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Le bio, chance de renouveau après les Soviets
L'Estonie est aussi grande que la Suisse, mais compte seulement 1,4 millions d'habitants. Aujourd'hui, elle doit mettre en place de nouvelles structures pour combler le vide laissé par le retrait de l'économie agraire soviétique. Le manque de savoir-faire agricole et les incertitudes juridiques expliquent en grande partie que le quart des terres agricoles soit actuellement en jachère. Mais l'agriculture biologique s'y développe à grande vitesse et pourrait devenir un véritable moteur de développement, soutenu par exemple grâce à l'écotourisme.
La bio dans le Rhône en 2003
L'ARDAB (Association Rhône-Loire-Ain pour le Développement de l'Agriculture Biologique) assure auprès de ses adhérents un rôle de coordination et d'animation pour ceux qui pratiquent l'agriculture biologique et une aide pour ceux qui s'orientent dans cette voie. Cette association conduit également des actions techniques sur des points problématiques pour les agriculteurs. Depuis l'arrêt des CTE, aucune conversion ne s'est réalisée dans le Rhône. Cela a eu des répercussions sur l'organisation du travail de l'ARDAB puisqu'une de ses missions importantes est d'accompagner les conversions. Le temps libéré a ainsi permis de faire des suivis de conversion, permettant de faire le point sur la situation de l'exploitation un an après le passage en conversion. Les autres activités ont continué : formations, diagnostics de conversion (en particulier dans le Beaujolais), actions de communication et de sensibilisation (actions contre les OGM, sensibilisation du jeune public avec des organisation de repas bio, interventions en collège...).
Le bio en restauration collective : Pari réussi !
Deux centres de vacances CCAS EDF-GDF ont pu réaliser des repas 100 % biologiques pendant une semaine chaque mois en juillet et août. En parallèle, une douzaine d'actions de sensibilisation au bio ont été menées vis-à-vis des enfants et un accompagnement pédagogique de l'équipe de direction et des cuisiniers a été effectué. Le bilan de ces opérations mises en oeuvre par le GAB 65 (avec l'aide du GDAB Midi-Pyrénées) est très positif ; en particulier cela aura permis de tester et de prouver que l'approvisionnement pour la restauration collective par des produits biologiques locaux est possible. Cependant, si les GAB se doivent d'initier de telles démarches, ils n'ont pas pour vocation de les assumer durablement, aussi, de nouvelles structures doivent se mettre en place...
La bio au Royaume-Uni
"L'agriculture biologique représente aujourd'hui plus de 4 % des surfaces agricoles britanniques. Après de nombreuses conversions en 1999 et 2000, l'offre et la demande doivent mieux s'organiser et les producteurs anglais sont à la reconquête de leur marché national bio. La Soil Association a été et est toujours l'organisme leader du secteur. Dans cet article, le point est fait sur l'AB au Royaume-Uni, ainsi que sur la réglementation et les organismes certificateurs (au nombre de 14 !). En mars 2003, 741 000 hectares étaient cultivés en bio, soit 50 % de plus qu'en France pour un pays ayant seulement 60 % de notre SAU. Les exploitations bio sont au nombre de 4104. Le chiffre d'affaires du marché bio britannique est un peu supérieur au français (environ 1,5 milliards d'euros en 2002) pour une population équivalente à celle de la France. La grande distribution a une position dominante : 82 % du chiffre d'affaires bio. Les supérettes bio sont encore très rares ; la vente directe et les boutiques bio/diététiques n'occupent que 8 et 10 % du marché..."
Central and Eastern Europe : The EU Accession Countries
Suite à un séminaire de deux jours, organisé par IFOAM et le Ministère allemand de l'Agriculture et de la Protection du Consommateur lors de Biofach 2003 et auquel ont assisté plus de 250 personnes de pays d'Europe Centrale et de l'Est pour discuter des défis et des perspectives d'avenir du secteur biologique dans cette région, le dossier régional d'Ecology & Farming est, cette fois-ci, consacré à l'agriculture biologique dans ces pays d'Europe Centrale et de l'Est prétendants à l'Union Européenne : - Albanie : Premiers pas d'une industrie biologique naissante, - République Tchèque : Perspectives pour le futur, - Lituanie : Des débuts précoces démontrent un grand potentiel, - République Slovaque : La structure réglementaire biologique en place, - Slovénie : Construire une agriculture environnementalement amicale, - Pologne : La situation actuelle et future, - Pologne : La perception des consommateurs polonais, - Hongrie : Exporter les produits biologiques, - Hongrie : Législation et perspectives futures.
