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Rapport d'activité et moral 2022-2023
Le Synabio, le syndicat national des entreprises agroalimentaires bio (transformateurs et distributeurs), se présente à travers son rapport d'activité et moral (missions, équipe, actions réalisées, publications...) pour 2022-2023. Entre le recul du marché et la hausse des coûts de production, le syndicat a notamment mis l'accent, avec ses partenaires, sur des actions de plaidoyer et de communication visant notamment à relancer la consommation bio et à accompagner les filières et les producteurs confrontés à des excédents de production.
#BioRéflexe : une campagne de com collective pour soutenir la bio
BIOFIL, AuteurLAgence BIO a initié une campagne collective pour promouvoir la bio auprès du grand public. Cette campagne était très attendue par les filières, notamment dans ce contexte de rétractation du marché bio. Elle rassemble ainsi dautres acteurs, tels que des interprofessions (Cniel, Cnipt, Cnpo, InterApi, Interbev, Intercéréales, Interfel, Synalaf, Terres Univia) et la Maison de la Bio (Synabio, Forebio, Natexbio, Synadis Bio, Synadiet, Cosmébio). Cette campagne de communication a démarré le 30 mai 2022, notamment sur les radios, avec pour slogan « Pour nous et pour la planète, #BioRéflexe ». Les atouts de la bio y sont déclinés autour de trois axes : zéro pesticide de synthèse, lobligation dun contrôle par an pour tous, l'impact positif sur la biodiversité. LAgence BIO rappelle que, si 94 % des Français connaissent le label AB, la moitié estime ne pas avoir assez dinformations sur la bio. Face à ce constat, « léquipe de France du bio » a pu dégager un budget dun million deuros. La filière bio espère pouvoir pérenniser cette campagne. Pour cela, une meilleure répartition des COV (Contributions volontaires obligatoires) issues de l'agriculture biologique a de nouveau été demandée.
La Confédération paysanne veut une régulation dynamique de la production
Franck MECHEKOUR, AuteurDans un contexte de marché laitier qui doit faire face à un certain déséquilibre de l'offre et de la demande, notamment en agriculture biologique, la Confédération paysanne propose la mise en place d'un système de gestion dynamique de la production européenne qui prendrait en compte l'évolution du marché et les coûts de production. Autre proposition du syndicat : mettre en place une caisse de solidarité pour mieux accompagner les éleveurs lorsque les prix du lait sont bas.
1965 : rester libre de pratiquer la culture biologique
Jean-François LEMAIRE, AuteurRetour sur un évènement fondateur dans l'histoire de la bio... Le 26 avril 1965, une centaine d'agriculteurs bio se réunissaient à Châteaubriand pour appeler tous les agriculteurs refusant l'utilisation de la chimie à se regrouper pour défendre les principes et les valeurs de l'agriculture biologique. Cet appel a abouti à la création de syndicats départementaux d'agriculteurs bio qui pèseront dans la construction de la bio, en France et en Europe.
Christel Teyssèdre : "Saveurs commerce, les fruits et légumes au coeur du commerce alimentaire de proximité"
Jean-François BLOCH-BERTHIE, AuteurChristel Teyssèdre, présidente de Saveurs commerce, est interviewée par le CTIFL. Elle revient sur l'historique de l'UNFD (syndicat des détaillants en fruits et légumes et primeurs) et notamment sur l'intégration, en 2015, de Synadis Bio (Syndicat National des Distributeurs Spécialisés de Produits Biologiques et Diététiques). Suite à cette fusion, l'organisation change de patronyme pour "Saveurs commerce" afin d'exprimer les valeurs partagées autour de la qualité des produits, de la naturalité,... Au dernier rapport de branche, sur les 14 311 entreprises représentées, 1 100 sont des magasins bio dont le secteur des fruits et légumes frais représente 25% du chiffre d'affaires du point de vente.
Pesticides : Résistance vigneronne aux pesticides
Vigneron en bio en Bourgogne et Beaujolais, Thibault Liger-Belair était convoqué au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône), le 19 mai 2015, pour avoir refusé de traiter contre la flavescence dorée. Le procès a été reporté à novembre. La Confédération paysanne, qui soutient ce viticulteur, rappelle la cause principale, selon elle, de la présence de flavescence : la vente de plants contaminés. Elle rappelle que cette contamination est facilement évitable en chauffant les plants, mais que cette pratique entraîne effectivement une perte des plants les plus sensibles. Selon elle, pour éviter la perte de chiffre d'affaires, les grosses pépinières françaises chauffent une partie des plants pour l'exportation et écoulent sur le marché français les plants les plus fragiles, non chauffés. La Confédération paysanne rappelle également que, depuis plusieurs années, une démarche de protection du vignoble, sans traitement pesticide, a été mise en place avec succès dans le Nord Vaucluse à son initiative : obligation de traitement des plants à l'eau chaude, surveillance attentive des vignes, arrachage immédiat de tout plant présentant le moindre symptôme et traitement mais ne dépassant pas l'aire de vol des cicadelles...
La Via campesina est (aussi) la voix des paysannes
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurPaysanne en Ardèche, Véronique Léon représentait la Confédération paysanne lors d'une rencontre des paysannes de la Via campesina (mouvement international qui coordonne des organisations de petits et moyens paysans, travailleurs agricoles, femmes rurales, communautés indigènes d'Asie, des Amériques, d'Europe et d'Afrique), à Porto, fin novembre 2014. Quelques-unes de ces femmes sont présentées dans l'article. Elisabeth Mpofu, coordinatrice générale de l'association, travaille, au Zimbabwe, des terres acquises en 2000 suite à une réforme agraire. Plusieurs familles vivent sur cette ferme collective qu'elles conduisent selon les principes de l'agroécologie. Elle témoigne, dans l'article, des difficultés rencontrées par les femmes pour être reconnues par les hommes. Pour elle, l'agroécologie s'est imposée. Sayra Ticay est paysanne au Nicaragua et représente la coordination des organisations paysannes latino-américaines. Elle travaille avec son père sur un hectare de "terres libres", cultivant maïs, blé, haricots, légumes, manioc et cultures vivrières autour de la maison. Sayra défend la cause des jeunes, notamment pour l'accès à la terre. La Via campesina est bien vivante en Amérique centrale, l'organisation est à la fois une école d'agro-écologie et un syndicat très actif. Shanta Manavi, elle, représente l'Asie du Sud-Est au sein de la Commission de coordination internationale de Via campesina, et est membre d'une organisation paysanne népalaise de 10 000 adhérents. Après un parcours de vie douloureux, un long séjour en Inde où elle a appris à lire et à écrire, elle est revenue au Népal et est devenue peu à peu une figure emblématique de la défense des droits des femmes.
