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Participatory Guarantee Systems for Organic Agriculture: Case studies in Central and West Africa: Burkina Faso, Cameroon, Ghana, Mali, São Tomé and Príncipe
Flávia MOURA E CASTRO, Auteur ; Sara ANSELMI, Auteur ; Alexandra JOSEPH, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2022Les Systèmes Participatifs de Garantie (SPG) représentent un outil alternatif et complémentaire au système de certification par une tierce partie. Les petits exploitants agricoles préfèrent souvent recourir à un SPG pour certifier leurs produits, car ils sont plus accessibles et mieux adaptés à leurs réalités locales. IFOAM - Organics International soutient ces mécanismes qui permettent de vérifier et dassurer la conformité des produits aux normes biologiques. IFOAM-OI est dailleurs la seule organisation à collecter et à publier des données sur les SPG. Cette nouvelle publication compile des informations sur cinq SPG basés en Afrique Centrale et en Afrique de lOuest : 1 - BioSPG au Burkina Faso : faire progresser l'alimentation saine, la biodiversité et le bien-être pour tous ; 2 - SPG Etso Mbong au Cameroun : rendre l'agriculture plus rentable et plus saine ; 3 - SPG au Ghana : cultiver en agriculture biologique pour une production alimentaire plus saine ; 4 - BioLocal au Mali : permettre l'accès à une alimentation saine et équitable pour tous grâce à la certification SPG ; 5 - SPG à São Tomé et Príncipe : produire des aliments biologiques pour le bien de notre population. Les informations contenues dans ce rapport ont été collectées entre 2020 et 2022, en collaboration avec des mouvements nationaux d'agriculture biologique et d'autres parties prenantes. Elles permettent notamment de répondre aux questions suivantes : comment ces initiatives de SPG fonctionnent-elles et traitent-elles la conformité ? Quelle gouvernance est mise en place ? Quels sont leurs principaux canaux et stratégies marketing ? A quels défis ces groupes dagriculteurs sont-ils confrontés ? Cette publication donne ainsi un aperçu des similitudes et des diversités au sein des SPG.
Ils s'organisent pour défendre et promouvoir leurs semences paysannes
Patrick PIRO, AuteurLe niébé est un haricot dAfrique de lOuest, très nutritif et populaire. Lassociation AOPP (ONG représentant 280 organisations paysannes maliennes) a monté une filière pour le promouvoir et le protéger, au Mali. Aujourdhui, elle travaille à la maîtrise des semences par les paysans, à travers différentes actions : - formation de producteurs de semences paysannes ; - développement de techniques de conservation ; - certification de variétés rustiques ; - création de son propre référentiel de certification (semence « norme paysanne »). LAOPP collabore avec le ministère de lAgriculture malien, les instances de recherche et les élus, pour faire lever les restrictions à la commercialisation des semences paysannes qui ne sont pas certifiées, précise Ntyo Traoré, chargé du programme souveraineté alimentaire de lAOPP.
Agroécologie : Un monde paysan en marche !
Chantal JACOVETTI, AuteurDu 24 au 27 février 2015, 200 délégués d'organisations paysannes et de la société civile, venus de 45 pays, se sont retrouvés à Sélingué, au Mali, pour le Forum international de l'agroécologie paysanne. L'occasion de réfléchir et de réaffirmer quelques concepts autour de ce terme. L'agroécologie paysanne décrite dans ce forum se base sur les savoirs ancestraux et les échanges paysans, savoir-faire et savoir-être. Elle est une alternative crédible aux multiples crises actuelles qui résultent en partie de choix liés à l'agriculture industrielle et au libre échange. A l'issue de ce Forum, une déclaration finale a défini neuf axes stratégiques (promotion de l'agroécologie, partage des savoirs et connaissances, construction de l'économie locale... Déclaration complète sur www.cnop-mali.org). La coordination nationale des organisations paysannes du Mali (CNOP-Mali), organisatrice de cet évènement, travaille depuis 2009 à diffuser l'agroécologie paysanne.
