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Dieu n'est pas un paysan : Essai
Qui va nourrir l'Afrique de l'Ouest ? A cette question d'actualité, Mamadou Cissokho répondra sans détour : "nos exploitations familiales". Depuis plus de 30 ans, il agit pour que les paysans s'unissent et comptent sur leurs propres forces. "Riche de ressources et riche de nos familles, écrit-il, l'Afrique de l'Ouest est désormais riche de la vitalité croissante des organisations paysannes. Unissant les éleveurs, les pêcheurs, les agriculteurs, les plateformes nationales se sont mises en place depuis la fin des années 1990. Au delà des frontières héritées de la colonisation, nous prenons conscience de notre appartenance à une communauté, la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest, la CEDEAO. Et celle-ci est, chaque jour, plus animée par des groupes d'acteurs de la société civile. Parmi ceux-ci, le Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs Ouest-africains (ROPPA) que nous, paysans de 10 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Conakry, Mali, Niger, Sénégal et Togo), avons fondé, en 2000, à Cotonou, puis étendu au Ghana et à la Sierra Leone." Ce livre raconte d'une façon personnelle et captivante l'histoire de cette construction.
Initiatives pour un commerce plus juste
Estelle MILLOU, Auteur ; Sophie DE MALGLAIVE, AuteurLe commerce équitable ne se limite pas aux seules denrées alimentaires et il existe différentes structures qui oeuvrent pour plus d'équité dans le commerce. La SARL Equimundo a créé plusieurs jeux de société regroupés sous la marque Ludeki, mettant en place une filière avec des artisans péruviens. Minga est une association qui rassemble 85 entreprises françaises qui travaillent pour rendre les échanges commerciaux plus humains. Elle travaille avec des GAEC (Groupement agricole d'exploitation en commun), des musiciens, des coiffeurs... et est fondée sur une charte et un système de garantie participatif. Elle dispose également d'un centre de ressources. La SARL Mansa, qui importe des fruits du Sénégal, fabrique des jus tropicaux. Elle est engagée dans une filière équitable mais a aussi créé l'association Second souffle africain qui accompagne des projets de développement dans la région où vivent les producteurs. L'association marseillaise Tani Mena développe des filières équitables avec des artisans malgaches (elle travaille avec des couturières, un artisan du fer forgé, un vannier). Alter Eco et le groupe E. Leclerc créent un laboratoire du commerce équitable, une première en matière d'audit des filières équitables. Un entretien est mené avec le fondateur d'Alter Eco, permettant de revenir sur le choix de vendre en grande surface, l'idée du laboratoire, son fonctionnement... Par ailleurs, des communes peuvent également s'engager dans le développement de relations commerciales équitables. La municipalité de Mouans-Sartoux dans les Alpes-Maritimes, avec la création d'une Amap, l'ouverture d'une maison du commerce équitable, met en place des liens commerciaux équitables aussi bien au Nord qu'au Sud et fait partie du comité de pilotage des communes du commerce équitable.
Agrécol Afrique au cur du Blouf (Ziguinchor)
Famara DIEDHIOU, AuteurCet article rapporte les activités menées par Agrécol Afrique dans la région de Ziguinchor (Sénégal), dans le cadre du projet d' "appui à la production et à la commercialisation de fruits et légumes du blouf", financé par la coopération française. Ce projet a pour principales bénéficiaires les femmes les plus pauvres, qui sont très démunies sur le plan organisationnel et technique, ceci malgré leur forte volonté à travailler. Le défi a donc été de restructurer les groupements de femmes, de les initier à l'agriculture biologique, aux techniques de mise en place et d'entretien des pépinières et des cultures, ainsi que de veiller à l'intégration de leurs légumes dans le marché local. Trois techniciens ont assuré des cours théoriques et pratiques en agriculture biologique et un encadrement rapproché. Ceci a permis aux femmes bénéficiaires d'introduire six nouvelles cultures et d'être dans la capacité de produire, transformer et conserver des légumes biologiques. Le nouveau défi à relever est la conquête du marché de Ziguinchor.
