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FERME DE REFERENCESynonyme(s)FERME PILOTE |
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Sommet de l'Elevage : Les coûts de production en question
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa loi Egalim 2 est entrée en vigueur le 1er janvier 2022. Elle impose notamment une contractualisation entre un agriculteur et son principal acheteur. Afin de négocier des prix supérieurs aux coûts de production, le calcul de ces derniers devient indispensable. Pour ce faire, l'Idele-Institut de lÉlevage a développé l'outil Couprod. Facile d'utilisation, reconnu et utilisé par plusieurs interprofessions, cet outil ne permet toutefois pas de prendre en compte la diversité des systèmes bio. Par ailleurs, les éleveurs bio sont confrontés à des charges de plus en plus élevées. Dans cet article, plusieurs agriculteurs et acteurs des filières d'élevage bio expriment leurs ressentis et positions vis-à-vis de ce contexte.
Rotations bio : Le pari des successions culturales sans prairies
Gaëtan JOHAN, AuteurPendant cinq ans, de 2013 à 2017, le réseau GAB-FRAB breton a suivi huit fermes biologiques en polyculture (6 fermes) et en polyculture-élevage (2 fermes). Dans ces systèmes sans prairies de longue durée, l'objectif était de comparer l'impact de différentes successions culturales sur la gestion des adventices et la fertilité des sols, mais aussi sur les principaux résultats technico-économiques obtenus. Ainsi, sur chacune de ces fermes, deux successions de cultures - témoin et expérimentale (intégrant des mélanges, des semis sous couverts, des engrais verts, etc.) - ont été mises en place et comparées. Dans cet article, les principaux résultats issus d'une analyse multicritère (aspects économiques, sociaux et environnementaux), réalisée grâce au logiciel Systerre® d'Arvalis, sont présentés pour sept de ces fermes. Trois grandes stratégies adoptées par ces agriculteurs ont pu être identifiées : - la mise en place de cultures à forte valeur ajoutée pour les exploitations à surface modérée (30-50 ha), impliquant cependant des temps de travaux importants ; - l'optimisation du temps de travail pour les grandes exploitations de plus de 100 ha ; - la production de céréales et protéagineux pour l'autoconsommation lorsqu'un atelier animal est présent.
Unique en France, lalpage-école de Grand Montagne : Centre dinnovation et de sensibilisation pastorale, forestière et environnementale
Antoine ROUILLON, AuteurLalpage-école de Grand Montagne (Haute-Savoie) est un dispositif unique à disposition de lenseignement et de la profession agricole. Ce site est voué à devenir un centre de ressources pour le pastoralisme en matière denseignement, dinnovations et de sensibilisation du public. Les principaux objectifs de cet alpage-école sont en effet dêtre : une exploitation laitière viable (40 vaches avec transformation laitière) ; un centre de formation pédagogique (accueil des stagiaires et support pour les établissements denseignement agricole) ; une vitrine du pastoralisme alpin et un moyen de sensibiliser le grand public ; un lieu dinnovation en montagne et un laboratoire scientifique. La SAFER a accompagné la Communauté de Communes des Vallées de Thônes (CCVT) dès 2016 pour quelle puisse acquérir cet alpage de 65 ha (40 ha de pâturages, 15 ha de forêts et 10 ha de landes). La finalisation des baux a pu seffectuer en 2018. Ce projet regroupe de nombreux partenaires. Ces derniers sont rassemblés dans un comité de pilotage pour assurer la gouvernance du site.
Fiche pratique Grandes cultures biologiques en Pays de la Loire : Références technico-économiques 2013 et 2014
Depuis 2004, un réseau de 18 fermes en AB est suivi en Pays de la Loire pour produire des références technico-économiques en grandes cultures. Quatre de ces fermes sont spécialisées en grandes cultures et les autres sont en polycultures-élevage, mais a minima elles comptent 20 hectares de céréales et/ou doléo-protéagineux. Cette fiche présente les références technico-économiques 2013 et 2014, mais aussi certaines grandes évolutions depuis 2004. Ainsi, sont abordés les assolements, qui restent variés, les rendements qui ont été moyens en 2013 et 2014 pour raisons climatiques, les prix de vente, constants et en hausse et, enfin, les coûts de production 2013 et 2014 par culture.
Les Chambres d'agriculture d'Outre-mer accompagnent l'agro-écologie
Fanny BASTE, Auteur ; Sophie QUINQUENEL, Auteur ; Yannick BOC, Auteur ; ET AL., AuteurDans les différents territoires et départements d'Outre-mer, les Chambres d'agriculture accompagnent les agriculteurs vers plus d'agro-écologie, comme le montrent les cinq actions présentées dans cet article : - en Guyane, des journées de démonstration ont présenté le paillage papier pour gérer l'enherbement des vergers et cultures maraîchères ; - en Guadeloupe, une journée d'échanges sur une ferme Dephy a permis de présenter la technique du sarclage mécanique pour lutter contre l'enherbement dans les champs de canne ; - en Martinique, un séminaire a réuni 180 personnes autour de l'accompagnement de la petite agriculture traditionnelle comme levier pour une agriculture durable ; - à la Réunion, le programme Gammour (Gestion Agro-écologique des Mouches à la Réunion) forme et informe les maraîchers sur la gestion durable des ravageurs que sont les mouches des légumes ; - en Nouvelle-Calédonie, le service de coopération technique régional de la Chambre d'agriculture participe au Réseau de fermes pilotes bio. A l'échelle nationale, l'APCA souhaite renforcer les échanges et la mutualisation entre les différentes Chambres d'Outre-mer.