Une charte qualité pour des bâtiments bien pensés et durables
Des plans imprécis ou modifiés sans concertation en cours de chantier, des travaux complémentaires coûteux... La construction d'un bâtiment donne parfois lieu à des "surprises" dont l'éleveur se passerait bien. C'est notamment pour éviter ces désagréments que différents partenaires, sous l'égide du GIE lait-viande de Bretagne, ont mis en place une Charte de qualité des bâtiments bovins laitiers. Cet article, illustré par deux exemples, présente cette Charte qualité qui apporte aux éleveurs différentes garanties quant à leur projet de construction, de la conception à la réalisation.
Choux : Une compétitivité à défendre
Le chou-fleur est l'un des premiers légumes français exportés. Sur l'hiver, il est pour l'instant incontournable en Allemagne, l'un des premiers pays consommateurs. Sur l'été, il entre en concurrence avec de nouvelles zones de production en Europe. Dans le contexte de l'Europe élargie, d'autres défis mais aussi d'autres opportunités vont se présenter. Pour faire face à ce nouvel enjeu, la recherche et les expérimentations soutiennent l'effort des producteurs pour rester compétitifs. Dans le Nord, le Pôle légumes s'applique à trouver des solutions face à la montée des dégâts du thrips et de la mouche. En Bretagne, le BBV (Bretagne Biotechnologie Végétale) et la station d'expérimentation du CATE collaborent au sein du dispositif technique légumier breton pour améliorer non seulement la production mais aussi les conditionnements afin de valoriser les efforts jusqu'en rayon. Mais la défense de la compétitivité se fait dans le souci du respect de l'environnement. L'itinéraire technique de production de choux en agriculture biologique progresse et les avancées issues de ce travail profitent non seulement aux producteurs convertis mais aussi aux producteurs conventionnels qui souhaitent élargir la gamme des solutions techniques.
Compost d'ovins : Quatre ans d'essais qui confirment son intérêt
Entre 1999 et 2002, une expérimentation sur la connaissance et la valorisation du compost a été menée par la Chambre d'agriculture et la FD CUMA de l'Aveyron. Elle a été conduite chez un éleveur d'ovins lait de Réquista adhérent à l'Inter-CUMA de compostage du Lagast. Cette expérimentation a permis de mieux comprendre le comportement du compost d'ovins, son rôle dans l'alimentation de la prairie et de préciser les modalités d'apport.
Le consommateur, nouvel acteur du commerce équitable
Que savons-nous du commerce équitable ? Souvent, pas grand chose. Aussi, le gouvernement a décidé d'un programme de 5,6 millions d'euros dont une large part sera consacrée "à des opérations de sensibilisation, au développement du petit commerce et à la garantie apportée au consommateur". Sans un accroissement fort de la consommation de leurs produits, trop peu de petits producteurs d'Amérique latine, d'Afrique ou d'Asie auront accès aux filières équitables qui, seules pour l'instant, leur assurent quelques perspectives de développement. Regard sur le commerce équitable.
Les conversions vers l'agriculture biologique : comprendre les causes du ralentissement et proposer des dispositifs adaptés
Ce rapport identifie dans un premier temps les principales causes techniques, économiques, politiques et psychologiques de ce ralentissement : - incertitudes sur les filières (crises d'ajustement), - manque de signaux politiques forts en faveur de l'agriculture biologique, - confusion entretenue par l'agriculture raisonnée et contexte psycho-sociologique, - risques techniques (méconnaissance des solutions techniques biologiques) et réglementaires... Il exprime ensuite des propositions adaptées à chaque cause recensée ; en effet, différents outils susceptibles de relancer les conversions existent et doivent être utilisés : - rémunération de reconnaissance (financement des bénéfices sociaux et environnementaux de l'agriculture biologique), - sécurisation des filières, - élaboration et diffusion de "références" technico-économiques systématiques, - renforcement des dispositifs d'accompagnement en réseau. Un tableau de synthèse situé en fin de rapport regroupe l'ensemble des solutions avancées par la FNAB et les acteurs concernés par chaque mesure.
