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Agriculture biologique : Potagers urbains
Cuba, par nécessité, s'est reconvertie à l'agriculture biologique à partir de 1991. Dix ans après, c'est un réel succès qui fait tache d'huile dans les pays d'Amérique centrale et latine. L'agriculture biologique en ville permet aux plus pauvres de se nourrir à moindre prix.
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Agriculture organique en Amérique centrale
Par idéal, par intérêt ou contraints par la situation économique de leur pays, un nombre croissant d'agriculteurs d'Amérique centrale et des Caraïbes se convertit depuis 1990 à l'agricuture biologique, ou organique comme l'on dit là-bas. Simple alternative technologique au système industriel dominant ou ferment pour des changements socio-économiques ? Un point rapide sur le Costa Rica, le Honduras et Cuba.
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L'agriculture urbaine en six actes
L'écologie est une science et réfère à la relation de l'homme à son milieu de vie, respectueux de son environnement. L'écologie, au cours de l'histoire, a pris différentes connotations, telles que l'écologie sociale, politique, scientifique. Or, l'agriculture urbaine est un bon exemple d'outils développés par l'écologie scientifique. L'article aborde six approches de l'agriculture urbaine : - Les origines de l'agriculture urbaine : l'agriculture urbaine trouve son origine dans les jardins ouvriers ; - Paris, 19ème siècle : Paris abritait ce type de jardin au milieu du 19ème siècle. Et ceux-ci étaient entretenus de telles manières qu'ils permettaient de produire des légumes de façon intensive, recyclant le crottin de cheval ; - Palo Alto (Californie), 1972 : dans les années 1970, des amis transforment un terrain de presque deux hectares en jardin. Leur volonté est de prouver qu'il est possible d'améliorer la productivité agricole à petite échelle et ainsi contribuer à réduire la faim dans le monde. Le sol et les intrants sont traités selon les principes de l'agriculture biologique ; - Cuba, 1991 : pour faire face à l'effondrement du bloc soviétique et à l'embargo des Etats-Unis, Cuba doit se construire autour de l'autosuffisance alimentaire, sans engrais de synthèse, ni pesticides. Les citadins optent pour la voie de l'agriculture biologique. L'agriculture urbaine offre ainsi des possibilités de production importantes en terme de cultures vivrières ; - Montréal, aujourd'hui : à Montréal, les jardins de ce type occupent 11 hectares d'une ville qui a une superficie de 49 500 ha. Les 1 000 parcs de la ville représentent 4 700 ha et les jardins communautaires sont l'équivalent de 0,23 % de la superficie des parcs. Si 10% du territoire des parcs étaient aménagés pour les jardins intensifs, 470 ha contribueraient à la production de légumes frais, 28 000 habitants sur 1,8 millions auraient accès au jardinage ; - Demain, l'éco-cité : quelques exemples d'une intégration contemporaine de l'écologie viennent étayer l'universalité de l'agriculture urbaine.
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Agricultures familiales et sociétés civiles face aux investissements dans les terres dans les pays du Sud
Céline ALLAVERDIAN, Auteur ; Bruno ANGSTHELM, Auteur ; Antoine BOUHEY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (14 Passage Dubail, 75 010, FRANCE) : COORDINATION SUD | Etudes et Analyses | 2010A travers le monde, les investissements étrangers dans les terres ont pris une ampleur et une nature différentes à partir de 2008. En dehors des cas de spéculation pure, les investissements sont motivés par la recherche de sécurité en alimentation, en eau et en énergie des pays investisseurs. L'essor des acquisitions et des locations de terre à grande échelle, la marchandisation de la ressource foncière et l'importance des surfaces concernées confèrent aussi à ces investissements étrangers une dimension nouvelle. Bien que le phénomène demeure impossible à quantifier de par l'inaccessibilité des contrats, l'introduction au document avance certains chiffres dont ceux retenus par Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation. Selon lui, 15 à 20 millions d'hectares de terres agricoles ont fait l'objet de transactions ou de négociations entre les pays en développement et des investisseurs étrangers depuis 2006 Pour nourrir le débat sur la question, la Commission Agriculture et Alimentation « C2A » de Coordination SUD, déjà active dans le plaidoyer de défense des agricultures familiales, a donc décidé de réaliser une étude originale sur les investissements massifs dans les terres. Le document est organisé en deux parties. Une première partie, dite « de synthèse », qui, à partir de six études de cas d'investissement massif dans les terres en Afrique, en Asie et en Amérique Latine, se propose de : caractériser ce qui est spécifique ; identifier les risques que comportent ces investissements ; analyser la mobilisation de la société civile.... Une seconde partie, dite « étude de cas », restitue les six études réalisées au Bénin, à Madagascar, au Guatemala, au Pérou, en Chine et en Inde.