Guide pastoral caprin : Valoriser des prés embroussaillés, des landes et des bois avec des chèvres laitières
Nourrir des chèvres en production laitière sur des parcours largement embroussaillés et boisés est une pratique largement répandue en région méditerranéenne. Les éleveurs tirent profit, tout au long de l'année, des prés embroussaillés, des friches, des landes et des sous-bois en leur associant prairies et distribution à l'auge afin de satisfaire tous les besoins des chèvres. Ce guide s'appuie sur des références techniques patiemment récoltées dans des élevages très divers. Il s'adresse aux éleveurs caprins de toutes les régions de France désireux d'élargir leur domaine de pâturage, aux techniciens d'élevage, mais aussi aux animateurs des territoires et à tous les publics curieux de pratiques d'élevage de qualité.
INOSYS, Réseaux d'élevage : Rencontres Nationales des 22 et 23 mars 2016
Aude AGENIS-NEVERS, AuteurLes Rencontres Nationales INOSYS Réseaux délevage ont eu lieu les 22 et 23 mars à lAPCA, co-organisées par lAPCA et lInstitut de lélevage. Plusieurs thématiques ont été abordées. Parmi celles-ci, quelques points particuliers : changement climatique et utilisation du Rami fourrager en Pays de la Loire, fréquence importante des systèmes bio dans les 253 cas innovants identifiés, autonomie alimentaire au travers de deux projets (Autosysel et Terrunic), résilience et gestion des aléas (dans lEst, les systèmes herbagers sont plus sensibles aux aléas climatiques mais plus résilients au niveau économique) Une réflexion par filière a ensuite eu lieu.
Comment valoriser les zones humides ?
Benoît POSSÉMÉ, AuteurLes zones humides sont porteuses d'enjeux forts, comme le maintien de la biodiversité ou de la qualité de l'eau, ou encore la régulation des inondations. Les agriculteurs sont souvent des acteurs majeurs de leur gestion. En Bretagne, 60 % des zones humides sont agricoles. Aussi, un réseau breton comptant 20 fermes de référence-zone humide a été mis en place pour quatre ans. Le but est multiple : produire des références, identifier des pratiques et, de là, favoriser l'émergence de solutions pour une valorisation, en particulier économique, de ces parcelles. Les premiers résultats issus de ce réseau montrent que la grande majorité des parcelles en zones humides sont valorisées à la fois par le pâturage et par la fauche, qu'elles contribuent à l'autonomie fourragère et qu'elles peuvent être un lieu de dépannage. Mais, la gestion de ces parcelles est complexe (ex : petite surface). Cela contribue à leur abandon progressif. Par ailleurs, une étude faite sur les données économiques de 115 fermes laitières du Finistère montre que la productivité moindre de ces parcelles peut impacter les marges brutes des exploitations.
Fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes : Guide 2012-2013 : Un réseau professionnel de 34 fermes pour découvrir l'agriculture biologique
Le réseau des fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes comprend 34 fermes réparties sur l'ensemble du territoire rhônalpin et représentant toutes les filières de production : élevages bovin, caprin, ovin, porcin et avicole, arboriculture, viticulture, maraîchage, grandes cultures, plantes aromatiques... Dans cette édition de 2012/2013 du guide des fermes démonstration bio de Rhône-Alpes, on retrouve notamment : une présentation du réseau de fermes de démonstration ; une page consacrée aux fondements de l'agriculture biologique ; deux pages sur le thème "Tout savoir pour devenir agriculteur bio" ; 34 fiches de présentation des fermes du réseau.
Grandes cultures bio sans bétail : une étude sur 12 ans
Josy TARAMARCAZ, AuteurLa ferme pilote de Mapraz, en Suisse, conduit, depuis 1999, un essai longue durée sur un système de grandes cultures biologiques sans bétail. Une première série d'expérimentations d'une durée de 6 ans a permis de montrer que, sur les sols lourds de cette ferme, la fumure avait peu d'influence sur les rendements depuis le début de l'essai. La seconde série d'expérimentations, dont les principaux résultats sont présentés dans cet article, a permis d'évaluer les impacts de deux rotations de six ans, notamment sur la gestion des chardons. La première rotation compte une année de prairie temporaire et la seconde deux années de prairie temporaire. Malgré l'absence de fumure, la présence de prairies temporaires, de légumineuses et la restitution des pailles permettent d'assurer un bilan humique positif sur les sols de la ferme de Mapraz. La mise en place de deux ans de prairies temporaires ainsi que des déchaumages réguliers (2,5 par an) ont assuré une diminution de la pression du chardon. Ainsi, avec un bilan humique plus avantageux et une meilleure maîtrise des adventices, et donc un temps de travail manuel moindre (lutte obligatoire en Suisse), la rotation avec deux ans de prairies temporaires s'avère être la plus avantageuse en termes de marge brute comparable.
Grandes cultures biologiques en Île-de-France : Suivi de fermes de références : Résultats technico-économiques pluriannuels 2005-2011
Après une présentation des grandes cultures biologiques franciliennes (nombre d'exploitations, surfaces, systèmes d'exploitations...) et des résultats techniques sur l'ensemble de la région (types de rotations, assolements pratiqués, rendements), ce document présente une analyse détaillée des résultats technico-économiques 2005-2011 d'un réseau de 6 fermes de références et les résultats par culture (blé tendre d'hiver, triticale, orge de printemps, colza, féverole, luzerne). Les résultats à l'exploitation (en fonction du type de rotation, avec ou sans luzerne) sont représentatifs des résultats observés dans la région (en rendement) sur la période 2005-2011.