Dossier : Alternatives : La force des réseaux
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Edwige ROCHE, Auteur ; Geoffroy RAOUT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier s'intéresse à différentes formes d'organisation en réseaux autour de projets, causes ou intérêts communs liés à l'agroécologie. Il fait également ressortir l'idée que la mise en réseau est devenue, dans certains cas, un véritable mode de gouvernance. Selon le philosophe belge Marc Maesschalck, "l'origine de la nouvelle notion de réseau provient de l'apparition de formes inédites d'action collective dans l'espace social." Des adhérents de certains de ces réseaux ont parfois été à l'origine de pratiques écologiques et sociales innovantes, mais, étant plus dans l'action que dans la communication, ces précurseurs n'ont pas toujours su faire connaître leurs savoirs au plus grand nombre. Or, avec la révolution internet, les choses sont en train de changer. Les échanges de connaissances et de savoir-faire autour de l'intérêt commun s'intensifient. Par la force des réseaux, des transformations profondes de nos sociétés peuvent advenir. Ce nouveau mode de fonctionner ensemble n'en est qu'à ses débuts mais, déjà, ses nouvelles méthodes de gouvernance infusent nos sociétés, et pas seulement sur la toile, comme le montrent les exemples proposés dans ce dossier : - Le R.E.P.A.S. : Un réseau d'entreprises aux pratiques exemplaires (économie sociale et solidaire, lien au territoire) ; - Agroécologie paysanne : un réseau pour l'Europe ! (programme européen Grundtvig "Learn agroecology") ; - La Déclaration de Nyéléni sur l'agroécologie (expérience malienne) ; - L'archipel des terroirs sources ! (BEDE, association Biodiversité Échanges et Diffusion d'Expériences) ; - L'Intelligence Collective et la force des réseaux (méthodes de coopération pour la gestion de projets collectifs) ; - La Coopérative Intégrale ou comment répondre aux besoins individuels et collectifs hors des règles du marché (la Coopérative Intégrale Catalane).
La production du coton biologique et équitable au Mali : Au delà du don et du marché
L'auteure, diplômée en relations internationales et en études diplomatiques à l'université de Naples, docteure en anthropologie sociale et ethnologie à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, se penche sur la chaîne de production du coton biologique et équitable au Mali. Elle décrit par le détail cette chaîne de production et analyse les éléments qui rendent compte de l'impact sur l'organisation sociale et politique des villages. Le commerce équitable tel qu'il se révèle au Mali constitue-t-il un moyen de développement alternatif pour les producteurs ? Se distingue-t-il sur le marché des autres types d'échanges ? L'auteure reconstruit l'histoire de vie des bogolans, tissus maliens teints suivant une technique traditionnelle, en suivant leur trace : du tapis rouge de Paris (exposition à l'Ethical Fashion Show), à l'atelier de Ballakissa Arts, installé sur la colline de Lassa à Bamako, jusqu'aux parcelles de terre, où des productrices et des producteurs cultivent le coton bio-équitable au Mali. Le livre aborde des réalités humaines très actuelles, centrées sur des enjeux de commerce équitable, de production biologique agricole dans un pays d'Afrique où se mêlent des aspects historiques de don et de dette. L'observation des modes d'intervention des ONG que l'auteure propose se situe aux frontières des questions d'économie sociale et solidaire, de travail social, de principes associatifs
Dossier Les agriculteurs, pour la paix alimentaire
Gérard RENOUARD, Auteur ; Delphine JEANNE, Auteur ; Eric CHARON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier s'intéresse à la problématique de la sécurité alimentaire dans le Monde et aux défis alimentaires à relever dans les années à venir. Après deux analyses politiques de l'analyste géopolitique, Sébastien Abis, et du président de la plateforme nationale des riziculteurs du Mali, Faliry Boly, les questions de l'accès au foncier agricole et de la formation technique des paysans sont abordées. La diffusion des techniques et du matériel est, par exemple, au cur du travail des associations Fert et Afdi, au Maroc et au Mali. En collaboration avec des ingénieurs locaux, elles ont mis en place des essais du semoir « semis direct/semis sous couvert » du Cemagref, adapté aux tracteurs de faible puissance, en prévision de sa diffusion. La reconnaissance du métier de paysan apparaît également comme un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire.
