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12e rencontre Comifer-Gemas 2015 : Fertilisation raisonnée et systèmes de culture
Prisca PIERRE, AuteurLes 18 et 19 novembre 2015, à Lyon, se sont tenues les 12èmes rencontres de la fertilisation raisonnée et de l'analyse, organisées par le COMIFER (Comité Français dÉtude et de Développement de la Fertilisation Raisonnée), en collaboration avec le GEMAS (Groupement dÉtudes Méthodologiques pour l'Analyse des Sols) et avec la participation de l'AFES (Association Française dÉtude des Sols). Elles ont réuni plus de 430 personnes. Dans un contexte de fortes préoccupations environnementales, des résultats techniques et scientifiques ont été présentés. Ils concernaient : - la gestion de la nutrition azotée ; - les indicateurs biologiques des sols ; - la fertilisation en phosphore et potassium et les analyses de terre ; - les émissions de gaz à effet de serre et les innovations en systèmes de cultures. Les communications étaient notamment tournées vers le raisonnement des intrants et la fertilité biologique et chimique des sols. Certains des essais présentés étaient conduits en agriculture biologique.
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1er Résultats Campagne 2011 : Essais Variétés sur cultures d'hiver en Agriculture Biologique
Ce document présente la synthèse d'essais variétaux conduits en agriculture biologique et menés par le CREAB Midi-Pyrénées (Centre régional de recherche et d'expérimentation en agriculture biologique). La première partie du document présente les températures et précipitations mensuelles enregistrées à Auch-Lamothe, en Midi-Pyrénées, d'octobre 2010 à août 2011. Un paragraphe présente l'impact des conditions climatiques sur la conduite des céréales. Les essais variétaux blé tendre d'hiver ont comparé 21 variétés selon deux conduites de fertilisation azotée (non fertilisée et fertilisée à 100 U N/ha). Les essais variétaux orge d'hiver et triticale ont comparé 8 variétés d'orge et 12 variétés de triticale. Les essais variétaux pois protéagineux ont comparé 11 variétés, les essais féverole d'hiver, 4 variétés. Pour chaque essai, des analyses de variance ont été réalisées sur les rendements et critères de qualité, comme le pourcentage de protéines. Les résultats sont présentés sous forme de tableaux et graphiques. L'article comporte également les résultats d'un essai fertilisation organique sur blé tendre, comparant 6 modalités de fertilisation.
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1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio - 24 novembre 2016 - Paris : Recueil de communications
Pascal GURY, Auteur ; Florent GUHL, Auteur ; Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Les 1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio, organisées par l'ITAB, ARVALIS - Institut du Végétal et Terres Inovia, ont eu lieu le 24 novembre 2016, à Paris. Au sommaire de ce Recueil de communications : INTRODUCTION : - Le développement des grandes cultures bio : pour quels marchés ? ; - Les produits de grandes cultures biologiques au cur de la consommation alimentaire biologique. ASSOCIATIONS CÉRÉALES-LÉGUMINEUSES : - Performances et fonctionnement des associations céréales-légumineuses ; Quand chercheurs, coopérative et agriculteurs travaillent ensemble pour améliorer la production de la lentille par le biais des associations ; - Principes techniques pour conduire une association céréales-protéagineux ; - Association d'espèces : retour d'expérience de la CORAB, coopérative biologique. SOJA POUR L'ALIMENTATION HUMAINE ET ANIMALE : - Atouts et contraintes de la production de soja biologique en France ; - Transformer du soja biologique : les attentes d'un Fabricant d'Aliments du Bétail (FAB) ; - Transformer du soja biologique pour l'alimentation humaine : témoignage d'un acteur français. BLÉS PANIFIABLES : - Produire du blé bio pour répondre à la demande en pain bio : les attentes d'un meunier ; - Impact de l'insertion de légumineuses dans les systèmes de culture et de la fertilisation organique sur le couple rendement-teneur en protéines du grain de blé en AB ; - Analyse de la qualité des variétés de blé cultivées en AB ; - Du producteur au consommateur pour développer une filière de pain bio locale : l'exemple de la Provence. Les diaporamas de ces interventions sont en ligne à l'adresse : http://www.itab.asso.fr/publications/colloque-gc2016.php.
