dêtre l'ouvrage de référence sur la production de petits fruits et leur transformation en agriculture biologique. Il s'adresse aux producteurs, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou quils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, aux techniciens, aux enseignants et aux étudiants. Il prend en compte la richesse et la diversité du métier et intéresse tant le producteur spécialisé en petits fruits que celui qui souhaiterait se diversifier avec un atelier de production, voire de transformation. Il est basé sur l'expertise d'ingénieurs et de producteurs et sur la synthèse de la plupart des fiches techniques, des articles scientifiques et des ouvrages existant à ce jour, en France et en Europe, sur la production de petits fruits biologiques. Ce guide de production détaille 6 espèces principales (framboise, fraise, cassis, groseille à grappes et à maquereau, mûre, myrtille) et 4 espèces de diversification (grenadier, aronia, goji, sureau noir).
L'heure des thés
Sandra LEFRANÇOIS, AuteurProduire du thé en France, c'est possible. Cette activité, qui s'est développée très récemment, concernerait une trentaine de producteurs. Parmi ces derniers, Gaëlle Rousseau, théicultrice et productrice de plants en Normandie, livre ses conseils de culture. Le théier se plaît dans des sols à tendance acide et sous des climats humides et tempérés. Sa culture requiert peu d'entretien (une taille par an, hors période de gel) et c'est une plante peu sensible aux maladies. En revanche, il faudra se méfier des animaux (lièvres, chevreuils) qui voudraient en consommer le feuillage, ainsi que des campagnols qui peuvent s'attaquer aux racines. Il faudra attendre trois ans pour obtenir les premières récoltes, quatre à cinq fois l'an, entre avril et septembre, et cinq ans pour espérer récolter l'équivalent de 50 g de thé sec (300 g de feuilles fraîches) par théier arrivé à maturité. Les procédés de transformation sont également abordés dans cet article.
Un horizon pour les fermes d'élevage : Restructurer et diversifier
Claire ESCANDE, Auteur ; Louise LE PROVOST, Auteur ; Elyne ETIENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2023Entre 2010 et 2020, le nombre d'exploitations en élevage a baissé de 30 %. Confrontée à des difficultés pour transmettre les exploitations (difficile accessibilité financière de certaines fermes, inadéquation entre l'offre de fermes à reprendre et la demande des porteurs de projet, faible attractivité du métier d'éleveur...), la population agricole ne dispose que d'un faible taux de renouvellement (2/3 des départs seulement sont compensés par des installations). Face à ces problématiques, certains cédants et/ou repreneurs se tournent vers une restructuration et une diversification des productions de fermes délevage, avec des pratiques agroécologiques, pour assurer la transmission de l'exploitation. Cette étude, réalisée conjointement par la FNAB (Fédération Nationale dAgriculture Biologique), la Fondation pour la Nature et lHomme et par Terre de Liens, explore les bienfaits socio-économiques et environnementaux de cette solution, son coût et, à l'occasion du projet de loi de finances pour le budget 2024 et du Pacte-Loi dOrientation et dAvenir Agricoles (PLOAA), elle s'intéresse aux moyens à mobiliser pour rendre possible sa généralisation. Cette étude, qui sappuie sur 12 cas typiques de structuration avec des fermes qui sont toutes maintenant en agriculture biologique, ainsi que sur des entretiens avec des professionnels de terrain, a permis d'identifier les conditions pour le développement de projets de restructuration et de formuler des recommandations de politiques publiques visant à accélérer le développement de cette solution qui vient répondre à la double urgence du renouvellement générationnel et des défis environnementaux.
Témoignage : « Accompagner pour préserver les ressources en eaux »
Yasmina LEMOINE, AuteurHéloïse Augros conduit des actions pour la protection des ressources en eau pour des eaux minérales, notamment dans le cadre de lassociation Bulle Verte, qui regroupe lentreprise Badoit et trois communes de la Loire. Cette association agit sur 40 km² de limpluvium « Badoit » (zone dinfiltration de leau minérale) en faveur dun aménagement raisonné des villes et des villages (ex. amélioration du traitement des eaux usées), de la préservation des milieux naturels et de la biodiversité et de laccompagnement de pratiques agricoles respectueuses de la qualité de leau. Ce dernier point vise à réduire lusage des pesticides, à soutenir la bio (appui aux conversions), à préserver les prairies, la biodiversité et les sols, ou encore à améliorer la valorisation des effluents délevages pour la fertilisation. 23 agriculteurs de cet impluvium sont accompagnés de diverses manières par cette association : formations, conseils techniques individualisés et collectifs, financement dessais (ex. prairies à flore variée, culture de méteil ) ou dachat de matériel pour la réduction du travail du sol, par exemple. Thomas Philis, éleveur de bovins lait en bio et faisant partie du programme de la Bulle Verte depuis 2018, a ainsi été accompagné pour sa conversion à lAB. Les formations et les échanges quil a pu avoir au sein du collectif lui ont permis daller plus loin pour améliorer ses pratiques. Tout cela lui a aussi montré limportance de sinvestir plus pour maintenir cette dynamique collective et développer de nouveaux projets.
Diversifier ses fruitiers : Les atouts de la grenade
Marion COISNE, AuteurPortée par son image santé, la grenade sest démocratisée. Elle est consommée en frais et en jus. Planter des grenadiers peut donc être une diversification intéressante pour les arboriculteurs et viticulteurs bio, à condition de trouver des débouchés. Les surfaces destinées à cette production en France (difficiles à estimer) seraient de 1 000 ha, quasiment toutes conduites en bio. Le grenadier est assez souple par rapport aux conditions pédoclimatiques. En revanche, il naime pas les sols très asphyxiants ou trop lourds, ainsi que les gels de printemps. Dans le Gard, Thomas et Christine Saleilles se sont lancés dans la culture de grenades bio en 2010. Ces viticulteurs bio cherchaient une culture de diversification. Ils ont commencé par planter un hectare, et en comptent maintenant quatorze (en plus de leurs 20 ha de vigne). Ils utilisent des variétés spécifiques pour les jus et pour les fruits de bouche : les parcelles à jus sont implantées avec Provence et Wonderfull, tandis quAcco, Fleishman, Seedless et Hermione sont des variétés destinées au marché du frais. La disponibilité en plants de grenadiers reste assez faible, ce qui a poussé Thomas Saleilles à produire ses propres plants. Il a ainsi continué à diversifier la production du domaine en devenant également pépiniériste.
Les extraits végétaux : un outil d'avenir pour les grandes cultures bio
Julie GRIGNION, Auteur ; Romane MONDOR, AuteurLes extraits végétaux (tisanes, huiles essentielles, extraits fermentés, etc.) sont des préparations à base de plantes utilisées depuis longtemps par les agriculteurs. Il existe aujourd'hui une réglementation qui vient encadrer leurs usages. Les méthodes de préparation des extraits végétaux sont très diverses, selon le type de végétal utilisé (feuille ou écorce, frais ou sec...) et selon les usages recherchés (insecticides, fongicides, stimulateurs de défenses naturelles, engrais...). Dans le cadre du GIEE Transition Zéro Phytos, Bio 63 accompagne des essais sur des parcelles d'orge et de blé, où ont été épandus des extraits végétaux prêts à l'emploi. Henri Meeuwessen, agriculteur bio à Saint-Germain-Lembron (63), a testé, pour la première année, l'application d'extraits végétaux sur ses parcelles de blé. Il partage son ressenti.