La banane : fruit de toutes les luttes
Alistair SMITH, AuteurAlistair Smith est coordinateur international de l'ONG britannique Banana Link (www.bananalink.org.uk), qui uvre depuis 1996 pour un commerce équitable et durable des bananes et des ananas, en sensibilisant l'opinion publique aux conditions de vie et de travail auxquelles sont exposés les travailleurs des plantations et les petits producteurs en Amérique latine, en Afrique et dans les Caraïbes. Il raconte ici les combats acharnés menés par ces acteurs depuis l'époque coloniale, et comment leur voix, souvent exclue, reste plus présente que jamais dans les débats sur l'avenir de la banane.
Dossier : Rencontres AFP dans les Hautes-Pyrénées : Le pastoralisme haut-pyrénéen : Pratiques de gestion, outils du développement & défis pour l'avenir
Annie CIPIÈRE ; Jean-Baptiste JOURDAN, Auteur ; Didier BUFFIERE, Auteur ; ET AL., AuteurRetour sur les rencontres de l'AFP dans les Hautes-Pyrénées. Le dossier regroupe les articles suivants : - Le pastoralisme haut-pyrénéen en chiffres ; - Contexte et politique de développement pastoral dans les Hautes-Pyrénées ; - Une diversité de gestionnaires d'estives ; - Les commissions syndicales ; - La gestion des estives sur la commune d'Arrens-Marsous ; - Les zones intermédiaires : enjeux et défis à relever : exemple du Val d'Azun.
Marques en biodynamie : Quels cahiers des charges ?
Myriam GOULETTE, AuteurEn France, il existe deux marques qui commercialisent les produits issus de l'agriculture biodynamique : Demeter et Biodyvin. Cette dernière a notamment été créée afin d'apporter une valorisation pour les exploitations spécialisées en viticulture, qui ne répondent donc pas à la notion d'organismes agricoles décrite par Rudolf Steiner et présente dans le cahier des charges de Demeter. Les spécificités de ces deux marques et de leurs cahiers des charges respectifs sont explicitées dans cet article : mécanisme de contrôle, période de conversion, intrants autorisés
Nées dans le mouvement
NATURE & PROGRES, AuteurDevenues parfois conséquentes dans le paysage actuel de la Bio, certaines organisations ont pris leur source dans le mouvement militant. Quelques-unes d'entre elles sont présentées dans cet article : - 1972 : Création d'IFOAM au Palais des Congrès de Versailles ; - 1978 : La FNAB (Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique), organisme professionnel à vocation syndicale ; - 1979 : L'aventure Terre Vivante ; - 1982 : L'Institut Technique de l'Agriculture Biologique (ITAB).
PPAM : Une commission qui sent bon l'agriculture paysanne
Benoît JOULAIN, AuteurDepuis deux ans, la Confédération paysanne a ravivé une commission de travail spécifique pour les plantes aromatiques et médicinales. Cette filière, composée à 53% de producteurs avec moins de 5 ha, a en effet besoin d'être défendue pour : faire reconnaître les huiles essentielles comme un produit agricole non transformé (actuellement, elles sont classées comme produits industriels et chimiques !) ; libérer du monopole pharmaceutique les plantes médicinales à la vente directe ; permettre les allégations médicinales de ces plantes ; en faire reconnaître les propriétés multi-usages (alimentaires, médicinales, aromatiques, à parfum...) ; adapter la législation aux petites fermes... L'idée est de mieux défendre cette filière, notamment au sein de France Agrimer, qui comporte un comité spécialisé des plantes à parfum, aromatiques et médicinales où siège la Confédération paysanne. L'enjeu est de remettre les paysans au cur de cette filière, et non de les laisser s'organiser uniquement depuis l'aval, avec la contractualisation de certaines entreprises de transformation.
Semences : Faire sa semence, ce n'est pas une contrefaçon !
Benoît DUCASSE, AuteurRécit d'une action syndicale concernant le droit à faire sa semence. Le 21 janvier, une centaine de militants de la Confédération paysanne a envahi les locaux du Groupement national interprofessionnel des semences (GNIS). Objectif : obtenir une « exception agricole » dans la loi sur les contrefaçons qui allait être discutée à l'assemblée nationale le 4 février. Selon eux, la menace était de taille : « si elle est votée en l'état, avec cette loi, les paysans qui voudront produire leurs propres semences seront sous la menace constante de poursuites en contrefaçon, saisie voire destruction de leurs récoltes. Pour y échapper, ils devront prouver qu'ils n'ont reproduit aucune variété protégée et que leur semence n'a été contaminée ni ne contient naturellement un gène breveté. Et il en sera de même pour les animaux ou encore pour les ferments, levures et autres microorganismes porteurs de gènes brevetés ». Face à cet argumentaire, le gouvernement s'est engagé à présenter, le 4 février à l'Assemblée nationale, un amendement afin que les semences de ferme ne soient plus concernées par la loi sur les contrefaçons.
Actualité Belgique : Unadis : une fédération professionnelle nécessaire au secteur
BIO-LINEAIRES, AuteurPrésentation des trois réalisations les plus importantes du Syndicat Unadis, Union professionnelle belge des détaillants spécialisés en produits bio et compléments alimentaires, depuis sa création, en décembre 2010 : Résolution d'un problème d'accises pour des livraisons en provenance de France ; organisation d'une formation de vendeur-conseil Bio en collaboration avec l'IFAPME (Institut de Formation en Alternance et des indépendants et Petites et Moyennes Entreprises) ; stabilisation et éclaircissement du statut des essences florales en général et des fleurs du Dr Bach en particulier. Un encart est réservé au partenariat fournisseur-détaillant.
Côtes d'Armor : « Trois installations valent mieux qu'une ! »
Thierry THOMAS, AuteurRécit d'une bataille pour l'accès à la terre qui s'est bien terminée. Deux jeunes souhaitent s'installer, hors cadre familial, dans les Côtes d'Armor (Bretagne), en élevage biologique de brebis laitières avec production fromagère et vente directe. Pour comprendre les mécanismes de transfert de terres et d'installation, elles se tournent alors vers la Confédération paysanne et un collectif d'associations (GAB, Cedapa, Terres de lien...). Elles trouvent une ferme via la Safer, mais ne sont pas les seules candidates : une fille d'agriculteurs (dans une ferme avec de gros moyens de production) postule également. Et la Safer tranche en sa faveur. Un combat s'engage de la part du collectif d'associations, qui remonte jusqu'au préfet. Au final, une solution équitable est trouvée pour installer, et les deux jeunes, sur la ferme convoitée, et la fille d'agriculteurs, sur une autre ferme de la communauté de communes de Guingamp.
Dossier : La fin des quotas, l'après-quota
VOIX BIOLACTEE (LA), Auteur ; Jean-Christophe KROLL, Auteur ; Rainer SUPAN, Auteur ; ET AL., AuteurL'arrêt des quotas laitiers à partir de 2015 pose question, avec notamment la recherche de moyens visant à éviter des prix « yoyo », défavorables pour le producteur et pour le consommateur. Cet arrêt pourrait conduire à un système pénalisant les régions où la production de lait est la moins « rentable » : risque fort de spécialisation pour certains territoires de production avec en parallèle un risque de désertification pour d'autres. Ce dossier apporte certains éclairages sur ce sujet qui touchera les producteurs conventionnels et les bio. Sont en particulier présentés des témoignages d'agriculteurs ou de représentants de syndicats mais aussi des exemples sur ce qui se passe à l'étranger (Canada, Autriche, Suisse). Diverses pistes sont possibles comme l'instauration de quotas internes portés par des producteurs organisés collectivement. Ces questions sont actuellement débattues au sein de structures comme Biolait.