Grandes cultures biologiques en Pays de la Loire : Références technico-économiques 2012
Marjorie TROUSSARD, AuteurDix-huit fermes sont suivies, depuis 2004, en Pays de Loire, pour produire des références technico-économiques en grandes cultures biologiques. Six d'entre elles sont spécialisées en grandes cultures et les autres sont en polyculture-élevage. Les assolements sont variés, allant de trois (avec beaucoup de surfaces fourragères) à douze cultures différentes (jachère et prairies comprises). Depuis 2004, on peut voir une baisse de la culture des féveroles et pois, cultivés en pur (de conduite délicate) et une augmentation de l'avoine, de l'orge, du haricot et du lupin. Le blé et le maïs sont plus présents dans les exploitations spécialisées grandes cultures, systèmes qui comptent en général des rotations plus courtes. L'article présente aussi le rythme des chantiers (en baisse en 2012 du fait de conditions météo peu favorables aux adventices et de plages d'intervention de désherbage mécanique courtes), l'importance du labour, la consommation de carburant, ainsi que les rendements moyens. Ces derniers, relativement stables précédemment, sont globalement moins bons sur la campagne 2011-2012 du fait de la météorologie. Par contre, les prix de vente restent élevés (ex : près de 400 euros la tonne en blé et plus de 450 euros pour le tournesol). Un tableau présente aussi les coûts de production par type de culture.
Initiative : La ferme pilote de Guié, pour un Sahel plus fertile
Estelle MILLOU, AuteurDans la zone sahélienne, la rigueur des conditions climatiques rend l'activité agricole difficile. La ferme pilote de Guié, située à 60 km au nord de Ouagadougou, dans la région du plateau central du Burkina Faso, met en uvre des aménagements ruraux respectueux et réparateurs de l'environnement. Son initiateur, Henri Girard, explique que cette terre est pleine de ressources et de richesses. Sur la ferme de Guié, ont été implantés : un bocage sahélien ; des haies vives autour des cultures et des prairies. L'une des pratiques de culture intégrée au bocage sahélien est le zaï, une technique traditionnelle de culture de la région nord-ouest du Burkina Faso, le Yatenga. Cette technique, qui consiste à creuser un trou dans le sol avant d'y semer la graine (préservation de l'humidité), est enrichie, sur la ferme de Guié, par le creusement d'entonnoirs afin d'y rajouter du compost bien mûr et aider ainsi la plante à se développer. Sont également pratiquées la rotation des cultures de pair avec la jachère. Le bétail, pour éviter le surpâturage et le « broutage » des jeunes arbres par les troupeaux, est gardé par un berger
Exploitations laitières bio en Rhône-Alpes : 1ères données du réseau de fermes de références
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Exploitations laitières bio en Rhône-Alpes : 1ères données du réseau de fermes de références". Ce suivi dans des exploitations laitières bio, débuté en 2011, est mené par les Chambres d'agriculture départementales et les Contrôles laitiers de Rhône-Alpes, la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes et l'Institut de l'Élevage, avec le soutien du PEP (Pôle d'expérimentation et de progrès) bovin lait. Cette fiche présente les résultats technico-économiques de la 1ère année du suivi (caractéristiques, systèmes fourragers, production laitière) avec une comparaison des bio de plus de 5 ans et des bio récents et en conversion.
Grandes cultures bio sans bétail
Markus BÄR, AuteurAu sud-est de Genève, à Thônex (Suisse romande), un essai de grandes cultures bio sans ou avec peu de bétail est en place depuis 1999. Josy Taramarcaz (domaine de Mapraz), qui en évoque les résultats dans un entretien, précise que la fertilité du sol est maintenue sans engrais de ferme par la rotation des cultures. Le domaine de Mapraz possède des sols assez lourds, profonds et fertiles avec des teneurs en humus situées entre 3,9 et 5,6 %. Après douze ans et deux rotations des cultures, les rendements de blé sont inférieurs de seulement 10 % à la moyenne bio, la féverole n'a subi aucune baisse de rendement, les pois protéagineux ne sont arrivés qu'à 25 % du rendement moyen en bio... Pour les fermes avec peu ou pas de bétail, l'écoulement des céréales, des pois protéagineux et des autres cultures ne pose pas de problèmes mais celui de l'herbe est plus difficile Josy Taramarcaz précise les conditions de l'essai : une seule rotation pendant les six premières années avec blé-tournesol-blé-féverole-blé-trèfle violet pour la production de semences et deux rotations culturales depuis 2006, l'une avec une prairie temporaire et l'autre avec deux..., 16 m3 de déchets verts ont été épandus tous les deux ans sur la moitié de la surface de l'essai. Josy Taramarcaz aborde les aspects liés au contrôle des adventices. Parmi les résultats applicables, la prairie temporaire de deux ans reste un atout pour lutter contre le chardon et l'approvisionnement en azote peut être régulé par la rotation.
Fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes : Un réseau professionnel de 32 fermes pour découvrir l'agriculture biologique
La raison d'être du réseau des fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes est d'ouvrir ces fermes aux agriculteurs, futurs agriculteurs, apprenants et formateurs agricoles souhaitant découvrir l'agriculture biologique. L'introduction du document présente les objectifs du réseau de fermes de démonstration bio, les publics visés, le fonctionnement en réseau, la démarche pour visiter une ferme de démonstration bio, le déroulement des visites, l'animation du réseau par Corabio et les GAB (Groupement des agriculteurs biologiques). L'introduction revient, également, sur les fondements de l'agriculture biologique, sur les informations à connaître pour devenir agriculteur bio, et présente la situation géographique des fermes de démonstration en Rhône-Alpes. Les 32 fermes de démonstration bio sont ensuite présentées, dans la deuxième partie du document, fiche par fiche, puis répertoriées sous forme d'index (index des fermes par département, par nom, par production (maraîchage, arboriculture, plantes aromatiques et médicinales, viticulture...)).
Zoom technique : Les exploitations de référence Bovins Lait en Agriculture Biologique dans le Massif Central
Vincent VIGIER, AuteurLe nouveau réseau de fermes de référence est à l'initiative du Pôle Scientifique AB Massif Central. Il réunit l'Institut de l'Elevage, VetAgro Sup, l'INRA de Theix et des Chambres d'agriculture du Massif Central. L'article fait une présentation de ce nouveau réseau de fermes de référence. Il a été conçu pour situer les fermes bio par rapport à leurs homologues conventionnelles, mieux évaluer les projets de conversion vers l'agriculture biologique... En 2009, ce nouveau réseau était constitué de 17 exploitations, réparties en 3 cas types : Cas type AB1 (quota et surface relativement importants, le système fourrager repose sur le foin séché en grange..., production laitière supérieure à 3 000 L/ha SFP) ; Cas type AB2 (quota et surface moyens, système foin séché au sol ou séchage en grange d'appoint..., production laitière de l'ordre de 2 000 L/ha SFP) ; Cas type AB3 (productions de lait à l'ha et par vache importantes - respectivement de l'ordre de 4 500 L/ha SFP et de 6 000 L/VL -, le système fourrager repose sur l'ensilage d'herbe, la culture de céréales et le foin). L'article indique les principales données observées en 2008 concernant chacun des cas types : résultats techniques, résultats économiques, charges opérationnelles, charges animales...
Zoom technique : Les exploitations de référence Bovins VIANDE en Agriculture Biologique dans le Massif Central
Vincent VIGIER, AuteurFaisant suite à l'article paru dans Le Bio d'Auvergne n° 7 (fermes de référence bovin lait), l'article, à partir de données observées en 2008 dans 24 fermes bio en bovins viande (unités de main d'uvre, SAU, UGB bovins, production de viande vive, prix moyen du kg vif vendu (), EBE - Excédent Brut d'Exploitation/unité de main d'oeuvre), revient sur une variabilité des exploitations en bovins viande qui réside dans les circuits commerciaux (exploitations engagées dans la vente directe (6 exploitations), plus de 50 % en filière AB (7 exploitations), moins de 50 % en filière AB (11 exploitations)). Par ailleurs, est effectuée une comparaison de l'échantillon "AB" (24 élevages bovins viande "AB") avec 106 élevages bovins viande conventionnels du Massif Central, en fonction de certains critères : nombre de vaches/SAU (ha), mortalité des veaux (%), productivité numérique (%), kg de viande produits /UGB, ... Enfin un point est fait sur quelques idées reçues (taille des fermes bio et conventionnelles, mortalité des veaux dans les fermes bio...).
Fermes ressources : Les avantages du réseau
Gaëlle POYADE, AuteurEn 2005, le réseau national des fermes ressources productrices de plantes à parfum, aromatiques et médicinales a vu le jour, sous l'émanation de plusieurs partenaires. Ce réseau est constitué de neuf fermes, basées principalement en Rhône-Alpes et Paca. L'objectif est de disposer de données (itinéraires techniques, investissements pour la production et la transformation, calendrier des travaux, main d'uvre, circuit de commercialisation) afin notamment d'aider les futurs candidats à l'installation.
L'animation Ferme Ressources du 3 juin 2008
Le Comité bio du Comité Economique des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales a organisé, en collaboration avec de quatre autres acteurs de la filière, une journée d'animation sur une ferme ressource des Alpes de Haute Provence. Bien qu'elle n'ait pas eu le succès attendu, les différents intervenants ont pu présenter : - le dispositif des fermes ressources ; - le groupement bio de la coopérative SCA3P et sa valorisation économique du lavandin AB ; - le système de production de la ferme ressource de Christian Gaudemard, complété par les témoignages de deux autres producteurs ; - du matériel de désherbage ; - les principaux ravageurs et maladies sur lavandin ; - les alternatives d'interventions et les essais de lutte par buttage contre la cécidomyie ; - les moyens de protection contre le dépérissement grâce aux plans sains ; - les dispositifs d'aides à la conversion.
Fermes de référence (suite)
L'article fait suite à l'Info Cultures Biologiques d'avril 2007, dans lequel étaient diffusés les premiers éléments de synthèse du suivi de 4 fermes de référence, en comparant 2 types de rotations (une rotation courte maïs, soja, blé, et une rotation longue maïs, soja, blé + engrais vert, tournesol, fèverole + engrais vert). Il présente le détail de chaque culture avec les références économiques retenues : synthèse cas type maïs, synthèse cas type soja, synthèse cas type blé, synthèse cas type tournesol. Il est rappelé que la rotation courte est fertilisée avec du compost de fumier de volailles et la rotation longue avec des engrais et compost du commerce. L'étude s'est terminée en 2005, année qui a servi de référence pour les prix qui ne sont peut-être plus d'actualité aujourd'hui, notamment pour les prix de vente des récoltes et des semences.
