Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (2472)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
La bio au Salon de l’agriculture : Soutien et ambitions sans effusions
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLors du 60ème Salon de l’agriculture, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a présenté les engagements de l’Etat vis-à-vis du bio. Le dispositif d’aide à l’agriculture bio est rehaussé à 90 M€ en 2024, et sera mis en œuvre par FranceAgriMer pour un paiement avant le 30 juin. Les organisations bio considèrent l’enveloppe trop faible, estimant que le besoin actuel lié aux pertes des exploitations bio serait de l’ordre de 210 M€. Pour coller aux besoins réels du terrain, la Fnab réclame que le montant du soutien financier ne soit finalisé qu'après l'instruction des dossiers de demandes d'aides. En revanche, la Fnab apprécie la révision de certains critères d’instruction pour élargir le nombre de fermes éligibles, ainsi que le plafonnement à l’exploitation et la fin des conditions cumulatives. De plus, la Fnab demande la réaffectation du soutien prévu à la conversion, non dépensé du fait de la réduction du nombre de conversions ; la prolongation du crédit d’impôt jusqu'en 2027 ; et l’augmentation de l’écorégime de 92 à 145 €/ha/an. Par ailleurs, le ministre a présenté le nouveau programme Ambition Bio 2027, qui ne comporte pas d’indicateurs chiffrés, hormis l’objectif de 18% de bio en 2027. Le programme est décliné en 3 axes : Stimuler la demande et miser sur les filières déjà organisées (communiquer, mobiliser la RHD, relancer la bio en GMS, etc.) ; Consolider et déployer des filières résilientes (développer les PAT, conforter la contractualisation, faciliter l’accès au foncier, conforter les formations, etc.) ; Accompagner les opérateurs dans leurs transitions sociétales et environnementales (diffuser les résultats scientifiques, renforcer les synergies avec le conventionnel, renforcer la recherche sur l’adaptation au changement climatique, etc.).
Construire, perdre, retrouver le sens du travail en agriculture
Philippe SPOLJAR, Coordinateur ; Lucie DUPRÉ, Coordinateur ; Caroline DEPOUDENT, Coordinateur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2024Le secteur agricole traverse une crise singulière, dont l’affaiblissement démographique est l’une des manifestations. Le problème de renouvellement générationnel est en partie lié à la question du sens du métier. La passion pour le métier, souvent mise en avant, suffit-elle à lui donner du sens « pour toujours » ? Qu’est-ce qui fait sens dans un métier agricole ? Pourquoi ce sens peut-il à un moment donné être remis en cause ? Comment le reconstruire et le retrouver ? Basé sur l’analyse d’une grande diversité d’exemples, cet ouvrage donne à voir des « trajectoires de sens ». Il analyse comment ce sens se construit et se négocie parfois très tôt, se rompt aussi à certains moments de la vie professionnelle, mais peut aussi se retrouver. On y rencontre, notamment, des salariés en élevage porcin et du secteur hippique, des éleveurs laitiers, des maraîchers ou encore des apiculteurs et des entrepreneurs forestiers, confrontés à une même question, à laquelle ils apportent leur réponse. Les analyses et les témoignages recueillis montrent la complexité et la diversité des éléments qui interviennent dans ce domaine. L’ouvrage présente également certaines ressources et des acteurs sur lesquels prendre appui pour se saisir de cette thématique à laquelle chaque professionnel du monde agricole se trouve confronté aujourd'hui.