Les dossiers de l'âge de faire : "Il n'y a pas de routine, sinon on va au fiasco" ; A Montreuil, les habitants hébergent des ruches ; Des butineuses plus près des hommes
Nicole GELLOT, Auteur ; Flore VIENOT, Auteur ; L'AGE DE FAIRE, AuteurCe dossier contient 4 articles. 1/ A l'heure de la retraite, Michel Habert évoque les hauts et les bas du métier d'apiculteur. Michel et sa femme se sont installés, en 1976, au hameau de La Bonne Chère, près de Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le couple bâtit sa maison et commença avec 50 ruches. Aujourd'hui, il en a 280 2/ Depuis 2009, les ruches se multiplient à Montreuil, dans la banlieue Est de Paris. Une quinzaine de citoyens ont ouvert leur jardin à un apiculteur, et les habitants sont de plus en plus nombreux sur la liste d'attente. La commune compte, en tout, plus de cent ruches 3/ Depuis 2010, le programme « Abeille sentinelle de l'environnement », lancé par l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), alerte sur les dangers qui menacent les abeilles, et invite à les protéger. Pernes-les-Fontaines, au pied des monts du Vaucluse, s'est engagé dans le programme : six ruches ont été installées, en sortie de ville, sur le bord de route 4/ Bernard Vaissière, responsable du laboratoire « Pollinisation et écologie des abeilles » à l'Inra, explique, dans un entretien, en quoi les abeilles sauvages sont tout aussi utiles et menacées que leurs cousines domestiques. Des encarts complètent le dossier : Comment l'abeille Buckfast fut créée par un moine bénédictin ; Créer un rucher collectif ou parrainer des ruches ; Accueillir des abeilles dans son jardin.
Le plan gouvernemental sur le commerce équitable : tout pour la façade !
Emmanuel ANTOINE, AuteurUn plan de soutien au commerce équitable a été présenté, le 29 avril dernier, par Pascal Canfin, ministre délégué chargé du Développement. L'objectif de ce plan est de tripler la consommation de produits équitables en France. Sept millions d'euros sur trois ans seront engagés pour ce plan. Cependant, l'association Minga conteste ce plan : elle considère qu'il s'agit essentiellement de fonds déjà engagés, et qui vont contribuer essentiellement à soutenir la marque privée Max Havelaar et à encourager les grandes surfaces à faire des promotions sur ces articles. Elle déplore que rien ne soit fait pour améliorer les conditions de travail déplorables dans les usines du Bangladesh qui fournissent différentes marques de commerce équitable, et ce, malgré les dramatiques accidents de ces derniers mois. Minga aurait souhaité des engagements envers les leaders syndicaux des pays d'Asie du sud-est, et un renforcement des moyens de l'Organisation Internationale du Travail. L'auteur conclut que, pour évoluer, il faut s'adresser directement au monde du travail. Enfin, il faut souligner qu'il n'existe pas à l'heure actuelle de label officiel commerce équitable, ni de référence nationale officielle et d'organismes de contrôle.
Repères : + 10 % de chiffres d'affaires chez les entreprises de la bio !
BIO-LINEAIRES, AuteurL'enquête, réalisée par le Synabio auprès de ses 120 adhérents : transformateurs et metteurs en marché certifiés bio (grossistes, plateformes de distribution, vente par correspondance...), confirme la bonne tenue du secteur de la bio. Les entreprises ont réalisé + 10 % de chiffre d'affaires sur les 7 premiers mois de 2013 (+ 7 % de chiffre d'affaires sur l'année 2012). Rapide analyse des résultats, présentation du Synabio et de son nouveau logo. Le Synabio a prévu, avec Interbev, une journée viande bio pour les magasins bio (le 27 janvier 2014).
Actualité syndicale : Synabio : 13 propositions pour le nouveau Plan Bio
BIO-LINEAIRES, AuteurEn lien avec les responsables du nouveau Gouvernement, le Synabio (Syndicat national des entreprises bio au service des filières de l'agriculture biologique) participe à l'élaboration du prochain Plan national bio. Le syndicat participe au Comité de Pilotage et a transmis, au ministère de l'Agriculture, une première liste de 13 propositions pour le nouveau plan bio. Elles s'articulent autour de quatre axes principaux : - Axe 1 : Développement et structuration des filières ; - Axe 2 : Exemplarité de l'agriculture bio en termes de développement durable ; - Axe 3 : Valorisation de l'agriculture bio française ; - Axe 4 : Appui transversal au développement.
Dossier : Les journées Filières et Techniques 2012 en partenariat avec le réseau GAB-FRAB et les Chambres d'agriculture de Bretagne
Esther SAVINA, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; Goulven OILLIC, AuteurPour la 3ème année consécutive, Inter Bio Bretagne organise, en partenariat avec le réseau GAB-FRAB et les Chambres d'agriculture de Bretagne, des journées d'information dédiées à une filière bio La filière Algues marines Bio a été présentée le 21 mai 2012. Une quarantaine d'acteurs de la filière étaient présents à Lanildut (Finistère) pour découvrir les techniques de récolte, les différentes algues présentes sur l'estran, ainsi que leur gestion durable. Les échanges ont également porté sur le lavage, le salage, le séchage des algues et un point a été fait sur divers sujets d'actualité pour la filière, dont l'importance d'une structuration de la filière. A l'heure actuelle, une dizaine d'opérateurs bretons sont certifiés bio. La difficulté à l'échelle européenne reste la gestion de la ressource. La journée sur la filière des céréales à destination de l'alimentation humaine a eu lieu, en Ille-et-Vilaine, le 21 juin 2012. Les échanges ont majoritairement concerné la production et la transformation de céréales pour le petit déjeuner ou la meunerie. Sur les 1 680 fermes biologiques bretonnes recensées en 2011 (Observatoire de la production régionale Bio - FRAB 2011), 765 cultivent des céréales. Il s'agit de l'activité principale pour 153 d'entre elles... Sont présentés dans le dossier : Le Syndicat des Récoltants Professionnels d'Algues de Rive de Bretagne (SRPARB) ; L'entreprise Aqua - B (29), spécialisée en algues alimentaires ; La société Penn Ar Bed (29), spécialisée dans la biotechnologie des algues ; Le GAEC « Le Passoir » : une rotation herbagère laissant la part belle aux cultures de vente ; L'association « Les greniers Bio d'Armorique » ; Les actions de recherche-expérimentation en avoine nue et seigle de Gaëtan Johan (Agrobio 35) ; Michel Blin, producteur de lin : une culture exigeante aux débouchés naissants ; Céréco : Transformation des céréales ; Le Moulin d'Epron : 100 % Bio.