Dossier Conditions de travail : Chantiers en cours
SPORE, Auteur ; Soumaila T. DIARRA, AuteurDans les pays d'Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), les conditions de travail restent souvent difficiles et dangereuses. Cette observation concerne plus particulièrement le secteur agricole : il emploie 70 % des enfants qui travaillent dans le monde et est concerné par 170 000 des 350 000 accidents du travail mortels tous les ans dans le monde. En s'appuyant sur des exemples concrets, ce dossier présente un état des lieux de la situation avec des zooms sur le travail des enfants, les dangers de l'exposition aux pesticides sans protections adéquates, ou encore les conventions de l'OIT (Organisation Internationale du Travail). Un reportage au Mali sur la production nationale de coton dans la région de Sikasso, l'une des plus prospères, rapporte les inquiétudes des travailleurs de la filière pour leur santé et leur sécurité. En encart, Tometo Kalhouté, spécialiste en sécurité et santé au travail au sein de l'OIT, donne son point de vue sur les conventions et législations en place.
La petite méthanisation portée par le marché du carbone
Manon ROBERT, AuteurCet article est extrait du dossier de la revue Travaux & Innovations n°203 : "La méthanisation agricole : de l'énergie et des idées !". Le Protocole de Kyoto oblige les gros émetteurs de gaz à effet de serre (GES) à les compenser, en séquestrant ou réduisant une quantité équivalente de GES dans un autre endroit de la Planète. D'autres acteurs, non soumis aux obligations du Protocole de Kyoto, opèrent cette même compensation sur une base de volontariat, souvent aidés par des ONG, comme GoodPlanet, qui met en relation des acteurs du Nord (qui achètent des points carbone) avec des projets du Sud (qui eux économisent des GES). L'article décrit trois projets de construction de biodigesteurs, en Inde, au Mali et en Chine. Il s'agit à chaque fois de produire du biogaz et des fertilisants (via le digestat), ce qui lutte contre la déforestation (le biogaz remplace une partie du bois de chauffe), les engrais chimiques, et réduit in fine la pauvreté locale. Un encadré sur GoodPlanet permet d'en savoir plus (www.goodplanet.org.).
Hold-up sur l'alimentation : Comment les sociétés transnationales contrôlent l'alimentation du monde, font main basse sur les terres et détraquent le climat
CETIM, Auteur ; GRAIN, Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2012"Hold-up sur l'alimentation" est un recueil d'articles produits par GRAIN (petite organisation internationale qui soutient la lutte des paysans et des mouvements sociaux pour renforcer le contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité) au cours de ces dernières années. Il est organisé en trois parties : - Agrobusiness : L'agrobusiness dans le monde : deux décennies de pillage ; La grande arnaque du lait ; A qui profite la sécurité sanitaire des aliments ? ; Une nouvelle offensive dans le monde de la viande industrielle ; Révolution verte au Malawi : les dessous du "miracle" ; Des lois pour en finir avec l'agriculture indépendante ; La lutte contre la contamination par les OGM dans le monde ; - Alimentation et crise climatique : Alimentation et changement climatique : le lien oublié ; Le système alimentaire international et la crise climatique ; La terre au secours de la Terre ; - Accaparement des terres agricoles et le futur de l'agriculture : Les nouveaux propriétaires fonciers ; L'Afrique livrée au big business ; Des acteurs clés dans l'accaparement mondial des terres agricoles ; Des investisseurs saoudiens seraient prêts à prendre le contrôle de la production du riz au Sénégal et au Mali ; Le rapport de la Banque mondiale sur l'accaparement des terres ; Il est temps de proscrire l'accaparement des terres.