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4e Forum international de la robotique agricole : Toujours plus dinnovations
Frédérique ROSE, AuteurLa quatrième édition du Fira (Forum international de la robotique agricole) sest tenue les 10 et 11 décembre 2019, à Toulouse. Elle a été organisée, pour la première fois, par Gofar, lassociation qui regroupe Naïo technologies, Axema et Robagri. Ce forum a rassemblé près de 850 participants, originaires de 42 pays, ainsi quune vingtaine de fabricants et autant de fournisseurs. Bien que les besoins diffèrent suivant les pays et les filières, le monde agricole semble être prêt à accepter la robotique. La bio peut bénéficier de certaines des innovations, présentées à cette occasion. Quatre dentre elles sont plus amplement détaillées dans l'article : Reflet du Monde a créé un drone qui réalise des lâchers de trichogrammes, des semis de couverts végétaux et la pulvérisation de traitements ; Elatec sest associé avec Rhoban System pour concevoir e-Tract, la version robot du tracteur électrique Tractelect ; Naïo technologies sest associé à Greenshield pour perfectionner son robot de désherbage (Dino) et développe la technique laser pour lutter contre les ravageurs ; Meropy a conçu SentiV, un robot capable de déceler et de cartographier les bioagresseurs et les besoins en azote des céréales. Un encart est réservé au projet européen Romi : il consiste à développer un robot de désherbage à faible coût (5 000 ) dont les plans seront en open source.
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4th European Conference on Grain Legumes
Du 8 juillet au 12 juillet 2001, Cracovie (Pologne) a accueilli 240 représentants de la communauté scientifique internationale des légumineuses à graines et de ses partenaires (35 pays représentés). Cette conférence a donné lieu à la publication du recueil des communications "4e Conférence européenne sur les légumineuses à graines : vers une agriculture durable, source de produits sains pour la consommation humaine, l'alimentation des animaux et le non-alimentaire". Il en ressort les effets bénéfiques des graines de légumineuses sur la santé humaine, l'intérêt d'une approche dynamique sur la composition de la graine, le besoin de la valorisation des progrès de la génomique, les atouts de la lutte intégrée, les acquis en modélisation agro-physiologique et les forces des légumineuses dans la gestion de l'azote au sein des rotations, ainsi que les perspectives pour l'agriculture biologique.
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Activateur de sols : De la poudre... aux yeux ?
Manu BUÉ, AuteurAprès avoir publié, en 2014, une synthèse sur les programmes de recherche autour des activateurs de sols, l'institut technique Arvalis - Institut du Végétal s'est penché sur la gamme de fertilisants ou amendements qui permettraient d'améliorer, après plusieurs années d'application, la fertilité chimique, la fertilité biologique et la fertilité physique. Ainsi, il a mis en place des essais multisites sur plusieurs années, avec, à chaque fois : une modalité avec le produit activateur, une modalité avec une fertilisation N et/ou P et/ou K selon les sols, à divers niveaux (dose conseillée, réduite (N), ou impasse (P, K)). Les critères mesurés, sur céréales essentiellement, sont le rendement, le taux de protéines, et parfois des paramètres d'activité microbiologique (après 2 à 3 ans d'apport). L'article présente plusieurs de ces produits connus qui ont ainsi été testés, ainsi que les conclusions. Si certains activateurs permettent d'obtenir des gains de rendement s'ils sont associés à une fertilisation, en revanche, ils ne permettent pas d'envisager une substitution, même partielle, d'une fertilisation N, P, K classique sans risquer de pénaliser les rendements. Pourtant, sur le terrain, certains agriculteurs trouvent de l'intérêt à utiliser ces produits. L'auteur rappelle qu'un meilleur fonctionnement du sol, essentiel au rendement, passe d'abord par une bonne structuration c'est-à-dire une bonne circulation de l'eau comme de l'air, éléments indispensables aux bactéries du sol, moteur de sa fertilité.