Cultiver le pois chiche dans la Drôme : Des atouts mais des résultats aléatoires
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa culture de pois chiches bénéficie d’une demande dynamique, mais son rendement reste incertain. Jean Champion, conseiller à la Chambre d’agriculture de la Drôme, fait un état des lieux de cette culture, en s’appuyant notamment sur les résultats de l’Observatoire régional pois chiche (piloté par la Chambre régionale d'agriculture AuRA). La production française reste limitée, en surface (16 100 ha bio et non bio) et en variétés (2 variétés majoritaires, Twist et Kabuli, puis quelques variétés anecdotiques). Au niveau de l’itinéraire technique, le pois chiche présente beaucoup de pertes à la levée (30 à 50% de pertes), d’où un coût important en achat de semences. Un interrang large (60 cm) permet de biner une ou plusieurs fois. La récolte, entre mi-juillet et début août pour un semis en mars, ne pose pas de problème particulier. Etienne Mabille, producteur de pois chiches bio sur 6 ha dans la Drôme, témoigne. Il insiste sur le caractère aléatoire du rendement du pois chiche, dépositaire de la météo, de 8 à 12 q/ha. L’agriculteur cite plusieurs facteurs limitants : la température trop froide du sol au semis, les ravageurs (dont noctuelles), l’excès d’eau en période végétative. Au niveau des débouchés, la demande est plutôt en croissance, en grain ou en farine. En circuit long, la valorisation reste moyenne (900 à 1000€/t), tandis qu'en circuit court, elle peut atteindre 3000 à 4000€/t.
Culture d'asperges vertes bio : Réussir son implantation et son entretien
Nastasia MERCERON, Auteur ; Gilles L'ÉVÊQUE, AuteurCe bulletin technique indique les conditions et les techniques nécessaires à la réussite de la culture d'asperges vertes biologiques, de la plantation à la récolte des turions (les jeunes pousses d'asperges qui sont consommées) : variétés, travail du sol, fertilisation, plantation (type de sol, exposition, densité...), irrigation, gestion des ravageurs (criocères, mouches de l'asperge...), des maladies (stemphyliose et rouille) et des adventices, conditions de récolte. Ce document fournit aussi des informations sur les rendements et la commercialisation (couleur, calibre...).
Dossier de presse : Passage en gestion directe de la restauration collective : L'expertise du réseau FNAB au service des collectivités locales
Ce dossier de presse présente les témoignages de trois cuisines collectives, en Loire-Atlantique, dans l'Hérault et dans le Morbihan, qui sont passées en gestion directe. Accompagnées par le réseau FNAB, les collectivités en charge de ces cuisines ont mis en place des plans d'action, en coopération avec des producteurs, qui leur ont permis de reprendre la maîtrise des approvisionnements, sans pour autant augmenter les tarifs, et d'offrir aux convives une alimentation de qualité, bio et locale, en privilégiant les fournisseurs du territoire.
Marchés publics pour la restauration collective : Deux guides pratiques pour un approvisionnement durable et de qualité
Le groupe de travail « accompagnement » du Conseil national de la restauration collective (CNRC) a réalisé une mise à jour des guides pratiques à l’attention des acheteurs des restaurations collectives en régie directe et en prestations de service. Ces guides sont des outils d’accompagnement pour la mise en œuvre d’achats durables, afin d’atteindre les obligations fixées par la loi EGAlim et par la loi Climat et résilience, à savoir intégrer au moins 50 % de produits durables et de qualité, dont au moins 20 % de produits biologiques, dans les repas servis en restauration collective et, depuis le 1er janvier 2024, intégrer 60 % de produits durables et de qualité dans les familles « viandes » et « poissons » (taux porté à 100 % pour les restaurants collectifs de l’État). Ces deux guides présentent un cheminement pour définir une stratégie d’achat globale, prenant en compte les modalités d’application de cette mesure. Ils fournissent également des recommandations pour la rédaction des documents de consultation relatifs aux marchés publics de fourniture de denrées alimentaires (cas de la régie directe) ou de la fourniture de repas (cas de la restauration concédée). En complément de ces guides, une fiche présente les outils et la documentation mis à disposition pour l'accompagnement des acteurs de la restauration collective, accessibles depuis la plateforme « ma cantine ».