L'innovation dans la solidarité internationale
Hédia HADJAJ-CASTRO, Auteur ; Toon DEFOER, Auteur ; Marie-Jo DUGUE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro des Échos du COTA est consacré à la notion d'innovation. Qu'est-ce qui motive l'innovation ? Par rapport à qui et à quoi pense-t-on innover ? L'aide sert-elle à innover ? Un premier article s'interroge sur l'innovation au sein de la coopération et de l'aide. Même si elle paraît nécessaire dans l'accompagnement du développement, l'innovation peut paraître risquée, notamment de par le fait que ses résultats sont rarement valorisables sur le court terme. Un second article se focalise sur l'exemple des bas-fonds, zones relativement fertiles, du Mali sud, où des plateformes multi-acteurs ont été mises en place pour favoriser l'innovation. Un troisième article se pose la question à laquelle les ONG sont confrontées : Qu'est-ce que l'innovation dans les projets de développement ? La capacité d'innovation de ces organisations pouvant être un critère pour les financeurs et partenaires. Le quatrième article s'appuie là encore sur un exemple, celui du projet Appui aux Irrigants et aux Services aux Irrigants (ASIrri). Enfin, les auteurs s'interrogent sur le financement de l'innovation dans la coopération, est-ce un tremplin ou un carcan ? Une fiche-outil sur l'accompagnement de l'innovation et de nombreuses références bibliographiques complètent ce dossier.
Kokopelli : diversité de la semence, qualité des échanges
Dominique PARIZEL, AuteurL'association Kokopelli Belgique, qui fut créée en 2003, est aujourd'hui animée par Isabelle Chapelle et Ariane Ghion. L'article, à travers les propos de ces deux personnes, met en avant plusieurs des actions et des réflexions de l'association Kokopelli Belgique : - Les projets de Kokopelli Belgique : vente de semences avec une gamme « boutique » riche de 1 800 variétés ; possession d'un millier de variétés dans la gamme « collection » ; proposition à des particuliers de les reproduire sous forme de parrainage ; - « Semences sans frontières », la campagne Tiers Monde de Kokopelli : distribution d'un millier de sachets de semences en 2011, demande d'Haïti en 2009, partenariats en Afrique, création, au Mali, de Caproset ; - Militer pour la liberté de la semence : raison d'être du catalogue officiel, évolution de la règlementation européenne, consultation publique, en mai 2012, qui proposait cinq scénarios dont un quatrième pouvant satisfaire Kokopelli Belgique et reposant, dans des conditions d'étiquetage très précises, sur la coexistence de la vente de semences inscrites avec celles de semences qui sont hors catalogue ; Séminaire d'agroécologie à Manhay : organisé le 30 juin et le 1er juillet 2012, avec la rencontre de Stéphane Fayon qui, avec sa femme indienne, a créé Kokopelli-Anadana, à Auroville, en Inde ; réaffirmation du principal objectif de Kokopelli (apprendre à chacun, où qu'il se trouve, à reproduire ses propres semences, autonomie des partenaires du Sud) ; - Quelles semences pour le bio ? : manque de producteurs de semences en Belgique, de solutions légales pour commercialiser les variétés de Kokopelli...
Publireportage : Emile Noël : du bio équitable au bio solidaire
ORGANIC PRO, AuteurEmile Noël est la première huilerie en France à avoir trituré des graines issues de l'agriculture biologique en 1972 sous la mention Nature et Progrès. En parcourant le monde, à la recherche de nouveaux oléagineux cultivés en agriculture bio, l'huilerie a pu construire une gamme originale et variée de près de 30 huiles, ainsi que des relations de partenariat fortes avec des producteurs sur les 5 continents. L'huilerie est par ailleurs très impliquée dans l'association Bio partenaire, créée en 2002. Emile Noël s'est engagé, au début des années 80, pour une économie alternative en soutenant le commerce équitable et s'est tourné vers le Burkina Faso, puis vers le Mali pour développer des cultures de graines de sésame bio. Aujourd'hui, cette filière, située dans les secteurs nord-est de Bamako, regroupe 10 000 producteurs bio. Elle est animée en partenariat avec l'Office de la haute vallée du Niger (OHVN), chargé de la valorisation de l'agriculture locale. D'autres filières, bâties sur le même modèle et également certifiées, produisent pour Emile Noël le karité et la graine de baobab (Mali), ainsi que la noisette (nord de la Turquie) et l'argan (Maroc). En 2011, l'huilerie s'est engagée dans une nouvelle filière huile d'avocat bio au Kenya. Pour la filière sésame au Mali, 40 000 de fonds de développement ont été versés en 2011. Dans le cas d'Emile Noël, mieux que des filières labellisées, on peut parler de filières intégrées...
