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Un nouveau référentiel pour prouver l'efficacité de l'agro-écologie
AVSF, AuteurEn 2016, quatre ONG (Agrisud, AVSF, CARI et GRET) ont créé le GTAE : Groupe de travail sur les transitions agro-écologiques. Lobjectif est de construire une méthode commune pour évaluer de manière fiable les performances de lagro-écologie et les conditions de son développement. En 2017, le GTAE a mené le projet CALAO en Afrique de lOuest (Burkina Faso, Sénégal et Togo). Il a permis de mettre en évidence leffet positif de lagro-écologie : le revenu est deux à quatre fois plus élevé dans les systèmes agro-écologiques et les rendements augmentent en moyenne de 50 %. Il existe actuellement de multiples méthodes dévaluation pour quantifier les effets et impacts de ces pratiques ; or, il est important dutiliser des indicateurs identiques. Ces derniers doivent impérativement prendre en compte trois approches complémentaires (la parcelle, la ferme et le territoire) et deux aspects fondamentaux (agro-environnemental et socio-économique). Un atelier, basé sur la confrontation des différentes méthodes dévaluation, a permis daboutir à des premières grilles. En plus de faciliter la comparaison des pratiques, cette base commune doit permettre de convaincre les décideurs politiques de la pertinence de lagro-écologie et dorienter les démarches daccompagnement dans cette transition.
Où Pâturer ?
Anne-Marie BRISEBARRE, Auteur ; Guillaume LEBAUDY, Auteur ; Pablo VIDAL GONZÁLEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2018Le mode de vie pastoral, fondé sur la relation hommes-animaux-territoires et sur la mobilité, est partout malmené. Concurrencés par les pratiques de nos sociétés fortement urbanisées, marginalisés par les excès dune « idéologie verte » (wilderness, véganisme ) quelles tentent dimposer, les bergers cherchent leur place et posent cette question dont dépend leur survie et leur avenir : Où pâturer ? Cet ouvrage collectif, rédigé par des spécialistes des cultures pastorales, en témoigne : en Espagne, en France, en Italie, en Roumanie, au Maghreb, en Turquie, en Kirghizie, au Kazakhstan, éleveurs et bergers sont confrontés à des vicissitudes politiques, foncières, réglementaires, souvent conflictuelles et remettant dans de nombreux cas en cause la pérennité des cultures pastorales pourtant productrices de biodiversité, de paysages remarquables et daliments de qualité. Pour continuer dexister, ces cultures se défendent depuis plusieurs milliers dannées en faisant preuve de flexibilité, dinventivité et de ruse. Elles montrent leurs capacités de résilience et proposent des solutions hors des sentiers battus. Illustré de photographies, cet ouvrage met en lumière la beauté de la relation entre lanimal, la nature et lhomme, partout dans le monde.
PASTRES : Pastoralisme, Incertitude, Résilience : Présentation du projet
Ian SCOONES, Auteur ; Michele NORI, AuteurLe projet de recherche PASTRES, financé par l'European Research Council, va se dérouler sur 4 ans (2018 - 2022). Il vise à étudier les réponses et les marges de manuvre de trois systèmes pastoraux (systèmes traditionnellement structurés pour vivre avec de lincertitude) face à des incertitudes, des menaces et des opportunités différentes. Le but est dengager par la suite des discussions dans dautres systèmes où lincertitude est également présente. Lun des trois systèmes choisis est le plateau asiatique tibétain du Qinghai en Chine, où les territoires pastoraux sont transformés par une croissance économique rapide, une demande grandissante de produits carnés et des projets de mobilité et de commerce international. Le deuxième est une zone plus aride située en Afrique, à Isiolo, au Kenya. Le pastoralisme y est aussi remodelé par des développements infrastructurels et linterconnexion mondiale. La troisième zone étudiée est une île européenne, la Sardaigne, en Italie, où le pastoralisme repose principalement sur la demande mondiale de fromage Pecorino et qui est perturbé par les aléas climatiques, les changements commerciaux et politiques, ainsi que par la concurrence sur les utilisations foncières. Létude de ces trois zones doit répondre à quatre objectifs interdépendants : apprendre des zones pastorales pour développer un nouveau cadre théorique interdisciplinaire sur lincertitude et la résilience ; explorer les réponses face aux aléas ; faciliter un dialogue entre les systèmes pastoraux et dautres disciplines ; fournir des indicateurs aux processus décisionnels face à l'incertitude.