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Agroécologie et survie en temps de crise : L'expérience cubaine
JM. LUSSON, Auteur ; Eyel GONZALES-GARCIA, AuteurCuba, autrefois un exemple d'agriculture productiviste à l'époque soviétique, est devenue, par la force des choses, un exemple en matière d'agro-écologie. Avant 1989, à cause du blocus imposé par le bloc de l'Ouest, Cuba s'est trouvé isolée. Les engrais, tracteurs, produits phytosanitaires en provenance d'ex-URSS avaient entraîné le développement de monocultures. Avec la fin de l'ère soviétique, l'agriculture cubaine s'est trouvée en crise et a développé l'autonomie grâce à des programmes de transition vers un modèle alternatif proche de l'agriculture biologique et basé sur la diversification. Les élevages d'espèces prolifiques comme les lapins, l'élevage de chèvres (plus ubiquistes que les bovins) ou la sélection de plantes rustiques ont été des solutions. D'après Eyel Gonzales-Garcia, ingénieur cubain, les cubains sont passés du bio passif (imposé par le contexte) au bio actif et choisi, en partie grâce au fort taux d'alphabétisation et à des conditions climatiques favorables.
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La banane n'a plus la pêche
Philippe LAMOTTE, AuteurFruit le plus consommé et le plus exporté au monde, la banane est cultivée dans près de cent vingt pays répartis sur les cinq continents, et occupe une surface de dix millions d'hectares. Sa culture agro-industrielle, en particulier celle de la variété la plus exportée (Cavendish), donne lieu à un traitement chimique inégalé dans d'autres productions : jusqu'à soixante traitements annuels de fongicides, herbicides et autres nématicides. Sa commercialisation relève d'un véritable empire constitué de cinq ou six multinationales. Suite à la contamination des sols, au Mozambique, par une maladie fatale au bananier, causée par un champignon, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a lancé, en avril 2014, une alerte mondiale, stipulant que la maladie ne pouvait plus être contrôlée avec les pratiques et les fongicides actuellement disponibles. Si l'Amérique Latine devait être touchée par cette maladie, le choc économique et social serait catastrophique. Qu'en est-il, dans ce contexte, de la banane bio ? Selon l'organisation Max Havelaar, une banane sur trois issues du commerce équitable est bio dans le monde, et provient avant tout du Pérou, d'Équateur, de Colombie et du Mexique. Par ailleurs, la banane bio est plus facile à produire dans les zones tropicales sèches pour lutter contre les ravageurs, notamment la cercosporiose.
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La bio contre l'embargo
Pour rompre avec l'agriculture intensive, pallier à des situations politiques catastrophiques (effondrement du bloc soviétique en 1989, renforcement de l'embargo américain en 1992 puis en 1996) et nourrir sa population, Cuba a mis en pratique un mode de développement réellement alternatif. Des coopératives remplacent des fermes d'Etat, des terrains non cultivés en zone urbaine sont redistribués. La Havane devient alors une priorité dans le programme alimentaire national et se dote, en 1995, de jardins. En 96, un décret autorise les méthodes agricoles biologiques pour l'alimentation à La Havane (exclusivement). En 1996-97, Cuba réalise sa plus grosse production de dix cultures de base. Si des procédés tels que l'agriculture de proximité, le compostage et les cultures associées, le remplacement des engrais de synthèse par des engrais biologiques et des pesticides bio non toxiques... sont intégrés, la grande culture d'exportation (tabac) reste productiviste. Après une présentation générale de ce nouveau mode de développement agricole, des cas concrets de production et de distribution de légumes sont exposés, ainsi que les perspectives d'un tel modèle.