Dossier de presse : Produits bio : Les PME de transformation et de distribution poursuivent leur développement en France
Le Synabio (Syndicat national des professionnels au service de l'aval de la filière agriculture biologique), regroupe, en direct, plus de 250 marques de produits bio pour un chiffre d'affaires d'environ 1,5 milliards d'euros. Ses 120 adhérents (regroupant transformateurs et réseaux de distribution) sont majoritairement des PME. Ils représentent aujourd'hui environ 40 % du marché bio, qui s'élève à près de 4 milliards d'euros en 2011, en hausse de 11 % par rapport à 2010 (Chiffres Agence Bio). Avec 5 associations régionales majeures adhérentes au Synabio, la représentativité du Syndicat est estimé à plus de 60 % du secteur. Ce développement positif de la bio est également soutenu par le secteur aval, avec une augmentation de 16 % du nombre de PME françaises opérant en bio en 2011 par rapport à 2010... Ce dossier de presse présente : - Nouveau plan bio : les 13 propositions du Synabio ; - Le bio made in France : plus de 12 000 PME engagées à l'aval de la filière ; - Le Synabio : 120 PME au cur du développement de la bio en France ; - Produits bio : des recettes et qualités spécifiques ; - Développement durable : les engagements des entreprises du Synabio.
Le petit journal du Synabio
Cécile LEPERS, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, Auteur ; Claire LARGIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe deuxième numéro du Petit Journal du Synabio, le Syndicat National des transformateurs de produits naturels et de culture biologique, présente : - un point sur la réglementation générale des produits agroalimentaires, notamment sur le nouveau règlement européen sur l'information des consommateurs, dit « INCO », sur le décret français encadrant l'utilisation de l'étiquetage « sans OGM », sur l'utilisation de l'Ecolabel et sur les allégations de santé ; - un point sur la réglementation en agriculture biologique, avec quelques précisions sur les évolutions du règlement (CE) n°502/2012, venu modifier le règlement (CE) n°889/2008 en 2012, et sur l'arrêté du 28 novembre 2011 portant homologation du cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial ; - quelques actualités sur les spécificités de la transformation biologique, sur l'indicateur de conjoncture du Synabio (enquête auprès des adhérents) et sur l'étude concernant la formation des vendeurs conseil en magasins spécialisés ; - quelques projets de recherche-développement, notamment sur les sels nitrités, sur le goût des produits bio (Ecropolis), sur le projet de base de données (SecurBio), sur l'affichage environnemental (Conso bio et DD) et, plus en détail, sur le projet Bioentreprisedurable® ; - les travaux du groupe des transformateurs bio européen d'IFOAM-EU. Quelques éléments d'actualités du Synabio viennent compléter ce numéro.
Synabio : L'aval s'implique dans le nouveau plan bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL'essor de la bio dépend aussi du dynamisme des transformateurs et des distributeurs, comme l'a réaffirmé le Synabio (syndicat national des professionnels de l'aval de la filière bio) lors de son assemblée générale le 20 septembre 2012. Le nombre de PME françaises opérant en bio a augmenté de 16% entre 2010 et 2011. Au total, la filière compte 8 740 préparateurs, dont la moitié en boulangerie et terminaux de cuisson. Parmi eux, quelque 300 acteurs sont leaders, souvent investis depuis plus de 15 ans dans le secteur et transformant la majorité des produits biologiques. Le Synabio regroupe plus de 250 marques de produits certifiés et 120 adhérents parmi lesquels 5 associations régionales. Selon Cecile Lepers, la déléguée générale du Synabio, la représentativité de ce dernier peut être estimée à plus de 60% du secteur. Une démarche de progrès par autodiagnostic « Bioentreprisedurable », encadrée par le Synabio, a été mise en place avec la création d'une marque et d'un logo. Par ailleurs, le Synabio participe au Comité de pilotage du nouveau Plan national de développement de l'agriculture biologique, qui doit sortir dans 9 mois. Dans ce cadre, il a transmis au ministère de l'Agriculture une première liste de 13 propositions.
Culture bio : 1965, la bio s'organise et se protège
Jean-François LEMAIRE, AuteurAvec le grand rassemblement des premiers agrobiologistes à Chateaubriant (44), le 1er juin 1964, et, quelques jours après, les 21 et 22 juin 1964, le Congrès de l'Association Nationale pour la Défense et la Santé des Consommateurs (ANDSAC), à Chabanais (16), qui débouchait sur l'élaboration du premier cahier des charges de l'agriculture biologique et de ses productions, 1964 a été une année historique pour la bio. C'est également : la naissance de l'Association « Nature et Progrès » ; la parution d'un article repris dans le mensuel n° 10 « Agriculture et vie » de Décembre sous le titre : « L'animal fait la preuve que les engrais sont nocifs » (dont l'auteur en est le Dr vétérinaire Quiquandon) ; le début de la théorie des « transmutations biologiques » dans les ouvrages du professeur C. Louis Kervran. En 1965, l'équipe Lemaire-Boucher dont la méthode est basée sur l'utilisation de lithothamne s'employa à améliorer son service technique auprès des agriculteurs et à poser les bases d'une commercialisation à valeur ajoutée des productions biologiques récoltées en France. Pour atteindre ces objectifs, des visites de cultures biologiques ont été programmées dans toutes les régions françaises et même en Suisse (les comptes-rendus dans les n° 16 et 17 du journal « Agriculture et Vie » (juillet/Septembre 1965) témoignent de leur très grande fréquentation). Concernant la défense des valeurs de l'agriculture biologique et suite à l'appel lancé par un agriculteur-éleveur d'Ille-et-Vilaine, une centaine d'agriculteurs ont décidé la création de leurs syndicats départementaux...
Dossier : Le foncier agricole menacé : Des terres en voie de disparition ; Et une, et deux... et trois fermes en plus ; La Safer au cur des transactions foncières ; "Une exploitation à taille humaine" ; 3 questions à... Michel Apostolo
Nicole GELLOT, Auteur70 000 hectares de terres agricoles disparaissent chaque année en France. En 2007, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) notait que les exploitations diminuaient de 3 % par an. L'article "Des terres en voie de disparition" indique comment l'urbanisation fait flamber le foncier et comment il devient difficile pour un jeune agriculteur de s'installer. Ainsi, parmi la soixantaine de personnes qui préparent un Brevet professionnel de responsable d'exploitation agricole (BPREA), à Dignes-Carmejane, bien peu pourront trouver une ferme composée d'une maison d'habitation, de terres et de bâtiments agricoles. Pour Corinne, en formation dans ce Centre, ce sera difficile car "dès qu'une terre se libère, les agriculteurs qui sont autour s'agrandissent". L'article "Et une, et deux... et trois fermes en plus" présente le rôle du maire de Saint-Dizier-en-Diois, dans la Drôme, Robert Delage. Celui-ci a contribué à installer trois agriculteurs, doublant en quelques années le nombre d'exploitations de sa commune. L'article "La Safer au cur des transactions foncières" montre comment la Safer (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural), créée en 1960, peut aider des projets à aboutir. Si la Confédération paysanne reconnaît l'action menée par certaines antennes locales de la Safer, elle n'en exprime pas moins le souhait de voir l'institution évoluer dans son fonctionnement, sur la base d'une politique foncière réorientée. L'article "Une exploitation à taille humaine" précise comment Mathieu, qui veut s'installer en maraîchage, refusant le système de la Surface minimum d'exploitation, renonce à la dotation accordée aux jeunes agriculteurs. Michel Apostolo, éleveur dans le Var, responsable de la commission foncière à la Confédération paysanne, livre, dans un entretien, les propositions du syndicat pour la protection des terres agricoles.
