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J'achèterai des courgettes à 3,50 le kilo !
Elsa CASALEGNO, AuteurLes maraîchers français subissent fortement la concurrence des fruits et légumes espagnols qui sont bien moins chers, que ce soit en bio ou en conventionnel. En avril 2021, Matthieu Follet, maraîcher bio installé dans la ceinture de Dax (Landes), avait exprimé son désarroi dans un tweet : « Après tout ce boulot, je récolte les premières courgettes. Je les vendrai 3,50 le kilo. Elles sont à 1 chez le grossiste bio origine Espagne. Deux fois moins chères que les miennes en magasin, même si elles font 1 000 kilomètres. Je réfléchis à changer dactivité avant de devenir complétement aigri. ». Dans cet article, ce maraîcher explique pourquoi ses premières courgettes (cultivées sous serre en début de saison) sont vendues à 3,50 /kg, puis comment il arrive à baisser son tarif, compris entre 2 et 2,50 /kg à partir du mois de juin, en culture de plein champ. Il explique également quil ne peut pas descendre en dessous de ce prix en raison de ses charges. Ces dernières sont plus élevées que celles de ses voisins espagnols, notamment tout au sud dans la région dAlméria.
Label bio privé français : Bio Cohérence déploie ses atouts
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2009, était créé le label privé Bio Cohérence. L'objectif, pour l'association porteuse de cette marque collective - regroupant des producteurs, des transformateurs, des distributeurs, mais aussi des consommateurs -, était de proposer un label plus exigeant que la réglementation européenne qui se mettait alors en place. En effet, leur crainte était de voir se développer une bio plus éloignée de ses fondamentaux. Dans cet article, Dominique Techer, président, et Cécile Guyou, déléguée générale de la marque, présentent les règles et les principes fondamentaux de ce label : non-mixité bio-non bio des exploitations ; origine française des produits (matières premières et ingrédients) disponibles sur le territoire ; lien au sol maximal ; exigences accrues sur le bien-être et la santé des animaux ; liste des additifs non admis élargie ; emballages évités, limités ou recyclables ; etc. Les aspects sociaux sont également pris en compte avec, par exemple, l'interdiction du recours à des travailleurs détachés ou la limitation des écarts de salaires au sein des entreprises.
Mettre fin au massacre des poussins ; Des jeunes coqs chez les jeunes poules
René SCHULTE, AuteurEn Suisse, chaque année, près de trois millions de poussins mâles (issus de lignées de ponte) sont éliminés car ils ne pondront pas dufs et engraissent moins bien. Près dun quart dentre eux sont des poussins bio. Les membres bio de la filière sont daccord sur le fait que cette pratique doit prendre fin, et tentent de trouver des solutions. Actuellement, ils misent sur lélevage de races mixtes pour engraisser les mâles. Toutefois, cette technique pose des questions en matière de rentabilité (coûts de production élevés et petitesse du marché). Afin dobtenir plus de références technico-économiques sur lengraissement des poussins mâles, une expérimentation est en cours chez des éleveurs suisses. Elle est conduite sur des fermes rassemblant quatre unités de 4 000 poussins mâles de race Brown Nick (un hybride de ponte très performant) et sept unités de 500 poussins. Dautres méthodes, qui reposent sur des technologies plus poussées, permettent de déterminer le sexe du poussin dans luf à couver, via la détermination des hormones ou des chromosomes sexuels dans le liquide du sac allantoïque de lembryon. Ces méthodes sont plutôt plébiscitées par les élevages conventionnels.
Note d'orientation : Environnements alimentaires et politique alimentaire de lUE : Comprendre le rôle des environnements alimentaires pour des systèmes alimentaires durables
La notion denvironnement alimentaire occupe une place de plus en plus importante dans les discussions sur la transformation des systèmes alimentaires. Le concept a été adopté par un ensemble dorganisations et intégré dans un certain nombre dinitiatives, notamment dans la stratégie « De la ferme à la table » de lUnion européenne (UE). Mais, que désigne-t-on par environnement alimentaire ? Quelle peut être lutilité du concept d« environnement alimentaire » pour les efforts de transition vers des systèmes alimentaires durables ? Et comment améliorer les environnements alimentaires ? Lenvironnement alimentaire désigne le « contexte physique, économique, politique et socioculturel dans lequel les consommateurs entrent en contact avec le système alimentaire pour faire leurs choix concernant lachat, la préparation et la consommation des aliments ». Cette note dorientation doit permettre de mieux comprendre les environnements alimentaires et les implications dune « approche par lenvironnement alimentaire » pour la politique alimentaire de lUE et la transition vers des systèmes alimentaires durables.
