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Agricultures familiales et sociétés civiles face aux investissements dans les terres dans les pays du Sud
Céline ALLAVERDIAN, Auteur ; Bruno ANGSTHELM, Auteur ; Antoine BOUHEY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (14 Passage Dubail, 75 010, FRANCE) : COORDINATION SUD | Etudes et Analyses | 2010A travers le monde, les investissements étrangers dans les terres ont pris une ampleur et une nature différentes à partir de 2008. En dehors des cas de spéculation pure, les investissements sont motivés par la recherche de sécurité en alimentation, en eau et en énergie des pays investisseurs. L'essor des acquisitions et des locations de terre à grande échelle, la marchandisation de la ressource foncière et l'importance des surfaces concernées confèrent aussi à ces investissements étrangers une dimension nouvelle. Bien que le phénomène demeure impossible à quantifier de par l'inaccessibilité des contrats, l'introduction au document avance certains chiffres dont ceux retenus par Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation. Selon lui, 15 à 20 millions d'hectares de terres agricoles ont fait l'objet de transactions ou de négociations entre les pays en développement et des investisseurs étrangers depuis 2006 Pour nourrir le débat sur la question, la Commission Agriculture et Alimentation « C2A » de Coordination SUD, déjà active dans le plaidoyer de défense des agricultures familiales, a donc décidé de réaliser une étude originale sur les investissements massifs dans les terres. Le document est organisé en deux parties. Une première partie, dite « de synthèse », qui, à partir de six études de cas d'investissement massif dans les terres en Afrique, en Asie et en Amérique Latine, se propose de : caractériser ce qui est spécifique ; identifier les risques que comportent ces investissements ; analyser la mobilisation de la société civile.... Une seconde partie, dite « étude de cas », restitue les six études réalisées au Bénin, à Madagascar, au Guatemala, au Pérou, en Chine et en Inde.
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La banane n'a plus la pêche
Philippe LAMOTTE, AuteurFruit le plus consommé et le plus exporté au monde, la banane est cultivée dans près de cent vingt pays répartis sur les cinq continents, et occupe une surface de dix millions d'hectares. Sa culture agro-industrielle, en particulier celle de la variété la plus exportée (Cavendish), donne lieu à un traitement chimique inégalé dans d'autres productions : jusqu'à soixante traitements annuels de fongicides, herbicides et autres nématicides. Sa commercialisation relève d'un véritable empire constitué de cinq ou six multinationales. Suite à la contamination des sols, au Mozambique, par une maladie fatale au bananier, causée par un champignon, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a lancé, en avril 2014, une alerte mondiale, stipulant que la maladie ne pouvait plus être contrôlée avec les pratiques et les fongicides actuellement disponibles. Si l'Amérique Latine devait être touchée par cette maladie, le choc économique et social serait catastrophique. Qu'en est-il, dans ce contexte, de la banane bio ? Selon l'organisation Max Havelaar, une banane sur trois issues du commerce équitable est bio dans le monde, et provient avant tout du Pérou, d'Équateur, de Colombie et du Mexique. Par ailleurs, la banane bio est plus facile à produire dans les zones tropicales sèches pour lutter contre les ravageurs, notamment la cercosporiose.
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La bio-dynamie s'éveille en Amérique du Sud
Jean-Michel FLORIN, AuteurUne rencontre organisée lors du Congrès international de bio-dynamie a permis d'avoir une esquisse de quelques initiatives en cours en Amérique du Sud : - Eveil au Pérou (depuis 3 ans, émergence d'une nouvelle impulsion bio-dynamique dans le prolongement de l'intérêt croissant pour l'agriculture bio... ; les personnes interrogées ont grand espoir, d'autant que la culture traditionnelle andine, proche de la terre, facilite la compréhension de la bio-dynamie qui paraît très proche des traditions) ; - Argentine (développement bio-dynamique comme par exemple dans la région de la Sierra de Cordoba, région quasi désertique ; dans ce lieu, sur 6 ha de terres cultivées depuis 1982 en bio, sont installés les jardins de Yaya produisant des fruits et des légumes...) ; - Au Chili (à Curacavi, Francisco Valenzuela Schulz cultive une petite ferme où il vit surtout de l'élevage et de la culture de fleurs et légumes ; à Frutillar, Peter Burkhart a créé un rucher bio-dynamique...) ; - Emancipation nationale (en avril 2008, lors d'un congrès bio-dynamique, à Curacavi, qui a réuni 60 personnes du Chili, d'Argentine, d'Uruguay et du Brésil, a été fondée l'association bio-dynamique du Chili).
