Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (108)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Formes d'organisation de maraîchers biologiques périurbains de São Paulo
Le développement de l'agriculture biologique (agricultura orgânica, AO) au Brésil prend des formes multiples. Au travers de leur expérience de l'AO, dans une communauté proche de trois métropoles, de petits maraîchers d'Ibiúna (São Paulo) créent des entités collectives et expérimentent de nouvelles pratiques sociales. A partir d'entretiens et d'observations sur le terrain, cet article montre comment ces minifundios se sont, ou ont été, organisés pour développer l'AO dans un même territoire. Quatre formes sociales d'organisation sont identifiées, avec leurs dynamiques, leurs valeurs et leurs interrelations.
More than profit : Horta e Arte
Participatory guarantee systems : Case studies from Brazil, India, New Zealand, USA
Mathew JOHN, Auteur ; Chris MAY, Auteur ; Laércio MEIRELLES, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2005L'objectif de ce recueil d'études de cas est de répondre aux critiques adressées aux systèmes de certification biologiques, parfois perçus comme trop coûteux, manquant de flexibilité et peu adaptés à la petite paysannerie. En dépit de leurs différences, les systèmes de garantie participatifs décrits ont des caractéristiques communes, la première étant l'instauration d'un rapport de confiance durable entre les acteurs grâce à la transparence. Dans chaque cas, les auteurs décrivent l'histoire de l'organisation, leurs activités, le processus de certification et les documents s'y référant, la nature des standards de qualité, les statuts légaux, le fonctionnement économique, les processus décisionnels, ainsi que l'étendue géographique des initiatives.
La ruée vers l'or vert
Face à l'augmentation du prix du pétrole et à la nécessaire diminution des rejets de gaz à effet de serre, un engouement pour les biocarburants s'affiche dans de nombreux pays. Pour certains (Brésil, Etats-Unis), le virage est déjà pris depuis longtemps. Sept millions d'hectolitres/an (Mhl) sont produits dans l'UE, contre 150 Mhl/an pour le Brésil, où les voitures roulent avec un mélange incorporant au moins 25% d'éthanol (commercialisé par le Brésil à 25 dollars le barril, soit plus de la moitié moins cher que le pétrole, alors qu'en Europe il est vendu 50 dollars le barril !). La Commission Européenne pousse les Etats membres à respecter la directive 2003/30/CE sur les biocarburants (2% du combustible en 2005 et 5,75% en 2010).
L'argument de l'origine française
Au Brésil, des éleveurs des grandes races à viande française et des industriels de la viande ont le projet d'une marque commune faisant référence à l'origine française de leur souche. Lors d'une visite en France, ils ont exprimé leur attente d'une génétique en correspondance avec la conduite extensive des élevages (taureau améliorateur de la facilité de vêlage, qualité des aplombs et des sabots pour la marche ). Certains agriculteurs biologiques se réjouiront de cette demande en matière de sélection
Brazil
Quatre articles composent ce dossier d'Ecology and Farming, consacré à l'agriculture biologique au Brésil : - Découvrir le Brésil biologique (Maria Beatriz Costa et Rosina Guerra font un rapport de la situation du secteur bio au Brésil) ; - Opter pour une approche différente : La Cooperativa Ecológica Coolméia - Exemple d'un système de contrôle alternatif (Willian Rada Da Rocha décrit comment une coopérative, créée il y a 25 ans par un groupe d'environnementalistes, a transformé la commercialisation locale au Brésil) ; - Systèmes agricoles intégrés (Présentation de l'Association Brésilienne d'Agriculture Biodynamique) ; - Certification biologique formelle... pas la seule réponse (Maria Fernanda Fonseca fait le compte-rendu d'un atelier international qui s'est déroulé au Brésil, et dont le thème était : Approches alternatives pour le contrôle des produits et des échanges biologiques).
La Bretagne et le Parana : un partenariat sans OGM
Le 7 octobre 2004, le Conseil Régional de Bretagne a adopté une délibération "du champ à l'assiette, vers une Bretagne sans OGM". Dix-sept régions de France se sont prononcées contre les OGM, mais elle est la première à avoir adopté une délibération (et non un "vu"). Première étape : la Bretagne et l'état brésilien du Parana mettent en place une filière d'importation de soja garanti non OGM. Vu réaliste, car la Bretagne importe déjà 57% de son soja de cet état brésilien.
Le guarana, une culture ancestrale redynamisée
Au nord du Brésil, près de la municipalité de Maué, dans l'Etat du Pará, les Indiens Satérés Mawés cultivent le guarana (petits fruits poussant sur des lianes) comme le faisaient leurs ancêtres. Consommé sous forme de boisson froide (puissant dynamisant cérébral et physique), le guarana est utilisé de façon quotidienne lors des rituels des Satérés. Ces derniers l'exportent depuis une dizaine d'années et, face à une concurrence rude et parfois sauvage, ils ont préféré miser sur le commerce équitable pour vivre de leurs récoltes. En 2003, ils ont acheminé vers l'Europe 5 tonnes de leur guarana, surtout vers la France et l'Italie ; il est arrivé, en France, par l'intermédiaire d'une société spécialisée dans les plantes en provenance du Brésil et du Sri Lanka : Guayapi Tropical et il est estampillé commerce équitable Forest. De plus en plus connu et demandé, on le trouve sous forme de sirop, de poudre, de complément vitaminé, de savon et de produit cosmétique...
