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Prairies permanentes en montagne - Effets de la fréquence des coupes et de la fertilisation azotée sur la qualité du fourrage
Deux essais de moyenne durée (10 et 5 ans), situés sur la chaîne du Jura (Bullet, 1200 m d'altitude) et dans les Préalpes (Rougemont, 1000 m), ont montré qu'une élévation de la fréquence des coupes (2, 3 ou 4 coupes/an) provoquait une diminution des teneurs en constituants pariétaux (lignocellulose, cellulose, lignine) et en acides phénoliques attachés aux parois cellulaires, ainsi qu'une augmentation des teneurs en matière azotée, en glucides solubles et en minéraux. Ces modifications de la composition chimique ont conduit à une hausse importante de la digestibilité de la matière organique et, par conséquent, de la valeur nutritive du fourrage. Les effets de la fertilisation azotée (0, 100 ou 200 Kg N/ha/an) ont été, dans l'ensemble, faibles et provenaient essentiellement d'une augmentation de la part des graminées. Comparativement aux fourrages de Bullet, assez riches en graminées, ceux de Rougemont, dominés par les autres plantes, contenaient davantage de lignine et de composés phénoliques solubles. Les fourrages récoltés à Rougement avaient une valeur nutritive similaire à ceux de Bullet en cas d'utilisation intensive (4 coupes/an), mais inférieure en cas d'utilisation extensive (2 coupes/an). Les résultats confirment qu'une utilisation assez intensive est nécessaire pour récolter des fourrages adaptés aux besoins d'une bonne vache laitière en production : 1ère coupe au plus tard au stade pleine épiaison du dactyle, coupes suivantes après 6 à 8 semaines. Pour définir la fertilisation azotée optimale, il faut surtout tenir compte des effets de l'azote sur la composition botanique et le rendement en matière sèche. (Ces aspects ont été traités dans deux publications antérieures).
Résultats des expérimentations sur les systèmes de production 1994-1995 sur le site de Duran (Gers)
L'expérimentation-système en cultures, mise en place sur le site de Duran (Gers), a pour objectif de fournir des références technico-économiques en agrobiologie. Le programme expérimental est prévu sur une rotation culturale, soit pour une durée minimale de 7 ans. Les résultats présentés dans ce document sont issus des essais systèmes conduits pour la campagne 1994-1995. 1- Déroulement de la campagne d'expérimentation : l'année climatique - les cultures - les itinéraires techniques 2- Résultats techniques et discussion : céréales d'hiver - cultures d'été - fourrages - engrais verts 3- Aspects économiques : résultats et discussion (temps de travaux, coûts d'utilisation du matériel, produits, charges opérationnelles) '- Bilan et synthèse 1995 : bilan agronomique - Résultats technico-économiques par système (bio-irrigué, bio-culture, bio-élevage) et conclusion.
Symbiotic nitrogen fixation in crop rotations with manure fertilization
La recherche concernant la fixation symbiotique de l'azote et l'utilisation effective de l'azote a été relancée par l'agriculture biologique pour qui cette fixation et son transfert à d'autres cultures sont des éléments de base de fertilisation. Aborder la question des techniques de fertilisation dans l'agriculture biologique est compliquée voire impossible sans que ne soient abordées les questions de comment quantifier et comment gérer la fixation symbiotique de l'azote durant toute la période de rotation des cultures.
Utilisation des intrants azotés pour le pâturage des vaches laitières
Le contexte des quotas laitiers, la disponibilité en surfaces herbagères et les contraintes environnementales, incitent les éleveurs à optimiser l'utilisation des intrants azotés au pâturage. Les conséquences zootechniques de ces choix sont analysées à la lumière des travaux conduits à la SRVL depuis plusieurs années, à la fois en Normandie et en Bretagne. Généralement, la réduction concomitante de la fertilisation azotée et du chargement permet de maintenir les performances individuelles, diminue les performances par hectare et réduit sensiblement les restitutions d'azote par les déjections.. Dans les milieux peu favorables à la fourniture de N par le sol, la réduction de la fertilisation azotée a des conséquences sur la production laitière d'autant plus importantes que la teneur en MAT de l'herbe offerte est faible. L'apport d'une complémentation adaptée aux besoins en protéines de l'animal permet alors de corriger ce déficit protéique avec un rendement biologique intéressant. Les rejets azotés sont alors plus faibles que sur des prairies bien fertilisées.