Grandes cultures biologiques sans bétail : Observations après six ans de suivi de la ferme pilote de Mapraz
La ferme pilote de Mapraz, à Thônex (Suisse), a été mise sur pied pour répondre aux questions posées par la reconversion de fermes sans bétail à l'agriculture biologique. Après six ans d'exploitation, les rendements moyens sont inférieurs aux références et les marges comparables d'environ 750 Francs Suisses par hectare au-dessous des références. L'utilisation de compost de déchets verts sur une partie de l'essai n'a pas apporté d'amélioration de rendement. Le mulch de première coupe du trèfle violet n'a pas apporté l'effet escompté et le rendement du blé après du trèfle ne dépasse pas celui obtenu après la féverole. Le vulpin des champs est fortement présent dans cette rotation chargée en cultures d'automne, toutefois sans compromettre les rendements. Le chardon des champs se multiplie et le temps de désherbage manuel nécessaire est toujours plus important. Les autres mauvaises herbes sont bien maîtrisées.
Ferme pilote de Mapraz : Rapport intermédiaire (2000-2005)
Un essai de rotation culturale en conditions bio est mené sur la Ferme pilote de Mapraz à Thônex/GE depuis l'automne 1999. Le sol est lourd, la rotation dure six ans (blé d'automne-tournesol, blé d'automne-féverole d'hiver, blé d'automne-trèfle violet pour la production de semences). L'essai comprend deux procédés : procédé A sans fumure, procédé B avec compost de déchets verts. Ce rapport fournit les résultats de la 1ère rotation culturale 2000-2005.
Navdanya : Une ferme pilote bio en Inde
Vandana Shiva, bien connue en Europe pour ses principaux combats : défense de la souveraineté alimentaire, procès gagnés contre les multinationales brevetant des variétés de plantes volées à son pays, lutte contre l'implantation de cultures OGM a vendu ses propres terres pour acheter les premiers acres (1 acre équivaut à 0,4 ha) qui lui ont permis de créer Navdanya en 1987. Navdanya, qui emploie une centaine de personnes dans tout le pays : chercheurs, coordinateurs, ouvriers agricoles, personnel administratif, employés des unités de transformation des produits, etc, est soutenue par des bénévoles. Des formations gratuites sont organisées pour les paysans membres de l'association et une aide est fournie à ceux qui souhaitent passer du conventionnel au biologique. Bija Vidyapeeth - Education pour une citoyenneté de la Terre -, créé au sein de Navdanya, assure chaque année un cycle de formations de portée internationale en environnement, culture non violente, alimentation et autres sujets concernant l'écologie au sens large. Après une description des principales actions de la ferme, l'auteur revient sur la conception écologique des différents locaux et sur la banque de semences qui a permis de sauver 7 à 8 000 variétés de riz, dont 2 500 en Inde.
Pays de Loire : Diversité des systèmes grandes cultures
Depuis 2004, un réseau de 15 fermes de références grandes cultures a été constitué dans les Pays de la Loire. Le premier objectif visé est de se doter d'indicateurs techniques et économiques pour le conseil. L'article donne les caractéristiques de ces fermes (SAU, UTH, surface consacrée aux grandes cultures ), les assolements et rotations réalisés, le temps passé à l'hectare et le nombre de passages moyens pour une culture, le coût de production moyen et extrêmums pour une culture, les rendements observés et les marges directes des principales cultures. A ce stade de l'étude, il apparaît que la disparité des résultats est très importante et qu'il ne faut pas s'en tenir à des données par culture mais considérer le système dans son ensemble. Il ressort malgré tout que les résultats économiques des fermes de grandes cultures en Pays de la Loire sont très sensibles aux éléments de marché et au contexte politique.
Evaluer pour évoluer
FRCIVAM BRETAGNE 2004La FR CIVAM Bretagne propose ces 2 Cd-Rom pédagogiques pour expliquer et comprendre ce qu'est l'agriculture durable. Le cd-rom "Evaluer pour évoluer" permet de découvrir une méthode d'évaluation de l'agriculture durable par le diagnostic de durabilité mis au point par le Réseau Agriculture Durable. Pour mieux comprendre, 4 diagnostics réalisés sur des fermes du Finistère sont détaillés. Le Cd-Rom "Fermes de démonstration en agriculture durable" contient l'ensemble des outils pédagogiques présents sur les 15 fermes du réseau de fermes en agriculture durable de Bretagne. Il s'agit d'un panorama complet des fermes sous l'angle de la durabilité et de leurs pratiques (économique, sociale et environnementale), au moyen de 6 fiches chacune, pouvant servir de support pour des interventions pédagogiques.
Quel développement pour la bio-dynamie en Roumanie ?
Depuis 1999-2000, la biodynamie connaît un certain essor en Roumanie, en particulier en Transylvanie, région de montagnes à l'ouest du pays. Deux projets principaux stimulent ce développement : le projet de culture de rosiers de Damas, soutenu par le laboratoire de produits cosmétiques allemand Wala, et le projet de ferme modèle à Simeria, près de Deva.
Vers plus d'autonomie alimentaire en élevage biologique ?
Pour ces Journées Techniques Elevage 2004, qui se sont tenues à Caen (14), le thème était l'autonomie alimentaire en élevage biologique. Ce thème est abordé sous plusieurs aspects : pourquoi rechercher cette autonomie ? ; Faut-il la favoriser ? ; Quels sont les freins techniques ? ; Quels sont les moyens à mettre en uvre ? Deux thématiques sont abordées pour répondre à ces questions : la gestion des prairies en agriculture biologique et la diversification de l'assolement dans les élevages biologiques.