Huilerie Emile Noël : créateur de filières intégrées
ORGANIC PRO, AuteurL'Huilerie Emile Noël est engagée dans le commerce équitable et l'agriculture biologique. L'entreprise s'approvisionne en sésame biologique, en karité et en graines de baobab au Mali, en noisettes en Turquie et en argan au Maroc. Pour le sésame, 10 000 producteurs permettent de produire 1 600 tonnes de graines sur 9 000 hectares. Cette filière permet d'assurer aux agriculteurs 70 % de leurs ressources annuelles. Cette filière est aussi associée à des programmes environnementaux, comme le reboisement ou la revalorisation des sols et des ressources. En France, l'entreprise a structuré une filière en tournesol. 250 producteurs bio de la région Centre et de la Vallée du Rhône cultivent 450 ha et fournissent 650 tonnes de graines à l'huilerie, chaque année. Ce programme est labellisé Bio Solidaire et l'huilerie travaille en contrat avec les producteurs.
Souvenirs d'un agronome en Afrique
Tout au long de sa carrière d'agronome, Pierre Viguier a tenu son journal. Il en a extrait quelques épisodes des années 1932 à 1949, qui retracent son séjour au Mali (anciennement Soudan français) et témoignent de la profonde transformation de l'agriculture. Il évoque en particulier son installation à la station expérimentale de M'Pesoba en 1937, puis une échappée pittoresque en Guinée forestière en 1944 sous couvert de riziculture, et surtout l'Office du Niger, à travers une chronique de son poste de directeur général de 1946 à 1949. L'auteur propose également 18 portraits d'hommes célèbres qu'il a rencontrés. Avec simplicité et vivacité, dans un style précis et imagé, il fait partager, au fil d'anecdotes amusantes, son point de vue acéré et ses amitiés avec les personnes et les populations rencontrées. Illustré de photos et de cartes postales d'époque, l'ouvrage permet de mieux connaître toute cette période, les engagements de la France dans cette région et la genèse de l'Office du Niger, pièce maîtresse de l'histoire agricole du Mali.
L'élevage, richesse des pauvres
Guillaume DUTEURTRE, Auteur ; Bernard FAYE, Auteur ; Jean-Charles CLANET, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | Update Sciences & Technologies, ISSN 1773-7923 | 2009Cet ouvrage montre combien l'élevage joue un rôle central dans la vie des paysans du Sud. Mais la richesse des éleveurs ne se réduit pas à la quantité d'animaux dont ils disposent. Les éleveurs sont amenés à arbitrer entre plusieurs objectifs d'utilisation du troupeau : alimentation de la famille, revenus monétaires, projets d'équipement, transmission du patrimoine, participation à la vie de la communauté. Ils ont recours à de nombreuses organisations sociales pour atteindre ces objectifs et gérer les incertitudes. Pour être efficaces, les politiques d'appui à l'élevage doivent tenir compte de cette complexité stratégique et organisationnelle. S'appuyant sur une approche pluridisciplinaire du concept de pauvreté, l'ouvrage réfute les analyses du « niveau de pauvreté » en termes exclusivement monétaires. Mobilisant des outils et théories issus de la zootechnie, de l'économie, de la géographie et de la sociologie, il présente un large éventail d'observations de terrain réalisées en Afrique, au Maghreb, en Amérique du Sud et en Inde. Ces regards croisés permettent in fine de définir la pauvreté en élevage comme l'incapacité des éleveurs à réaliser leurs projets. Ils redonnent un sens au concept de pauvreté en l'habillant, en quelque sorte, de ses contenus techniques, stratégiques et sociaux.
La Bretagne construit une filière de coton bio équitable
Sylvie LUNEAU, AuteurLa Région de Bretagne et l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) se sont engagées dans un programme de codéveloppement dont le premier résultat est la construction d'une filière de coton bio équitable en provenance du Mali et du Burkina-Faso. Il approvisionnera la filière textile bretonne, dont plusieurs entreprises sont partenaires du projet. La forte demande en coton biologique devrait permettre de développer une production plus respectueuse de l'environnement et de la santé des producteurs en améliorant leurs revenus et conditions de vie. En 2010, environ 2 900 t de coton sont prévues avec l'objectif à terme de transformer le maximum de coton sur place. Un encart présente l'entreprise TDV Industries qui constitue le maillon entre l'Afrique et les entreprises textiles bretonnes.
