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Aux antipodes : De l'herbe au menu des chèvres néo-zélandaises
Anthony POUPLIN, AuteurDans l'Île du nord de la Nouvelle Zélande, bassin de production bovin lait important, la spéculation foncière, des prix fluctuants et l'endettement croissant des exploitants font que certains éleveurs se ré-orientent vers la production de lait de chèvre, dont le prix est trois plus élevé que celui du lait de vache. C'est le cas de l'élevage de 620 chèvres présenté ici, qui associe un atelier bovins lait en bio et un atelier caprins (non bio, sauf pour le fourrage). Les chèvres produisent en moyenne plus de 1000 litres de lait sur 10 mois de production annuelle, avec moins de 500 g de concentrés. Le climat doux de la région, proche de celui de la Bretagne, favorise la pousse de l'herbe. La maîtrise des prairies est essentielle et les chèvres sont nourries à base d'enrubannage et d'affouragement en vert. La ration est ajustée en permanence pour limiter les refus, ces derniers étant moindres pour l'herbe fraîche. Les refus sont consommés par le troupeau bovin. Tout est optimisé sur l'exploitation, de la gestion des prairies à l'eau récupérée des toits, en passant par la gestion de l'équipe.
L'évaluation visuelle des sols par Graham Shepherd : Une méthode simple, à la portée de tous
Cécile WALIGORA, AuteurGraham Shepherd est un pédologue néo-zélandais, directeur du Département des sciences du sol de son pays. A l'occasion d'un voyage en France, il a organisé plusieurs sessions de formation à la méthode qu'il a développée : l'évaluation visuelle de la qualité des sols (Visual Soil Assessment ou VSA en anglais). Celle-ci repose sur plusieurs indicateurs, rapides et faciles à mesurer à la ferme : nature de la surface, texture, odeur, couleur, porosité, structure, comptage et identification des vers de terre, profondeur d'enracinement, galeries de vers de terre et autres fissures Cette évaluation de la qualité du sol peut se combiner à une analyse du même type sur la culture en place. Les deux notes ainsi obtenues doivent être proches pour révéler une utilisation optimale du potentiel du sol.
Une ferme laitière biologique en Nouvelle-Zélande
Jean-Marie POILVET, AuteurKévin et Robyn Barrett sont éleveurs à Rahotu, dans la région du Taranaki, sur l'île nord de la Nouvelle-Zélande. Ils possèdent trois fermes en bio, dont celle qui est présentée dans l'article. Les éleveurs gèrent, chaque jour, les surfaces en herbe destinées aux troupeaux, à l'aide d'un herbomètre et d'un système de clôture, qu'ils déplacent en fonction des besoins et des contraintes climatiques. Les douze éleveurs bio de cette région du Taranaki se réunissent, chaque mois, pour partager l'actualité et aborder des points techniques.
Innovations in Organic Food Systems for Sustainable Production and Enhanced Ecosystem Services
Ellen B. MALLORY, Auteur ; Niels HALBERG, Auteur ; Lise ANDREASEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro spécial de la revue Sustainable Agriculture Research rapporte les travaux présentés lors de la conférence internationale consacrée aux innovations dans les systèmes alimentaires biologiques pour une production durable et des services écosystémiques améliorés. Celle-ci a été organisée les 1er et 2 novembre 2014, en Californie, par l'OECD (Organization for Economic Co-operation and Development), l'ICROFS (International Centre for Research in Organic Food Systems), l'USDA-NIFA (United States Department of Agriculture, National Institute of Food and Agriculture) et l'ASA (American Society of Agriculture). Les articles montrent, à travers différents exemples, la capacité de l'agriculture biologique à répondre à différents enjeux sociétaux : - amélioration de la qualité des sols ; - rentabilité des exploitations ; - réduction du lessivage des nutriments ; - efficacité d'utilisation de l'azote et du phosphore ; - amélioration de la qualité et de la sécurité alimentaire Les travaux présentés ont été réalisés dans un contexte où l'intensification écologique apparaît comme un moyen d'atteindre la sécurité alimentaire à une échelle globale.