Nouvelle-Aquitaine : L’aide au maintien est prolongée en 2024
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa Région Nouvelle-Aquitaine prolonge l’aide au maintien à l’agriculture biologique en 2024, pour un montant de 14 millions d’euros. Cette aide est abondée par les fonds européens Feader. En Nouvelle-Aquitaine, la bio représente 10% de la SAU, et 14% des fermes (Observatoire de la bio). Du point de vue du Conseil régional, les bénéfices de la bio sont la restauration et la préservation des milieux naturels, la protection de l’eau et des sols, la création d’emplois, ainsi que la réduction des risques pour la santé des actifs agricoles et des citoyens. Or, le recul actuel du marché bio a induit une baisse de 2% du nombre de fermes bio, d’où l’importance de renouveler cette aide au maintien, plafonnée à 6000 € par exploitant en 2023. Par ailleurs, la Région s’est engagée en faveur de la bio à travers la rédaction d’un Pacte Bio en 2017, renouvelé pour la période 2023-2027. Ce Pacte réunit la Région, l’Etat et la profession agricole, dont Bio Nouvelle-Aquitaine, Vignerons bio, les Chambres d'agriculture, Interbio NA et La Coopération agricole. Le Pacte vise notamment 18% de SAU et 25% des exploitations en bio et 30% de produits locaux et bio dans les restaurants scolaires des lycées en 2027. Ces objectifs nécessiteront un renouvellement annuel générationnel, avec 30% de bio sur les 1000 nouvelles installations nécessaires et un chiffre d’affaires bio de 2,5 milliards d’euros. A noter que cette aide n’est pas cumulable avec les aides Maec (mesures agroenvironementales).
Piloter sa production maraîchère : La Pépinière, une appli gratuite pour mieux planifier
Marion COISNE, AuteurKevin Morel, chercheur à INRAe, présente l’outil gratuit en ligne La Pépinière : une application d’aide à la planification de la production maraîchère, bio ou non-bio. L’outil est développé par le collectif Mesclun, qui regroupe INRAe, Bio Occitanie, Educagri Éditions (éditeur de l’enseignement agricole) et Elzeard (développeur numérique). En plus de la planification (date de semis, de récolte, situation des planches, etc.), l’outil intègre la consommation d’eau, la fertilisation et l’environnement (utilisation de plastique, d’énergie, etc.). L’utilisateur entre, dans l’application, les débouchés et les productions visés, le système de culture (serre, plein champ, etc.), la marge envisagée, etc. L’application en déduit la surface nécessaire à chaque production et les dates de semis et de récolte ; ainsi qu’un chiffre d’affaires potentiel. De nombreuses données sont préremplies dans l’application (prix de vente, rendement estimé, etc.), mais elles peuvent toutes être modifiées si l’utilisateur possède des références plus pertinentes. L’utilisateur peut aussi entrer son parcellaire et planifier l’usage de chaque parcelle. Parmi les pistes de développement de l’outil, la possibilité de planifier sur plusieurs années pour intégrer les logiques de rotation des cultures, et surtout un modèle économique à définir pour que l’outil reste gratuit.
Qui va nous nourrir ? : Au cœur de l'urgence écologique, le renouveau paysan
C’est l’histoire d’une hémorragie. Une saignée entamée au début du XXème siècle, ininterrompue depuis. La France compte, aujourd’hui, moins de 400 000 exploitations agricoles, contre 4 millions de fermes un siècle plus tôt, ce à quoi on ajoutera que, d’ici à 2030, la moitié des agriculteurs et agricultrices seront partis à la retraite. Alors, qui va nous nourrir ? Soit on remplace les partants, soit c’est la mort des paysans, et on laisse définitivement le champ libre à l’agro-industrie. En parallèle des départs massifs qui touchent le secteur, une nouvelle population frappe à la porte. Souvent non issues du monde agricole, dotées d'une conscience aiguë des bouleversements écologiques en cours et riches d'expériences professionnelles dans d'autres domaines, ces personnes font preuve d'une ténacité à toute épreuve pour un vrai parcours du combattant… Au travers de son livre-enquête, l’autrice nous fait rencontrer des candidates et des candidats à la reprise de ferme aux idées novatrices, mais nous plonge aussi au cœur des blocages à l'installation.