Guide bio : Corrèze & Haute-Vienne : 2022-2023
AGROBIO 19, Auteur ; AGROBIO 87, Auteur ; BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur | BORDEAUX (FRAB NOUVELLE-AQUITAINE, 347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : BIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2022Ce guide, réalisé par Agrobio 19, Agrobio 87 et Bio Nouvelle-Aquitaine, fournit des coordonnées de producteurs bio de Corrèze et de Haute-Vienne qui vendent directement aux particuliers : légumes, fruits, plantes aromatiques, plants et semences, viandes, produits laitiers, ufs, miel, pains, vins, etc. Ce guide présente également les coordonnées de magasins, de restaurants et de transformateurs bio pour ces deux départements.
Jus, cidres, pétillants et vinaigres Transmettre son savoir-faire en pommiers haute-tige
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAprès une première vie professionnelle dans lindustrie et la banque, Nadine et Gilles Fochesato ont décidé de sinstaller en agriculture et ont acheté 17 ha dans le Haut-Beaujolais. Chaque année, jusquen 2003, ils ont planté 150 pommiers cidricoles haute-tige. Ils transforment toute leur production en jus de pomme, cidres, pétillants et vinaigres. Ce couple darboriculteurs a planté près de 35 variétés anciennes et françaises de pommes cidricoles. Ces variétés sont rustiques, résistantes aux maladies, avec des floraisons étalées dans le temps (ce qui permet déviter de perdre une récolte entière lorsquil gèle au moment de la floraison), et appartiennent aux quatre familles nécessaires aux assemblages de cidre : pommes douces, amères, douce-amères et acidulées. Ils ont décidé de passer en bio au début des années 2000 et ont intégré des vaches Highlands dans leur système. Ces petites vaches présentent lavantage de ne pas atteindre le feuillage des arbres et de ne pas trop tasser le sol. Elles désherbent ainsi les vergers, amendent et participent à la gestion des ravageurs en mangeant les pommes véreuses tombées au sol. Nadine et Gilles Fochesato transmettent maintenant leur ferme et leur savoir-faire à leur fils et à sa compagne.
Stress hydrique : Assurer le bon équilibre de la vigne
Justine VICHARD, AuteurLes pluies orageuses dété ne sont plus systématiques. Les vignes peuvent rapidement souffrir dun déficit hydrique, ce qui entraîne une baisse de la production de jus dans les baies et un déséquilibre au niveau des maturités (augmentation de la maturité alcoolique au détriment de la maturité phénolique). Pour limiter ce phénomène, il est possible, en amont dun stress hydrique, dapporter des extraits fermentés de consoude. Cette plante va stimuler la vie biologique du sol, dont les mycéliums qui forment des symbioses mycorhiziennes avec les racines de la vigne. Ces mycéliums explorent les différentes couches du sol et font remonter des informations à la vigne, notamment sur la présence deau ou non en profondeur. Une vigne avec des symbioses opérationnelles adaptera plus facilement sa stratégie à la présence ou non deau. Néanmoins, les sécheresses impactent la vie biologique et ralentissent considérablement ces échanges. Si le stress hydrique est installé, il est possible de recourir à lachillée millefeuille et/ou à la camomille matricaire. Ces plantes viennent stimuler le cycle du potassium. Le potassium joue un rôle dans la régulation de la transpiration des plantes, puisque cet ion entre dans la gestion (ouverture et fermeture) des stomates. Assurer le bon fonctionnement de son cycle permet une meilleure gestion de lévapotranspiration. La potasse participe également à une meilleure résistance des parois cellulaires des plantes, ce qui les rend plus résistantes face aux ravageurs.
A la une : Thés, tisanes : La propreté ninfuse pas toujours ! ; Cultivé en France : Vive le thé bio et local !
Patricia CHAIROPOULOS, Auteur ; Xavier LEFEBVRE, AuteurLe thé et les tisanes voient leur consommation augmenter et bénéficient dune image de produit naturel. Mais quen est -il vraiment ? Des tests sur la présence de pesticides (770 molécules recherchées), de métaux lourds, et de corps étrangers ont été menés sur 4 familles de produits, bio et conventionnels, achetés en grandes surfaces et en magasins spécialisés : 16 thés noirs, 12 thés verts à la menthe, 10 infusions à base de verveine et 10 infusions détox. Pour les thés verts, les polyphénols, marqueurs de qualité, ont aussi été dosés. Les résultats montrent, notamment, la présence de 16 pesticides dans les thés conventionnels, dont certains interdits en France ou en Europe, tout en restant sous les « limites maximales de résidus ». Près de la moitié des thés verts est concernée, tous non bio. Du Glyphosate (encore autorisé) a été retrouvé dans 30 % des produits, en particulier les thés noirs. Si les résultats sont « bons » pour les métaux lourds, par contre, les analyses ont montré la présence de nombreux corps étrangers : insectes, fragments de plastiques ou de pierre, poils de rongeurs Les infusions sont plus touchées par ce dernier point, ainsi que les produis bio pour les impuretés dorigine biologique (probablement parce que non traités pour les insectes). Pour les thés verts, les teneurs en polyphénols sont très variables, allant du simple au double. Le dossier se conclut avec un focus sur le thé bio cultivé en France, notamment métropolitaine. Production encore confidentielle, elle bénéficie depuis cette année dun label privé « thé français ».
TOFoo, un projet inédit : Des analyses pour garantir lorigine bio
Marion COISNE, AuteurLe projet TOFoo (True Organic Food) vise à mettre au point un procédé, se basant sur des analyses, pour déterminer si un produit est bio ou non. Ce qui constitue un véritable défi technologique. Ce projet a été lancé en 2020, pour une durée de cinq ans et demi, avec un budget de 18 millions deuros. Il réunit une dizaine de partenaires et professionnels associés, dont lITAB, et il est coordonné par le laboratoire danalyses Eurofins. Lhypothèse sur laquelle se base ce projet est que les pratiques agricoles ont un impact sur la qualité du produit, quel que soit le lieu de culture ou la variété. Pour capter ces impacts au niveau de la qualité, et donc les différences entre les produits bio et non bio, des analyses sont effectuées sur un grand nombre déchantillons de pommes, de lait, de carottes, de blé, de tomates et de jus de pomme (bio et non bio). Lobjectif est danalyser une quantité déchantillons suffisamment grande pour arriver à distinguer et à caractériser ces deux groupes (bio et non bio). Les premiers résultats, notamment sur pomme, sont prometteurs.