Significance and value of non-traded ecosystem services on farmland
Harpinder SANDHU, Auteur ; Steve WRATTEN, Auteur ; Robert COSTANZA, Auteur ; ET AL., Auteur | SAN FRANCISCO (PO Box 614, Corte Madera - CA 94976, USA) : PeerJ | 2015Cette étude avait pour objectif de quantifier la valeur économique de deux types de services écosystémiques : le contrôle biologique des ravageurs et la minéralisation de l'azote. Pour cela, une expérimentation a été mise en place dans dix systèmes agricoles biologiques et dix systèmes agricoles conventionnels néo-zélandais, autour de quatre cultures : le pois, le haricot, l'orge et le blé tendre. L'agriculture biologique a été choisie comme comparateur car elle permet de comprendre aisément certains principes mis en jeu. Les résultats ont montré que les valeurs économiques des services écosystémiques évalués étaient supérieures dans les systèmes agricoles biologiques.
Vendre du lait sur le marché mondial : un mauvais calcul
Aurélie CHEVEAU, AuteurAlors que certaines grandes entreprises laitières françaises souhaitent se placer sur le marché mondial des produits laitiers, André Pfimlin, expert à l'European Milk Board, a exprimé son désaccord avec cette position lors d'un colloque organisé par le Cedapa et le Gab. En effet, il estime qu'il sera très difficile d'être compétitif avec la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, qui dominent aujourd'hui ce marché. Pour lui, la solution concrète réside dans la recherche de qualité, éventuellement certifiée comme avec l'agriculture biologique, et des exportations réfléchies.
Dossier : L'autonomie alimentaire, un atout pour la filière laitière
Anne-Marie PAULAIS, Auteur ; Cécile LE DOARÉ, AuteurFin des quotas, cours de matières premières très fluctuants , la production laitière bovine française a néanmoins divers atouts pour s'adapter : son fort potentiel fourrager, une grande autonomie alimentaire des élevages (83 % de l'alimentation du troupeau autoproduite), une production peu saisonnée et un prix du foncier modéré par rapport à d'autres pays. Pour certains pays, comme la Chine, où se sont développés des systèmes très dépendants des intrants, peu autonomes, l'impact du coût croissant des aliments achetés amène à un coût de production élevé. Dans d'autres pays, comme la Nouvelle-Zélande ou l'Irlande, très basés sur la valorisation des herbages, les impacts des aléas climatiques sont importants et la production fortement saisonnée, amenant à une forte sous-utilisation des équipements de transformation du lait à certaines périodes de l'année. Ce dossier présente ainsi les atouts et points faibles de la filière bovin lait dans divers pays et les orientations prises par les acteurs nationaux pour s'adapter. En France, face à la fin des quotas, il semble important de préserver, voire d'augmenter le bon niveau d'autonomie des systèmes laitiers français, notamment en protéines, ainsi que la diversité des systèmes. Se pose aussi la question de répondre au manque de main d'uvre disponible ou encore de la façon de mieux revaloriser le lien au sol caractérisant l'élevage français et porteur d'une bonne image auprès de consommateurs de plus en plus soucieux du bienêtre animal ou de l'impact environnemental.
Gaec Le Bréguero : organiser son parcellaire pour pâturer 365 jours/an
Maud CLOAREC, AuteurAprès un stage de neuf mois en Nouvelle-Zélande, Hervé Onno a appliqué le système d'élevage découvert là-bas sur son troupeau de vaches laitières, dans le Morbihan. Celui-ci est axé autour du maxi-pâturage et des vêlages groupés. Désormais, les vaches sont dehors 365 jours/an suite à une réorganisation du système qui s'est construite petit à petit, comme le décrit l'éleveur dans cet article. Le parcellaire est découpé en 43 paddocks de 1,30 ha pâturés pendant 24 heures chacun par 130 vaches en production.
Grazing Strategies to Prevent Parasitism of Organic Dairy Calves
Les parasites peuvent causer d'énormes pertes dans les élevages de veaux laitiers. En Nouvelle Zélande, les chercheurs ont mis en uvre un projet de recherche afin de comparer des élevages de veaux laitiers conventionnels et biologiques où l'alimentation du bétail est à base de prairie saisonnière et sans utilisation de vermifuge conventionnel. Dans ce pays, les veaux nés en grande majorité au printemps doivent faire face à une prolifération de vers parasites en automne. Le but de cette étude est de développer des stratégies pouvant permettre à ces veaux d'éviter une infestation à cette période de l'année. Le sérum pepsinogène a été utilisé pour évaluer le niveau d'infestation par l'Ostertagia ostertagi et des méthodes de comptage des ufs fécaux à partir de culture larvaire ont conduit à l'évaluation de la présence du Cooperia sp. Une pesée mensuelle de tous les animaux du projet a été aussi réalisée. Le projet d'envergure nationale a permis de faire le suivi sur les jeunes bovins laitiers de six fermes commerciales biologiques du pays. Les résultats montrent que les jeunes animaux peuvent être conduits sans vermifuges moyennant un pâturage approprié à chaque type de ferme.