Pollinisation: Le génie de la nature
Si, grâce à la pollinisation, les plantes assurent avant tout leur postérité, elles donnent aussi ni plus ni moins à vivre à lhomme. La nature, dans sa foisonnante biodiversité, a multiplié les stratégies et les mécanismes de pollinisation comme les espèces pollinisatrices, bien au-delà de la seule abeille domestique. Mais, au-delà du remarquable mutualisme plante-pollinisateur, lun profitant à lautre, lauteur se pose les questions fondamentales. Quest-ce qui dans notre assiette dépend vraiment des pollinisateurs ? Quels secteurs agricoles et quelles régions du monde sont les plus exposés à leur disparition ? Quel impact aurait cette disparition sur les plantes sauvages ? Quelles actions sont entreprises pour sauvegarder les pollinisateurs ? Le monde agricole peut-il économiser une remise en question de certaines de ses pratiques ? Dans cet ouvrage, toutes ces questions sont abordées sans parti-pris et sans éluder les défis qui attendent lhumanité face à une possible crise de pollinisation.
La sauce chili en mode bio en Zambie
Doreen CHILUMBU NAWA, AuteurUne décennie après sa création, en 2007, par Khama Mbewe, l'entreprise Lumuno Organic Farms produit plus de 20 000 bouteilles de sauce chili bio nature et à l'ail. Avec le ministère zambien de l'agriculture, cette entreprise a mis en place une formation sur la production biologique de piments et d'ail qui a bénéficié à plus de 500 agriculteurs. Cette diversification permet à plus de 800 petits producteurs, essentiellement de maïs, d'améliorer leurs revenus. L'entreprise, de plus, emploie 15 personnes à temps plein et plus d'une centaine de saisonniers. La production est distribuée dans tout le pays et en Afrique australe.
Tapis vert près du désert
Carine MAYO, AuteurPrès de Marrakech, Tori Suzuki, passionné par la permaculture, cultive depuis 4 ans le jardin de 7 000 m2 de son père. Après avoir voyagé en Amérique, en Europe, en Inde et au Pakistan, travaillant dans les rizières ou à la récolte des pommes, il est d'abord venu, à l'âge de 22 ans, pour aider son père à construire sa maison en terre. C'est en s'intéressant à l'agriculture naturelle qu'il a découvert la permaculture, en particulier les travaux de Geoff Lawton, connu pour avoir fait reverdir un terrain situé dans le désert de Jordanie. En s'inspirant de cette expérience, Tori Suzuki a commencé à expérimenter de nombreuses cultures, avec un objectif : transformer le désert en terre fertile... Un des premiers enseignements qu'il a pu tirer, après quelques essais/erreurs, c'est qu'il faut d'abord penser à préparer son sol et à faire pousser de la matière première pour pailler, le paillage constituant un des meilleurs remparts contre le dessèchement et les fortes pluies. Il a creusé des fossés d'irrigation, puis a installé des moutons, qui contribuent aussi à la fertilité du sol. Aujourd'hui, il poursuit sa recherche d'autonomie. Il a planté toutes sortes d'arbres fruitiers, des plantes aromatiques et des légumes vivaces. Il fait désormais aussi partager son expérience en contribuant à d'autres projets.
Thé : une boisson chargée d'histoire
Bettina BALMER, AuteurLe thé est aujourd'hui la boisson la plus consommée au monde (après l'eau et devant le café). Chargé d'histoire, connu depuis 5 000 ans, le thé n'a été consommé en Occident qu'à partir de 1610, grâce à la Compagnie des Indes Orientales. En 2015, 5,3 millions de tonnes ont été produites, dont presque les 3/4 dans 4 pays : Chine (38 %), Inde (22 %), Kenya (8 %) et Sri Lanka (6 %). La production de thé a été décriée pour son intensité d'usage de produits phytosanitaires et ses pratiques sociales abusives. Les principaux acheteurs de thé en aval ont aidé à mettre en place des pratiques durables pour faire face aux enjeux environnementaux et sociaux. Une initiative collective d'entreprises britanniques, allant dans ce sens, a abouti à la création, en 1997, d'Ethical Tea Partnership, qui compte aujourd'hui plus de 40 membres internationaux, des producteurs aux distributeurs de thé. L'organisation centre ses actions à divers échelons de la filière : petits producteurs, domaines, fabricants de thé. L'industrie du thé a, par ailleurs, adopté des normes durables, avec 4 principales labellisations : bio, Fairtrade International, Rainforest Alliance / Sustainable Agriculture Network, UTZ. Un graphique présente les principaux pays producteurs de thé en bio. Les pays africains sont quasi-absents du marché du thé bio, mais bien présents sur les autres labellisations. Selon les évaluations du FiBL, la surface en bio aurait représenté 2 % de la surface totale cultivée en thé en 2015, soit 75 000 ha. La Chine déclarait 40 000 ha en bio, l'Inde plus de 14 000 ha.