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Les bons avocats du bio
VEGETABLE, AuteurLa société Eurofresh commercialise des fruits et légumes exotiques en Europe. Sur les 25 000 tonnes annuelles vendues, 20 000 sont des avocats, à 86 % bio. Le reste de la gamme est constituée de mangues, de citrons, de patates douces, ainsi que du curcuma et du gingembre, le tout étant 100 % bio, issus de 3 000 ha en production propre et de quelque 400 fermes de producteurs partenaires : en Espagne, au Pérou, en République Dominicaine, en Colombie et au Maroc. Sa ferme historique de Malaga (Espagne) est en bio depuis 40 ans. Sergio Pérez-Borbujo, directeur des ventes, explique la démarche d'Eurofresh et revient, notamment, sur les partenariats avec les producteurs locaux.
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Commerce équitable au Pérou : Les coopératives, modèles de développement ; Des lamas et des touristes à 4 000 mètres
Benito PEREZ, AuteurLa coopérative La Florida, qui a survécu au Sentier lumineux et à la chute des prix du café, fait vivre quelques 2 800 familles et sert de modèle social et économique à nombre de paysans péruviens. Sa renaissance est due au soutien d'un ancien coopérant, le suisse Jean-Luc Pittet (obtention d'un marché à l'étranger) et à l'obtention du label Max Havelaar. Depuis, elle renforce ses structures, s'appuyant sur des valeurs (participation de tous les membres de la famille à la vie de l'organisation, incitation à se former...) et sur des programmes de reforestation en sus des standards de l'agriculture biologique. En outre, sous l'impulsion de Félix Marin (ancien gérant de la Florida), l'ONG suisse Terre des hommes appuie plusieurs petites coopératives situées bien au delà de la zone caféière. Au travers de la Coopérativa Agropecuariade Servicios (CAS), des produits sont revalorisés : la maca (radis), la laine d'Alpaca ; des projets comme la culture de potagers voient le jour et des ouvriers agricoles descendant des hauts-plateaux sont sensibilisés au modèle coopérativiste. En outre, plusieurs coopératives se sont unies pour mettre sur pied un "tour" agro-tourisme.
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Les coulisses du commerce équitable
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurTrois expériences illustrent la coopération entre Biocoop et des producteurs au sein d'une même démarche de commerce équitable. En Lozère, c'est une petite coopérative de producteurs qui est soutenue et qui propose, depuis 3 ans, ses fromages de chèvre au lait cru. Dans les Pyrénées, Biocoop soutient la coopérative des " Bergers de Saint-Michel " et ses adhérents durant leurs deux années de conversion, en complétant leur rémunération jusqu'à ce qu'ils puissent vendre leur fromage de brebis au prix du bio. En Lorraine, Biogam est également soutenue par Biocoop. Ensemble, les deux structures ont investi dans un outil de fabrication d'emmental. Biocoop, c'est aussi un soutien à la banane bio et équitable, du Pérou, de l'Équateur et de la République Dominicaine. Serge Le Heurte, responsable des filières végétales chez Biocoop, répond à quelques questions et rappelle les principes du commerce équitable.
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L'élevage, richesse des pauvres
Guillaume DUTEURTRE, Auteur ; Bernard FAYE, Auteur ; Jean-Charles CLANET, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | Update Sciences & Technologies, ISSN 1773-7923 | 2009
Cet ouvrage montre combien l'élevage joue un rôle central dans la vie des paysans du Sud. Mais la richesse des éleveurs ne se réduit pas à la quantité d'animaux dont ils disposent. Les éleveurs sont amenés à arbitrer entre plusieurs objectifs d'utilisation du troupeau : alimentation de la famille, revenus monétaires, projets d'équipement, transmission du patrimoine, participation à la vie de la communauté. Ils ont recours à de nombreuses organisations sociales pour atteindre ces objectifs et gérer les incertitudes. Pour être efficaces, les politiques d'appui à l'élevage doivent tenir compte de cette complexité stratégique et organisationnelle. S'appuyant sur une approche pluridisciplinaire du concept de pauvreté, l'ouvrage réfute les analyses du « niveau de pauvreté » en termes exclusivement monétaires. Mobilisant des outils et théories issus de la zootechnie, de l'économie, de la géographie et de la sociologie, il présente un large éventail d'observations de terrain réalisées en Afrique, au Maghreb, en Amérique du Sud et en Inde. Ces regards croisés permettent in fine de définir la pauvreté en élevage comme l'incapacité des éleveurs à réaliser leurs projets. Ils redonnent un sens au concept de pauvreté en l'habillant, en quelque sorte, de ses contenus techniques, stratégiques et sociaux.