Les vents sauvages
Jérôme GOUST, AuteurPhilippe Piard s'est installé, en 2006, en tant que paysan confiturier bio, à Alrance (12). 1,2 des 6 ha de son exploitation est consacré à la culture de petits fruits. Pour préparer le sol, Philippe réalise des andains de matières végétales (pailles, fougères, BRF) et de matières animales (fumier, crottin, laine). Après plusieurs mois, il les écarte pour installer les cultures. Pour la fertilisation, il utilise du fumier de vache bio. De mai à octobre, les cueillettes se succèdent : rhubarbe, fleurs de sureau, framboises, cassis, caseilles, groseilles, myrtilles, mûres sauvages, poires sauvages, pommes et châtaignes. Il transforme, de l'été jusqu'en janvier, les fruits issus de ses cultures, ainsi que des fruits sauvages, en confitures, sirops et jus de fruits, qu'il commercialise dans les magasins de l'Aveyron, au marché de Montredon et à Biocybèle. En parallèle, Philippe s'investit beaucoup au sein de Nature & Progrès, et plus particulièrement dans la campagne "Secrets toxiques".
L'agriculture bio dans le monde - Edition 2020
LAgence BIO présente son édition 2020 des chiffres-clés de la bio dans le monde. Parmi ceux-ci : 103 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique fin 2019. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à plus de 112,3 milliards deuros en 2019. La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique est estimée à près de 71,5 millions dhectares fin 2018. Elle représentait 1,5 % de lensemble du territoire agricole des 186 pays enquêtés par le FiBL et IFOAM. Près de 2,8 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2018, en recul de 5,2 % par rapport à 2017. Le nombre d'exploitations bio a progressé en Asie (+ 7 %), en Amérique du Nord (+ 4,3 %) et en Europe (+ 3,8 %). Ce nombre a reculé en Océanie (- 22, 1 %), malgré une augmentation des surfaces, ainsi quen Afrique (- 2,2 %) et en Amérique Latine (- 50,6 %, en raison d'une baisse enregistrée au Mexique du fait dun changement de la source de données qui ninclue plus les petits producteurs). Au sommaire de ce document : - Etat des lieux des réglementations et accords déquivalence ; - Lagriculture bio se développe dans le monde ; - Les préparateurs, importateurs et exportateurs de produits bio en 2018 ; - La consommation de produits bio dans le monde ; - Les flux des produits bio au niveau mondial ; - Focus sur les productions végétales bio ; - Focus sur lélevage bio ; - Volontés de développement du secteur bio et politiques publiques.
Celtic : Une eau minérale pure et vertueuse
BIO-LINEAIRES, AuteurL'Alsace, bien connue pour ses vins et ses bières, est aussi riche de nombreuses sources et d'une longue tradition de thermalisme. L'eau minérale "Celtic", embouteillée depuis plus de 20 ans au sein du groupe Moulin des Moines, s'ancre dans ce patrimoine ancestral. La source de la Liese, dont elle est issue, a reçu l'agrément d'eau minérale en 1986. Puisée à environ 45 cm de profondeur, filtrée par le grès des Vosges, elle doit sa pureté à sa faible minéralisation, et à une teneur en sodium parmi les plus faibles d'Europe (1,1 mg/l). La première entreprise qui a procédé à son embouteillage a connu un dépôt de bilan en 1999, date à laquelle Edouard Meckert, fondateur de la société alsacienne Moulin des Moines, l'a reprise. La source et les usines, situées en pleine forêt, s'intègrent parfaitement dans les actions de préservation du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord. Celtic se décline aujourd'hui en 3 versions, eaux pétillantes et eau plate. 70 % des ventes sont réalisées à l'export et, en France, ces eaux sont vendues exclusivement dans le réseau bio.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Jean-Baptiste Pinard est basé à Foussignac, en Charente, sur un domaine de 37 ha composé de 26 ha de vignes, 9,3 ha de luzerne, 1 ha de verger et 0,70 ha de chênes truffiers. Il a repris le domaine familial, en bio depuis 1969, et a continué la production de cognac (6 000 bouteilles/an), de pineau (16 000 bouteilles/an), de vin (5 000 bouteilles/an) et de jus de raisin (10 000 bouteilles/an). Malgré les efforts de ce vigneron pour partager ses pratiques, le cognac bio a du mal à percer. Le deuxième vigneron, Clodéric Prade, est basé dans le Gard. Il a créé le Domaine dEriane en 2007. Ce domaine sétend sur 46 ha, dont 28 ha de cultures et 18 ha de vignes destinées à la vente de raisins frais et à lélaboration de vins. Il est en bio depuis 2012. Face au changement climatique (climat de plus en plus sec), ce producteur fait évoluer son domaine avec de lagroforesterie et une réflexion sur les plantes à parfum, aromatiques et médicinales.
Entre pratiques et réglementation : Les préparations naturelles sadaptent ; PNPP : les producteurs de légumes témoignent : Plantes en meilleure santé et coût modique
Arnaud FURET, AuteurLes PNPP peuvent fournir un soutien aux cultures maraîchères et aux plantes aromatiques. Mais comment sy retrouver dans la réglementation mouvante ? Dans les années 2000, Eric Petiot, spécialiste français des solutions naturelles pour la santé des plantes, avait été inquiété par la DGAL Direction générale de lagriculture et de lalimentation. Depuis, les travaux techniques de lItab et de ses partenaires, ainsi que le lobbying actif de lAsproPNPP et de la Confédération paysanne permettent dutiliser, dans un certain cadre, ces substances naturelles. Cependant, il faut du temps pour quune substance naturelle soit reconnue par la Commission européenne comme une substance de base : 34 dossiers sont encore en dépôt à Bruxelles, dont certains sont suivis depuis cinq ans. Parallèlement, Eric Petiot a poursuivi ses recherches et a développé la théorie du triangle, dont le but nest pas de soigner les maladies, mais de rendre le sol vivant et équilibré pour avoir des plantes en bonne santé. Cet article est accompagné dun encart contenant des rappels réglementaires sur les PNPP. Il est également complété par des témoignages de maraîchers bio : Timothée Chatelain met en pratique la théorie du triangle, tandis que Thomas Seguin et Flora Bardelli testent différentes solutions naturelles (infusion de sureau, huiles essentielles, homéopathie ).
Etude de démarches de durabilité dans le domaine alimentaire : Rapport d'analyse transverse
Christophe ALLIOT, Auteur ; Marion FEIGE-MULLER, Auteur ; Delphine MC ADAMS-MARIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2021Depuis plusieurs années, les démarches de durabilité alimentaire se sont multipliées : labels, certifications, marques privées, démarches de progrès... Si cette multiplication a pu générer un manque de lisibilité pour les consommateurs, elle a également amené les pouvoirs publics à mettre en place des politiques de soutien favorisant certaines de ces démarches. Forts du constat qu'il nexiste pas, à lheure actuelle, détude analysant de façon systémique les impacts sociaux, économiques et environnementaux engendrés par les différentes démarches de durabilité alimentaire, les auteurs ont souhaité répondre à ce besoin, afin d'éclairer les consommateurs et les décideurs politiques. A partir d'une grille de durabilité comportant 14 problématiques (7 associées aux limites écologiques de la planète et 7 associées aux droits fondamentaux des personnes), 11 démarches françaises de durabilité alimentaire ont été étudiées : Agriculture biologique, Bio Equitable en France, Demeter, Nature & Progrès, Agri Confiance, Zéro Résidu de Pesticides, Haute Valeur Environnementale, Bleu-Blanc-Cur (filière bovine et filière porc-volaille), Appellation dOrigine Protégée (filière Comté et Cantal), Label Rouge (filière volaille de chair et filière porcine), Cest qui le Patron ? (filière lait liquide et filière jus de pomme). Pour chacune de ces démarches, les impacts environnementaux et socio-économiques sont analysés. Les auteurs énoncent ensuite des recommandations visant à attirer l'attention des politiques publiques sur des démarches dont les impacts réels ne sont pas à la hauteur des intentions affichées, au vu des résultats de l'étude. L'utilité de disposer d'une grille d'indicateurs et d'analyse de la durabilité des démarches alimentaires est soulignée, tant pour les acteurs à l'origine des démarches alimentaires, pour les acteurs économiques (opérateurs de l'industrie agroalimentaire, de la restauration collective, etc.), que pour les décideurs publics.