Agriculture biologique : Résultats des expérimentations - année 1994
Le document a été réalisé par BIOCIEL (Fédération des Groupements d'Agriculteurs Biologiques de la Région Centre), avec la collaboration de la Coopérative FRANCIADE, des Chambres d'agriculture de Loir-et-Cher, d'Indre-et-Loire, du Loiret, du Lycée Agricole de Vendôme, ainsi qu'avec la participation financière du Conseil régional de la région Centre. Compte-rendu détaillé des expérimentations suivantes : - Essais variétés 1994-1995 sur blé tendre, lupin blanc, colza de printemps (conditions d'essais, conduite de culture, résultats qualitatifs - quantitatifs et commentaires, choix des variétés) ; - Désherbage mécanique et thermique sur maïs (objectifs, protocole, observations en végétation, résultats et conclusions) ; - Complément de fertilisation azotée (objectifs, conditions d'essai, résultats (rendements, teneur en protéines)) ; - Conclusions (techniques - économiques) ; - Compost longue durée (essai comparatif - programmé sur 12 ans - de 4 différents composts pour mesure de leur impact sur le sol (humus, N, P, K) et sur la plante (rendement)).
Analyse de terre et interprétation en cultures spéciales
JP. RYSER ; C. GYSIDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 27, n° 6 01/12/1995) / p. 365-372 (8)Cet article sur les analyses de terre et leur interprétation en cultures spéciales est un outil de travail pour les vulgarisateurs et les producteurs. Il constitue une aide précieuse pour la mise en place d'un plan de fumure dirigée. En fonction des cultures, le choix des méthodes d'investigation est déterminant. A chaque méthode d'extraction correspond une échelle d'interprétation calibrée. En cultures spéciales, le fait que le même élément peut être déterminé sur deux principes d'extractions différents (soluble et réserve), et souvent à deux profondeurs de sols (sol et sous-sol) exige une démarche d'interprétation conséquente. Les procédures d'interprétation pour les deux intensités d'extraction et/ou les deux profondeurs de prélèvement sont clairement définies.
Bases des nouvelles valeurs indicatives sur la production et la composition des engrais de ferme
Le présent travail résume les bases des valeurs indicatives sur la production et la composition des engrais de ferme (lisier, purin, fumier) qui ont été mises à jour dans les nouvelles "Données de base pour la fumure des grandes cultures et des herbages". Ces nouvelles valeurs indicatives ont été adaptées aux conditions actuelles de production et permettent aussi des calculs spécifiques pour chaque exploitation. Elles représentent la synthèse des résultats des calculs de bilan, d'expérimentations et d'enquêtes dans la pratique. Les calculs de bilan sur les éléments fertilisants excrétés sont basés sur les recommandations d'affouragement et de données statistiques de la pratique. Pour les bovins, aussi bien la production de lisier que la répartition des excréments entre le purin et le fumier en stabulation entravée sans grilles ont été examinées à l'aide d'essais. Pour les porcs, on dispose de premiers résultats expérimentaux et d'une enquête dans la pratique ; d'autres essais sont en cours. Pour la volaille, des essais ont été réalisés dans différentes exploitations. Les nouvelles valeurs indicatives offrent un outil de travail qui permet une valorisation optimale des engrais de ferme et une réduction des surplus d'éléments fertilisants mis en circulation dans l'agriculture.
Chaînes alimentaires et écosystèmes
Ce dossier d'autoformation, conçu pour étudier la circulation de la matière et de l'énergie dans les écosystèmes, aborde également différents aspects de la préservation de l'environnement et du rôle joué par l'agriculture dans ce domaine.
Un guide bientôt mûr...
Blaise LECLERC, AuteurLe "Guide pratique d'utilisation des matières organiques" est en chantier depuis plus d'un an. Description du futur "best-seller".
Influence de la fumure azotée sur le poids de l'avoine de printemps
"En cherchant à faire varier le poids à l'hectolitre des avoines de printemps à l'aide de la fumure, les expérimentateurs ont pu tirer les conclusions suivantes : - La fumure modifie favorablement le rendement tant que la verse ne devient pas un facteur limitant, - La conjugaison ""fumure+verse"" diminue le poids à l'hectolitre, - Tant que la verse n'entre pas en ligne de compte, la fumure précoce semble favoriser le rendement, - Les différents moments d'application de la fumure ne paraissent pas modifier le poids à l'hectolitre de l'avoine, - Plus la dose d'azote s'accroît, plus l'avoine devient sensible à l'oïdium, - La fumure augmente la hauteur des plantes et avance l'épiaison, mais favorise aussi la verse, - Le poids de 1000 grains diminue avec la fumure."