The World of Organic Agriculture : Statistics & Emerging Trends 2018
La 19ème édition de "The World of Organic Agriculture", publiée, en 2018, par le FiBL et IFOAM Organics International, réactualise les données statistiques mondiales sur l'agriculture biologique et en aborde les développements récents et les tendances à travers le monde. Lagriculture biologique est présente dans 178 pays, représentant une surface agricole totale de 57,8 millions dhectares et environ 2,7 millions de producteurs. Le marché mondial de lalimentation et des boissons bio a atteint 90 milliards de dollars US en 2016, daprès Ecovia Intelligence. Les marchés bio, les réglementations et les politiques de soutien à lAB sont présentés continent par continent : Afrique, Asie, Europe, Méditerranée, Amérique latine et Caraïbes, Amérique du Nord, ainsi que l'Océanie.
La trajectoire d'institutionnalisation de l'agriculture biologique en Ouganda, success story de l'Afrique subsaharienne
Pauline BENDJEBBAR, AuteurDepuis les années 1990, lagriculture biologique sest progressivement institutionnalisée en Ouganda. Avec quasiment 200 000 producteurs certifiés biologiques, le mouvement qualifié de « success story » sexplique par une agriculture au départ « biologique par défaut » (absence dutilisation dintrants chimiques de synthèse), labsence de service public dencadrement agricole (non-diffusion de techniques conventionnelles) et la mise en place dune politique libérale encourageant les projets de culture et dexportation de produits biologiques certifiés (importants programmes daide au développement). La création de NOGAMU, organisation qui chapeaute le mouvement biologique, marque la stabilisation dun réseau national dacteurs.
Variabilité agromorphologique de populations naturelles de Sulla coronaria (L.) Medik dans le nord-est algérien
I. ACHICHI, Auteur ; K. CHAKER-HOUD, Auteur ; A.N GHAMRI, Auteur ; ET AL., AuteurSulla coronaria (L.) Medik est une espèce à la fois fourragère et de conservation des sols. Cette étude devrait permettre daméliorer son utilisation tout en assurant sa pérennité dans son milieu naturel. Pour approfondir les connaissances des espèces fourragères naturelles en Algérie, une étude agromorphologique de la légumineuse Sulla coronaria (L.) Medik a donc été entreprise dans le nord-est algérien. Parmi 9 populations choisies dans 4 biotopes différents, 16 caractères ont été systématiquement mesurés ou analysés. Les analyses de variance ont révélé une nette variabilité intra-spécifique, notamment pour les semences, le nombre dinflorescences, la biomasse (taille et production), en lien avec le type de sol et le climat.
Afrique de l'Ouest : BEDE accompagne les organisations paysannes
Anne BERSON DENA, Auteur ; Frédéric PRAT, AuteurL'association de solidarité internationale BEDE (Biodiversité : Échange et Diffusion d'Expériences), créée en 1994, accompagne les organisations de protection et de promotion de l'agriculture paysanne. Certaines de ses actions, concernant les systèmes semenciers autonomes en agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest, sont présentées dans cet article. Des « Cases de semences », à l'image des « Maisons de la semence » développées pour la première fois au Brésil, ont par exemple vu le jour au Togo, au Bénin Au Mali, BEDE, en partenariat avec l'Irpad (Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement), a accompagné trois organisations paysannes dans un processus visant à mettre en place un espace de dialogue pour dégager un cadre juridique consensuel protégeant les droits des petits producteurs sur les semences traditionnelles et paysannes.
L'Afrique du Sud, terre de contrastes extrêmes !