Intégrer l'agriculture dans les politiques d'atténuation des changements climatiques : recueil d'expériences internationales
La responsabilité de l'agriculture et de la déforestation dans les émissions de gaz à effet de serre pourrait atteindre 30 % des émissions mondiales. Pourtant, jusqu'à présent, peu de pays ont intégré ce secteur dans leurs politiques de lutte contre les changements climatiques, focalisant leurs efforts sur les consommations d'énergie fossile et les émissions de CO2... Or, l'agriculture devra répondre à une demande alimentaire mondiale accrue d'ici 2050. Cela suppose notamment de pouvoir adapter les systèmes de production aux impacts des changements climatiques attendus (effet négatif des hautes températures et du stress hydrique ). Pour répondre à ces différents enjeux, plusieurs pays à l'avant-garde ont déjà mis en place des politiques innovantes dans le secteur agricole qui pourraient inspirer d'autres Etats. Sous l'angle d'études de cas, une majorité de pays industrialisés, qui se sont engagés à réduire leurs émissions en fournissant les moyens nécessaires pour concevoir des politiques ambitieuses, sont mis en avant dans ce document. Présentation : - Fiche repère : France/Union européenne ; - Nouvelle-Zélande : Intégrer l'agriculture dans le marché carbone ; - Australie : Permettre aux propriétaires terriens de participer de façon volontaire au marché du carbone ; - Etats-Unis et Canada : L'agriculture comme activité compensatoire ; - Pays-Bas : Gestion des apports azotés ; - Royaume-Uni : Réduire les émissions du secteur laitier ; - Allemagne : Indépendance énergétique, réduction des émissions de CO2 et de CH4 et diversification agricole en soutenant la méthanisation ; Brésil : Programme pour une agriculture à bas niveaux carbone ; - Que nous enseignent ces différentes expériences ?
Repères : Ma vie : Carine Chassé, hors des sentiers battus
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurCarine Chassé, installée en Gaec avec son mari, conduit une exploitation laitière en Ille-et-Vilaine. Entrée au conseil d'administration de la Cuma (Coopérative d'utilisation de matériel agricole) de Piré-sur-Seiche, Carine Chassé décide d'initier une formation de veille et de stratégie sur l'agriculture au sein d'un groupe d'étude et de développement agricole en Ille-et-Vilaine. A cette époque, elle obtient une bourse internationale Nuffield qui offre à un jeune exploitant le financement d'un voyage d'étude. De conférences en visites d'exploitations, Carine a pu comparer la production laitière française avec les systèmes danois, néo-zélandais, chinois et irlandais. La décision de convertir son exploitation en bio fut effective en décembre 2011. Pour Carine, le plus gros changement a été "la prise de conscience de la vie microbienne du sol". En outre, Carine et Alain adhèrent à la Coopédom, une coopérative de déshydratation à Domagné, qui permet à l'exploitation de gagner en qualité et en autonomie protéique. De son voyage en Nouvelle-Zélande, elle a notamment retenu la possible évolution d'un jeune dans le métier d'agriculteur sans qu'il s'endette massivement.
Le trèfle résiste à la sécheresse
Julia BEAUDOIN, AuteurLe trèfle méditerranéen et le trèfle blanc, plantes pérennes qui se reproduisent grâce à leur système de stolons, sont les trèfles les plus répandus en Nouvelle-Zélande. James Costello est éleveur ovin sur l'île du Sud du pays et applique un pâturage tournant. Dans ses prairies, il observe que le trèfle méditerranéen est bien implanté et qu'il se ressème au bout de sept ans. D'un point de vue zootechnique, il représente une ressource fourragère adaptée au troupeau pour la période de l'allaitement au sevrage. En cas de sécheresse, le trèfle méditerranéen résiste mieux que le trèfle blanc, qui disparaît alors en deux ans.
Modelling sustainability : what are the factors that influence sustainability of organic fruit production systems in New Zealand ?