Notre situation face au diktat sanitaire
Dimitri BON, Auteur ; Estelle BON, AuteurDimitri et Estelle Bon, producteurs avicoles bio (ufs et volailles de chair) dans le Jura, témoignent de leurs difficultés face à lapplication des règles sanitaires liées à la grippe aviaire et à la dégradation du bien-être animal qui en découle.
Réenchantons l'élevage : Vincent Ducomet, éleveur bouddhiste
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurÉleveur ovin bio devenu bouddhiste, Vincent Ducomet, dans la Drôme, a modifié son système de production pour être en accord avec ses convictions. Il a notamment arrêté la production de lait et de viande pour sorienter vers la production de laine. Il est également passé à lélevage extensif à lherbe. Dans cet article, il revient sur laccompagnement de lanimal vers la mort pour les éleveurs et explique son cheminement intérieur pour exercer son métier tout en respectant toute forme de vie.
La Bio : un avenir pour tous
Dans cet ouvrage, lauteur, aujourdhui président-fondateur des Comptoirs de la Bio (groupement de magasins indépendants spécialistes de la bio), raconte son parcours dédié à la bio depuis, quadolescent, il en a découvert les bienfaits en travaillant chez un exploitant viticole. Pour lui, si la bio sest clairement ancrée dans le quotidien, son évolution est loin dêtre achevée. Depuis les années 1980, les consommateurs ont pris conscience, notamment à travers les crises, telles que celle de la « vache folle », et plus récemment celle de la Covid-19, que leur santé et leur environnement passent par des pratiques et des actes plus responsables et plus écologiques. Lenjeu désormais est que la bio ne soit pas un privilège et puisse se déployer en un projet de société accessible et bénéfique à tous. Cet ouvrage présente la bio, son histoire et ses valeurs et trace quelques pistes de réflexion pour que la bio profite à tous.
La biodiversité en quête de santé : De nouvelles justifications pour protéger la nature
Amandine GAUTIER, Auteur ; Christophe DÉPRÉS, Auteur ; Sébastien GARDON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005, FRANCE) : ÉDITIONS L'HARMATTAN | 2020Les relations entre biodiversité et santé sont aujourd'hui bien établies et formalisées, notamment dans divers plans nationaux et régionaux. Elles n'ont cependant pas toujours eu l'évidence qu'elles ont désormais : ce que l'on appelle le nexus Biodiversité-Santé a procédé d'une construction progressive, hésitante d'abord, plus affirmée ensuite, se rapprochant du concept One Health qui promeut une démarche intégrée et systémique des questions de santé, en se fondant sur l'interdépendance entre le bien-être humain, la santé animale et celle des écosystèmes. Cet ouvrage a été construit à partir de plusieurs dizaines d'entretiens avec des médecins, des biologistes, des vétérinaires, des écologues, des épidémiologues, des responsables d'ONG et des acteurs institutionnels divers qui ont participé de près ou de loin au développement et au renforcement de cette relation. Il propose une lecture du contenu des différents plans Santé-Environnement et retrace la construction du nexus Biodiversité-Santé. Il met en évidence et analyse les enjeux de ces liens, les différentes approches qui ont été développées, voire qui se sont opposées, ainsi que les réserves, les interrogations et les réalisations.
