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L'accaparement des eaux : Le coût caché de l'acquisition des terres
Susanna THORP, AuteurDepuis 2007, 57 millions d'hectares de terres africaines ont été loués à des investisseurs étrangers. Si cet accaparement des terres est régulièrement discuté dans les médias et les milieux universitaires, il en va tout autrement de la perturbation de l'accès à l'eau. La plupart des contrats d'acquisition des terres ne précisent pas les conditions d'usage de l'eau et les propriétaires terriens ne sont en général pas avertis que le bailleur fait une demande d'utilisation de l'eau. Les frontières entre la légalité et l'illégalité sont souvent floues lorsqu'il s'agit de grands projets agricoles ou hydrauliques. L'article illustre les conséquences de ce flou avec la construction d'un barrage en Ethiopie qui va probablement entraîner une grave diminution du niveau d'eau dans le lac Turkana, au Kenya, allant même jusqu'à comparer cette situation avec celle de la mer d'Aral.
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Actes : 11ème Séminaire International d'information et de réflexion sur l'agriculture biologique : La Bio en Europe et dans le monde : Jeudi 3 mars 2016 - Paris
Le 11ème Séminaire International d'information et de réflexion sur l'agriculture biologique a été organisé par l'Agence Bio le 3 mars 2016, à Paris. Au sommaire des Actes : - Avant propos ; - Ouverture ; - Panorama de la Bio dans le monde, dans l'Union Européenne et en France : Quels mouvements en profondeur ? ; - Focus sur la Bio en Suède ; - Focus sur la Bio en Bulgarie ; - État d'avancement de la mise en uvre du plan d'actions pour l'avenir de la production biologique dans l'Union Européenne ; - Accueil de Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt par Didier Perreol, Président de l'Agence Bio ; - Intervention de Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt ; - La Bio aux États-Unis ; - Table-ronde sur la dynamique de développement de la Bio en Afrique ; - Clôture du Séminaire ; - 4ème édition des Trophées de l'Excellence Bio : Remise des prix ; - Annexe : Liste des inscrits au Séminaire.
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L'agroforesterie au secours de l'agriculture kényane
Andrew, agriculteur de la région de Kitale (Kenya), et Bjorn Horvath, responsable de l'ONG suédoise Vi, promotrice de l'agroforesterie dans cette même région, témoignent sur la manière dont l'agroforesterie représente une alternative à la dégradation des sols, à la déforestation et permet de construire un système agricole viable. Sa pratique est d'ailleurs en expansion dans le monde entier.
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Building a future in organic agriculture
Le KIOF (Kenya Institute of Organic Farming - Institut Kenyan en Agriculture Biologique) est une Organisation Non-Gouvernementale kenyanne, créée en 1986, dont le but est l'amélioration durable des moyens d'existence des petits fermiers à travers l'agriculture biologique. Au fil des ans, le KIOF s'est positionné en tant qu'institution leader promouvant l'AB, en Afrique de l'Est. Il travaille étroitement avec les jeunes dans des programmes tels que Le Programme de Formation des Etudiants, fournissant conseil et enseignement sur la façon de cultiver bio et de tirer avantage des opportunités du marché des produits bio. Présentation.
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Dossier : Nourrir le bétail en Afrique : Indispensable fourrage
Susanna THORP, Auteur ; Charles MKOKA, Auteur ; Kofi Adu DOMFEH, AuteurLa demande en protéines animales augmente rapidement en Afrique avec la croissance démographique. Comment nourrir les animaux, ruminants et monogastriques, dans un contexte de fort développement agricole, de changement climatique et de compétition pour certaines ressources avec l'alimentation humaine ? Ce dossier présente diverses expériences (développement de filière intégrée, projet de recherche ) issues de plusieurs pays africains. Ainsi, face à l'importance de trouver plus de fourrages et de meilleure qualité, dans un contexte dominé par de très petits élevages dans certains cas (ex : 1 à 2 animaux élevés en « zéro pâturage »), diverses pistes sont suivies : la production de fourrage issu de céréales (orge, blé ) cultivé par hydroponie, la sélection de variétés fourragères plus productives, plus nutritives et/ou plus résistantes aux maladies (ex : programmes de sélection de napier, herbe fourragère), le développement d'arbres légumineux fourragers, ou encore une meilleure utilisation des fanes de patates douces ou des tiges et feuilles sèches des céréales (maïs, blé ). Pour l'alimentation des monogastriques, l'article met l'accent sur la nécessaire structuration des filières pour assurer un approvisionnement régulier en matières premières de qualité aux usines d'aliments pour animaux. Nombre des exemples donnés montrent l'importance de l'implication des producteurs dans le succès des actions menées.