Dossier : Energie agricole, séparer le bon grain de l'ivraie
Cet important dossier analyse, à travers treize articles, le phénomène des agrocarburants dans le monde. Après une présentation des principaux chiffres de production et de consommation d'énergie agricole, un tableau synthétique basé sur les données les plus récentes analyse dix filières de production de diesel végétal, d'éthanol et de biogaz à travers de nombreux critères relatifs à : leurs émissions de gaz à effet de serre, la pression qu'ils exercent sur la production alimentaire, leurs impacts sur la biodiversité, l'eau et le sol, et leurs conséquences pour l'économie locale et les droits de l'homme. Ainsi, le constat pour la production et la transformation en combustible de soja, colza, maïs et canne à sucre est accablant et l'espoir des carburants végétaux de deuxième génération ne pourra alimenter le puit sans fond de la consommation automobile. Même avec des progrès à ce dernier niveau, les agrocarburants resteront des solutions d'appoint, ceci d'autant plus en Europe qui a un potentiel très limité. L'analyse du tableau révèle cependant que le biogaz produit à partir de déchets organiques, les huiles usagées, dans une moindre mesure, la betterave à sucre sont meilleurs pour l'environnement et le changement climatique que l'essence et le diesel fossile. La piste du biogaz pour produire de la chaleur ou de l'électricité est ainsi évoquée dans quatre articles. Elle cumule en effet les avantages : réduction des émissions de méthane (puissant gaz à effet de serre), économies voire revenus pour les populations rurales. Si sa production est peu soutenue techniquement et financièrement en France, la Suisse vient de voter une politique de soutien très favorable aux petites installations et l'Allemagne compte déjà un village qui se chauffe et s'éclaire au biogaz agricole. Enfin, des exemples de production et d'utilisation locale de diesel végétal par des populations du sud au Mali et en Amazonie révèlent leur intérêt.
Dossier : Les énergies renouvelables : Saurons-nous saisir l'avenir ?
Stéphane GROLEAU, Auteur ; Julie BOUDREAU, Auteur ; Louis ROBERT ; ET AL.Concernant la maîtrise de l'énergie, les énergies renouvelables constituent une alternative pour l'avenir. L'objet du dossier est de démontrer qu'au Canada, des solutions et des adaptations sont envisagées : cuisson solaire grâce au poêle fusée, à la boite isolante, aux paraboles ou barbecues solaires... ; moteur d'un tracteur alimenté à l'énergie solaire ; énergie éolienne ; configuration d'un parc éolien ; partenariat entre l'entreprise Energie PGE (fabrication d'éoliennes) et l'Agence malienne pour le développement de l'énergie domestique et de l'électrification rurale (AMADER) ; géothermie et investissement, en particulier, du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière ; principe physique de la géothermie et fonctionnement d'une pompe géothermique.
Mali : Le coton, chef de file de la bio
Premier producteur de coton de l'Afrique, le Mali souffre de la dégringolade des prix sur le marché international. A la demande de l'Europe du Nord, ce pays s'est lancé dans la production de coton biologique et équitable depuis 2002. Profitant de la brèche ouverte par le Mouvement biologique malien (Mobiom), et l'ONG suisse Helvetas, nombre d'agriculteurs maliens sont encouragés à convertir leurs champs en bio.