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Biomondo cresce
Des données sur le développement de l'AB au niveau mondial. Actuellement, on cultive selon le mode de production biologique dans 120 pays du monde. La superficie et le nombre d'exploitations en bio augmentent continuellement et de façon globale. Une étude réalisée par la fondation Ökologie und Landbau avec l'aide d'IFOAM, à la demande de Biofach, révèle qu'environ 15,8 millions d'hectares dans le monde sont cultivés de façon biologique. C'est l'Australie qui possède la superficie biologique la plus importante (7,6 millions d'hectares), suivie par l'Argentine avec 3 millions d'hectares. La plus grande partie de cette superficie est utilisée comme pâturage extensif. En Europe, ce sont 3,5 millions d'hectares qui sont cultivés en bio, soit 2 % de la SAU. Au niveau de la Communauté Européenne, l'augmentation la plus forte provient de la Scandinavie et du bassin méditerranéen. En outre, l'Europe de l'Est enregistre un fort taux de croissance...
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Bioweinbau in Übersee
Lors de cet interview, Dr. Uwe Hofmann, spécialiste internationl de la viticulture biologique, nous informe sur l'exploitation de la vigne dans les pays d'Outre Mer, par exemple l'Afrique, l'Amérique, l'Australie, la Nouvelle Zélande.
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Le café durable arrive en France
Il existe un café issu du commerce équitable et bien connu des français pour être diffusé par Max Havelaar. Mais il existe une nouveauté : le café durable. Celui-ci dépend du label développé par l'ONG Rainforest Alliance. La certification dépend de critères sociaux et environnementaux différents de ceux du commerce équitable dont l'acceptation d'exploitations productrices supérieures à 5 ha. Aux 14 critères impératifs - comme l'absence d'OGM, de travail des enfants, de rejets solides polluants dans les rivières voisines etc. -, s'ajoutent des critères de progrès, tels que la diminution continue des produits chimiques, le développement du compostage... Mais l'un des enjeux reste la rémunération du café qui dépend de la logique du marché et non d'un prix minimum attribué aux producteurs. L'exemple d'exploitations guatemaltaises, affiliées à ce nouveau label, permet d'aborder les pratiques salariales, écologiques, économiques, productivistes inhérentes à une telle logique. Alors que des codes de conduite et des autodéclarations "café responsable" tendent à se développer, des questions restent posées : Qu'en sera-t-il du prix de rachat du café si les cours chutent ? Qu'en est-il de la portée politique de tels projets ? Comment le consommateur va-t-il réagir face à plusieurs systèmes de labellisation ? Lequel de ces systèmes va satisfaire le mieux les exigences d'un cahier des charges respectueux de la biodiversité, des engagements sur un salaire minimum ou du financement de projets de développement local ?
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Un café moins amer pour les producteurs
En 1986, l'association Solidaridad qui s'occupait du Chiapas, région pauvre du Mexique, a lancé l'idée de créer une filière allant de la production à la consommation, réduisant le nombre d'intermédiaires afin de permettre aux producteurs de café de la région de vivre décemment de leurs récoltes. Deux ans après, le label Max Havelaar était mis en place. Ce système garantit aux producteurs, réunis en coopérative, un prix minimum pour le café et favorise l'utilisation de techniques de production respectant l'écosystème. Tous les acteurs de la filière sont soumis à un cahier des charges rigoureux en termes de qualité et de traçabilité et la moitié des cafés bio vendus dans le monde provient des coopératives agréées par l'association. Aujourd'hui 700 000 familles bénéficient des règles de Max Havelaar, 17 pays sont concernés en Amérique Latine, Afrique et Asie, 47% des boutiques bio proposent du café Max Havelaar. Depuis peu, l'association propose du thé labellisé et prochainement, chocolat, miel et jus d'oranges seront commercialisés.