Girija PAGE, Auteur ; Terry KELLY, Auteur ; Maria MINOR, AuteurL'agriculture biologique est communément considérée plus durable que l'agriculture conventionnelle. Il est néanmoins nécessaire d'étudier sa durabilité pour le confirmer. Cet article présente une modélisation réalisée par une université néo-zélandaise sur des productions biologiques de pommes et de kiwis. Les critères pris en compte concernent l'efficacité énergétique des systèmes et la non-dégradation de l'environnement. Les modèles utilisés sont Overseer et Stella. Les évaluations ont montré que les systèmes étudiés sont efficaces pour l'utilisation d'énergie et qu'ils constituent un puits de carbone à l'échelle d'une année de production. Néanmoins, le résultat est plus nuancé pour la préservation de l'environnement au niveau des vergers de pommes. En effet, ils appauvrissent les sols en potassium, ce qui peut s'avérer problématique pour les années futures.
Influence of Management Techniques on the Levels of Mastitis in an Organic Dairy Herd
Alan THATCHER, Auteur ; KR PETROVSKI, Auteur ; K. FRASER, AuteurDans PROCEEDINGS OF THE NEW ZEALAND SOCIETY OF ANIMAL PRODUCTION (Volume 70 Juin 2010) / p. 316-318 (3)Le centre de recherche de l'Université Massey en Nouvelle-Zélande a mis sur pied un projet qui compare un troupeau conventionnel et un troupeau biologique. Le microorganisme qui a causé le plus de mammites dans le troupeau biologique était Staphylococcus aureus. Or, une sécheresse a obligé le troupeau biologique à tarir plus tôt. Ce long tarissement de 14 semaines a réduit l'incidence de Staph. aureus de 35 % avant le tarissement à 4 % deux semaines après le vêlage. L'analyse des échantillons a également montré que de 8 à 10 % des quartiers étaient positifs à Strep. uberis au vêlage mais ces résultats se sont avérés négatifs 14 jours plus tard. Suite à cette étude, des recommandations ont été formulées pour contrôler les mammites : identifier rapidement des mammites et effectuer un suivi régulier; séparer les individus infectés; avoir un environnement calme et propre; vaporiser les trayons après la traite et maintenir une bonne qualité de trayons; vérifier le volume des quartiers infectés après la traite; avoir des traitements appropriés et des thérapies de soutien; effectuer une réforme adéquate. Deux différentes approches sont discutées pour gérer la qualité du lait et le volume des livraisons. La première approche consistait à livrer le plus de lait possible incluant le lait de toutes les vaches lorsque le taux de CCS du réservoir était bas. En cas de CCS élevés, le lait des vaches infectées était séparé. Cette stratégie est plus risquée car le lait des vaches ayant un CCS élevé pouvait rapidement faire augmenter le taux de CCS du réservoir dans le cas d'une mauvaise évaluation des vaches. La deuxième approche consistait à diminuer le CCS du réservoir. Cette stratégie implique un taux de réforme élevé, mais un volume de lait moindre. Les résultats démontrent moins de risques d'infection et de contagion au sein du troupeau.
Dossier : Course de vitesse pour l'évaluation écologique
Laurence MOUQUET, Auteur ; Rita LEMOINE, AuteurLe Grenelle de l'environnement a promis pour 2011 la mise en place d'une information du consommateur sur le "coût environnemental" des produits. Reste à définir sous quelle forme, sur quelles bases, sous quelle responsabilité une méthode de calcul harmonisée pourra être mise en place. Sous l'égide du Comop 23 (comité opérationnel du Grenelle), les groupes de travail se multiplient, avec un objectif : arriver à une méthode unique par grandes catégories de produit. Le dossier débute par l'évocation d'initiatives prises par certaines organisations dont la FCD (Fédération des entreprises du commerce et de la distribution) et l'Ademe, la détermination de critères sur lesquels portera l'information environnementale (les émissions de gaz à effet de serre feront partie des indicateurs retenus), la mention d'une expérimentation portant sur 300 produits. Le dossier revient ensuite sur plusieurs sujets : démarches engagées en grande distribution par Casino et deux magasins E. Leclerc ; réalisation, par un centre de recherche néo-zélandais AgResearch, d'une analyse de cycle de vie complète sur le fromage, y compris son exportation vers l'Europe ; travail dans de nombreux pays sur l'étiquetage environnemental ou l'empreinte carbone ; travail de chercheurs sur l'amélioration des performances de l'agriculture ; inquiétude d'entreprises laitières concernées quant à la proposition de révision de la directive quotas CO2, qui prévoit pour l'après-2013, un système de quotas d'émissions de CO2 devenant peu à peu entièrement payant, avec mise aux enchères ; interview de Noël Pallez, groupe Bel (industrie alimentaire et fromagère française).