Efficience de la fertilisation azotée organique de printemps sur le blé tendre d'hiver biologique : Références techniques récentes acquises en Midi-Pyrénées
Les céréales biologiques se heurtent à un déficit d'engrais organiques en région Midi-Pyrénées. De plus, les céréaliers doivent faire face aux exigences accrues des meuneries en terme de qualité. L'INRA, le CREAB et ARVALIS-Institut du végétal ont donc mis en place des essais et suivis de parcelles pour obtenir des références techniques sur l'efficience de la fertilisation azotée de printemps sur blé tendre biologique d'hiver. Les douze essais retenus comportent trois types de stratégies de fertilisation différenciées par la dose et ou la nature des produits utilisés. Les apports d'azote ont été effectués avec des produits à base de plumes hydrolysées, complémentées ou non par des fientes ou du guano, en 1, 2 ou 3 apports variant de 30 à 450 kg d'azote/ha. Il ressort que la quantité de protéines est toujours augmentée par la fertilisation (accroissement de la biomasse de grains produite et/ou de la teneur en protéines) et que la présence de facteurs limitants importants (état du sol dégradé, concurrence forte des adventices...) est responsable des échecs de fertilisation de printemps. Cependant, les fortes fertilisations organiques génèrent souvent les conditions qui en réduisent l'efficacité (en aggravant la pression des adventices, maladies...). La prudence des producteurs qui limitent leurs apports à 100 kgs/ha se trouve ainsi justifiée (sauf pour des situations avec très peu de contraintes).
Etude du "système intégré" : Le respect de l'environnement , une haute technicité !
Le système intégré a pour objectif la mise en oeuvre des techniques qui privilégient le respect de l'environnement tout en dégageant un revenu économique viable pour l'entreprise agricole et en maintenant l'exigence de qualité des produits. Il est donc bien placé pour bénéficier d'éventuelles aides agri-environnementales.
Les expérimentations bovin viande du Pôle Bio
Le Pôle Scientifique Agriculture Biologique Massif Central est une association de coordination des expérimentations en agriculture biologique sur le Massif Central. Les projets en cours concernant les élevages bovins viande conduits en agriculture biologique sont : "démonstration en système naisseur-engraisseur en bovin Limousin" (étude du système de l'exploitation agricole du lycée de Tulle-Naves), "démonstration en système viande mixte ovin-bovin en zone sèche sud du Massif Central" (aspects technico-économiques), "observatoire des pratiques d'élevage" (collecte et valorisation de savoir-faire par des enquêtes et suivis de ferme), participation au réseau de références Elevage Bovin Viande et "Intérêt du pâturage mixte entre ovins et bovins dans la gestion du parasitisme digestif en système d'élevage en AB" (projet analytique).
Les exploitations laitières bovines en agrobiologie des réseaux de fermes de référence du Massif Central
Ce document est une synthèse des résultats des exploitations laitières en agriculture biologique de plusieurs départements du Massif Central suivies dans les réseaux d'élevage. Il comprend les moyennes des données techniques et économiques des exploitations biologiques ainsi que des comparaisons avec les résultats d'exploitations conventionnelles des réseaux situées dans les mêmes milieux.
Ficha técnica da cultura da erva príncipe (método ecológico)
Le nom scientifique de la citronnelle est Cymbopogon citratus ; Elle est originaire d'Inde, du Sri Lanka, de Thaïlande, de Malaysie et des Caraïbes. Dans cet article, Pedro Rau en donne sa description botanique et son itinéraire technique en agriculture biologique : conditions environnementales pour la mise en place de la culture (sol, températures, ...), fertilisation, préparation du sol, rotations, irrigation, contrôle de maladies et ravageurs, récolte et utilisations (usages médicinaux, culinaires, cosmétiques),...