Jean-Michel FLORIN, AuteurL'auteur a rencontré les principaux acteurs du développement de la biodynamie en Afrique du Sud, à l'occasion du congrès annuel de l'Association Agriculture Biodynamique d'Afrique du Sud, au printemps 2017. 12 étudiants sud africains de la formation longue en biodynamie étaient présents au congrès, noirs, blancs, métis, de différentes régions et de différentes classes sociales, qui étudient ensemble la biodynamie. Dans ce pays qui souffre encore du douloureux passé de l'apartheid, mais aussi d'un manque de formation agricole des jeunes et des paysans noirs à qui le gouvernement a redistribué des terres, c'était là un bel exemple d'intégration. La formation d'agriculteurs est un grand défi pour l'Afrique du Sud. A Spiers, où se déroulait le congrès, le domaine familial géré par Mariota Enthoven et Angus McIntosh est en biodynamie. A la fois parc et jardin potager, c'est aussi un lieu d'accueil touristique et un lieu de rencontre où les locaux viennent se détendre et découvrir l'alimentation bio dans un environnement sain. L'initiative d'Abalimi, dont l'auteur a rencontré l'un des piliers, Rob Small, a aussi de quoi donner espoir. Son objectif : développer l'agriculture urbaine et l'action environnementale dans les bidonvilles autour du Cap. Abalimi soutient les organisations individuelles et communautaires visant à produire des aliments bio, à protéger la nature, à créer des emplois, à réduire la pauvreté et à restaurer l'environnement. Actuellement, 5 paysans urbains sont en chemin vers la biodynamie. Les autres sont tous en bio. L'auteur partage ses visites et les rencontres inspirantes qu'il a faites.
La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence BIO - Edition 2017
Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Fin 2015, la surface mondiale cultivée suivant le mode biologique (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 51 millions dhectares. Elle représentait 1,1 % de lensemble du territoire agricole des 179 pays enquêtés. Plus de 2,4 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2015. 87 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique en 2016. Le marché bio mondial est estimé à 87,3 milliards $ (80,2 milliards ) en 2015.
Café : une denrée rare à terme ?
BIO-LINEAIRES, AuteurLe café est la première matière agricole échangée dans le monde. 9 millions de tonnes ont été produites en 2016. Cet article présente les 5 démarches durables existantes en matière de production et de commercialisation de café, parmi lesquelles l'agriculture biologique et le label Fairtrade. Le café bio enregistre une belle expansion : sa surface a quintuplé entre 2011 et 2015. Comme le cacao, l'industrie du café est menacée par le réchauffement climatique. Certains experts évoquent même l'extinction pure et simple de l'Arabica sauvage, plus sensible que le Robusta, dès la fin de ce siècle.
La distribution des produits naturels et bio au Maghreb
Michel KNITTEL, AuteurEn Algérie, lagriculture bio représente 0,002 % de la SAU. Il n'existe pas de système national de certification bio. Une partie de la population est cependant sensible à l'alimentation "saine", et la tendance du bio est apparue récemment. Des boutiques de produits diététiques, naturels et/ou bio, alimentaires ou cosmétiques, se sont implantées, principalement à Alger, proposant une offre de produits locaux (huiles, miels, tisanes, dattes, cosmétiques traditionnels...) à côté de produits issus d'importation (France, Allemagne). Dans le commerce traditionnel, l'offre bio est très limitée. Les Algériens achètent avant tout sur les marchés locaux, où il est possible de trouver des produits non traités. Le collectif Torba, né en 2013, mène des actions de sensibilisation à l'agroécologie, s'efforce d'aider les petits producteurs à trouver des débouchés et tente de rendre l'alimentation saine accessible au plus grand nombre. Au Maroc, en 2014, la surface cultivée en bio représentait 0,03 % de la SAU. Contrairement à l'Algérie, la bio marocaine a commencé dans les années 1980 et s'est structurée petit à petit. En 2016, s'est constituée la Fédération Interprofessionnelle du Bio (FIMABIO). Plusieurs opérateurs interviennent dans la distribution : Distribio à Casablanca, La Vie Claire Maroc, lentreprise Les Domaines Agricoles. Le futur label de certification devrait voir le jour suite à une loi votée en 2013. En Tunisie, la surface cultivée en bio représente 1,4 % de la SAU. Elle est le seul pays africain et arabe à disposer dune certification bio officielle bénéficiant dune reconnaissance déquivalence avec lUnion européenne et avec la Suisse. La bio sy développe lentement, des magasins bio apparaissent dans les villes. Ils vendent essentiellement des cosmétiques naturels et des produits diététiques, lassortiment est surtout composé de marques étrangères, seuls 3 ou 4 proposent des produits frais. Parmi eux, le magasin Elixir et la ferme bio Essayem.