La dynamique bio des vignerons indépendants de France - Etat des lieux et perspectives
Ce document, édité par l'Observatoire national des vignerons indépendants, est organisé comme suit : - I. Panorama général de la viticulture bio en France en 2009 et 2010 (tous producteurs confondus y compris les viticulteurs coopérateurs) : progression de la surface viticole française en 2010 par rapport à 2009 (39 146 ha en 2009 et 52 000 ha estimés en 2010) ; en 2009, 4,6 % du vignoble national était exploité en mode de production biologique ; - II. Focus sur les 6 000 vignerons indépendants adhérant aux Vignerons Indépendants de France (VIF) à fin 2010 : 21, 9 % des exploitations adhérant aux VIF pratiquaient la viticulture biologique (certifiées agriculture biologique ou en reconversion) ; 2/3 des adhérents qui pratiquent la viticulture bio sont en reconversion ; 45,3 % des adhérents bio se situent dans le quart sud-est ; sous-représentation des adhérents bio en Val-de-Loire et Centre ; en 2010, 32,5 % des exploitations viticoles bio françaises sont adhérentes au Syndicat des Vignerons Indépendants (totalisant 41,4 % de la surface viticole biologique) ; - III. Focus prospectif à l'horizon 2013 chez les VIF : 21 % des adhérents Vignerons Indépendants "non bio" ont déclaré envisager une conversion à l'agriculture biologique ; un des motifs de conversion des vignerons est la préservation de la nature et de l'environnement ; en 2013, près de 2 000 adhérents des VIF sur 6 000 devraient être en bio...
Position syndicale : Ne nous laissons pas piéger
Christian ROQUEIROL, AuteurParmi les articles du dossier d'octobre 2011 consacré aux circuits courts, Campagnes Solidaires, mensuel de la Confédération paysanne, publie la position de ce syndicat sur la vente directe. Premier constat : cette vente se porte plutôt bien. L'exemple cité, le GIE des Fermes des Grands Causses, est parlant : six éleveurs ovins il y a trente ans, 27 aujourd'hui, avec tous les produits de l'Aveyron représentés. Mais l'envers du décor est souligné par Christian Rouqueirol, secrétaire national de la Conf' : certaines « ventes directes » n'ont plus rien à voir avec l'agriculture paysanne des petites fermes : de grandes exploitations qui se mettent à la vente directe avec beaucoup de publicités ; des magasins de produits du terroir, soutenus financièrement, sans véritables soucis d'équité vis-à-vis des producteurs ; vente locale en grande surface qui peut se révéler très fragile économiquement. La Conf' appelle à la plus grande vigilance pour que ce concept de la vente directe reste celui des petites fermes.
Le réseau Fnab en assemblée générale : Des signaux d'alarme
Juliette LAKITS, AuteurL'Assemblée générale de la Fnab (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France), qui a eu lieu les 29 et 30 mars à Amiens, a été l'occasion de faire le point sur les demandes clés du réseau : maintien du soutien aux conversions, avec l'engagement sur 5 ans ; déploiement massif de la bio dans les politiques prioritaires de protection de l'eau ; mise en uvre de programmes de recherche et de développement ambitieux ; réaffectation a minima des cotisations payées par les agriculteurs bio sur le développement de leur mode de production. La Fnab constate par ailleurs des retards dans le paiement des mesures agro-environnementales. Un encart est réservé aux Pôles de conversion multipartenaires.
"Trouver des réponses collectives à des problèmes individuels en PPAM bio"
HERBA BIO, AuteurLe Comité Bio du CPPARM (Comité des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales) a organisé, à l'automne 2010, une journée technico-économique des PPAM biologiques à Nîmes. Le thème de la journée était de « trouver des réponses collectives à des problèmes individuels ». Après un descriptif des différentes formes juridiques des groupements, l'article propose des exemples de groupements et décrit quels avantages les agriculteurs en retirent. Ainsi, sont présentés une CUMA, qui permet de bénéficier de matériel en commun, deux coopératives, l'une proposant un appui technique à ses adhérents, l'autre permettant de regrouper leurs productions pour en faciliter la commercialisation, et enfin un syndicat, qui donne un poids plus important aux producteurs pour la défense de leurs intérêts.
Biodiversité : Exiger l'application des droits des agriculteurs
Philippe GUICHARD, AuteurL'ONU déclare l'année 2010 comme celle de la biodiversité. La France reprend la balle au bond et déclare la biodiversité cause majeure pour 2010. Mais la vision des solutions pour enrayer le déclin de cette biodiversité n'est pas la même chez tous : pour certains, la sauvegarde de la biodiversité passe par le brevetage du vivant. Pour d'autres, la biodiversité cultivée n'est pas une marchandise privatisable. La Confédération paysanne se bat pour le droit de ressemer la biodiversité cultivée, d'échanger et de vendre les semences paysannes, de protéger les savoirs et de participer aux décisions nationales sur la biodiversité. Selon l'auteur, ces droits sont inscrits dans le traité international des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture, droits toujours pas reconnus dans les lois françaises et européennes.
Dossier : Les étiquettes à la loupe
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurParfois véritable casse-tête, la lecture des étiquettes des produits alimentaires se révèle indispensable à tout consommateur soucieux d'information et de traçabilité. Encore faut-il savoir ce que l'on cherche, ce que l'on ne veut pas trouver, l'étiquette est souvent densément remplie (logos, certifications, labels, compositions, allégations nutritionnelles...). Présentation de l'étiquette produit : - Les mentions obligatoires (composition, mention OGM / "Sans OGM", langue, dénomination de vente...) ; - Gros plan sur les petites lettres (ce que veut dire "allégé en graisses", pas de mention obligatoire quant à la présence d'acides gras trans, signification de la mention "sans conservateurs" et présence d'additifs toxiques, signes de qualité, mentions règlementées...). Concernant l'agriculture bio, le fait de sélectionner un produit certifié AB apporte certaines garanties : pas de pesticides, apport minimum d'additifs... Néanmoins, des agrobiologistes ne sont pas satisfaits de certains points concernant la nouvelle législation sur l'étiquetage.