Du riz bio-dynamique au Brésil
L'auteur présente, dans cet article, l'exploitation de M. Joao Batista Volkmann, installé au sud du Brésil sur environ 750 hectares. Il y cultive 250 hectares de riz, blé, manioc et patate douce, en mode de production biodynamique depuis trois ans.
Autorisation "provisoire" au Brésil : Les OGM avancent à marche forcée
Trois événements actuels démontrent l'avancée des organismes génétiquement modifiés (OGM). D'abord, le Brésil vient de faire un pas vers la légalisation des OGM en donnant une autorisation temporaire au soja transgénique. En effet, malgré l'interdiction en vigueur, 30 % de la récolte de 2003 est déjà transgénique. Ensuite, au Canada, alors qu'une filière conventionnelle n'est déjà plus possible pour le colza, les producteurs de blé s'opposent à l'homologation d'une variété transgénique créée par Monsanto. Enfin, au Canada toujours, un agriculteur est poursuivi par cette même firme pour avoir resemé une récolte contaminée par des graines brevetées.
Coopération : Agro-écologie familiale au Sud Brésil
Des groupes de paysans brésiliens dans l'Etat du Rio Grande do Sul pratiquent l'agriculture écologique avec l'appui conjoint d'une ONG Brésilienne, le CETAP (Centre de technologies alternatives populaires) et d'une ONG Française, le CICDA (Centre international de coopération pour le développement agricole). Les animateurs sont aussi paysans et expérimentateurs. Les familles produisent une grande diversité d'espèces et de variétés avec des techniques écologiques : maïs, soja, haricots, poires, agrumes... La commercialisation se fait essentiellement sur les marchés.
Malgré le débat OGM : le soja brésilien sur sa lancée
Après des performances à l'exportation record en 2002, le Brésil prévoit une prochaine récolte de soja de 57 millions de tonnes (+ 9 % par rapport à la récolte précédente) et un bond de 23 % des exportations qui pourraient atteindre 25 millions de tonnes. Si le débat autour des cultures transgéniques constitue une toile de fond dominante du pays, notamment sur le plan politique, sur le terrain, les professionnels restent pragmatiques et adaptent leur stratégie.
Partenariat Pays de la Loire/Parana : du non-OGM au développement durable
Les Pays de la Loire et le Parana, Etat du sud du Brésil, sont, depuis plusieurs années, les partenaires d'une filière de soja tracé. Réunis début novembre à Nantes, les différents intervenants, entreprises, compétences techniques et politiques, ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour pérenniser la traçabilité et accroître la qualité de leurs échanges. Ces efforts communs devraient déboucher prochainement sur la création d'un label qui dépassera le cadre du non-OGM pour celui du développement durable.
Agriculture bio au Brésil : Entretien avec José Lutzenberger
Ancien Ministre de l'Environnement, José Lutzenberger met en pratique ses idées dans sa ferme biologique, non sans difficultés. Son exploitation produit environ cinquante douzaines d'oeufs par semaine mais il ne peut les vendre sur le marché, vu qu'il ne figure pas sur les registres du Ministère de la Santé. Car de lourdes démarches administratives, des mois de travail laborieux pour se mettre en conformité et des frais d'enregistrements très élevés. Ces normes ont été adoptées car la concurrence est devenue très rude entre grands producteurs ; ils doivent s'agrandir et devenir plus compétitifs pour survivre dans le contexte de l'économie mondialisée d'où la nécessité d'éliminer les petits producteurs. D'autres secteurs sont également touchés par ce problème, comme par exemple les pépinières d'agrumes.
From zero tillage to conservation agriculture : An unexpected success
En 2000, la surface mondiale en non-labour a été estimée à 57 millions d'hectares, dont 9,2 millions d'hectares en Argentine et 13,5 millions d'hectares au Brésil. Le non-labour (ou le semis direct), la rotation des cultures et le couvert d'engrais verts ou GMCC's (Green Manure Cover Crops) sont des éléments essentiels pour un bon développement de l'agriculture de conservation en Amérique Latine, les fermiers ayant réalisé qu'un non-labour seul est un système imparfait et incomplet dans lequel les maladies, les adventices et les ravageurs ont tendance à augmenter et les bénéfices à diminuer. Une recherche menée au sud du Brésil montre aussi que les pratiques de non-labour combinées à des rotations de culture appropriées réduisent régulièrement les invasions d'adventices. En se basant sur cette observation, une approche du non-labour plus intégrée a évolué vers ce que la FAO appelle désormais "l'agriculture de conservation". Cette approche doit être en conformité avec les principes suivants : - pas de perturbations mécaniques du sol, semis ou plantation directs, - couverture du sol permanente, en utilisant, en particulier, les résidus de cultures et les plantes couvrantes, - choix judicieux des rotations de cultures.