Etude du "système intégré" : Le respect de l'environnement , une haute technicité !
Le système intégré a pour objectif la mise en oeuvre des techniques qui privilégient le respect de l'environnement tout en dégageant un revenu économique viable pour l'entreprise agricole et en maintenant l'exigence de qualité des produits. Il est donc bien placé pour bénéficier d'éventuelles aides agri-environnementales.
Les expérimentations bovin viande du Pôle Bio
Le Pôle Scientifique Agriculture Biologique Massif Central est une association de coordination des expérimentations en agriculture biologique sur le Massif Central. Les projets en cours concernant les élevages bovins viande conduits en agriculture biologique sont : "démonstration en système naisseur-engraisseur en bovin Limousin" (étude du système de l'exploitation agricole du lycée de Tulle-Naves), "démonstration en système viande mixte ovin-bovin en zone sèche sud du Massif Central" (aspects technico-économiques), "observatoire des pratiques d'élevage" (collecte et valorisation de savoir-faire par des enquêtes et suivis de ferme), participation au réseau de références Elevage Bovin Viande et "Intérêt du pâturage mixte entre ovins et bovins dans la gestion du parasitisme digestif en système d'élevage en AB" (projet analytique).
Les exploitations laitières bovines en agrobiologie des réseaux de fermes de référence du Massif Central
Ce document est une synthèse des résultats des exploitations laitières en agriculture biologique de plusieurs départements du Massif Central suivies dans les réseaux d'élevage. Il comprend les moyennes des données techniques et économiques des exploitations biologiques ainsi que des comparaisons avec les résultats d'exploitations conventionnelles des réseaux situées dans les mêmes milieux.
Pro-Q cherche des groupes locaux
Les maladies des mamelles sont le principal problème de santé auquel la production laitière biologique est confrontée. Le FiBL, soutenu par Fonds Naturaplan de la Coop, lance un nouveau projet "Pro-Q", sorte de "fermobioscopie", afin de tester de nouveaux concepts en matière de lutte contre les mammites, basés essentiellement sur la prévention. C'est pourquoi, l'accent est mis sur la collaboration et la relation privilégiée entre l'éleveur et son vétérinaire. Pour mener à bien cette étude, le FiBL recherche des groupes locaux de référence constitués d'au minimum 3 fermes laitières suivies par le même vétérinaire.
A la recherche de l'autonomie alimentaire : Les apports de deux fermes expérimentales
Un groupe d'administrateurs de commissions de l'ITAB et d'animateurs a visité, dans l'Indre et dans le Maine-et-Loire, deux fermes expérimentales consacrées à la production de viande bovine biologique et menant des programmes de recherche. Les résultats des deux exploitations sont satisfaisants et l'objectif d'autonomie alimentaire atteint. La production de protéines étant un facteur limitant, les exploitants ont développé les prairies multi-espèces et une part importante des cultures est constituée de protéagineux. Un suivi floristique des prairies et l'utilisation des indices de nutrition effectués dans l'Indre ne suffisent pas pour connaître précisément la valeur alimentaire des aliments, en particulier pour les prairies multi-espèces, et les grilles de valeur INRA ne sont pas adaptées aux productions biologiques. Des recherches sont à mettre en place dans ces domaines.
Du coté des fermes bio-dynamiques
Les agriculteurs du Syndicat d'Agriculture Bio-Dynamique ont le souhait de partager les travaux de la sphère professionnelle avec les lecteurs de Biodynamis. Cet encart, intitulé "Du côté des fermes bio-dynamiques", présente des actions de divers types : - les essais et travaux sur les semences, - les journées de travail régional, - les résultats des groupes de travail (préparations, projets sociaux et écologiques, etc...), - les demandes officielles et les revendications auprès des instances ministérielles.
Une ferme économe en énergie
La consommation énergétique d'une ferme est un indicateur de durabilité. L'analyse énergétique du groupe PLANETE permet de mesurer la consommation d'énergies non renouvelables d'une exploitation. Trois groupes d'agriculteurs de Bretagne ont analysé leur exploitation avec Sébastien Vétil, technicien du GAB 29. Voici les résultats chez Jean-Luc Blanchard, éleveur laitier au GAEC de la Source à Languidic.
Gérard Sagot : Concilier production, environnement, faune et paysage
En décembre 2001, Gérard Sagot a ouvert les portes de son GAEC au public. Il participe à l'opération "Ferme de démonstration", organisée entre autre par la Chambre Régionale d'Agriculture de Picardie. L'acquisition d'un nouveau parcellaire de 12 hectares possible par une rétrocession de la Safer lui a permis de repenser complètement son organisation, pour mieux lutter contre l'érosion de ses sols et améliorer son tableau de chasse. Selon lui il est possible "de concilier production, environnement, faune et paysage au sein d'une exploitation agricole".
Du lait Bio en Rhône-Alpes : 6 éleveurs témoignent...
Ce document a été réalisé par l'équipe régionale des réseaux d'élevage pour le conseil et la prospective chargée des références en production laitière biologique dans le cadre du PEP bovins lait. Grâce à la collaboration des éleveurs qui se sont engagés, parfois depuis longtemps dans cette voie originale et respectueuse de l'environnement, six témoignages qui allient réflexions et savoir-faire techniques sont publiés dans ce document.