TerriaOcc : Fermes en transmission, fermes en transition : Les installations-reprises pour favoriser la transition agroécologique et alimentaire
Michaël POUZENC, Auteur ; Alexis ANNES, Auteur ; Adeline BOUVARD, Auteur ; ET AL., Auteur | LATTES CEDEX (Mas Saporta, Bâtiment B, 34 875, FRANCE) : ARDEAR OCCITANIE | 2024TerriaOcc (2021 à 2023) est un projet de recherche-action, porté par des ADEAR d'Occitanie et des acteurs de la recherche. Il visait à étudier les dynamiques de transition agroécologique et alimentaire lors des installations-reprises de fermes (toutes en agriculture paysanne), en présentant différentes trajectoires de transmission. Pour cela, 13 fermes ont été enquêtées, dont 12 en agriculture biologique, sur trois territoires d'Occitanie : la Montagne noire dans l’Aude, le Parc Naturel Régional des Grands Causses en Aveyron et le Comminges en Haute-Garonne. L’objectif était de retracer le parcours des cédant·es et des repreneur·euses et le processus de transmission, afin d’identifier les transitions, plus ou moins visibles, qui ont eu lieu sur les fermes. Les repreneur·euses ont aussi identifié, au cours de ces entretiens, les acteurs qui avaient joué un rôle dans la réussite de la reprise et des transitions agroécologiques sur la ferme. Ce livret est composé de cinq parties, chacune se concentrant sur un type d'initiative observé sur les fermes : 1 - L'évolution des pratiques (adaptation aux enjeux environnementaux, conversion...) ; 2 - La vente directe (création ou réappropriation des circuits de commercialisation) ; 3 - La diversification (petit élevage, valorisation des produits) ; 4 - Le travail en collectif (accès au foncier, développement de la transformation à la ferme) ; 5 - Les mécanismes d'entraide (relations entre paysans, échanges...).
1er Baromètre du moral des agricultrices et agriculteurs bio 2023 – France métropolitaine et DOM/TOM
Lors du salon Tech&Bio 2023, l'Agence BIO a présenté les résultats du 1er Baromètre du moral des agricultrices et agriculteurs bio. Sur les 59 481 agriculteur·rices bio de France, 20 % ont répondu au questionnaire (première phase de l'enquête) et 28 entretiens téléphoniques (seconde phase) ont permis, à travers des verbatims, d'illustrer les résultats issus de ce questionnaire et de mieux comprendre l'engagement des exploitant·es biologiques. Ainsi, les agriculteur·rices engagé·es en bio ont pu s'exprimer sur : - la fierté, la contribution au bonheur et la satisfaction d'être en AB ; - la confiance en l'avenir de l'AB ; - les facteurs favorisant l'engagement en AB ; ; - les besoins des producteur·rices et les conditions d'épanouissement de la filière ; - les enjeux de la transmission des fermes bio.
Accessibilité alimentaire : Quel rôle pour les organisations paysannes ? : Partage de réflexions sur le droit à une alimentation choisie
Cette brochure est le fruit des réflexions des organisations paysannes et citoyennes, membres du Pôle InPact (Initiatives Pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale), sur l’accès à l’alimentation. Pour ces dernières, aller vers une démocratie de la fourche à la fourchette, c’est sortir l’agriculture du corporatisme grâce à la question alimentaire. Faisant le constat de l’incapacité de notre modèle agricole et alimentaire à nourrir correctement toute la population, les organisations du Pôle Inpact remettent également en cause les modalités actuelles de l’aide alimentaire. Avec les acteurs de la solidarité et avec les personnes concernées, elles se mobilisent pour rendre accessible une alimentation choisie et pour déployer les initiatives de démocratie alimentaire. Au sommaire : - L’agriculture n’est pas un pré carré, c’est un enjeu démocratique ; - Défendre une alimentation « choisie en connaissance de cause » ; - Sortir de l’aide alimentaire pour de nouvelles solidarités ; - Agir avec les acteurs de la solidarité et les personnes concernées ; - Quand les InPact s’engagent dans des initiatives de démocratie alimentaire.
