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RESEAU INFORMATIQUE |
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Des paniers bio à la carte sur Internet, un système innovant !
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurPatrice Goutagny est maraîcher bio à Montaigut-le-Blanc et membre du GAEC Les Jardins d'Ys (63), depuis 1997. Après avoir pratiqué la vente par paniers prédéfinis avec un système de prépaiement, il a proposé à ses clients une formule un peu différente, où il devient possible, en passant commande via le site internet de la ferme, de composer soi-même le contenu de son panier en fonction de ses besoins et de ses envies. Le panier est ensuite livré à domicile. Dès 2000, il a pu constater un regain d'intérêt de la part de la clientèle. Mais le système implique une nouvelle façon de gérer les volumes et les plannings de cultures. Les associés réfléchissent maintenant à l'organisation de lieux de dépôt dans les localités rurales, à la fois pour réduire les déplacements vers les villes pour les courses et pour optimiser les tournées de livraison.
Une souris bio pour voir la vie en rose
Ronan LOMBARD, Auteur"Clictaberouette.com" est le nom d'une plateforme de commerce en ligne avec, pour effigie, une souris au design sympathique et coloré. Sur ce site internet, les clients peuvent passer commande aux producteurs bio du Morbihan. Ces derniers se sont regroupés en association afin de proposer une offre de produits bio sur le territoire en s'adaptant à la demande des consommateurs. Les commandes sont retirées ensuite dans l'un des huit points de livraison. Au-delà du site internet, le collectif de producteurs tire de nombreux atouts de cette mutualisation.
L'Université Virtuelle d'Agro-Écologie
Céline MAREC, AuteurAfin de répondre aux besoins de compétences engendrés par le développement de l'agro-écologie, l'Inra, le Cirad et l'Irstea se sont associés à 7 établissements d'enseignement supérieur (Université de Lorraine, INPT, AgroParisTech, Montpellier SupAgro, Agrocampus Ouest, AgroSup Dijon et Isara) pour développer : l'Université Virtuelle d'Agro-Écologie (UVAE). L'UVEA propose, depuis 2014, un ensemble de ressources pédagogiques à destination d'un large public de chercheurs et d'enseignants, d'acteurs institutionnels, scientifiques et techniques, etc. Plusieurs modules permettent d'acquérir, tout d'abord des méthodes, concepts et théories sur l'agro-écologie, puis des connaissances spécifiques, et enfin des apports pour l'ingénierie en agro-écologie. Le contenu de chaque module est détaillé. Trois autres modules portent sur la conception de systèmes horticoles écologiquement innovants (ECOHORT), sur les espèces invasives, la lutte biologique et la gestion agro-écologique sur l'Île de la Réunion (IBAR), et sur les processus écologiques et services écosystémiques des sols (PEPITES). Développé par Montpellier SupAgro en se fondant notamment sur des apports de l'UVAE et du projet PARMI « Promoting Agroecological transition demands innovation in education », avec l'appui d'Agreenium, un MOOC (Massive Open Online Courses, soit "cours en ligne ouverts à tous") complète cette offre. Contrairement à l'UVAE, participer à un MOOC nécessite une inscription, a une durée limitée et un certificat est délivré à la fin.
We farm up : nouveau visage de l'entraide agricole ?
Maxime BERGONSO, AuteurLaurent Bernède, agriculteur et concessionnaire de matériel agricole dans le Sud-Ouest, a lancé, en 2015, le site internet We farm up. Celui-ci propose aux agriculteurs de mettre en location leur matériel agricole lorsqu'ils n'en ont pas l'utilité, ou de louer du matériel à leurs voisins via cette plateforme en ligne. Début 2016, 350 produits étaient proposés et 600 paysans, essentiellement en Midi-Pyrénées, dans le Centre et dans le Nord-Pas-de-Calais, avaient adhéré à ce service. L'entrepreneur à l'origine de We farm up précise ne pas être un concurrent des Cuma.