Terya Bugu, un coin de Mali
Teriya Bugu est un centre touristique solidaire et un modèle de développement rural en zone aride qui bénéficie aux populations locales puisque les recettes touristiques sont réinvesties dans des projets éducatifs, de santé communautaire, du micro-crédit Ce projet fut initié au Mali dans les années 60 par un Père français et un pêcheur local et est désormais administré par une équipe de 60 salariés maliens. Le centre, qui accueille en moyenne 4 600 nuitées par an, est devenu un moteur de l'économie locale. Le voyageur y trouve un jardin botanique luxuriant avec une quarantaine d'essences d'arbres indigènes sur 400 ha mais aussi des centaines d'hectares consacrés au maraîchage et à l'apiculture. Une technique innovante de micro-irrigation développée sur place et facilitant la pousse rapide des arbres est détaillée dans l'article. Les énergies renouvelables sont aussi présentes avec des panneaux et chauffe-eau solaires, et une expérience de biogaz malheureusement peu concluante. Pour produire de l'huile végétale brute, le jatropha que l'on appelle aussi pourghère y est implanté depuis peu sur les bordures de parcelles et les surfaces à faible potentiel agronomique, pour ne pas entrer en compétition avec la production alimentaire.
L'agriculture biologique et le développement durable : Et si "nos" régions devenaient bio ?
Ce forum, organisé par Sup Agro Montpellier, avec la participation des élèves de l'ENSA, s'est déroulé le 6/04/07 et a abordé le thème suivant : "L'agriculture biologique et le développement durable : Et si "nos" régions devenaient bio ? " Quatre régions ont été étudiées : la région de Sikasso au Mali, la Camargue, la Vallée de l'Orb et le Lauragais. Les objectifs du forum sont : discuter et affiner les scenarii proposés à travers l'étude de thèmes transversaux : environnement, économiques et sociaux ; en dégager des pistes pour construire des systèmes de production compatibles avec un développement durable de ces régions.
Agrocarburant : le Jatropha, un contre exemple ?
La Pourghère (Jatropha cinerea EUPHORBIACEES) est une plante adaptée aux climats semi-désertiques. Sa culture permet, outre la production d'une huile proche du diesel, d'autres applications : protection des cultures contre la divagation des animaux, utilisations médicinales, amendement organique (les tourteaux). Ce qui est intéressant à l'échelle du village n'est pas tant la plantation effrénée de grandes surfaces mais la recherche d'autonomie énergétique. Il apparaît aussi primordial que cette activité traditionnelle continue à être contrôlée par les femmes.
Mali : des rencontres fructueuses
A la suite de premiers contacts entre la B.E.D.E. (Bibliothèque d'Echanges de Documentation et d'Expériences), la Confédération paysanne et l'Union des Coopératives Agricoles de Kayes au Mali, un projet d'échange sur la conservation et la multiplication des semences paysannes a été mis en uvre. Il s'inscrit dans la prise de conscience de la mainmise grandissante des multinationales occidentales qui sont en train d'uniformiser, à l'échelle planétaire, l'agriculture comme la culture. Les orientations des ateliers qui se sont réunis fin 2006 sont les suivantes : fertilité du sol et compostage, fabrication traditionnelle de grenier en pisé, recensement des légumes cultivés et des savoir-faire qui leur sont liés, utilisation de plantes insecticides (Pour en savoir plus : www.bede-asso.org).
OGM : Une leçon de démocratie
"Oui à la semence traditionnelle graine, non aux OGM". Tel est le verdict prononcé par l'espace citoyen d'interpellation démocratique (ECID) sur les OGM, au Mali en janvier dernier. Organisée officiellement par l'assemblée régionale de Sikasso, une réunion d'une semaine a permis à une cinquantaine de représentants des paysans du sud du Mali de se prononcer sur les OGM, après avoir auditionné des experts de tout bord et nationalités. Même les gros producteurs, organisés en atelier à part, ont adopté cette position anti-OGM.
Colère noire au pays de l'or blanc
La crise du secteur cotonnier montre bien l'impasse des politiques néo-libérales sur l'Afrique. Après Cancun, au-delà de la recherche du juste prix du coton, l'Afrique veut se réapproprier ses ressources naturelles. A ce titre, le programme "Coton Bio" mené au Mali commence à faire des émules.
Le coton biologique malien
L'Association suisse de coopération au développement, Helvetas, mène d'importantes activités au Mali notamment dans la promotion des filières agricoles, le secteur culture, l'eau, l'assainissement, la prévention des conflits et une expérience de coton biologique. Le Programme de promotion du coton biologique vise l'augmentation des revenus des producteurs et productrices du coton, la restauration de la fertilité du sol à travers une production certifiée biologique et l'établissement d'une filière verticale jusqu'au consommateur. En 2003, 385 producteurs (dont 34 % de femmes) ont produit 80 700 kg de coton-graines sur 170 ha, pour un prix de 20 % supérieur à celui du coton conventionnel.