Agir collectivement pour la capitalisation, l’appropriation et la diffusion des connaissances et des savoirs autour de la production de viande biologique produite à base d’herbe
Produire de la viande de ruminants, en particulier biologique, à base d’herbe sous-entend de nombreuses compétences et savoirs ou savoir-faire. Aussi, l’enjeu de la capitalisation, de l’appropriation et de la diffusion des connaissances et des savoirs en la matière, ainsi que le rôle-clé du conseiller agricole ou encore du collectif, ont été identifiés comme importants à consolider par les acteurs du projet BioViandes. L’équipe-projet BioViandes (ou collectif BioViandes) a ainsi été mobilisée en tant que « support d’étude », pour la mise en œuvre de la méthodologie Agri-Savoir, qui s’appuie sur les grands principes de gestion des connaissances. Celle-ci a permis : dans un premier temps, d’identifier des thématiques "critiques" pour le groupe (connaissances peu ou pas maîtrisées du collectif qui cherche à monter en compétences sur l’élevage biologique de ruminants engraissés majoritairement à l’herbe) ; puis, dans un deuxième temps, de définir et de mettre en œuvre un plan d’actions pour combler ces lacunes. Pour cela, deux volets ont été explorés : 1 - la montée en compétences par la capitalisation et la diffusion de documents au sein du collectif ; 2 – la construction et la réalisation d’un programme d’approfondissement des connaissances basé sur des échanges entre pairs. Le présent document revient sur l’approche méthodologique mise en œuvre, sur les résultats obtenus et sur les recommandations issues de ce travail.
D'une agriculture l'autre : Conflictualités, expérimentations, transmissions
Nathalie JOLY, Auteur ; Lucie DUPRÉ, Auteur ; Sandrine PETIT, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2023Dans une conjoncture incertaine (crises économique, écologique et sociale, accentuation des effets du changement climatique et impacts de la guerre en Ukraine sur la production et la commercialisation des denrées agricoles), cet ouvrage offre un éclairage sur de possibles devenirs agricoles à l'échelle des territoires. Il documente et analyse des expérimentations (valorisation de productions sur les marchés locaux, allongement des rotations de cultures), des changements de pratiques (élevage des veaux avec des vaches nourrices, conception de nouveaux contenus de formation dans l’enseignement agricole), ainsi que les conséquences humaines et au travail de cohabitations conflictuelles (entre le loup et les éleveurs, entre les apiculteurs et les agriculteurs). Les contributions réunies dans cet ouvrage prennent le temps de la présence sur le terrain et de l’écoute des acteurs pour décrire des initiatives ou des situations ancrées géographiquement, souvent sensibles et résolument actuelles. L’ouvrage dresse le portrait d’une « autre agriculture », soutenue par de nouvelles façons de travailler, ainsi que par des formes originales de transmission de savoirs professionnels entre pairs, de transmission des patrimoines et par une réflexion sur la relève en élevage. Cet ouvrage s'adresse aux enseignants du secondaire agricole et du supérieur, aux chercheurs, aux agents de développement et aux acteurs institutionnels et professionnels cherchant à comprendre les changements actuels en agriculture, au prisme des sciences humaines et sociales.
Des alternatives aux paillages en plastique à l'étude sur le melon : Paillages biodégradables en cultures maraîchères
Margaux KERDRAON, Auteur ; Christine FOURNIER, AuteurLes paillages biodégradables représentent une alternative intéressante aux paillages plastiques, dont l'utilisation augmente toujours, mais les références manquent pour fiabiliser leur utilisation. C'est d'autant plus le cas pour les paillages non plastiques biodégradables, pour lesquels la dégradation et l'impact sur la culture sont encore plus méconnus. En 2022, la station expérimentale CTIFL de Balandran a mené un essai sur melon, visant à évaluer la dégradation, l'impact économique et agronomique de plusieurs types de paillages. Le chanvre, le papier enduit et la fibre de pin enduit ont présenté les résultats les plus prometteurs, avec notamment de bons résultats de dégradation. À noter que 2022, année très sèche, a favorisé la tenue de ces paillages. Une partie des résultats de cet essai est présentée dans cet article. Des doutes subsistent concernant le chanvre, pour lequel la pose a été fastidieuse. En 2023 et 2024, d'autres stations expérimentales doivent ajouter l'évaluation de ces paillages non plastiques biodégradables à leur programme.