Lebensbaum : le bon goût du bio et plus encore
BIO-LINEAIRES, AuteurMarque allemande connue pour la qualité de ses épices, infusions et cafés, Lebensbaum est devenue un acteur majeur du marché bio en Europe et en Allemagne. Depuis plus de 40 ans, Lebensbaum construit des partenariats durables et équitables avec les producteurs ; ses produits, fabriqués avec des matières premières directement issues de la nature, sont certifiés bio. Cependant, l'entreprise va au-delà des exigences de la certification : utilisation de 100 % d'ingrédients bio, issus de productions aux critères stricts, notamment en biodynamie (certification Demeter). Grâce à son implication directement sur le terrain auprès de ses partenaires producteurs et par une batterie d'audits qualité assurés par ses collaborateurs, Lebensbaum garantit des produits goûteux et de qualité. Aujourd'hui, Lebensbaum affiche son engagement en devenant la première entreprise à obtenir la nouvelle certification de haut niveau We Care, portée par le FiBL.
La phytothérapie appliquée aux vignes, expliquée par les plantes
Améliorer la santé des plantes avec d'autres plantes, c'est possible ! Dans cet ouvrage, Justine Vichard propose des clés pour comprendre comment, face aux impasses de l'agriculture dite "moderne", une voie est possible en utilisant les ressources des plantes. Elle présente, ensuite, les propriétés de plusieurs plantes, ainsi que les principales préparations utilisées en phytothérapie, appliquées à la viticulture, pour soigner le sol, accompagner la croissance des vignes et renforcer leurs mécanismes de défense, notamment face aux aléas climatiques. Cependant, la phytothérapie doit être utilisée dans une approche holistique de la santé de la vigne.
Rencontre avec Théo Hotte, cidriculteur bio à Eaux-Puiseaux (10)
Pauline BOGE, AuteurThéo Hotte s'est installé sur la ferme familiale en 2017, après avoir travaillé 2 ans aux côtés de son père. Les 20 ha de vergers (pommes, poires, coings, raisins) ont été convertis en AB en 2008, et les 130 ha de grandes cultures ont fait l'objet d'une conversion progressive, d'une trentaine d'ha chaque année. Les productions sont transformées à la ferme : jus de pommes, cidres, gelées de pommes, vinaigre de cidre, eau de vie ; huiles de tournesol, de cameline, de colza et de moutarde. Historiquement en vente directe, les produits sont aujourd'hui vendus aussi dans les restaurants, les magasins bio, les boulangeries, chez les cavistes et sur les salons.
Ressource en eau : Des tensions en cascade
Elisabeth CHESNAIS, AuteurAvec des sécheresses de plus en plus intenses, les conflits sur lusage de la ressource en eau se multiplient. Entre les prélèvements deau pour les productions agricoles et les pompages industriels, cette ressource est fortement sollicitée, certaines fois au détriment des citoyens et de lenvironnement. Cet article fait le point sur trois cas : 1 - celui du bassin de lAdour-Garonne, où la culture du maïs (culture gourmande en eau durant la période estivale) est fortement présente et où la Chambre dagriculture du Lot-et-Garonne a construit illégalement un barrage destiné à retenir leau pour pouvoir irriguer cette culture ; 2 - celui, dans les Vosges, de lindustriel Nestlé (eaux minérales Contrex, Hépar et Vittel) et de lentreprise lErmitage (industrie agroalimentaire qui fabrique du fromage), qui effectuent une forte pression sur leau et qui, pour faire face à la raréfaction de cette ressource, ont tenté de saccaparer ce bien commun ; 3 - le cas de Danone (eau minérale Volvic), en Auvergne, qui est soupçonné de provoquer lassèchement de trois sources qui alimentent une pisciculture historique située en contrebas.
Le thé le plus occidental d'Europe
Nelia SILVA, AuteurSur l'île São Miguel, aux Açores (Portugal), la production de thé était une culture agricole importante, de la fin du XIXème siècle jusque dans les années 1980. De nos jours, deux plantations (Gorreana et Porto Formoso), aujourd'hui cultivées en bio, restent en activité et attirent les touristes qui viennent déguster leurs produits. Les méthodes traditionnelles de production et de transformation ont peu changé : les plantes sont suivies de fin mars à septembre, avec plusieurs récoltes pendant la saison, avant de passer à l'hibernation. Après la récolte, les feuilles de thé sont soumises à un processus de transformation se déroulant en 5 phases : déshydratation à la vapeur, enroulage, fermentation, séchage et emballage. Tous les types de thés sont produits à partir de la même plante, Camellia sinensis ; ce sont donc les procédés de transformation qui déterminent le produit final. Les thés sont commercialisés sur place, mais aussi exportés vers l'Amérique du Nord et l'Allemagne. En parallèle, un deuxième article présente une production de thé du nord du Portugal, basée sur les principes de l'agriculture biodynamique.
Les tisanes de plantes : Quelles préparations et pour quel usage ?
Arnaud FURET, AuteurLes préparations à base de plantes, aussi appelées tisanes, sont une ressource précieuse pour la gestion des vignes, en particulier en biodynamie. Les tisanes peuvent être regroupées en trois grands types de préparations : les infusions (les plantes sont infusées une nuit dans une eau entre 80 et 95 °C) ; les décoctions (les plantes sont trempées dans leau froide, puis sont portées à ébullition, et lensemble bout entre 20 et 30 minutes) ; les macérations aqueuses ou huileuses (macération longue, à froid, qui conduit souvent à des extraits végétaux fermentés). En zone humide, il est possible dutiliser une décoction de prêle, une plante riche en silice, qui retarde les premières attaques de mildiou et qui aide à la protection contre cette maladie et contre le black-rot tout au long de lannée. Linfusion de fleurs de pissenlit peut également avoir un effet « silice » et favoriser lassèchement du milieu. Les infusions décorce de saule ou dosier à 80°C aident aussi à développer les voies de défenses naturelles des plantes grâce à lacide salicylique quelles contiennent. En cas de sécheresse ou de canicule, il est possible d'appliquer des infusions de fleurs de camomille matricaire et dachillée millefeuille dès les premiers signes de flétrissement. La valériane, qui est un anti-stress puissant, favorise la résistance aux gels de printemps. Elle peut être appliquée sous forme de jus ou dinfusion de pétales. Les décoctions décorce de chêne permettent de renforcer la pellicule des raisins, et ainsi de limiter les attaques de mildiou et de botrytis sur les baies. Enfin, les extraits fermentés dortie peuvent venir fortifier les vignes tout au long de lannée.