Intérêts agronomiques des engrais verts
La pratique des engrais verts est séculaire. Elle consiste à incorporer au sol une culture afin de la fertiliser pour la culture suivante. Outre cette fonction de fertilisation, les engrais verts présentent d'autres intérêts agronomiques vis-à-vis du sol, des adventices et des aspects phytosanitaires. L'introduction d'un engrais vert dans une rotation ou en association avec la culture principale est un atout permanent permettant de valoriser un système agricole. A partir de ce numéro, Alter Agri commence la publication d'un dossier complet sur le sujet, en détaillant l'utilisation des engrais verts pour différents systèmes de culture (maraîchage, arboriculture...). Mais, pour l'heure, et en guise d'introduction à ce dossier, les auteurs font un tour d'horizon de l'intérêt agronomique des engrais verts, détaillé (avec tableaux à l'appui) selon le plan suivant : - Engrais verts et fertilisation : . Ils augmentent la fraction assimilable des éléments fertilisants du sol, . Ils permettent une libération massive d'éléments fertilisants pour la culture suivante, . Ils permettent la remontée d'éléments fertilisants et réduisent le lessivage des nitrates, . A base de légumineuses, ils enrichissent le sol en azote, par fixation symbiotique de l'azote de l'air, . Certains engrais verts d'origine tropicale peuvent également être intéressants. - Engrais verts et sol : . La structure du sol est améliorée ou maintenue (couverture protectrice du sol, travail de fissuration des racines, activité biologique, . Les réserves en eau du sol sont améliorées (meilleure rétention, apport de matières organiques). - Engrais verts et adventices. - Engrais verts et résistance aux pathogènes (bactéries et champignons, nématodes, auxiliaires). - Savoir-faire : faut-il fertiliser, irriguer, enfouir un engrais vert ?...
Maïs intensif et pollution : les agriculteurs s'en remettent à la recherche
Après avoir fait appel aux scientifiques pour augmenter les quantités, les producteurs de maïs se tournent de nouveau vers eux pour résoudre les problèmes de pollution, avec un impératif majeur : surtout ne pas porter atteinte aux rendements. La quadrature du cercle. En France, le maïs est actuellement cultivé en intensif sur trois millions d'hectares, par 200 000 agriculteurs. Son essor est allé de pair avec celui des intrants d'origine chimique (engrais ou produits phytosanitaires). Difficile, donc, de dénoncer la course aux rendements de l'agriculture intensive et les problèmes de pollutions agricoles qui y sont liés, sans penser immédiatement au maïs. En effet, la pollution par les nitrates a pris des proportions importantes mais aussi particulières, liées aux façons culturales du maïs : - Abus des engrais azotés (Logique des années 80 : azote = rendement = bénéfices), - Culture en rang, qui favorise le ruissellement, - Consommation d'eau colossale - 3000 m3 d'eau en moyenne par ha et par an - responsable de la baisse du niveau des nappes, - Epandage non raisonné, qui provoque, avec les premières pluies, l'enfoncement des reliquats d'azote dans le sol, puis dans les nappes phréatiques, ou l'écoulement par ruissellement dans les cours d'eau, - Utilisation "lourde" de produits phytosanitaires du type atrazine (désherbant dont la durée d'action va de 2 à 6 mois), d'insecticides comme le lindane (dangereux et rémanent, utilisé en traitement dans le sol). Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que le bilan écologique soit plutôt lourd. Il serait cependant injuste de limiter la culture du maïs en France à cet inquiétant tableau. Depuis 10 ans, des efforts sont engagés pour prendre en compte les données environnementales au sein des exploitations. Avec, à la clef, une limite en forme de question : comment préserver l'environnement sans toucher aux rendements ? L'accent a été mis sur : - La réduction des doses d'engrais, - L'amélioration des façons culturales : fractionnement des apports en azote, implantation d'une céréale d'hiver ou d'un ray-grass pour empêcher le lessivage des reliquats, - La réduction des doses de produits phytosanitaires et l'amélioration des pratiques (de nouveaux produits testés mais encore