Quels résultats en viande biologique ? Analyse technico-économique sur un échantillon de 25 fermes de l'Allier
Cette étude porte sur 25 exploitations de la zone bourbonnaise de l'Allier. L'agriculture bio y est relativement bien développée (10ème département français), et la mise en place des CTE a encore accentué cet essor. Dans ce contexte, l'étude vise à mieux connaître les performances technico-économiques des exploitations bio pour pouvoir les comparer à celles des exploitations conventionnelles. Le Bourbonnais se caractérise par l'élevage de vaches allaitantes et d'ovins. Le développement de l'AB s'explique en partie par la présence d'une structure de commercialisation de petite dimension traditionnellement orientée vers la viande de qualité, mais également par un cahier des charges relativement bien adapté à la région : le caractère extensif de ces élevages et l'importante disponibilité en compost qui les caractérisent sont deux atouts pour la conversion. En revanche des sols de qualité parfois médiocre, difficiles à travailler, rendent délicate la mise en place de cultures, nécessaire à l'autonomie en concentré et aux possibilités de rotation en AB. La conversion se traduit également par une diminution de la productivité des prés, d'où une baisse de chargement et des stocks hivernaux plus limités. Ces contraintes pénalisent directement les charges d'alimentation des exploitations ovines et conduisent les élevages bovins bio à vendre des broutards, non valorisés en AB, et, de façon plus générale, des animaux de poids inférieur. Enfin les contraintes sanitaires en bio se traduisent par de moins bons résultats techniques dans les élevages ovins. En conséquence, les exploitations bovines présentent une marge brute inférieure de 800 à 1 000F/ ha sur 2000 et 2001, en partie compensée par une taille plus importante des exploitations biologiques. En élevage ovin, si l'année 2000 permettait aux éleveurs bio d'atteindre une marge brute comparable à celle des éleveurs conventionnels, la conjoncture particulière de 2001 a également conduit à une marge brute inférieure de 300F/ha et à un EBE nettement plus faible qu'en conventionnel.
Référentiel 2002 des réseaux d'élevage
Ce document est un outil de référence pour tous ceux qui s'intéressent aux productions bovines de zones montagneuses (volcaniques et granitiques) du Massif Central. Il fait le point sur les prix de vente et les charges constatés en 2001 pour la plupart des catégories bovines de la zone concernée. Il a été conçu par l'équipe régionale des réseaux d'élevage à partir des résultats des fermes suivies et d'autres sources telles celles des centres de gestion, des groupements de producteurs... On trouve successivement : - des fiches ateliers Bovins laitiers, - des fiches ateliers Bovins allaitants, - des fiches économiques.
Réseau de fermes de démonstration bio en Rhône-Alpes
CORABIO vient de lancer un réseau de fermes de démonstration bio en Rhône-Alpes. Constitué de 21 fermes, il servira d'outil concret à la sensibilisation et à la formation des professionnels travaillant dans l'agriculture biologique, ou le désirant. Au sein de ce réseau, il a été conçu un matériel de communication et de promotion (comprenant 21 plaquettes des 21 fermes et une brochure de présentation).
Vivre d'une production de lait de vache en agriculture biologique
Ce document présenté par l'équipe références (filière bovin lait) du Sud-Ouest donne les premiers enseignements du suivi de 8 exploitations et de la valorisation de la base de données OPTILAIT. Le traitement par thème de cette base de données fournit, sur ces exploitations, des repères utiles à la connaissance de ces systèmes et au positionnement des résultats des exploitations qui ont été l'objet de suivis plus approfondis.
Dossier : Le Mas de Faget
La SCEA le Mas de Faget est gérée depuis février 2000 par la société Pro Natura. Cette exploitation située sur les terres de la source Perrier a trois objectifs : produire des légumes biologiques pour Pro Natura, constituer un référentiel cultural et mesurer l'incidence de l'agriculture biologique sur l'environnement. Conçue comme une ferme pilote, l'unité maraîchère est suivie par différents intervenants, qui chacun dans leur champ d'activité, dressent un premier bilan après deux ans de fonctionnement. Frédéric Gay présente la méthode d'évaluation agro-environnementale utilisée au Mas de Faget et les premiers résultats enregistrés. Ensuite, Elie Dunand, l'ingénieur agronome qui encadre depuis le début le projet sur le plan cultural dresse un bilan intermédiaire.
Le guide bio 2001 : mémo Poitou-Charentes de l'agriculture biologique
En matière de production, on compte aujourd'hui en France 8 840 agrobiologistes cultivant 350 000 hectares, soit 1,2 % de la surface cultivée française. En Poitou-Charentes, les agriculteurs bio sont passés de 196 en 1996 à 430 en 2000. La filière biologique s'est développée et professionnalisée en Poitou-Charentes. A travers ce guide, on découvre le CTE, le cahier des charges, le carnet d'adresses et les fermes de démonstration de la région.
Le travail dans les exploitations laitières en Région Centre et Allier
"Culturellement, le monde agricole a toujours mis en avant le travail par rapport à d'autres activités : formation, information, loisirs... Aujourd'hui, dans un environnement social où la qualité de vie prend de plus en plus d'importance, se donner le temps de réfléchir à l'organisation du travail devient incontournable au quotidien et dans l'élaboration de projets. Le groupe ROSACE Bovins Lait a observé sur les exploitations des fermes de références de la région Centre et Allier, les différents travaux (soin aux animaux, traite, cultures, etc... ) en utilisant la méthode ""bilan travail"" validée par l'Institut de l'Elevage et l'INRA. Ce document en présente les premiers résultats."