L'agriculture bio dans le monde - Edition 2019
LAgence BIO présente les chiffres clés 2019 de la bio dans le monde. Parmi ceux-ci : 93 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique début 2019. Elle était en préparation dans seize autres pays. Le marché bio mondial était estimé à près de 92,8 milliards deuros en 2017 et aurait dépassé 100 milliards deuros en 2018. La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique est estimée à près de 69,9 millions dhectares (fin 2017). Elle représentait 1,4 % de lensemble du territoire agricole des pays enquêtés. Près de 2,9 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2017. Au sommaire de ce document : - Lagriculture bio se développe dans le monde ; - La consommation de produits bio dans le monde ; - Les flux des produits bio au niveau mondial ; - Focus sur les productions végétales bio ; - Focus sur lélevage bio ; - Volontés de développement du secteur bio et politiques publiques (Les actions dIFOAM dans le monde).
Artisans du Monde : Le commerce équitable qui déplace les montagnes
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 1971, l'Abbé Pierre alertait sur les ravages de la guerre civile sévissant au Bangladesh et invitait les communes de France à se jumeler avec une commune de ce pays. Cet appel a donné lieu à la création d'un réseau associatif destiné à vendre, dans l'Hexagone, des marchandises importées du Bangladesh pour aider les habitants de ce pays. De là, est née l'idée d'un réseau de magasins de vente et d'information consacrés au "Tiers Monde", prélude à la création, en 1973, de la première boutique "Artisans du Monde". En 1984, naissait Solidar'Monde, destiné à mieux structurer la distribution avec une centrale d'achat pour organiser sa logistique. Artisans du Monde est alors devenue une fédération d'associations, dont le but était l'éducation et la sensibilisation du grand public au commerce équitable, initiant ainsi le commerce équitable en France. Le réseau bio a été l'un des premiers soutiens d'Artisans du Monde qui n'a eu de cesse, depuis sa création, de renforcer son engagement. Yannick Chambon, responsable des filières chez Solidar'Monde, explique quelles sont les exigences, au-delà du cahier des charges, nécessaires pour que le commerce équitable ne soit pas qu'un apparat, mais procure un véritable bénéfice sur le terrain, aussi bien social, qu'environnemental et économique. Il donne des exemples de cet impact souhaité comme, par exemple, en Equateur, où Solidar'Monde a créé un partenariat avec la coopérative Copropap et ses 47 producteurs de canne à sucre. Dans la filière café, au Honduras, un bel exemple d'impact environnemental a vu le jour, avec le soutien à la coopérative Comsa, qui mène des actions de biocompostage, crée de l'engrais à partir de microorganismes poussant au pied des caféiers et a ouvert une école pour diffuser ses pratiques. Yannick Chambon présente les actions qu'il conduit au sein de Solidar'Monde, qui propose aujourd'hui environ 250 références alimentaires.
Biofach 2020 : Interviews des exposants
Biofach, salon mondial de lalimentation biologique, a lieu, chaque année, à Nuremberg, en Allemagne. Ces douze vidéos, disponibles sur le site de lAnnuaire Vert, sont dédiées à des exposants de lédition 2020 du salon. Ces derniers présentent leur entreprise et leurs nouveaux produits exposés sur les stands. Cest aussi l'occasion de parler des actualités des entreprises, comme les démarches de réduction des déchets. Les entreprises interviewées sont Apimab, Arcadie, Aromandise, Comptoir des Lys, Culture miel, Helpac, Kaoka, Les Jardins de Gaïa, Lou Prunel, Markal, Moulin des Moines et Naturinov. Elles exposent une diversité de produits alimentaires dépicerie tels que des jus revitalisants, des produits à base de miel et de propolis, des chocolats, des thés et des herbes aromatiques, mais aussi des produits cosmétiques ou des bougies par exemple.
Cahier technique : Les extraits végétaux en viticulture : Utilisations et effets face aux maladies et ravageurs de la vigne - Situation en 2019
Ce document est l'aboutissement de 8 ans de synthèses bibliographiques et de travaux d'expérimentation. Il présente ce qu'il est aujourd'hui permis de réaliser en matière d'extraits végétaux naturels dans le cadre réglementaire très contraint lié aux lois phytosanitaires. Le document est organisé en 4 rubriques : - Les termes importants à définir (nomenclature règlementaire, définition des différents extraits végétaux) ; - Matériels et méthodes d'extraction (préparation des extraits végétaux, infusions, tisanes, décoctions, macérations, purins...) ; - Les plantes substances de base (ortie, prêle, saule) ; - Les plantes substances naturelles à usage biostimulant (achillée millefeuille, ail cultivé, matricaire camomille, etc.).
Nouvelles productions : La grenade en culture
Fleur MOIROT, AuteurAfin de répondre à une demande des producteurs en matière de diversification et dadaptation au changement climatique, Agri Bio Ardèche a organisé une visite chez Thomas Saleilles, un producteur bio, dans le Gard, qui cultive, en autres, 11 ha de grenades. Ce dernier a repris lexploitation familiale en 2000 et a commencé à planter des grenades en 2010. Aujourdhui, il possède de nombreuses variétés quil a, pour la plupart, ramenées lui-même de Turquie (ACCO, Provence, Wonderfull, Hermione, Seed less ). Les grenadiers commencent à donner des fruits dès la deuxième année et atteignent leur rendement maximal vers la septième année (30 kg/arbre, soit 20 t/ha). Cette culture demande peu dinterventions. La taille reste lopération la plus importante, afin que les grenadiers continuent à produire des fruits. Lirrigation nest pas obligatoire, mais elle garantit la production et le calibre des fruits et diminue le risque déclatement des grenades. La récolte de Thomas Saleilles est destinée à la vente de fruits (un premier ramassage est effectué pour les grenades en bouche) et à la production de jus de fruits (ces grenades font lobjet dun deuxième ramassage). Cet arboriculteur produit également des plants de grenadiers certifiés en AB, avec un grand choix variétal.
Perl'Amande : tradition et qualité depuis 100 ans
BIO-LINEAIRES, AuteurLa société Perl'Amande fait partie de la dizaine d'entreprises bio françaises pouvant senorgueillir d'avoir 100 ans. C'est à Oraison, dans les Alpes-de-Haute-Provence, qu'en 1920, Gustave Dejean, tout juste rentré de la guerre, ouvre une pâtisserie. La région est alors la principale région française productrice d'amandes. Gustave Dejean met au point un cassoir mécanique et commence à conditionner les amandons pour les producteurs locaux. Très vite, il recentre ses activités sur la fabrication de produits à base d'amandes, comme les confitures ou les pâtes, vendues en épiceries fines. Dans les années 1970, la société se tourne vers le bio, avec des amandes provenant principalement d'Espagne et d'Italie. Un long savoir-faire de transformation de l'amande a conduit l'entreprise jusqu'à aujourd'hui, rachetée par François Rocher en 2006. L'amande est restée le principal ingrédient, autrefois spécialité du territoire d'Oraison. Les purées crues sont un exemple des recettes de Perl'Amande transmises depuis sa création, tout comme la pâte d'amande. La fabrication a été modernisée, mais les recettes sont restées les mêmes. Des innovations sont venues enrichir les gammes, comme une boisson végétale à base d'amandes, d'avoine et de noisettes et des purées d'amandes aux fruits ou au sucre de coco. Un des souhaits de l'entreprise aujourd'hui est de pouvoir s'approvisionner en amandes bio françaises.