Dossier : Transmission de ferme : Accompagnement des porteurs de projet dans le Nord de la France
VOIX BIOLACTEE (LA), Auteur ; Hubert FILATRE, Auteur ; Sophie RADISSON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente les missions et les actions de plusieurs structures dans l'accompagnement de la transmission des exploitations : l'association AVENIR (Association pour la Valorisation Economique des Nouvelles Initiatives Rurales), et le CEDAPAS (Centre d'Etudes pour le Développement d'une Agriculture Plus Autonome et Solidaire), chacune des structures étant située à Saint-Laurent Blangy (62) ; Les ADASEA / ODASEA (Association ou Organisme Départemental pour l'Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles), pour lesquels témoigne un conseiller transmission de l'ODASEA de Loire-Atlantique ; l'Association LA MARMITE, implantée dans le Morbihan, et le syndicat Jeunes agriculteurs (à travers un entretien avec Joël Clergue, Vice-président du syndicat, en charge d'installation). Il comprend également le témoignage d'agriculteurs en biodynamie, dans la région lyonnaise, installés sur la Ferme des Rivières. Sophie Radisson, installée sur cette ferme avec son conjoint Georges (qui envisage la retraite), relate le cheminement de leur réflexion pour bâtir un projet de transmission et ouvrir la ferme à d'autres collaborations.
Dossier : Vin bio
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis quelques années, le rayon des vins "bio" ne cesse de s'agrandir dans les magasins bio. Ce rayon est devenu incontournable et même pour certains un produit d'appel ! Toutefois, avec la multiplication des offres et l'espace qui lui est dédié, les magasins ont parfois quelques difficultés à concevoir leur "cave bio", et le personnel de vente doit pouvoir informer les nouveaux consommateurs de plus en plus connaisseurs (aspect réglementaire, amplitude des prix selon les vins proposés et la multitude de produits présentés, chartes...). A travers ce dossier, quelques conseils sont donnés : - Un secteur qui monte ! ; - Viticulture bio : les différences ; - Vinification : les différences ; - Viticulture bio : les différentes chartes ; - Vin "bio" et santé.
Réglementation... Point sur le dispositif national de vigilance sur les compléments alimentaires
BIO-LINEAIRES, AuteurEn application de la loi du 21 juillet 2009 portant sur la réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, l'AFSSA (l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments) a annoncé, le 29 novembre 2009, dans le cadre d'une campagne de presse nationale, la mise en place d'un dispositif national de vigilance sur les compléments alimentaires. Suite aux différentes réactions parvenues à Bio-Linéaires, il a été demandé au syndicat des fabricants de produits naturels, diététiques et compléments alimentaires (SYNADIET) de faire un point sur cette disposition... : - Dispositif national de vigilance sur les compléments alimentaires : à qui s'adresse-t-il ? ; - Point de vue du SYNADIET.
Synabio, syndicat des transformateurs bio : Etiquette HVE : risque de confusion
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article porte sur deux points liés à l'actualité des activités du Synabio, syndicat des transformateurs bio. En premier lieu, le Synabio dénonce les risques de confusion que pourrait amener l'étiquetage HVE « Haute Qualité Environnementale ». Notamment la certification bio, très contrôlée, porte sur l'ensemble du produit, alors que la HVE ne porte que sur le maillon « exploitation ». Sont ensuite présentées les actions du Synabio qui visent à sécuriser la filière bio dans son ensemble, ces actions portant par exemple sur le nouvel étiquetage européen, la révision des règles d'usage de la marque AB, le développement de la démarche globale « Bio entreprise durable » ou encore l'étude de la qualité des produits. L'ensemble vise à valoriser au mieux les aliments bio.
Actualité syndicale : Le Synabio... : Le syndicat national représentant les intérêts de l'aval de la filière bio
BIO-LINEAIRES, AuteurLe Synabio, le Syndicat national des professionnels au service de l'aval de la filière agriculture biologique, est un syndicat qui a un rôle de représentation des acteurs de l'aval de la filière biologique auprès des pouvoirs publics, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche, la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes, du ministère de l'Environnement, de l'énergie, du développement durable, de l'aménagement des territoires et des transports et de toutes les structures qui en dépendent. Il cherche à mettre en avant un savoir-faire et un savoir-être qui privilégient les principes du développement durable dans leur globalité. L'article en fait une présentation : - Plus de 100 adhérents ; - Le projet du Synabio ; - Veille réglementaire et qualité ; - Un nouveau site internet (www.synabio.com).
Animation Ferme Ressource, le lundi 15 juin, à Doucy-en-Bauges, en Savoie
HERBA BIO, AuteurLe Comité Bio du CPPARM (Comité des plantes à parfum, aromatiques et médicinales) anime un réseau de fermes ressources, qui comporte actuellement 9 fermes. Une fiche descriptive du système d'exploitation de chaque ferme est disponible auprès du CPPARM. Ces fiches permettent d'apporter aux personnes intéressées par les PPAM Bio un témoignage, pour donner des idées de fonctionnement. Le réseau essaie de montrer la diversité des systèmes d'exploitation de PPAM Bio allant de la grande culture de lavande à la cueillette de plantes médicinales. Chaque année, une journée est organisée sur une ferme du réseau. En 2009, l'animation ferme ressource a eu lieu en Savoie, sur l'exploitation d'Isabelle et Jacques Vial. Le thème abordé était "la vente directe". Cette journée a réuni une quarantaine de personnes. Les questions de réglementation de la vente directe de PPAM Bio ont particulièrement intéressé les producteurs. L'article revient sur les principales interventions de la journée : - Présentation et visite de l'exploitation par Isabelle et Jacques Vial ; - Présentation du syndicat des producteurs de PPAM de Savoie par son président, Benoît Claude ; - Présentation de la démarche Marque Parc par Ilona Mezei du Parc Naturel Régional du Massif des Bauges (Alpes) ; - Réglementation de la vente directe par Viviane Cataldo de FranceAgriMer.
Dossier : Les métiers de la bio ; Comment se lancer ?
Elisabeth MERCIER, Auteur ; Cathy GUIRAUDET-BAUMEL, Auteur ; Juliette LEROUX, Auteur ; ET AL., AuteurLe dossier, consacré aux métiers de la bio et aux conseils pour se lancer, aborde différents thèmes : - La bio en France et en Europe ; - Restauration collective : comment favoriser la bio ; - La réglementation bio ; - La bio et les ONG ; - Se former en agriculture biologique ; - L'accompagnement vers la bio ; - La distribution des produits alimentaires biologiques ; - Se lancer dans la production bio ; - La transformation de produits bio ; - Adresses et ressources ; - Ouvrir un commerce de produits bio ; - Travailler en restauration collective bio ; - Se lancer dans le tourisme bio ; - Se lancer dans la cosmétique bio ; - Les métiers de la certification en agriculture biologique.