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Actualité : Agriculture et énergie : La méthanisation à la ferme : des intérêts sous conditions
Jacques PASQUIER, AuteurL'auteur de l'article de la Confédération paysanne, craint « une fuite en avant technologique absurde ». Le plan Énergie Méthanisation Autonomie Azote (EMAA), dévoilé le 29 mars, par les ministres de l'écologie et de l'agriculture, prévoit le déploiement de 1000 méthaniseurs à la ferme (un schéma en explique le fonctionnement). Mais l'auteur souligne les possibles dérives : concentration des fermes, utilisation directe de cultures, au lieu des résidus, volatilité extrême de l'azote du digestat (d'où des risques de création de protoxyde d'azote - gaz à effet de serre)... Quant au digestat, il faudra que la loi s'assouplisse pour pouvoir l'épandre facilement, ce qui n'est pas forcément un avantage. Toutes ces raisons contribuent à la crainte de l'auteur, qui recommande davantage de connaissances sur l'application de cette technique avant de la généraliser.
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Actualité technique
TECHNI BIO, AuteurIl s'agit, dans cet article, de la première partie des résumés issus des conférences du Rendez-vous Tech&Bio 2010 des éleveurs de l'Ouest. Le résumé des conférences est scindé en trois thèmes : - Thème 1, Le sol et les cultures : "Les rotations au service de l'azote, composer avec les fondamentaux" ; "Gestion des rumex et chardons en prairies et en cultures" ; "Gestion de la matière organique : comment et pourquoi la composter" ; - Thème 2, Les animaux : "Approche globale du système d'élevage" ; "Prairies à flore variée, des prairies à usages multiples" ; - Thème 3, Les marchés : "Filière porcs bio, une filière jeune en recherche d'équilibre" ; "Filières viandes bovines bio" ; "Filières volailles bio".
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Actualité technique : Produire du lait biologique l'hiver, priorité à la qualité de l'herbe récoltée au printemps
TECHNI BIO, AuteurLes exploitations laitières biologiques ont généralement plus de 85% de leur surface fourragère en herbe. Le nouveau cahier des charges européen, qui laisse plus de latitude dans l'ajustement de son rationnement (et donc dans son assolement) ne devrait pas remettre en cause cette place prépondérante de l'herbe dans les systèmes laitiers bio. La valorisation des surfaces importantes en herbe se fait en priorité par le pâturage. Néanmoins, avec 60 à 80 ares d'herbe par UGB, voire plus, au moins la moitié des surfaces en herbe doit être récoltée, au moins une fois dans l'année. Ainsi, les stocks d'herbe constituent plus de 60% de la ration hivernale des bovins laitiers, y compris des vaches laitières. Leur qualité détermine alors le potentiel de production maximal hivernal. L'article revient sur le faible taux d'azote de l'herbe fauchée (qui pénalise la production laitière hivernale) et sur les moyens à mettre en oeuvre pour limiter ce déficit azoté hivernal (récolte de l'herbe avant épiaison, présence des légumineuses dans les compositions prairiales).
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Agriculture et alimentation durables : Trois enjeux dans la filière céréales
Gilles CHARMET, Auteur ; Joël ABECASSIS, Auteur ; Sylvie BONNY, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017
La filière céréales doit produire des aliments sains, de bonne qualité nutritionnelle, abordables pour tous et suffisamment rentables pour ses acteurs, tout en étant respectueux des cultures et de lenvironnement. Cette nécessité de systèmes agricoles et alimentaires durables se décline de la production à la consommation, mais peut aboutir à des objectifs contradictoires entre eux quil est essentiel de concilier vu limportance des céréales dans lalimentation. Ainsi, les filières utilisatrices du blé, notamment à lexport, exigent une teneur en protéines nécessitant une fertilisation azotée qui peut poser des problèmes environnementaux. Par ailleurs, la qualité sanitaire des céréales peut être affectée par certains contaminants. Enfin, si les aliments céréaliers sont reconnus pour leur qualité nutritionnelle, elle peut être diminuée dans les produits finis par certains ajouts (sel, sucre et gras) et avec lélimination dune partie des tissus périphériques des grains. Louvrage explore ces trois grands enjeux : teneur en protéines dans la filière blé tendre, qualité sanitaire des récoltes, valeur nutritionnelle des aliments céréaliers. Des stratégies sont présentées pour obtenir un taux de protéines acceptable pour la transformation et à lexport tout en utilisant moins dengrais azotés, et pour diminuer la présence de pesticides, mycotoxines et Éléments Traces Métalliques (ETM). Puis, diverses voies sont examinées pour améliorer la qualité nutritionnelle des produits céréaliers tout en maintenant leur qualité organoleptique. Enfin, les auteurs abordent des stratégies possibles pour concilier les diverses demandes en matière de qualité et dépasser les contradictions pour une plus grande durabilité.