Les plantes, ces alternatives aux pesticides encore interdites
Fabrice BUGNOT, AuteurEn novembre 2019, lors dun colloque sur les alternatives naturelles aux pesticides, les participants ont dénoncé lincohérence de la réglementation portant sur l'usage des préparations naturelles à base de plantes (telles que les purins, les infusions, les macérations ou encore les décoctions) et ont demandé une action politique rapide pour favoriser le développement de leur utilisation. Les exigences réglementaires de ces préparations naturelles ont été créées par la loi dorientation agricole de 2006. Cette dernière a notamment introduit lobligation dobtenir une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) pour les commercialiser. Cette réglementation a, depuis, été précisée et distingue deux catégories au sein des PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) : les « substances de base » (contre les bioagresseurs) et les SNUB (Substances Naturelles à Usage Biostimulant). Cette classification et les différentes exigences réglementaires font que, pour les participants au colloque, lutilisation de ces préparations naturelles est en pratique quasiment interdite (ou du moins très restreinte). Les participants dénoncent également le fait que cette réglementation bénéficie principalement aux firmes phytopharmaceutiques au détriment de l'autonomie des exploitations.
Vivent les cidres, moûts et verjus
Franz BAMERT, AuteurHans Oppikofer est un agriculteur bio suisse. Il a repris la ferme de ses parents en 1999. La ferme Mausacker est composée de onze hectares sur lesquels sont produits des pommes, poires et coings destinés à la transformation pour l'essentiel (jus, cidres, verjus, vinaigres) et des cultures (1,5 ha accueillant la rotation épeautre, soja, blé). Deux bufs et un petit troupeau de moutons sont aussi présents sur la ferme. Un bistrot fermier permet de déguster les jus produits sur la ferme et d'assister à des spectacles. Hans Oppikofer transforme, chaque année, entre 50 et 65 tonnes de fruits en quelque 45 000 L de cidres doux ou fermentés. Il produit une vingtaine de sortes en effectuant des pressages par variété. Il a conservé des variétés de pommes très anciennes qui possèdent des arômes spécifiques (Waldhöfler, Leuenapfel, Buhberger ). Il produit également du vinaigre, ainsi que des verjus (jus issus de pommes non mûres) à utiliser comme du vinaigre ou du jus de citron. Cet arboriculteur effectue beaucoup de tâches à la main et ne produit pas de manière intensive, mais son système de production est rentable puisquil crée de la valeur ajoutée à ses produits.
Diversifier les variétés et les points de vente
Véronique BARGAIN, AuteurPascale et Xavier Doussinault se sont installés, en 2005, en production de pommes bio, dans les Côtes dArmor. Leur verger compte actuellement 3 ha de pommiers, 1 ha de poiriers, framboisiers, rhubarbes, kiwis, coings et groseilles, ainsi quun atelier de transformation en jus. L'exploitation emploie un salarié à plein temps, ainsi que des saisonniers, et produit entre 60 et 70 t de pommes par an, dont 40 t de pommes à couteau. Le reste des pommes est transformé. Pour commercialiser un maximum en circuits courts, Pascale et Xavier ont fait le choix de diversifier les variétés de pommes, même si cela peut représenter une contrainte dans la conduite des vergers. Les variétés vendues uniquement en pommes à couteau (Reine des Reinettes, Elstar, Jubilé, Melrose, Topaz, Goldrush) représentent 0,5 ha et sont greffées sur M9, un porte-greffe à faible vigueur. Le reste est implanté avec des variétés rustiques, résistantes à la tavelure et mixtes (pommes à jus et à couteau), comme Florina, Querina, Suntan, ou Reinette dArmorique. Elles sont greffées sur M106 (plus vigoureux). Pour gagner du temps, ces variétés sont récoltées différemment : la partie réservée aux pommes à couteau est cueillie en un passage, sans escabeau et selon les objectifs de stockage ; le tri des fruits se fait à la récolte, ce qui évite léclaircissage ; les arbres sont ensuite secoués et les pommes restantes sont ramassées pour la transformation.
Dossier : Boissons sans alcool bio
Magali MONNIER, Auteur ; Jade BIDAUX, AuteurAvec une augmentation de 33 millions deuros du chiffre daffaires entre le 6 novembre 2017 et le 4 novembre 2018, le marché des boissons sans alcool bio semble être le nouvel eldorado. Ce dossier fait le tour dhorizon des évolutions en cours et à venir de ce marché, aussi bien pour les jus de fruits, les nectars, les eaux aromatisées, les sirops, les sodas et les colas. Le nombre de lancements de nouveaux produits explose et cela concerne aussi bien les marques spécialisées bio que les marques nationales ou encore les marques de distributeurs. Parmi cette diversité de produits, ce sont les jus de fruits qui représentent la plus grosse part des ventes (76 %) mais ils affichent une progression de seulement 6 % sur les 12 derniers mois, contre par exemple + 49 % pour les sirops bio. Ce sont les eaux plates aromatisées qui ont le plus fort taux de lancement de nouveaux produits (+75 %) entre décembre 2017 et novembre 2018. Les marques de distributeurs se sont fortement emparées de ce marché, avec, en tête, Système U qui compte 38 références de boissons sans alcool bio. Cependant, de plus en plus de marques nationales sinvestissent, à limage de Tropicana ou encore Teisseire. Si les jus de fruits progressent moins que dautres produits, ils ont encore dimportants potentiels, notamment via des démarches dorigine (ex. jus de pommes 100 % France). Par ailleurs, les débuts plus que prometteurs des eaux aromatisées bio sont tels que cela peut impacter le marché des soft-drinks, le consommateur étant de plus en plus demandeur dalternatives plus saines et plus naturelles.
Une gamme pour mieux valoriser ses vins
Catherine GERBOD, AuteurStefaan Massart, viticulteur au Château Vilatte (appellations bordeaux et bordeaux supérieur), est passé en bio en 2009. Son domaine est constitué dune douzaine dhectares. Il a développé, au fil des années, une large gamme de vins : il propose actuellement dix cuvées (dont un pétillant naturel) et deux jus de raisin, alors que le domaine ne comptait quun bordeaux supérieur rouge, un bordeaux blanc et un bordeaux rosé, il y a une trentaine dannées. La multiplication des produits pourrait être perçue comme un élément complexe à gérer mais, pour Stefaan Massart, ce choix permet avant tout de répondre à son envie de créer. Élargir sa gamme présente aussi des intérêts économiques : cela lui permet de proposer une diversité de vins à ses clients et de ne pas vendre ses produits en dessous de ses coûts de production, sachant que ces derniers sont supérieurs à ceux des vins conventionnels (coûts de main duvre et de mécanisation supérieurs, et rendements inférieurs). Ce nombre important de cuvées demande en revanche une bonne organisation pour le travail et pour lidentification des cuves.