Dossier : S'installer et vivre sur des petites cultures : Plantes médicinales et aromatiques : De gros besoins ; Témoignage : Un jardin médicinal avec accueil du public
C. JAHNICH, AuteurLe dossier "S'installer et vivre sur des petites cultures" comprend ces 2 articles consacrés à l'agriculture biologique : - Plantes médicinales et aromatiques : De gros besoins (La distillerie Helpac, en Haute-Loire, recherche des producteurs de plantes aromatiques et médicinales pour répondre à la demande en huiles essentielles biologiques. La filière a tout pour plaire : des débouchés, un potentiel de production et une bonne rémunération à l'hectare) ; - Témoignage : Un jardin médicinal avec accueil du public (Sophie Gallet a lancé son projet de production bio de plantes aromatiques et médicinales en mars 2008, à Trévol, près de Moulins, dans l'Allier).
FNAB : Rapport d'activité 2008
Le rapport d'activité de la FNAB (Fédération Nationale d' Agriculture Biologique des régions de France) fait le bilan de ses interventions ou de ses propositions en matière de développement de l'agriculture biologique : politique générale ; politiques agricoles ; développement de l'agriculture biologique ; environnement ; recherche ; filières ; identifiant ; semences ; réglementation ; certification, protection de la bio ; OGM ; international ; communication ; professionnalisation du réseau ; animation du réseau.
Marais et génétique font bon ménage
Emile DURAND, AuteurAu GAEC des Brouins dans le Calvados, Franck et Stéphane Labarrière font naître une centaine de veaux charolais par an sur les marais de la Dives. Vendre des reproducteurs, du foin et produire des bufs leur permet de rentabiliser au mieux leur exploitation. Ils exploitent 170 ha de prairies permanentes dont 98% sont en zone de marais. Les parcelles sont délimitées par des canaux servant de clôture et d'abreuvoir. Le marais fournit un foin fibreux mais appétent. Un syndicat gère les contraintes afférentes à cette zone (régulation du niveau d'eau, curage des canaux).
Rapport moral ; Rapport d'activité ; Rapport d'orientation 2009
Le Synabio, le syndicat national des entreprises bio au service de la filière agriculture biologique, est présenté à travers son rapport moral (rôle du synabio, développement de compétences...), son rapport d'activité (vie du synabio 2008-2009, participer aux projets nationaux et européens, le Synabio : un outil syndical et collectif pour créer et synthétiser de l'information) et son rapport d'orientation (priorité aux adhérents, des visites d'entreprises en lien avec les projets développés, deux axes d'actions majeurs que sont le projet bio entreprise durable : l'engagement du secteur biologique en faveur du développement durable, le projet de sécurisation des filières biologiques, ...).
Synadiet : Plus d'un demi siècle au service de la profession
BIO-LINEAIRES, AuteurSYNADIET, Syndicat des fabricants de produits naturels, diététiques et compléments alimentaires, représente aujourd'hui plus de 165 acteurs de ce secteur professionnel. Créé en 1950, SYNADIET a su faire évoluer ses missions, et propose désormais à ses adhérents d'assurer la promotion et la représentation de la profession auprès des instances réglementaires françaises et européennes, ainsi que l'accompagnement de ses adhérents dans l'application de la réglementation et des exigences qualité, et enfin la reconnaissance et la valorisation des compléments alimentaires comme partie intégrante d'une politique globale de santé. L'article présente le syndicat et ses engagements : - Organisation ; - Une présence au niveau national et international ; - Des outils et des services destinés aux adhérents ; - Les groupes de travail SYNADIET ; - La Charte de qualité des Compléments Alimentaires. A noter qu'un nouveau groupe de travail doit être mis en place sur les compléments alimentaires bio.
SYNADIET : Point sur... la réglementation
BIO-LINEAIRES, AuteurComme dans l'agriculture biologique, les compléments alimentaires sont soumis à des réglementations strictes qui évoluent régulièrement. Pour éviter tous problèmes avec les autorités publiques et pour être à jour sur ces réglementations, les organisations professionnelles du secteur (SYNADIET - Syndicat des fabricants de produits naturels, diététiques et compléments alimentaires, SYNABIO - Syndicat national des entreprises bio au service de la filière agriculture biologique, SYNADIS - Syndicat national des distributeurs spécialisés de produits biologiques et diététiques...) font régulièrement, via des formations ou des séminaires, le point sur les principaux changements. Suite à de récentes interventions de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) dans les boutiques bio, sur les compléments alimentaires, il a été demandé au SYNADIET de faire une mise à jour sur la réglementation des compléments alimentaires en France. Après une présentation du SYNADIET, le syndicat fait un point, pour Bio Linéaires, sur l'état actuel de la réglementation des compléments alimentaires (régis par le décret 2006-352, qui correspond à la transposition de la directive 2002/46 CE).
Une céréale très convoitée : Petit épeautre devient grand
Céréale à décortiquer, l'engrain ou petit épeautre est très recherché pour ses qualités nutritionnelles. Malgré de faibles rendements (20 quintaux dans les sols pauvres où il est cultivé), il bénéficie de sérieux atouts en raison de sa rusticité, dont son faible besoin en eau. Des producteurs de Haute-Provence ont déposé une demande d'IGP (Indication Géographique Protégée). Il convient cependant de rester prudent sur le développement de ce marché de niche.
Il faut une autre politique agricole européenne : Positionnement de la Confédération paysanne sur les orientations de la PAC en 2008
Dans le cadre des discussions sur l'orientation de la PAC en 2009 (réforme à mi-parcours de la réforme de 2003) et en 2013 (nouveau cadre budgétaire, nouvelle politique), la Confédération paysanne rappelle les objectifs de la Politique agricole commune, et revendique le développement et la mise en oeuvre urgente des outils de régulation des marchés afin de garantir pour l'Europe : - La souveraineté alimentaire ; - Le maintien des exploitations et l'installation de paysans ; - Le revenu des paysans ; - La relocalisation de l'agriculture et des outils de transformation ; - La vie du milieu rural ; - Le maintien de l'activité agricole, économique et sociale dans les zones difficiles. Le document qui met en avant le contexte institutionnel, les enjeux prioritaires pour la Confédération paysanne et les revendications du syndicat est téléchargeable à l'adresse : http://www.confederationpaysanne.fr/images/imagesFCK/File/2008/pac/2008_positionnementconf_pac.pdf
Restauration collective : Le Snrc (Syndicat national de la restauration collective) se mobilise pour atteindre 20% de produits bio
Suite à l'objectif annoncé d'intégrer 20% de produits biologiques dans les repas servis aux collectivités, le Snrc souhaite encourager cette tendance en soutenant la structuration des filières biologiques.