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L'agriculture bio-dynamique, le carbone et l'azote
Dans le contexte actuel de recherche de puits de carbone pour lutter contre l'effet de serre, le carbone suscite un regain d'intérêt en agriculture du fait de la capacité des sols à le stocker. L'azote est au contraire perçu comme une source de pollution du fait de l'usage exclusif d'azote minéral. Cet article cherche à redonner à ces deux éléments la place qu'il se doit d'un point de vue agronomique et bio-dynamique. Le carbone est présenté comme un élément terrestre, il sert de base d'édification des plantes mais sa polymérisation alimente le cycle d'accumulation conduisant au charbon. L'azote est lui présenté comme un élément astral, il accélère la croissance de la plante et induit la floraison et la reproduction. A la mort de l'organisme, il ne se fossilise pas, mais tend à s'échapper de toutes parts. Il est ainsi essentiel de bien gérer l'équilibre entre azote et carbone, c'est à dire de prendre compte à la fois des courants cosmiques ascendants et des courants terrestres descendants, entre lesquels se déroulent la vie de la plante. L'article évoque ensuite la matière organique dans le cadre de la gestion du compostage et du fumier. Le fumier a l'avantage de garder tous les éléments et toute l'énergie chimique mais présente parfois des inconvénients (mauvaise répartition, pathogènes et adventices). Les composts trop vieux correspondent à un stade d'accumulation des matières organiques qui échappent à l'activité biologique et ne participent donc pas à la fertilité des sols, pouvant même devenir contre-productives. Un compost jeune de fumier agit lui plus rapidement qu'un fumier brut et n'en a pas les inconvénients. Il n'a pas non plus ceux d'un vieux compost stable qui consomme de l'azote en début de saison et donne des reliquats indésirable en fin de saison. Cela se vérifie et s'explique tant du point de vue agronomique que bio-dynamique.
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Agriculture biologique : Une approche scientifique
Qu'est-ce que l'agriculture biologique ? C'est l'art de cultiver les micro-organismes du sol en les nourrissant de matières organiques, pour aboutir à la mise à disposition des plantes de tous les minéraux nécessaires à l'obtention de récoltes abondantes et saines. Ce livre est l'histoire d'un monde souterrain, en perpétuel mouvement, où des animaux et des végétaux, la plupart du temps microscopiques, se côtoient, se dévorent, s'empoisonnent, s'associent, se livrent des guerres ethniques ou fratricides pour s'emparer de la nourriture disponible. Ils rejettent ainsi dans le sol des quantités de substances chimiques de plus en plus fines, des antibiotiques, des enzymes... sous le commandement implacable des plantes qui orchestrent ces guerres telluriques pour leur seul bien-être. Les plantes, en effet, élèvent au plus près de leurs racines, par des distributions parfois massives de nourriture, des bactéries, des ascomycètes et des champignons afin de s'assurer un ravitaillement facile en minéraux, en eau, en antibiotiques... pour atteindre leur but : une croissance la plus harmonieuse et saine possible. L'auteur explique toutes les techniques particulières aux agriculteurs, aux jardiniers professionnels ou amateurs, aux maraîchers, aux horticulteurs, aux vignerons, pour élever les micro-organismes indispensables à leurs sols et à leurs cultures. Cet ouvrage expose les nouvelles pratiques agricoles mises au point par les chercheurs et les agriculteurs pionniers depuis 40 ans. Il concerne toutes les filières de la production végétale. Christian de Carné-Carnavalet est ingénieur-conseil en agriculture biologique. Il est également architecte-paysagiste à Grasse.