Agro-écologie contre désertification
Un premier article "L'agro-écologie contre la désertification du Sahel" présente l'association Sahel People Service, présidée par Pierre Gevaert, qui est l'une des associations qui luttent contre la désertification à travers tout le Sahel, et qui intervient au Sénégal. Elle propose à des familles de creuser un puits à usage agricole, financé par un micro-crédit, remboursable en trois ans par tranches mensuelles. Les méthodes agricoles s'inspirent du travail de Pierre Rabhi et de l'agro-écologie. Les paysans qui profitent du micro-crédit signent une charte agro-écologique avec l'association. Les actions concrètes de l'association et leurs retombées sont présentées dans le second article "Une action qui prend de l'ampleur". L'association a creusé, début 2007, 24 puits pour tester la méthode et a mis en place, à Ndiemane, un Centre de formation destiné aux paysans. Pour l'année 2008, Pierre Gevaert envisage de creuser 200 puits là et dans les villages alentours. Le troisième article "Retour au village ?" apporte le témoignage d'Alphonse Dieng, un paysan qui a signé un contrat avec Sahel People Service.
Commerce équitable : Les fruits du partage
F. DENET, AuteurDepuis quelques années, le réseau Fermes du Monde, mis en place par l'Ardear (Association pour le développement de l'emploi agricole et rural) de Rhône-Alpes, a lancé une filière équitable : des producteurs achètent les fruits de paysans africains pour les intégrer à leurs propres productions. La FRCivam Auvergne mène un projet pour permettre aux paysans de la région de rejoindre cette filière.
Environnement au Sénégal : Vue sénégalaises sur le développement écologique de l'Afrique
Julien PARENT, AuteurLe Programme des Nations-Unies pour l'Environnement (PNUE) a publié en 2006 le deuxième rapport sur l'avenir de l'environnement en Afrique. Ses conclusions rejoignent les mesures proposées en 2003 par le plan d'action élaboré dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique. Il propose en résumé d'emprunter des mesures visant à assurer la croissance économique du continent et l'entrée des pays africains dans l'économie et la politique mondiale tout en préservant les ressources naturelles. Afin de réfléchir au développement vert de l'Afrique, cet article croise les idées avancées par le discours officiel avec les points de vue de Sénégalais impliqués dans leur communauté, recueillis par des étudiants dans le cadre d'un stage de coopération internationale au Sénégal. Divers points sont évoqués, à savoir : - l'importance de l'environnement dans la vie des Africains ; - leurs rôles face aux problèmes environnementaux ; - l'adhésion aux concepts du développement durable ; - la possibilité de mener une croissance économique respectueuse des ressources naturelles ; - le potentiel de développement des énergies propres. Finalement, l'ONG Agrécol Afrique est donnée comme exemple de progression vers des solutions à l'échelle du Sénégal.
Le legs des anciens : L'introduction de l'agriculture biologique dans la zone de Notto Diobass ; Les obstacles à l'application de l'agriculture biologique dans la zone de Notto Diobass
El Hadj Makhtar NDIAYE, Auteur ; Marie TOURE, AuteurA partir de 2005, le projet de Gestion Intégrée des Terroirs, mis en place dans la zone de Notto Diobass, au Sénégal, a permis d'introduire dans des villages la notion d'agriculture biologique. Parallèlement aux témoignages sur les effets négatifs de l'agriculture chimique, ces actions ont fait ressurgir les connaissances avérées de pratiques traditionnelles efficientes de la part des producteurs, particulièrement des anciens. Elles se rejoignent en un sens mais se heurtent à des difficultés relatives à la protection phytosanitaire des plantes, à la recherche de rendements élevés et aux habitudes d'utilisation des intrants. Il existe cependant des solutions dont l'application exige diverses démarches, à savoir : - une forte campagne d'information et de communication autour de l'agriculture biologique ; - l'organisation d'ateliers de formation ; - un appui financier conséquent ; - un appui à l'élevage pour augmenter la disponibilité en fertilisants organiques ; - l'inventaire des solutions techniques existantes ; - la mise en place d'une équipe locale de suivi des activités.
Terra preta : Terre noire : la fertilité retrouvée
Cécile CROS, AuteurPrès d'un quart des terres cultivables de la planète est dégradé à force de pratiques agricoles agressives, de déforestation et d'urbanisation. Certaines méthodes agronomiques permettent de redonner la fertilité à des sols appauvris. Parmi ces techniques, il existe la Terra Preta. Cela consiste à produire du charbon végétal grâce à un procédé de cuisson de copeaux de bois, de bûches ou de déchets végétaux à une température de 300 à 800 °C. Cette terre « anthropogénique » acquiert une fertilité exceptionnelle. Très poreuse, cette matière retient plus d'eau et favorise le développement de bactéries et de champignons. Le développement de cette technique à grande échelle n'est pas envisageable actuellement, cependant des expérimentations sont en cours au Cameroun, au Congo et en Inde.
Le "neem" : des opportunités d'affaires pour gens entreprenants !