Alternatives : Nouveaux circuits courts
Sandrine BOUCHER, AuteurSi le système des Amap a fait ses preuves (6000 agriculteurs liés à une Amap) et a ouvert la voie à une autre manière d'envisager le lien producteur-consommateur, il a aussi contribué à l'émergence de nouveaux modes de circuits courts. Ces derniers cherchent à se distinguer des Amap en rompant avec le panier hebdomadaire imposé afin d'offrir un choix, tant en termes de produits et de quantités que de rythmes d'approvisionnement. Vincent Leras, agriculteur bio et président du BiauPanier, association créée en 2007 en Isère, propose un système de produits bio et locaux à la carte, pour mieux correspondre à son territoire, dans lequel les habitants disposent souvent d'un potager ou d'un poulailler. D'autres initiatives sont présentées : La Ruche qui dit oui, ou encore Terroirs de Haute-Loire, Alterne à Thoard (04), Pomme de pain (25)... Dans de nombreux cas, l'utilisation des technologies de communication est primordiale, facilitant la gestion des commandes et des stocks, ainsi que la mise en relation. Les magasins de producteurs se développent également. D'autres types d'expériences voient le jour, comme la Ferme de Grignon, dans la plaine de Versailles, qui ouvre un "drive laitier", ou encore la Super Halle d'Oullins (13), qui associe un magasin de producteurs, une épicerie bio et solidaire et un restaurant-traiteur. Pour Stéphane Linou, qui a participé à la création de la première Amap de l'Aude, et qui est aujourd'hui conseiller général dans ce département, c'est le manque d'agriculteurs locaux susceptibles de répondre à la demande qui risque de créer un décalage. Mais, c'est aussi cette situation qui, pour lui, peut pousser la profession agricole et les pouvoirs publics à reconstruire un modèle d'agriculture et à remettre la question de l'alimentation dans le champ politique.
L'ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine : Utiliser les plateformes collectives pour développer l'approvisionnement local en restauration collective
Ce guide s'adresse à tout acteur souhaitant s'investir dans l'approvisionnement de proximité et de qualité en restauration collective. Il a pour objectif d'appuyer la réflexion des porteurs de projets, de leur apporter des clés méthodologiques et des liens vers des ressources existantes (structures, guides, études...), et d'attirer leur attention sur des points de vigilance. Les différentes parties de ce guide correspondent aux étapes clés de la démarche de projet d'approvisionnement de proximité en restauration collective : - Prendre connaissance des différents objectifs poursuivis actuellement par les porteurs de projets pour situer leurs actions ; - Comment connaître l'offre alimentaire sur mon territoire ; - Connaître la restauration collective et la demande en produits de proximité ; - Mettre en place une gouvernance innovante d'un projet d'approvisionnement de proximité et de qualité en restauration collective ; - Penser la mise en synergie entre projets ; - Développer une interface web ; - Réfléchir à la mise en place d'une logistique de proximité ; - Connaître les règles de la commande publique et privée ; - Connaître la réglementation sanitaire ; - Appréhender les coûts engendrés par l'approvisionnement de proximité et de qualité pour les différents acteurs ; - Évaluer son projet.
Biogaronne : Bientôt un site internet !
Julie MARTIN, AuteurTreize producteurs bio et un directeur commercial sont à l'origine de Biogaronne, structure créée en 2002, et qui rassemble aujourd'hui 70 maraîchers et arboriculteurs bio pour une gamme de fruits et légumes bio de saison, dans la région Sud-Ouest. Les produits, destinés à 90 % au marché français, sont expédiés chez les grossistes spécialisés bio. Exposant pour la première fois en 2015 au Salon Natexpo, Biogaronne est désormais également présent sur internet (www.biogaronne.info).
bonplanbio.fr : Bon démarrage pour la carte interactive
Michaël DESPEGHEL, AuteurMise en ligne en septembre 2014, la carte interactive bonplanbio.fr répertorie plus de 900 points de vente de produits biologiques en Bretagne. Le bilan de ces trois premiers mois d'existence est positif, avec 3600 visites pour 6500 recherches. Ces dernières portent principalement sur la vente à la ferme et les légumes frais.