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L'agriculture biologique pour améliorer la qualité de l'eau
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurGilles Billen, directeur de recherche au CNRS, a approfondi la question de la pollution de l'eau par les nitrates, au sein du programme Piren-Seine (Programme interdisciplinaire de recherche sur l'environnement de la Seine). L'excès d'azote dans les sols a entraîné des concentrations en nitrates des eaux souterraines et de surface. Depuis le début des années 1980, de nombreux captages d'eau potable ont dû être fermés, et des algues indésirables ont proliféré dans les zones côtières au débouché des grandes rivières. Aujourd'hui, les mesures réglementaires et l'amélioration relative des pratiques ont permis de stabiliser la pollution, mais à un niveau qui reste incompatible avec la bonne qualité des milieux aquatiques. Le scientifique rappelle, en particulier, les mécanismes d'absorption de l'azote par les plantes sur les sols cultivés et l'origine des excès d'azote incriminés dans la pollution de l'eau. Il explique les raisons qui le portent à conclure que seul un changement radical de modèle agricole, tel que celui que porte l'agriculture biologique, dont les pratiques sont performantes sur le plan environnemental, peut inverser la tendance vis-à-vis de la qualité de l'eau.
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Agriculture biologique et qualité de l'eau : Etat des lieux des forces et faiblesses des systèmes de production conduits en AB
Cette synthèse bibliographique présente un état des lieux des impacts - positifs et négatifs - de l'agriculture biologique sur la qualité de l'eau, et ce, à travers l'étude approfondie de quatre types de productions : les systèmes maraîchers, les systèmes de polyculture-élevage, les systèmes de grandes cultures sans élevage et les systèmes de cultures pérennes (vigne et arboriculture). L'utilisation de pesticides de synthèse étant interdite en AB, cette revue bibliographique se focalise principalement sur les risques de lixiviation des nitrates. Globalement, les effets sur la qualité de l'eau de l'AB sont positifs comparativement à ceux de l'agriculture conventionnelle : les systèmes bio génèrent moins de pertes d'azote par unité de surface vers les eaux de surface et souterraines, et ce, pour les quatre productions étudiées, malgré certaines disparités. Cela s'explique par de plus faibles apports en azote et par une approche systémique de l'exploitation mise en uvre en lien avec l'absence d'engrais et de pesticides de synthèse.
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Agriculture biologique et qualité des ressources en eau dans le bassin de la Seine : Caractérisation des pratiques et applications territorialisées
L'agriculture intensive qui caractérise le bassin de la Seine depuis une cinquantaine d'années compromet aujourd'hui la qualité des eaux souterraines et de surface, notamment par la contamination nitrique. Le premier objectif de cette thèse consiste à évaluer les performances de systèmes agricoles alternatifs, en termes de capacité productive et de risque de lixiviation nitrique, à travers le bilan d'azote des sols. La relation fertilisation / rendement / surplus des systèmes agricoles est étudiée et approfondie, d'une part pour établir leurs trajectoires d'évolution dans 124 pays au cours des 50 dernières années à travers les données de la FAO, d'autre part pour comparer les performances agro-environnementales des principales rotations biologiques rencontrées dans le bassin de la Seine avec celles des rotations pratiquées en agriculture conventionnelle raisonnée. La relation qui existe entre surplus, lixiviation et concentration des eaux de drainage sous terres arables et prairies permanentes est établie sur une base empirique. Une seconde partie traite de l'application du cadre conceptuel d'analyse technique ainsi développé dans des territoires particuliers pour éclairer et orienter des logiques d'acteurs et crédibiliser certaines alternatives susceptibles de nourrir une nécessaire transition vers des agrosystèmes plus durables. Une analyse détaillée de la situation des captages de la Plaine du Saulce, qui alimentent la ville d'Auxerre, et celle du champ captant de Flins-Aubergenville, qui fournit en eau potable l'Ouest parisien, est ainsi présentée. Des scénarios alternatifs, allant au-delà des simples aménagements de pratiques, sont proposés, en tenant compte du contexte géographique et hydrogéologique propre à chaque cas d'étude.