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Le dumping et la sécurité alimentaire au Kenya
En Afrique, le dumping des denrées alimentaires sous forme d'exportations subventionnées ou d'aide alimentaire ne cesse d'entraver la possibilité pour les producteurs locaux de rester compétitifs. Pour couronner le tout, c'est par cet intermédiaire qu'un ravageur, le Larger Grain Borer (LGB) - mineur, P. truncatus - a été introduit sur le continent, où il s'étend inexorablement sans qu'il soit possible de le maîtriser. Madame Esther BII - du Kenya Seed Company Limited - fait le point.
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Effets Socio-Economiques de l'Agriculture Biologique en Afrique
Kristen LYONS, Auteur ; David BURCH, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2007
L'expansion de l'agriculture biologique est considérée ici comme une stratégie pour faire face aux menaces environnementales en Afrique, mais également pour lutter contre l'insécurité alimentaire, la malnutrition et la chute des rendements. Quatre pays font l'objet d'une attention particulière et pour lesquels des témoignages de producteurs sont présentés : l'Egypte, le Ghana, le Kenya et l'Ouganda. Les auteurs dressent un portrait de l'agriculture biologique en Afrique avec des comparaisons entre les pays. Des entretiens avec des producteurs, des représentants d'ONG, de gouvernements et de l'industrie montrent que le développement de l'agriculture biologique a des impacts socio-économiques positifs. Parmi ceux-ci, on trouve : des bénéfices en hausse, un meilleur accès au marché, des progrès sanitaires et médicaux à l'échelle de la famille, un meilleur accès à la nourriture et aux services et un renforcement des pouvoirs des communautés locales. La conversion à l'agriculture biologique a donc des impacts qui permettent de créer des conditions de vie durables pour les agriculteurs africains. Toutefois, les auteurs soulignent que la promotion de l'agriculture biologique et les conversions individuelles de producteurs ne sont pas suffisantes pour résoudre les problèmes d'accès à l'eau, aux soins et aux infrastructures de transport et de stockage. En effet, ces enjeux relèvent d'un engagement communautaire et/ou étatique.
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L'élevage, richesse des pauvres
Guillaume DUTEURTRE, Auteur ; Bernard FAYE, Auteur ; Jean-Charles CLANET, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | Update Sciences & Technologies, ISSN 1773-7923 | 2009
Cet ouvrage montre combien l'élevage joue un rôle central dans la vie des paysans du Sud. Mais la richesse des éleveurs ne se réduit pas à la quantité d'animaux dont ils disposent. Les éleveurs sont amenés à arbitrer entre plusieurs objectifs d'utilisation du troupeau : alimentation de la famille, revenus monétaires, projets d'équipement, transmission du patrimoine, participation à la vie de la communauté. Ils ont recours à de nombreuses organisations sociales pour atteindre ces objectifs et gérer les incertitudes. Pour être efficaces, les politiques d'appui à l'élevage doivent tenir compte de cette complexité stratégique et organisationnelle. S'appuyant sur une approche pluridisciplinaire du concept de pauvreté, l'ouvrage réfute les analyses du « niveau de pauvreté » en termes exclusivement monétaires. Mobilisant des outils et théories issus de la zootechnie, de l'économie, de la géographie et de la sociologie, il présente un large éventail d'observations de terrain réalisées en Afrique, au Maghreb, en Amérique du Sud et en Inde. Ces regards croisés permettent in fine de définir la pauvreté en élevage comme l'incapacité des éleveurs à réaliser leurs projets. Ils redonnent un sens au concept de pauvreté en l'habillant, en quelque sorte, de ses contenus techniques, stratégiques et sociaux.