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La Florida, coopérative de producteurs de café au Pérou
La coopérative "La Florida" regroupe 1800 producteurs. Elle estimait que pour faire en sorte que le café soit effectivement la source de revenus la plus importante des familles paysannes de sa région, il lui fallait maîtriser toute la filière, de la production à la commercialisation, en se dotant d'une organisation plus professionnelle. Pour éviter une trop grande dépendance des fluctuations des prix mondiaux, il lui paraissait essentiel de produire un café de haute qualité, de développer de nouvelles niches sur le marché du café et de raccourcir la chaîne d'intermédiaires en construisant des relations commerciales directes avec des acheteurs européens et américains. Elle a trouvé dans SOS Faim un partenaire susceptible de l'aider à y parvenir.
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Herbes aromatiques et médicinales : trésor des terres andines
Cet article présente l'action menée par une ONG sur le plateau sud oriental des Andes péruviennes, concernant la filière des plantes aromatiques et médicinales bio (elle aide les agriculteurs à produire, commercialiser, exporter). Un état de cette filière péruvienne est également réalisé.
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Initiatives pour un commerce plus juste
Estelle MILLOU, Auteur ; Sophie DE MALGLAIVE, AuteurLe commerce équitable ne se limite pas aux seules denrées alimentaires et il existe différentes structures qui oeuvrent pour plus d'équité dans le commerce. La SARL Equimundo a créé plusieurs jeux de société regroupés sous la marque Ludeki, mettant en place une filière avec des artisans péruviens. Minga est une association qui rassemble 85 entreprises françaises qui travaillent pour rendre les échanges commerciaux plus humains. Elle travaille avec des GAEC (Groupement agricole d'exploitation en commun), des musiciens, des coiffeurs... et est fondée sur une charte et un système de garantie participatif. Elle dispose également d'un centre de ressources. La SARL Mansa, qui importe des fruits du Sénégal, fabrique des jus tropicaux. Elle est engagée dans une filière équitable mais a aussi créé l'association Second souffle africain qui accompagne des projets de développement dans la région où vivent les producteurs. L'association marseillaise Tani Mena développe des filières équitables avec des artisans malgaches (elle travaille avec des couturières, un artisan du fer forgé, un vannier). Alter Eco et le groupe E. Leclerc créent un laboratoire du commerce équitable, une première en matière d'audit des filières équitables. Un entretien est mené avec le fondateur d'Alter Eco, permettant de revenir sur le choix de vendre en grande surface, l'idée du laboratoire, son fonctionnement... Par ailleurs, des communes peuvent également s'engager dans le développement de relations commerciales équitables. La municipalité de Mouans-Sartoux dans les Alpes-Maritimes, avec la création d'une Amap, l'ouverture d'une maison du commerce équitable, met en place des liens commerciaux équitables aussi bien au Nord qu'au Sud et fait partie du comité de pilotage des communes du commerce équitable.
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Learning with Farmer Field Schools
Les champs-écoles pour agriculteurs ont prouvé qu'elles étaient un outil efficace pour enseigner aux agriculteurs et renforcer leurs savoirs. Ces écoles de terrain pour fermiers permettent, en particulier, d'encourager ces derniers à développer leur esprit critique, et les amènent à une plus grande indépendance. Comme l'approche FFS devient de plus en plus populaire, de nouveaux défis et questions surgissent, tels que maintenir la qualité dans leur mise en place et réalisation, et s'assurer que les principes-clés de l'approche soient toujours respectés et reflétés. Les articles de ce numéro de LEISA sont tirés d'un atelier d'enseignement international qui s'est déroulé en Indonésie en Octobre 2002 et qui avait pour thème "Les champs-écoles - Des questions et des défis émergent" (il s'agit de versions courtes ou modifiées des exposés faits lors de l'atelier ; plus d'informations sur l'atelier, y compris les versions complètes des exposés présentés, sont disponibles sur le site de l'UPWARD : www.eseap.cipotato.org/upward). Des exemples de FFS sont présentés : en Indonésie, au Kenya, au Cambodge...