Des éleveurs et une filière
"Deux sujets sont abordés dans cet article : dans un premier temps, la visite d'un élevage bio, dans l'Allier, montre l'importance de la filière dans ce département. Un CTE bio collectif est d'ailleurs mis en place par Auvergne bio. Ensuite, l'auteur rappelle les principaux points forts du colloque, qui s'est tenu lors du Sommet de l'élevage : une progression des fermes bio ; la nécessité d'obtenir des références et un programme de recherche. "
Entrevista ao associado Claudio Esberard
Entretien avec Claudio Esberard, agriculteur biologique installé en plantes aromatiques et médicinales à Sobral da Abelheira (Mafra, Portugal). A travers le récit de son histoire et de celle de sa ferme (la "Quinta do Moscardo"), il décrit son installation et fait part de ses motivations et de la manière dont il perçoit son avenir et celui de la bio.
Etude d'un réseau de fermes de références poulets biologiques en Aquitaine
La production régionale de volailles biologiques a été multipliée par 2,5 depuis trois ans. Cette évolution soudaine de la production a créé de nouveaux modèles de production pour lesquels l'absence de références peut être préjudiciable aux éleveurs et à la filière. D'où cette étude, qui a comme objectif de constituer une première base de références par l'analyse et le suivi d'un réseau de 10 fermes d'élevage de poulets biologiques. Les données étudiées proviennent d'un compromis entre une approche globale de l'exploitation agricole et une approche verticale de l'atelier volailles de chair en mode de production biologique. Les thèmes abordés concernent : - les caractéristiques des structures des exploitations du réseau, - l'étude des résultats économiques et des critères financiers, - les performances techniques des élevages, - l'incidence de l'application du cahier des charges concernant le mode de production biologique des animaux, - les temps de travaux en élevage.
Los agricultores biologicos nos cuentan su experiencia - Las vacas que rien
Visite de l'exploitation de Montse Mateu, une exploitation d'une centaine d'hectares conduite en bio, située dans la région de Barcelone, et où la production principale est la viande bovine. Un élevage de volailles, un jardin potager et une charcuterie (à Castellterçol) complètent le tableau. A travers son témoignage et l'histoire de son exploitation, elle raconte les problèmes qu'elle a surmonté et surtout son respect pour la vie animale (son exploitation est d'ailleurs qualifiée, par les visiteurs, "d'hôtel 5 étoiles pour bovins" !).
Réseau de fermes de démonstration du Finistère : Recueil d'expériences
Ce recueil de fermes du Finistère montre en quoi l'agriculture durable est une agriculture économiquement viable, écologiquement saine, socialement équitable et liée au sol. Les 11 exemples relatés dans ce recueil sont ceux de personnes, de familles appartenant à PARADES (paysans autonomes vers une agriculture durable et solidaire), une association membre des réseaux CIVAM et RAD. En effet, ces exemples pratiques montrent que l'agriculture durable nécessite souvent une technicité bien supérieure aux modèles de production classique. Elle apporte de réelles solutions aux importants problèmes environnementaux et s'efforce de répondre aux enjeux de société. Si chaque expérience est unique, les réflexions à mener sur les pratiques de chacun sont, elles, largement reproductibles. C'est l'ambition de ce recueil que de vouloir faire partager des voies d'évolution, certes différentes, mais convergentes vers l'agriculture durable.
Interreg : le bio se fait trait d'union franco-suisse dans l'Arc jurassien
"L'Union européenne encourage les contacts avec ses voisins en mettant à disposition des fonds pour les projets ""Interreg"". Depuis janvier 1999, une équipe française et une équipe suisse de conseillers travaillent ensemble au développement de l'agriculture biologique dans l'Arc jurassien. Présentation des divers projets qui vont être réalisés durant ces deux années : réseau de fermes de stage, formation, documentation, centre de ressources, expositions, site internet,... Pour en savoir plus : contacter Fabienne Gilot du CFPPA de Montmorot."
Un travail expérimental fructueux dans la Drôme
La bio est le département de la Drôme sont à l'origine d'une grande et belle histoire d'amour qui a commencé depuis bien des années. Une poignée d'arboriculteurs soucieux de valoriser leurs efforts en matière de production intégrée a rapidement sympathisé avec les principes de l'agriculture biologique. Aujourd'hui, le département regroupe plus de 300 agriculteurs bio avec une représentation importante de la production fruitière. Dans le cadre d'un programme global intitulé "Optimisation des techniques en arboriculture biologique", un travail expérimental a été mis en place auprès d'un réseau de producteurs ; ce même réseau ayant servi de support pour un suivi de parcelles de référence. Premier bilan quinquennal et principaux résultats.
Polycultures et Elevages en Agriculture Biologique - 9 fermes en Midi-Pyrénées
Le GDAB a créé un réseau de fermes "ressources" afin de disposer d'un support pour illustrer les formations proposées aux candidats à la conversion à l'agriculture biologique. 9 exploitations réparties sur 5 départements ont été suivies à partir de 1996. Ce sont des exploitations d'élevage et de grandes cultures, secteurs en développement sur la région Midi-Pyrénées. Ces fermes "ressources" sont représentatives de la diversité des fermes bio de la région et le suivi est prévu sur 3 années de 1997 à 1999. Plusieurs méthodes d'étude sont mises en oeuvre : approche globale avec diagnostic environnemental, méthode BRDA sur les sols, méthode des diagnostics floristiques, calcul des coûts de mécanisation et du prix de revient. Les résultats 96/97 présentés ici sont seulement des résultats intermédiaires à relativiser avec les données des deux prochaines années.