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Entre asymétrie dinformation et incertitude partagée : Analyse des systèmes de certification biologique pour le marché domestique kenyan
Chloé TANKAM, Auteur ; Dominique VOLLET, Auteur ; Olivier AZNAR, AuteurAu Kenya, des ONG ont fait le choix de développer des marchés biologiques locaux qui sont passés de trois en 2006 à sept en 2012. Ces marchés de produits agricoles biologiques kenyans sont confrontés à un double enjeu dasymétrie dinformation et dincertitude partagée. Plusieurs systèmes de certification ont émergé, posant la question de leur contribution à la pérennité de ces marchés. Les auteurs proposent de les comparer à partir dune grille danalyse originale complétant les apports de léconomie de linformation par le concept dincertitude partagée. Cette grille a été appliquée à partir dentretiens semi-directifs menés auprès des différents acteurs des filières. Le système participatif de garantie étudié ici, principal dispositif de contrôle conservé par les producteurs, savère le moins efficace dans la prise en compte de lasymétrie informationnelle et de lincertitude partagée, pourtant renforcée sur ces marchés émergents et dans une phase de transition entre dispositifs.
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Ernährungssicherung durch ökologischen Landbau ?
Face à la progression de la destruction de l'environnement, à la baisse de la superficie mondiale cultivable et à une augmentation constante de la population mondiale, il apparaît maintenant nécessaire de se pencher sur la recherche d'une nouvelle forme d'agriculture productive et durable qui permette la survie de l'être humain. Les auteurs tentent de répondre aux questions soulevées par la mise en place de nouvelles formes d'agriculture et s'interrogent sur le fait que l'agriculture biologique pourrait être une alternative appropriée pour les pays du sud. Pour évaluer le potentiel de reconversion à l'agriculture biologique dans certains pays du sud, une enquête et une étude nationale et internationale sur les niveaux de rendements en AB ont été réalisées. Il en ressort, entre autres, que le niveau de productivité de l'agrobiologie est égal ou parfois même supérieur à celui du conventionnel. Ce travail a révélé un besoin de recherche dans les domaines suivants : - examen du potentiel de l'agriculture biologique sur différents types de site, - comparaison d'exploitations en biologie et en conventionnel sous différents climats, - détermination des niveaux de rendement en agriculture biologique en tenant compte de toutes les productions d'une même parcelle.
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Indigenous fruit and vegetable, Resarch in Kenya
Classé comme pays aride et semi-aride (ASAL), le Kenya connaît régulièrement des sécheresses dévastatrices pour les plantes et les cultures. Dans ce contexte, la stratégie choisie pour faire face est le développement des plantes indigènes les plus adaptées aux besoins des hommes et des animaux. L'auteur nous en présente quelques espèces.
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L'introduction du compost chez des petits paysans au Kenya : un réveil social
Compte-rendu, réalisé par Solange Fernex, de la Conférence de Mathias Guépin (Professeur d'Agriculture Biodynamique au CFA Emerson Collège de Londres), donnée au Congrès Agricole 1995 du Gortheanum, Dornach.