Grenade : du buzz dans tous les rayons
Bettina BALMER, AuteurLa grenade est mise en avant pour ses nombreuses vertus, notamment du fait de sa richesse en antioxydants qui lui confère des propriétés contre le vieillissement, le cholestérol, les maladies cardio-vasculaires... On dénombre environ 1 200 variétés de grenades, classées en 2 principales catégories : les variétés douces et sucrées, préférées pour la consommation directe, et les variétés aigres-douces ou acides, destinées à être transformées en jus. Le marché de la grenade de bouche s'est développé dans les années 1990, tandis que le marché du jus a démarré en 2008-2010. C'est lui qui tire actuellement l'ensemble de la filière. La qualité nutritionnelle des jus de grenade dépend de nombreux facteurs, dont les procédés d'extraction et de pasteurisation. L'Inde est le plus gros producteur de grenades, devant l'Iran, les États-Unis, la Turquie et l'Espagne. En France, la production de grenades s'est arrêtée au début du XXème siècle. Elle redémarre actuellement, avec une centaine d'hectares dédiés à cette production, dont 70 % en bio.
Les jus de fruits sous toutes les coutures
Angélique HOULBERT, AuteurComment s'y retrouver dans l'offre abondante des jus de fruits bio ? Entre les "purs jus", les "jus à base de concentré", les "nectars de fruits", les "smoothies" et les "jus de super fruits"..., il conviendra d'offrir aux clients un choix qui puisse répondre à leurs différentes attentes. Les jus de fruits ont chacun leurs atouts, en matière de goût, bien sûr, mais aussi en fonction de leurs apports nutritionnels. Les jus de super fruits, particulièrement, ont des capacités antioxydantes, des concentrations de nutriments et des vertus anti-inflammatoires supérieures. Ce sont les jus d'açaï, d'aronia, de canneberge, de goji, de grenade, de noni ou encore de baobab... Les bienfaits des différents jus de fruits pour la santé sont à connaître pour bien les conseiller.
Des plantes contre la tavelure
Maude LE CORRE, AuteurLa station expérimentale de La Morinière (Indre-et-Loire) teste, depuis deux ans, des PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) contre la tavelure et les pucerons en verger de pommiers. En 2018, les PNPP suivantes ont été testées contre la tavelure : un mélange dhuiles essentielles dorigan et de clou de girofle ; une décoction de racines dortie ; une infusion dun mélange de feuilles de serpolet, de feuilles de sureau et de clous de girofle ; une décoction de prêle. En 2019, après avoir analysé les résultats obtenus, les tests ont été reconduits pour le mélange dhuiles essentielles dorigan et de clou de girofle, et pour linfusion serpolet-sureau-clou de girofle. De nouvelles PNPP ont aussi été testées : une macération à froid décorce de chêne et le produit Kanne Brottrunk® (produit à base de bactéries lactiques, obtenu par la fermentation en cuve de pain complet durant huit mois). À chaque fois, ces produits ont été testés avec des demi-doses de cuivre et de soufre, et comparés à la référence cuivre+soufre. Les comptages en verger ont montré que le mélange dhuiles essentielles, la macération décorce et le Kanne Brottrunk® semblent augmenter lefficacité des traitements fongiques. En laboratoire, le mélange dhuiles essentielles est aussi ressorti. Ce travail exploratoire va continuer durant les prochaines années.
Les plantes médicinales de nos régions : Ortie, ou grande ortie, ou ortie dioïque ; Myrtille, ou airelle myrtille, ou brimbelle
François COUPLAN, AuteurFrançois Couplan, ethnobotaniste, est lauteur de nombreux ouvrages sur les plantes et la nature, dont une encyclopédie en trois volumes. Il organise régulièrement des stages de découverte des plantes sauvages comestibles et médicinales. Dans cet article, il présente tout dabord lortie, qui doit son pouvoir urticant à l'histamine et à l'acétylcholine qui provoquent une réaction allergique locale, mais qui possède par ailleurs de nombreuses vertus médicinales. Il présente ensuite la myrtille, riche, entre autres, en tanins et en flavonoïdes. L'auteur donne des informations sur les différentes façons d'utiliser chacune de ces plantes.
Portrait d'agricultrice ; Viticulture : Biodynamie : itinéraire technique en Sud Ardèche
Fanny PEYRIN, Auteur ; Arnaud FURET, Auteur ; Hélène THIBON, AuteurLe Mas de Libian est un domaine viticole familial (25 ha de vigne et 7 ha de cultures). Il est situé au sud de lArdèche et appartient à la famille Thibon depuis plusieurs générations (cinq membres de la famille travaillent actuellement sur le domaine). Le Mas de Libian, déjà en bio, est passé en biodynamie en 2004. Hélène Thibon, lune des associés, apporte tout dabord sa vision sur la biodynamie et sur limportance de la transmission lorsque lon travaille avec le vivant. Dans un second temps, cette vigneronne est interviewée sur litinéraire technique mis en place sur le domaine. Deux doses de bouse de corne sont appliquées par an (à lautomne et au printemps). En raison des contraintes auxquelles le domaine est soumis (vent, sol caillouteux), la période dapplication est plutôt choisie en fonction des conditions météorologiques (temps doux et pluvieux) que du calendrier lunaire. De la silice de corne est apportée lorsque la vigne pousse, ainsi que des infusions de plantes (prêle, ortie, achillée mille-feuille). La phytothérapie leur permet dutiliser des doses de cuivre faibles et elle est peu onéreuse. Hélène Thibon apporte aussi des éléments techniques sur les mesures prophylactiques, le travail du sol, ainsi que sur la préparation des infusions effectuée sur le domaine.
La Route des Comptoirs : le thé, du bonheur concentré
BIO-LINEAIRES, AuteurLa Route des Comptoirs a été fondée en 1996 par François Cambell, à une époque où très peu d'entreprises proposaient des thés bio en France. Après un voyage en Inde où il a rencontré des petits producteurs de thé bio qui avaient du mal à vendre leur production, il a décidé de se lancer dans le thé bio en alliant passion et acte militant. Il a entrepris de créer des assemblages de thés aux saveurs originales, à partir d'ingrédients de haute qualité. Aujourd'hui, La Route des Comptoirs propose une gamme de 180 références de thés ou de mélanges de plantes, d'épices et de fleurs aux noms évocateurs : Le Temps des Cerises, Sirocco, Légende d'Afrique..., proposés en vrac ou en infusettes, avec parfois des innovations en matière de packaging, car le thé est souvent une occasion de partage, voire de cadeau. L'entreprise est engagée, depuis ses débuts, dans une démarche globale de qualité et de respect de l'homme et de l'environnement et elle est certifiée RSE.