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La campagne, ça nous gagne
Après une brève présentation d'un gîte Accueil Paysan, situé à Terraba (Costa Rica) et des formules de location existant en France (Gîtes de France suivis d'initiatives proposant une offre davantage en prise avec le monde rural comme Accueil Paysan, Bienvenue à la ferme, Huttopia), la rédaction de "Quelle Santé" retient sept pistes vertes pour ceux qui seraient attirés par des vacances à la campagne. C'est ainsi qu'existent le réseau Bienvenue à la ferme, développé par les chambres d'agriculture, qui compte aujourd'hui 5 700 adhérents dont 1 500 proposent de l'hébergement ; 43 relais labellisés Chouette Nature répartis sur l'ensemble de l'hexagone, issus de la fédération Cap France ; le label Panda, mis au point par les Gîtes de France, les parcs naturels régionaux et le WWF, pour distinguer les gîtes ruraux, les chambres d'hôtes ou les gîtes de séjour les plus engagés dans l'environnement. 90% se trouvent dans les parcs naturels régionaux, 10% dans les parcs nationaux ou sites exceptionnels ; Huttopia, formule initiée pour les campeurs écolos, qui compte 4 sites (Rambouillet, Versailles, Rillé, Font-Romeu) ; les gîtes Accueil Paysan, formule qui regroupe 800 agriculteurs du monde entier refusant l'agriculture intensive ; La Clef verte, label dû à la Fondation pour l'éducation à l'environnement (FEE),qui, chaque année depuis 1998, distingue les campings, hôtels, gîtes, pour leur dynamisme en matière d'environnement ; le réseau Rando Accueil qui rassemble 300 hébergeurs proposant des activités de pleine nature et de découverte du patrimoine rural. Deux encarts sont réservés aux éco-hôtels et éco-villages, avec l'estampille qui les caractérise.
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Commerce équitable : Zoom sur la filière Max Havelaar
Le 15 mai 2003, les acteurs de la filière Max Havelaar se sont rencontrés en Bretagne. De 64 T de café équitable vendues en 1996, nous sommes passés à 1 450 T en 2002, soit 0,8 % du marché national. Le partenariat entre petits producteurs de café, associations tiers-mondistes et entreprises a réussi son pari et permis le démarrage et l'essor du commerce équitable. Aujourd'hui, ce marché s'est diversifié et offre plusieurs produits dont la majorité sont issus de l'agriculture biologique : thé, chocolat, jus de fruits... 800 000 familles de producteurs de par le monde bénéficient des avantages du commerce équitable.
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Consom'action : Dix fermes urbaines de Lyon à San Francisco
QUELLE SANTE, AuteurSelon l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), l'agriculture urbaine fait partie des solutions pour assurer la sécurité alimentaire des citadins. En effet, d'ici à 2030, les deux tiers de la population mondiale vivront dans les villes. La FAO accompagne plusieurs pays d'Afrique dans la structuration de cette forme de culture (exemple du Congo). Dans les pays développés, l'enjeu n'est pas le même mais des expériences se développent néanmoins (exemples de Détroit, aux Etats-Unis, et des Jardins de Cocagne, en France). L'article présente différentes initiatives autour de l'agriculture urbaine, telles qu'elles sont développées dans dix villes (jardin partagé, adolescents investissant des espaces urbains, ferme urbaine, jardin d'herbes et ruches gérés par une chaîne hôtelière ) : Berlin (Allemagne) ; Londres (Grande-Bretagne) ; Montréal et Toronto (Canada) ; San Francisco (Californie) ; Culemborg (Pays-Bas) ; La Havane (Cuba) ; Lyon (France) ; Brooklyn (New-York).
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Cuba : la bio à grande échelle
Jean-Pierre CAMO, AuteurA Cuba, le mouvement agro-écologique atteint une ampleur nationale. Il relie les échanges horizontaux de savoirs et de savoir-faire à de grands programmes nationaux de développement de l'agro-écologie, comme celui de l'agriculture urbaine et périurbaine. Dorian Félix, ingénieur agronome, a participé, de 2013 à 2015, à la mise en place d'un partenariat avec les différents acteurs du mouvement agro-écologique cubain. Aujourd'hui, il cherche à s'installer dans ce pays, sur une ferme en polyculture-élevage. Dans cet article, il revient sur le contexte historico-politique dans lequel les cubains ont dû s'organiser pour réinventer leur agriculture, se réappropriant, en les adaptant, de nombreuses pratiques traditionnelles, tout en introduisant de nouvelles pratiques, comme la lutte biologique ou la lombriculture... Chaque lopin est mis à contribution pour produire l'alimentation : balcons, toitures, cours intérieures, terrains vagues, friches industrielles... L'État accompagne ce mouvement pour conduire son expansion dans tout le pays, qui compte notamment près de 4 000 coopératives agricoles (appelées organoponiques). Il est difficile d'estimer la part de la production biologique dans la production nationale, du fait qu'il n'existe pas encore de système de certification. Cependant, il semblerait que les productions réellement biologiques concernent essentiellement les légumes issus du programme d'agriculture urbaine et les productions traditionnelles paysannes locales.