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Kenya : le bio à l'africaine
Clément GIRARDOT, AuteurEn raison de la forte pression démographique qui règne sur les terres les plus productives et sur les ressources naturelles du Kenya, et en raison de la vulnérabilité de l'agriculture de ce pays (sécheresse, inondation, El Niño), la sécurité alimentaire y reste un problème crucial (70 % de la population vit de l'agriculture...). L'article rapporte comment l'agriculture biologique semble la mieux adaptée pour assurer l'avenir des millions de petits paysans. Le Réseau Kenyan pour l'agriculture biologique (KOAN) recense quarante-cinq mille paysans bio certifiés dont la production est, en partie, destinée à l'exportation, et quarante mille paysans bio non-certifiés. Le procédé push-pull (fondé sur la découverte de deux plantes qui changent le comportement des foreurs du maïs), technologie 100 % africaine, développée par le centre de recherches ICIPE (Centre international de recherche en physiologie et écologie des insectes) de Mbita, permet d'importants gains de productivité et serait un moyen "de développer un modèle qui prenne en considération les petits fermiers", précise Eustace Kiarii, coordinateur national du KOAN. C'est justement l'objectif de l'ICIPE, le vrai défi étant d'arriver à contrôler deux parasites du maïs ("la production en serait multipliée par trois", précise le professeur Zeyaur Kahn de l'ICIPE). D'après le centre de recherche, le nombre de paysans ayant adopté la méthode push-pull était d'environ vingt mille en 2009. En outre, pour faire face au changement climatique, un travail est effectué pour adapter la méthode push-pull aux milieux arides et semi-arides. Les principales limites de cette méthode et des autres stratégies biologiques résident dans la faiblesse et la lenteur de leur diffusion , ainsi que dans la difficile application sur des exploitations moyennes ou grandes, déclare Cassim Billali, directeur du centre environnemental Care for the Earth, basé à Rarieda. Ancien employé de l'ONU, Cassim Billali a créé une ferme biologique de 3,2 hectares, sans soutien du gouvernement ou d'une ONG étrangère, afin de montrer aux paysans locaux les potentialités de l'agriculture biologique, et aussi du biogaz (déchets de l'élevage et de l'agroforesterie). Les agriculteurs peuvent venir se former aux différentes activités du centre
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Learning with Farmer Field Schools
Les champs-écoles pour agriculteurs ont prouvé qu'elles étaient un outil efficace pour enseigner aux agriculteurs et renforcer leurs savoirs. Ces écoles de terrain pour fermiers permettent, en particulier, d'encourager ces derniers à développer leur esprit critique, et les amènent à une plus grande indépendance. Comme l'approche FFS devient de plus en plus populaire, de nouveaux défis et questions surgissent, tels que maintenir la qualité dans leur mise en place et réalisation, et s'assurer que les principes-clés de l'approche soient toujours respectés et reflétés. Les articles de ce numéro de LEISA sont tirés d'un atelier d'enseignement international qui s'est déroulé en Indonésie en Octobre 2002 et qui avait pour thème "Les champs-écoles - Des questions et des défis émergent" (il s'agit de versions courtes ou modifiées des exposés faits lors de l'atelier ; plus d'informations sur l'atelier, y compris les versions complètes des exposés présentés, sont disponibles sur le site de l'UPWARD : www.eseap.cipotato.org/upward). Des exemples de FFS sont présentés : en Indonésie, au Kenya, au Cambodge...
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PASTRES : Pastoralisme, Incertitude, Résilience : Présentation du projet
Ian SCOONES, Auteur ; Michele NORI, AuteurLe projet de recherche PASTRES, financé par l'European Research Council, va se dérouler sur 4 ans (2018 - 2022). Il vise à étudier les réponses et les marges de manuvre de trois systèmes pastoraux (systèmes traditionnellement structurés pour vivre avec de lincertitude) face à des incertitudes, des menaces et des opportunités différentes. Le but est dengager par la suite des discussions dans dautres systèmes où lincertitude est également présente. Lun des trois systèmes choisis est le plateau asiatique tibétain du Qinghai en Chine, où les territoires pastoraux sont transformés par une croissance économique rapide, une demande grandissante de produits carnés et des projets de mobilité et de commerce international. Le deuxième est une zone plus aride située en Afrique, à Isiolo, au Kenya. Le pastoralisme y est aussi remodelé par des développements infrastructurels et linterconnexion mondiale. La troisième zone étudiée est une île européenne, la Sardaigne, en Italie, où le pastoralisme repose principalement sur la demande mondiale de fromage Pecorino et qui est perturbé par les aléas climatiques, les changements commerciaux et politiques, ainsi que par la concurrence sur les utilisations foncières. Létude de ces trois zones doit répondre à quatre objectifs interdépendants : apprendre des zones pastorales pour développer un nouveau cadre théorique interdisciplinaire sur lincertitude et la résilience ; explorer les réponses face aux aléas ; faciliter un dialogue entre les systèmes pastoraux et dautres disciplines ; fournir des indicateurs aux processus décisionnels face à l'incertitude.