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La maca : La plante adaptogène venue du Pérou
BIO-LINEAIRES, AuteurAvec l'arrivée de l'automne, les organismes ont besoin d'un coup de pouce pour contrer tous les petits stress quotidiens qui perturbent peu à peu les différentes fonctions du corps. La maca, de son nom latin Lepidium meyenii, tubercule que l'on retrouve sur les très hauts plateaux péruviens, peut contribuer à soulager différents troubles hormonaux, stimuler un système immunitaire affaibli, redonner concentration et mémoire ou encore tonifier l'organisme en général. Présentation : le stimulant hormonal des hommes et des femmes, à qui le recommander ?, pendant combien de temps ?, quand et combien ?, qu'est-ce qu'une plante adaptogène ?
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La maca, plante sacrée des Incas : Un engagement sans précédent
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa maca, plante traditionnelle utilisée par les Indiens des hauts plateaux andins, est un bulbe connu pour ses nombreuses qualités, notamment médicinales. Des études scientifiques ont montré que la maca pouvait contribuer à réduire les problèmes de ménopause, et renforcer l'organisme... L'article revient sur les conditions de culture de la maca sur les hauts plateaux andins, sur le regain d'intérêt qu'elle suscite depuis une dizaine d'années (tentative de brevetage de la plante par un laboratoire américain en 1998), ainsi que sur ses différentes qualités. Pour Michel Bagnaud, passionné de ce végétal, « la maca de qualité possède une saveur sucrée et agréable, avec un léger goût de noisette ». Michel Bagnaud vend la maca, qu'il a fait certifier bio par l'organisme allemand Öko, sous le nom de Maca Pachacutec. Il l'achète aux paysans à un prix 80 fois plus élevé que celui versé pour la maca cultivée et commercialisée par les coopératives spécialisées.
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Noix du Brésil
Bettina BALMER, AuteurRiche en lipides, notamment en acides gras insaturés, la noix du Brésil (ou noix d'Amazonie, ou encore châtaigne du Brésil) présente la particularité d'être riche en un micro-élément habituellement présent dans les viandes et les poissons : le sélénium. Elle est aussi une source de magnésium, de phosphore et de vitamines B1 et E. Le noyer du Brésil (Bertholletia excelsa) croît lentement à l'état sauvage dans les forêts tropicales d'Amazonie et peut atteindre 45 m de hauteur, jusqu'à 2 mètres de diamètre et vivre plusieurs centaines d'années. Il produit des noix seulement à partir de 10 ou 15 ans. L'exploitation de la noix du Brésil, bien que saisonnière et aléatoire, permet de soutenir l'économie des communautés impliquées et de préserver la forêt. Les noix, une fois tombées au sol, doivent être ramassées et sorties de la forêt. Cette opération nécessite du temps et de l'énergie parce qu'il faut monter des campements dans la forêt, repérer les arbres, les atteindre, collecter les noix, charrier les sacs à dos d'homme (jusqu'à 50 kg par sac) et les acheminer par voie fluviale jusqu'à des usines de transformation... C'est la Bolivie (3/4 de la production latino-américaine) qui approvisionne en grande partie nos marchés (suivie du Pérou, puis du Brésil). Une partie des volumes est en bio, et une filière de noix en coque de Bolivie a été certifiée Biopartenaire® en 2019.
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Organic agriculture and food security
Après avoir dressé la liste des méfaits globaux de l'agriculture conventionnelle, l'auteur propose des initiatives biologiques à développer en utilisant des études de cas dans les pays suivants : Madagascar, Pérou, Honduras, Sénégal, Cuba, Burkina-Faso, Niger, Inde, Mexique. Les analyses portent sur l'intensification des fonctionnalités écologiques des agrosystèmes, la résilience environnementale, l'amélioration de la qualité des sols, les conditions locales d'autonomie alimentaire, ainsi que des exemples de cultures (café, riz, cultures de rente associées, etc.) ou de lutte phytosanitaire. Le dossier conclut sur des recommandations d'ordre politique destinées à soutenir l'ensemble des filières agricoles durables pour la sécurité alimentaire, on trouve notamment : arrêter les subventions aux produits phytosanitaires de synthèse, appliquer le principe « pollueur-payeur », favoriser les investissements dans les secteurs agroalimentaires locaux, soutenir la recherche agronomique, refuser la privatisation des ressources génétiques et favoriser l'échange des semences directement entre agriculteurs, faciliter l'accès au crédit pour les producteurs, soutenir les organisations locales d'agriculture biologique.