Dossier : Applications consommateurs
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, Auteur ; Simon LE FUR, Auteur ; ET AL., AuteurLe succès du Nutri-Score et de ces applications qui, comme Yuka, "Ménag'Score" de 60 Millions de Consommateurs ou MyLabel dont Bio Consom'acteurs est partenaire, permettent aux consommateurs de décrypter le contenu des produits de grande consommation est-il le fait d'une tendance de fond pour plus de transparence ou d'un effet de mode ? Ce dossier fait le point en expliquant le fonctionnement de ces applications, leur impact sur les industriels, la GMS et le réseau bio, avec les points de vue de distributeurs spécialisés, de transformateurs, d'experts en nutrition ou en cosmétique et détergence. Des applications sont parfois axées sur le score nutritionnel, d'autres sur l'éthique du produit, ou encore sur la durabilité. Les choix des consommateurs peuvent pousser les fabricants à revoir les recettes et les ingrédients de leurs produits afin qu'ils soient mieux "notés". Selon une nutritionniste, il ne faut pas se fier les yeux fermés à ces applications. Néanmoins, ces dernières semblent répondre au besoin de transparence qui saccroît auprès des consommateurs.
Dossier de presse FNAB : « Biologique, Français, Equitable », la FNAB teste avec Picard son label paysan
Depuis plusieurs années, la FNAB (Fédération Nationale dAgriculture Biologique) et son réseau poussent les entreprises de lagro-alimentaire à développer une bio française équitable. Au terme dune collaboration de 3 ans avec le groupe Picard, dans le cadre dun projet pilote autour de la relocalisation des filières de légumes pour la transformation, la FNAB a lancé le label paysan « Bio.Français.Equitable ». Ce label garantit, aux consommateurs, des légumes biologiques produits en France et, aux paysan-ne-s, un prix rémunérateur et une relation commerciale équitable. Ce label est apposé pour la première fois sur 4 légumes (courgette, maïs, haricot vert, carotte), les premiers dune gamme construite avec Picard et distribués, depuis le 2 mars 2020, dans 87 magasins Picard de Nouvelle-Aquitaine et dOccitanie. L'ensemble des opérateurs (les 3 organisations de producteurs, le transformateur Antarctic Foods Aquitaine et Picard) seront audités chaque année pour vérifier le respect du cahier des charges de ce label. Dans ce dossier de presse, Stéphanie Pageot, secrétaire nationale de la FNAB, explique l'origine et la construction du partenariat avec le groupe Picard. Deux maraîchers bio qui ont participé au projet, Antoine Profitt et Marc Faugeron, apportent leur témoignage.
Les Imposteurs du BIO
Pour réaliser cet ouvrage, lauteur, ancien trader de lagroalimentaire et maintenant consommateur de produits bio, montre comment certaines multinationales de lagroalimentaire, profitant de lengouement des consommateurs pour les produits biologiques, ont lancé une multitude de produits supposés bio, écoresponsables, éthiques, etc. Le constat de lauteur est que ces produits, souvent vendus avec des marges abusives, ne sont pas tous bons pour la santé des consommateurs ou pour la planète. Dautant quen France, un tiers des produits bio sont importés, avec certains issus de pays lointains où le laxisme, voire la corruption, sont de véritables fléaux. Lauteur alerte ainsi sur les abus du greenwashing du food-business.
La méthode RHAPORC : Apprécier les facteurs qui modulent la relation homme-animal pour laméliorer
Valérie COURBOULAY, Auteur ; Caroline DEPOUDENT, Auteur ; Yannick RAMONET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5 Rue Lespagnol, 75 020, FRANCE) : IFIP - Institut du Porc | 2020En élevage, la relation entre léleveur et ses animaux est un élément important de la durabilité : en effet, elle influence la production, mais aussi les conditions de travail, le plaisir de travailler, la qualité de vie, la santé et la sécurité des éleveurs. Elle constitue également un élément-clé de lacceptabilité sociale de lélevage, car elle caractérise, en partie, léthique professionnelle des éleveurs. Enfin, elle participe au bien-être des animaux, lors des interactions et des manipulations, et elle est un des indicateurs de ce bien-être animal. Le projet Casdar RHAPorc (Relation Homme-Animal en élevage Porcin, 2016-2020) avait pour objectif de développer des outils pour aborder ces questions avec les éleveurs de porcs, en exercice ou en formation, et pour améliorer leur RHA, à la fois au bénéfice de lhomme et des animaux. Ce document est composé de plusieurs parties. La partie introductive, dans laquelle est rappelée limportance de la RHA dans les activités délevage, décrit les capacités sensorielles et cognitives spécifiques du porc. Le corps du document est constitué de fiches qui permettent dévaluer les nombreux paramètres qui peuvent moduler la relation éleveur-animal, quils soient inhérents aux éleveurs, aux animaux, mais aussi à la configuration de lélevage et à lorganisation du travail : - Le discours de léleveur sur son travail avec les animaux ; - Le comportement de léleveur lors de la manipulation des animaux ; - Le comportement des animaux en présence de lhumain ; - La perception de la santé des animaux ; - Lorganisation du travail ; - Lenvironnement de travail ; - Les risques associés à la situation de travail, ou sécurité au travail.