Le soin des plantes par les plantes : Retours dexpériences
Céline VENOT, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur | ALISSAS (Bâtiment MDG, 593 Route des Blaches, 07 210, FRANCE) : AGRI BIO ARDÈCHE | 2019Ce livret a été rédigé par les associations Agri Bio Ardèche et ARDAB, avec la participation de lADABIO et dAgribiodrôme, dans le cadre du projet « Soins des plantes par les plantes » (2016-2019). Il a été élaboré à partir de témoignages de producteurs de fruits bio qui utilisent des préparations naturelles pour protéger leurs productions. Ce document est donc avant tout un recueil de savoir-faire. Il commence par détailler et par comparer les différents types de préparations naturelles : macérations, décoctions, infusions, purins, LFF (litières forestières fermentées), teintures mères et huiles essentielles. Pour chacune dentre elles, des informations sont apportées sur leur objectif, leur principe de fonctionnement, et leur protocole de fabrication. Ces informations sont complétées par des conseils de préparation et dutilisation donnés par des producteurs. Les questions concernant lapprovisionnement en plantes, lorganisation du travail, la durée de conservation des préparations et les précautions dusages sont également détaillées. Les principes actifs de quelques plantes (ortie, prêle, consoude, tanaisie et reine des prés) et leurs utilisations sont aussi présentés. Un focus est également réalisé sur la réglementation. Il permet notamment dapprofondir certaines notions comme les substances de base et les SNUB (substances naturelles à usage biostimulant). Enfin, les préparations pouvant être employées pour les principaux arbres fruitiers sont listées, ainsi que leur cible, leur dose et leur période dapplication.
Tisanes en sachets : Vous pouvez dormir tranquille
Noëlle GUILLON, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurUne dégustation et une analyse de 16 tisanes ont été réalisées par Que Choisir afin dévaluer la qualité sensorielle et les contaminants potentiellement présents (alcaloïdes pyrrolizidiniques, pesticides, huiles minérales, hydrocarbures aromatiques polycycliques, métaux lourds et mycotoxines). Au sein des huit infusions de camomille (dont deux bio) et des huit infusions de verveine (dont deux bio) testées, des substances indésirables ont été détectées (toxines, pesticides, métaux lourds...), mais dans une proportion faible, sans risque pour le consommateur. Les 2 infusions de verveine bio sont notées bon à très bon pour tous les contaminants, les infusions de camomille bio sont aussi bien notées, sauf pour les huiles minérales (moyen) et une pour les AP. Un projet de réglementation est en cours à la Commission Européenne afin détablir des seuils officiels (notamment pour les AP, toxines produites par les adventices et pour les huiles minérales). Plus inattendu, des fragments dinsectes ont été repérés dans lensemble des échantillons, avec en moyenne 22 fragments dans 10 g de mouture. Cette contamination naturelle nest pas nocive et peut, au contraire, attester dune utilisation raisonnée de traitements ; le maximum atteint étant de 127 fragments pour une tisane bio. Quant à la provenance des plantes, la production française est insuffisante pour couvrir le marché. Seule linfusion camomille Jardin bio indique une origine 100% France, bien que la France fasse partie du biotope naturel de la camomille. Celui de la verveine étant localisé en Amérique du Sud, la production française est encore limitée.
Avec Plaisir ! : un nouveau goût venu d'ici
BIO-LINEAIRES, AuteurLa jeune marque "Avec plaisir !" renouvelle le linéaire des boissons chaudes bio avec des recettes à base de chicorée. Elle s'appuie sur 160 ans d'héritage de la Maison Leroux, spécialisée dans la transformation de la chicorée, et désormais gérée par deux fils d'un ancien cadre de l'entreprise. Celle-ci reste familiale et à taille humaine, et poursuit son engagement dans des partenariats historiques avec des agriculteurs locaux qui cultivent la chicorée bio dans les Hauts-de-France. L'originalité des créations proposées par la marque repose, pour des goûts bien marqués, sur l'assemblage de la chicorée et de plantes aromatiques (fenouil, menthe, verveine, thym...) en provenance de la Drôme, du Vaucluse, de l'Ardèche et des Pays de la Loire. 15 références bio de la marque composent actuellement l'assortiment (boissons chaudes en infusettes et en vrac, biscuits sucrés et crackers salés) vendu exclusivement dans le réseau bio.
Baromètre prix bio... Ralentissement de l'inflation sur le bio en 2017
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2017, l'augmentation des prix des produits bio a ralenti : + 1,3 %, contre + 1,8 % par an pour la période 2014-2016. Les relevés de prix 2016 et 2017 montrent quelques disparités selon les catégories de produits : l'hygiène parfumerie est le rayon qui a subi la plus forte hausse. Au rayon frais libre service, ce sont les familles de produits à base de lait qui ont le plus augmenté. Concernant les baisses de prix, les plus importantes sont constatées sur les boissons végétales et sur les légumineuses.
Danone annonce un plan massif sur le bio
Camille HAREL, AuteurDanone a récemment annoncé un plan stratégique ambitieux : 6 de ses marques vont proposer, dès 2018, une offre alternative (dont bio) et, à l'horizon 2020, la totalité de ses marques pour enfants proposeront du bio, avec 80 % des produits utilisés issus de cultures françaises. Sur lultra-frais, 4 références fabriquées avec du lait bio français sont annoncées, en complément de sa marque bio Les 2 Vaches. Au total, une trentaine de références bio vont voir le jour dans les prochains mois.
English Tea Shop
BIO-LINEAIRES, AuteurEnglish Tea Shop a d'abord commercialisé des thés en conventionnel, avant de résolument se tourner vers le bio. Basée en Angleterre, cette entreprise s'est construit un réseau d'environ 2000 petits producteurs bio, principalement au Sri Lanka. Ces producteurs ont laissé la monoculture conventionnelle pour se consacrer à la polyculture bio, ajoutant à leur palette de production des épices ou des fruits. Suranga Herath, le Président Directeur Général d'English Tea Shop, est particulièrement attaché à ce modèle responsable et durable basé sur des engagements profonds et concrets. Parallèlement à ce partenariat de long terme avec les producteurs, l'entreprise a développé un management collaboratif. Les 400 collaborateurs sont considérés comme les co-propriétaires de l'entreprise ; à ce titre ils ont accès aux informations, participent aux décisions et reçoivent les mêmes primes. Aujourd'hui, English Tea Shop est présent dans 53 pays et propose près de 600 références de thés et infusions à partir de 150 plantes bio différentes.
Des jus de fruits et légumes bio, extraits à froid, 100 % Aura
Karen MARUEL, AuteurAprès un premier emploi dans le marketing, Charline Speziale a séjourné au Canada où elle a, notamment, travaillé dans une entreprise de barres de céréales bio à Vancouver, avant de rentrer en France fin 2017. Elle vient de se lancer dans la fabrication de jus de fruits et légumes pressés bio. Elle a finalisé son projet en partie grâce à un financement participatif, notamment pour l'achat d'un extracteur de jus à froid. Avec son entreprise "KiluCru", elle souhaite faire découvrir des mélanges de légumes et fruits en Auvergne, en privilégiant les circuits courts. Dans des bouteilles de 250 ml en fibre de canne à sucre compostables, elle propose une gamme de jus élaborés avec une diététicienne. Les fruits et légumes utilisés sont 100 % locaux. La pression à froid permet de conserver toutes les vitamines. Non pasteurisés, sans conservateur ni additifs, ces jus frais comportent des associations de fruits et légumes crus, d'herbes fraîches, d'épices et de supergraines. Ses recettes ne manquent pas de saveurs : gingembre, céleri, concombre, carotte... et Charline a encore des idées plein la tête pour développer une gamme créative "100 % Auvergne-Rhone-Alpes".