Taillis des formations naturelles au sud du Mali : Est-ce une voie pour leur aménagement ?
Le plus souvent dans le cadre de la satisfaction de ses besoins, l'homme commet des dégâts qui compromettent à moyen et long terme la pérennité des formations végétales, ligneuses en particulier. Ces dégâts anthropiques cumulés à la dégradation due aux facteurs climatiques rendent la situation de plus en plus critique, causant ainsi un amenuisement de la production et de la productivité de ces formations, tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif. La mise au point de méthodes d'aménagement et de gestion adaptées aux conditions du milieu passe par la connaissance de la dynamique et de l'évolution des formations naturelles. Cet article présente les résultats d'une expérimentation, mise en place en 1989, avec pour objectif l'étude de l'adaptabilité du taillis simple et du taillis sous-futaie en vue d'une meilleure gestion des formations naturelles du sud du Mali, pour adapter les prélèvements à la productivité et satisfaire ainsi durablement les besoins. Ces résultats montrent que la technique des taillis peut servir de modèle pour l'aménagement des formations naturelles avec la possibilité d'associer les populations rurales dans la gestion des ressources forestières.
Espèces forestières locales : phénologie et semis direct en zone soudanienne
La régénération des arbres par les voies sexuée et végétative est une des préoccupations en zone soudanienne, et surtout sahélienne, où des espèces agroforestières se raréfient ; de plus, pour certaines, la production en fruits régresse. Quatre espèces - Adansonia digitata, Afzelia africana, Khaya senegalensis, Tamarindus indica - font partie des nombreuses espèces agroforestières importantes aux yeux des paysan(ne)s sur les plans écologique, économique et social. Une meilleure connaissance de leur phénologie et de leur capacité à s'installer par semis direct est indispensable afin d'envisager les potentialités et les limites de leur reproduction.
Guide PSS N°1 : Les légumineuses
Le projet Production Soudano-Sahélienne (PSS) est né d'une volonté de coopération scientifique et technique entre l'Institut d'Economie Rurale (IER) du Mali et plusieurs instituts des Pays-Bas. L'objectif est de contribuer au développement de systèmes agropastoraux durables dans les pays sahéliens, en particulier dans la zone de transition entre le sahel et la savane. Le projet vise l'exploitation optimale des éléments nutritifs dans le cadre d'une agriculture intensive associée à l'élevage et voudrait contribuer aussi à l'approfondissement des connaissances sur l'importance des contraintes agro-écologiques et socio-économiques freinant le développement des systèmes de production durables. L'IER a, à cet effet, décidé de faire des synthèses sur certains sujets dans quatre guides. Ce premier guide est consacré aux légumineuses et au rôle qu'elles pourraient jouer dans l'amélioration de la situation fourragère et du sol en zone Soudano-Sahélienne.
Guide PSS N°2 : Valorisation des potentialités des graminées pérennes et des espèces ligneuses
Cet ouvrage est le guide n°2 du projet Production Soudano-Sahélienne. Il est consacré à la situation fourragère du Sahel et de la savane soudanienne et au rôle potentiel des espèces pérennes, herbacées et ligneuses pour l'amélioration de cette situation.
Guide PSS N°3 : La supplémentation du bétail en zone soudano-sahélienne : une nécessité en saison sèche
Cet ouvrage est le guide n°3 du projet Production Soudano-Sahélienne. Il est consacré à la situation fourragère et à la supplémentation du bétail pour l'amélioration de la production animale.
Guide PSS N°4 : La modélisation : outil de formulation et d'analyse des stratégies de développement rural
Cet ouvrage est le guide n°4 du projet Production Soudano-Sahélienne. Il est consacré à la modélisation comme un outil de formulation et d'analyse des stratégies de développement rural.
IFOAM
Avec cette nouvelle entité, IFOAM Afrique Francophone, destinée à renforcer les échanges et la communication, l'agriculture biologique s'organise et se développe en Afrique.