Sondage OpinionWay pour Max Havelaar : Baromètre Max Havelaar de la transition alimentaire
Un sondage OpinionWay pour Max Havelaar a mis en lumière l'impact de la crise de la Covid-19, en France, sur les attentes des consommateurs, en particulier en matière de consommation responsable. Les Français ont eu l'occasion de s'interroger sur leur consommation et, pour 73 % d'entre eux, le contexte de crise leur a donné (davantage) envie de consommer responsable. Pour 62 % des interrogés, la crise sanitaire de 2020 a été à l'origine d'une prise de conscience quant à la nécessité d'avoir des comportements plus vertueux, comme limiter les emballages, acheter local, équitable, etc. 78 % ont déclaré être favorables à une consommation de produits 100 % locaux. 58 % ont réalisé que de nombreux produits de consommation sont en effet importés (café, banane, chocolat), mais qu'il leur serait difficile de s'en passer définitivement, contrairement à d'autres produits. La notion de vrac a, elle aussi, fait son chemin.
Les systèmes naisseurs-engraisseurs en élevage bovin bio, un modèle éthiquement responsable pour nos filières
Myriam LOLOUM, Auteur ; Blandine MASSOT, Auteur ; Hervé MOINEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa gestion des veaux mâles nés dans les élevages laitiers biologiques, et plus particulièrement leur difficile valorisation en bio, pose de nombreuses questions éthiques. Le sujet, abordé précédemment dans le dossier "Veaux mâles" publié dans la Voix Biolactée n°99 de mars 2020, a encore du mal à progresser. Pourtant, comme le montrent les initiatives présentées par le groupement de producteurs Unébio et par deux éleveurs laitiers, des solutions plus éthiques, écologiques et favorables à une cohérence globale des systèmes d'élevage existent. Unébio a mis en place, en 2015, un contrat Buf. Cette garantie d'enlèvement des bufs, sous trois conditions principales, vise à encourager les éleveurs bovins laitiers et allaitants à valoriser leurs mâles en AB. Sur leurs élevages laitiers situés respectivement dans le Maine-et-Loire et en Normandie, les associés de l'EARL Bureau et de l'EARL Mercher élèvent quelques veaux sous la mère ou sous une vache nourrice, ainsi que des bufs. Leurs démarches et les résultats techniques, économiques et éthiques qu'ils en retirent sont présentés. Outre la meilleure valorisation des mâles, cette démarche a par exemple permis à l'EARL Bureau de faire face au dispositif de réduction des volumes de lait sur le 2ème trimestre, mis en place par Biolait en 2019 pour mieux gérer l'afflux de lait bio (baisse de 10 % du lait livré).
Webconférences La Terre est Notre Métier : Exposants
BCEL - BRETAGNE CONSEIL ÉLEVAGE OUEST, Auteur ; ESUS ELOI, Auteur ; BIO COHÉRENCE, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2020A chacune de ses éditions, le salon La Terre est Notre Métier propose un cycle de conférences. Le contexte sanitaire particulier de lédition 2020 a amené les organisateurs du salon à proposer des conférences en ligne. La section « Exposants » regroupe trois webinaires qui abordent des thèmes suivants : 1 La maîtrise de la qualité du lait en élevage bio (présenté par deux conseillers de lentreprise BCEL Ouest - Bretagne Conseil Élevage Ouest) ; 2 - Une nouvelle solution dinstallation et de financement pour accéder au foncier (présenté par lESUS - Entreprise solidaire dutilité sociale - Eloi) ; 3 Les intérêts et les garanties du label Bio Cohérence qui valorise des produits biologiques (présenté par Bio Cohérence, Forébio et par deux producteurs bio).