Jusque-là, le neem était utilisé pour lutter contre certains ravageurs. Mais le projet "Dyna Entreprises" de l'USAID au Sénégal vient de réaliser une étude portant sur "l'identification des opportunités d'affaires dans l'exploitation du neem (fabrication de savons, extraction de l'huile) au Sénégal." Il ressort de l'étude que, non seulement les opportunités sont réelles, mais qu'il existe aussi des possibilités de production à grande échelle et le développement d'un marché des produits issus du neem pour l'essor de l'agriculture notamment biologique. L'article présente les résultats de l'étude au niveau de la production, de la commercialisation et de la transformation.
Organic agriculture and food security
Après avoir dressé la liste des méfaits globaux de l'agriculture conventionnelle, l'auteur propose des initiatives biologiques à développer en utilisant des études de cas dans les pays suivants : Madagascar, Pérou, Honduras, Sénégal, Cuba, Burkina-Faso, Niger, Inde, Mexique. Les analyses portent sur l'intensification des fonctionnalités écologiques des agrosystèmes, la résilience environnementale, l'amélioration de la qualité des sols, les conditions locales d'autonomie alimentaire, ainsi que des exemples de cultures (café, riz, cultures de rente associées, etc.) ou de lutte phytosanitaire. Le dossier conclut sur des recommandations d'ordre politique destinées à soutenir l'ensemble des filières agricoles durables pour la sécurité alimentaire, on trouve notamment : arrêter les subventions aux produits phytosanitaires de synthèse, appliquer le principe « pollueur-payeur », favoriser les investissements dans les secteurs agroalimentaires locaux, soutenir la recherche agronomique, refuser la privatisation des ressources génétiques et favoriser l'échange des semences directement entre agriculteurs, faciliter l'accès au crédit pour les producteurs, soutenir les organisations locales d'agriculture biologique.
Sénégal : Un nouveau Programme pour le développement du coton biologique
La SODEFITEX, la Fédération Nationale des Producteurs de Coton (PFNPC), l'Association suisse pour la coopération internationale (Helvétas-Mali) et l'ONG AGRECOL Afrique lancent, cette année, une importante initiative dénommée "Programme de Promotion du Coton Biologique au Sénégal".
Témoignage : nouvelles solaires du Sénégal
Dans le cadre d'une association belge "World People Service", Pierre Gevaert et sa femme passent plusieurs mois par an dans les régions sahéliennes, le Sénégal en particulier... Pour eux, c'est une façon de réparer, modestement, l'effet dévastateur des "principes modernes" imposés dans ces contrées par les occidentaux, notamment en terme d'agriculture. L'article met en évidence l'intérêt pour les villageois de posséder un four solaire, un poêle à bois, de maîtriser le compostage. L'association Afafa (Aide aux femmes africaines par la formation à l'agroécologie) est un soutien indispensable pour équiper les familles via le micro crédit.
Reverdir le Sahel
Cet article présente une innovation technique dans le domaine de l'irrigation localisée en milieu aride. Le système composé d'une gaine de polypropylène biodégradable permet de diffuser l'eau sous la surface du sol ce qui permet d'initier la descente des racines vers les profondeurs encore humides. Cette technique est efficace (95 % de réussite) et économe (90 % d'économie d'eau). Les paysans qui veulent l'utiliser doivent respecter un cahier des charges leur imposant de clôturer leur champ et de creuser un puits. L'évaluation des revenus dégagés par la plantation de Manguiers montre qu'ils sont jusqu'à 10 fois supérieurs au revenu moyen annuel (estimé à 200 euros).
Sénégal : de Saint-Louis au parc du Djoudj
Cet article nous fait découvrir la diversité des paysages naturels et culturels entre Saint-louis du Sénégal et le Parc du Djoudj, 3ème réserve ornithologique du monde classée patrimoine mondial de l'Unesco. Il rassemble diverses informations : l'histoire de la valorisation des écosystèmes, les conséquences écologiques et sociales du développement économique, les informations touristiques, qui tout au long du voyage se mêlent au vécu partagé avec les populations locales.
Le bio, une chance pour l'agriculture sénégalaise
Pour Souleymane BASSOUM, ingénieur agronome et responsable d'une ONG spécialisée en agriculture biologique, ce mode de production représente une réponse écologique, sociale et économique aux difficultés rencontrées par l'agriculture sénégalaise et par les paysans. Il regrette un manque de volonté politique mais il relève aussi des signes liés à la création d'une filière de l'agriculture écologique sénégalaise : création du conseil sénégalais et agriculture biologique (COSAB), marché bio à Dakar.