Le vin au naturel
Vin au naturel, vin naturel, vin nature : l'idée est d'abord de marquer la rupture avec la viticulture intensive. Le vin "naturel" concerne l'ensemble du processus de production du vin, de la vigne à la mise en bouteille, associant ainsi dans une même démarche le travail du viticulteur et celui du vinificateur, réunis en une seule personne, le vigneron. Le vin "naturel" résulte du choix d'une agriculture qui s'adapte aux écosystèmes... Il s'agit donc de la prise en compte de cette matière vivante qu'est le vin. Le livre évoque notamment différents modes de culture dont la culture biodynamique et réfère à une vinification sans adjuvants ni intrants chimiques. Il apporte un éclairage précis, synthétique et documenté autour de l'idée de vin "naturel" : savoir de quoi on parle, mettre de l'ordre dans toutes les notions évoquées la plupart du temps sans grand sérieux, comprendre la vie complexe du vin et les dangers que peuvent rencontrer des vins "naturellement" plus délicats, faire l'état des lieux d'une mouvance qui s'est constituée dans une pluralité de choix, mais toujours dans un esprit commun de prise en compte du caractère vivant du vin.
Les orientations 2006 de la FNAB
Les grandes orientations de la FNAB, votées lors de l'Assemblée générale à Lille, sont tributaires des échéances de 2006 et 2007 : nouveau plan de développement rural, nouveaux contrats de projet Etat-Régions, loi OGM...
Le Synabio fête ses 30 ans : Rencontre avec Jean Verdier, son président
Si les entreprises investies dans l'agriculture bio sont globalement en progression en terme de chiffre d'affaires, certains secteurs subissent l'effet de fortes distorsions entre la production et les besoins du marché. Le Synabio compte une centaine d'entreprises adhérentes pour un chiffre d'affaires bio de 300 à 400 millions d'euros. Son président explique ses missions et les dossiers en cours (réglementation européenne, OGM, collège bio à l'INAO, structuration des filières).
Filière viande : clarifier le paysage professionnel
La FNAB a contribué à la mise en place d'une commission bio au sein d'Interbev et obtenu que celui-ci participe au financement d'une campagne de communication générique sur la bio. Elle a mené, avec les EBF, une réflexion sur la mise en place d'Unébio, nouvelle structure nationale d'approvisionnement en viande bio.
Politique générale
La FNAB présente sur six thèmes l'ensemble de ses actions, principalement syndicales et son analyse de la politique globale, pour l'année 2004 : "Mesures Gaymard", IFOAM EU, ASAFI, Plan d'action européen, CAD "rémunération de reconnaissance", "plate-forme bio" pour l'ADAR, réseau INPACT, PAC, OGM. La FNAB présente ses actions, ses espoirs, ses déceptions et ses combats pour l 'ensemble de ces domaines.
L'assemblée générale de la FNAB comme si vous y étiez
L'assemblée générale 2004 de la FNAB, qui a eu lieu dans le Vercors, a rassemblé 250 personnes pour le colloque de clôture. Trois des orientations votées sont présentées dans l'article, portant sur la réglementation, la rémunération de reconnaissance et la création d'une interprofession nationale. Trois partenaires ont ensuite présenté un contexte et une vision européenne de l'agriculture biologique.
Le syndicat Synabio reprend le flambeau
Cet article présente les activités et les projets du Synabio. Créé en 1976, le Syndicat national des transformateurs de produits naturels et de culture biologique défend les entreprises tranformatrices et distributrices de produits de l'agriculture biologique.
Réseau FNAB : Annuaire 2003
Visant un développement cohérent, durable et solidaire du mode de production biologique français, la FNAB a pour objectifs la défense et la représentation des agriculteurs biologiques. Au nombre de 78 en départements et 24 en régions, chacun des groupements d'agrobiologistes, par sa spécialisation, son expérience et le savoir-faire de ses membres constitue localement un pôle de compétences spécifiques en AB, une force de proposition et de coordination et un outil de promotion et de développement de l'agriculture biologique. Coordonnées et contacts de chacun des groupements, classés par région.
Les structures bio en bourgogne
Présentation des structures bio en Bourgogne : la CGAB, le SEDARB, les GAB (GABY, GABSeL, GAB21, GABNI) et l'association Biobourgogne.
Annuaire réseau 2002
Visant un développement cohérent, durable et solidaire du mode de production biologique français, la FNAB a pour objectifs la défense et la représentation des agriculteurs biologiques. Au nombre de 78 en départements et 24 en régions, chacun des groupements d'agrobiologistes, par sa spécialisation, son expérience et le savoir-faire de ses membres constitue localement un pôle de compétences spécifiques en AB, une force de proposition et de coordination et un outil de promotion et de développement de l'agriculture biologique. Coordonnées et contacts de chacun des groupements, classés par région.
Pour sécuriser la filière céréalière bio
Tracerbio est une base de donnée centralisée destinée à sécuriser la filière céréales bio. Elle permet de gérer les informations en temps réel grâce à internet, d'effectuer des contrôles quantitatifs et qualitatifs, de disposer d'un système d'alerte et d'une traçabilité ascendante et descendante sur toute la filière. Son efficacité a été prouvée en grandeur réelle. Il reste à en généraliser son utilisation.
17 avril : sensibiliser, interpeller, rappeler à l'ordre...
Visites de semenciers dans le Béarn ou dans l'Aveyron, débats publics avec des chercheurs à Dijon ou à Bordeaux, mises en scène dans les supermarchés, lettres et pétitions aux députés : telles sont quelques-unes des actions qui ont eu lieu en France le 17 avril et qui sont relatées brièvement dans cet article.
Dossier : Viande bio
D. PROULX ; A. BOILARD ; D. BRAULT ; ET AL.Ce dossier réunit une information relative à la production animale biologique québécoise afin de préparer un colloque exclusivement consacré à ce sujet, tenu pour la première fois, cette année, au Québec. On découvre dans ce dossier des statistiques qui dénombrent une douzaine de producteurs de viande bovine biologique. Le manque de solidarité entre producteurs conventionnels et biologiques, les efforts de certification manifestés pour assurer la qualité de la viande conventionnelle, ainsi que les contraintes liées à l'abattage des viandes biologiques constituent des obstacles pour la reconnaissance du travail des producteurs bio dans ce pays. Le dossier présente enfin un nouveau syndicat de producteurs de viande bio, annonce des perspectives pour le marché du porc bio en 2002 et fait un point sur la situation des alternatives thérapeutiques.
La bio, pour une production paysanne et solidaire
Le dossier de Campagnes Solidaires du mois de février 1999 est consacré aux plantes aromatiques, médicinales et à parfum. Dans cette filière, 10 % de la production totale est en agriculture biologique. Malgré ce succès, les producteurs bio, dont beaucoup sont regroupés au sein du syndicat des ""Simples"" (Syndicat Inter Massif pour la Production et l'Economie des Simples) ont une série de doléances à présenter, notamment sur l'harmonisation des contrôles au niveau européen, leur financement, l'autorisation de produire en bio pour des usages autres qu'alimentaires (pharmacie...). Tous les détails dans cet article.
Agriculture organique en Amérique centrale
Par idéal, par intérêt ou contraints par la situation économique de leur pays, un nombre croissant d'agriculteurs d'Amérique centrale et des Caraïbes se convertit depuis 1990 à l'agricuture biologique, ou organique comme l'on dit là-bas. Simple alternative technologique au système industriel dominant ou ferment pour des changements socio-économiques ? Un point rapide sur le Costa Rica, le Honduras et Cuba.