sujets à caution), - La recherche tous azimuts : les scientifiques interviennent de plus en plus sur la semence (pour réduire la surface traitée sans compromettre le rendement ; la lutte biologique a fait son apparition ; les trichogrammes viennent de faire leur entrée sur le marché ; des maïs transgéniques sont mis au point... - Le problème de l'irrigation : la question de l'eau reste encore posée ; les chercheurs n'ont pas encore obtenu de maïs compétitifs dotés de gènes de résistance à la sécheresse. On aurait pu croire que les cultivateurs de maïs-grain en agriculture biologique, bien que peu nombreux, fourniraient un modèle alternatif - en particulier sur le problème de la consommation d'eau et d'azote - mais la logique du rendement reste présente. Pour Jean-Marie Chancel, qui exploite 35 ha dans la Drôme, dont 20 actuellement en conversion vers l'AB, la culture du maÏs hybride est impérative. Il plante le "Cecilia tardif". Il explique ici sa technique culturale et donne, chiffres à l'appui, le bilan positif de son expérience. Mais il sait qu'il lui reste encore beaucoup à faire, en particulier au niveau de : - La maîtrise de la fertilisation en bio (quantité, azote naturel du sol, risques d'infiltration et des reliquats après récolte), - L'inévitable question de l'eau (malgré l'économie réalisée de 700 m3/ha/an).
Nitrogen fixing tree research reports
L'atmosphère terrestre est constituée d'environ 78 % d'azote, pourtant, beaucoup de végétaux ne peuvent pas le synthétiser sous sa forme atmosphérique. Les arbres et plantes qui le peuvent le transforment et les autres végétaux peuvent alors l'utiliser. Cette transformation est possible grâce à des associations symbiotiques avec des micro organismes spécifiques qui vivent dans des nodules fixés sur les racines végétales. On a recensé quelques 650 espèces d'arbres ayant la capacité de fixer directement l'azote atmosphérique. Ce sont des "espèces pionnières" très résistantes qui peuvent pousser même sur des terres dégradées ou pauvres ; elles améliorent ainsi le sol pour les autres espèces moins résistantes. Ces arbres sont aussi utilisés par les agriculteurs comme bois de chauffage, fourrage, etc.
Peut-on raisonner la fertilisation en agriculture biologique ?
B. LE VOYER, AuteurUne approche intelligente du sol, c'est-à-dire qui permette l'optimisation de sa fertilité, voilà ce que tout agriculteur cherche. Mais ceci ne le dispense pas de tenir compte des besoins de la plante, surtout en maraîchage où les exportations sont importantes. Bruno Le Voyer explique ici comment prévoir une fertilisation (exemple à l'appui : la tomate sous serre) ; comment savoir dans quelles proportions les formes d'azote organique apportées se minéralisent et ce que peut fournir le sol ; comment déterminer les besoins du sol en autres fertilisants (P, K, Mg) et le dosage de leur apport (équivalent aux exportations, dans le cas précis où le reste de la plante est restitué au sol après récolte). Ses méthodes d'évaluation font bien comprendre les cycles des éléments fertilisants dans le sol et permettent donc de prévoir et d'adapter judicieusement les apports de fumure pour un bon équilibre du sol et la satisfaction des besoins de la plante.
Le rôle des légumineuses dans la pollution par les nitrates
L'agriculture est responsable en majeure partie de la pollution par les nitrates en milieu rural agricole. Certaines pratiques comme la superfertilisation des champs et les écoulements en provenance des tas de fumiers sont faciles à identifier comme des sources de nitrates importantes. Cependant, d'autres pratiques ne peuvent pas être aussi nettement catégorisées. C'est le cas de la culture des légumineuses. Se pourrait-il que la culture de la luzerne et du soja crée des problèmes de pollution par les nitrates aussi importants que ceux provenant de l'utilisation de fertilisants azotés de synthèse ? Ou, au contraire, est-ce que ces plantes fixatrices d'azote sont des atouts dans la lutte à la pollution par les nitrates ? Cette question est particulièrement cruciale en agriculture biologique, car cette dernière compte beaucoup sur les légumineuses pour combler une partie des besoins azotés des cultures.