Dossier : Pour un financement solidaire des projets agricoles et ruraux
David FIMAT, Auteur ; Fabrice BUGNOT, Auteur ; Hélène BUSTOS, Auteur ; ET AL., AuteurLappel au financement participatif (crowdfunding) pour des projets agricoles ou ruraux se développe, dans un contexte de baisse des fonds publics. Le développement de plateformes internet, dont certaines dédiées à des projets agricoles ou des associations, le démontre. Mais cela pose de nombreuses questions : comment faire évoluer le système de financement de lagriculture actuel ? Est-ce que ces dispositifs de financements participatifs sont aussi qualifiables de solidaires ? Le rôle dinternet ou encore du collectif dans ces démarches ? Ces questions et bien dautres ont fait lobjet de débats au cours dune journée dédiée à ces sujets, organisée le 25 novembre 2015 par la FNCivam et lAdir. Ce dossier, à travers notamment des articles et des témoignages, reprend nombre des réflexions issues de cette journée. Ainsi, un point sur le paysage de la finance solidaire en France est fait. Lexemple de Terre de Liens est aussi abordé, ainsi que ceux de financements réussis de projets dinstallation. Diverses questions demeurent, montrant la complexité des enjeux : Internet permetil un vrai financement solidaire, alors que les contributions (dons ou prêts) font en majorité lobjet de commissions par les plateformes ? Quid dun financement i) qui renforce la démarche projet, pas toujours compatible avec le long terme et ii) où les projets sont mis en concurrence et dont leur réussite dépend en grande part du capital social du porteur de projet et de sa capacité à communiquer ? Comment, en parallèle, faire évoluer le système « classique » du financement du développement agricole, qui ne permet pas de soutenir tous les projets et conduit souvent à un fort endettement en début d'installation ? A ce jour, le financement participatif reste plutôt à voir comme une possible diversification des ressources financières.
Faciliter l'approvisionnement local des cantines
Cécile PRALY, AuteurPartie de la Drôme et du Puy-de-Dôme en 2012, l'initiative Agrilocal est aujourd'hui présente dans 23 départements. Il s'agit d'une plateforme web gratuite sur laquelle les acheteurs publics peuvent passer commande auprès des producteurs locaux, inscrits dans un répertoire géo-référencé, tout en respectant le code des marchés publics. Cette initiative a ensuite été promue au sein de l'Assemblée des départements de France, et, de là, est née une association nationale, Agrilocal, qui aide à la déclinaison départementale de cette initiative. Chaque département est libre de mettre le curseur où il le souhaite (produit bio, provenance locale, etc.) en adaptant le logiciel. Des animateurs sillonnent la France pour donner des conseils et former à l'utilisation de l'outil (simple et sécurisé), mais surtout former les restaurateurs et les producteurs. Un inconvénient du système, souligné par les producteurs, se retrouve dans des grosses commandes au coup par coup. La version 2016 du projet tiendra compte de ces remarques, afin de permettre des contractualisations sur plusieurs années.
L'interview du mois : Guilhem Cheron : Manger mieux, manger juste !
Jean HARZIG, AuteurGuilhem Cheron a créé "La Ruche qui dit oui", un circuit court reliant les producteurs locaux et les consommateurs, via une plateforme internet. Aujourd'hui, environ 700 points de retrait de produits alimentaires paysans de proximité sont répartis dans l'Hexagone, mettant en contact direct, chaque semaine, 100 000 ménages et 4 500 agriculteurs. Ce système est en plein essor. Son créateur raconte l'origine du projet, son fonctionnement, ses valeurs et principes, mais aussi les enjeux sociaux et les perspectives de développement. Il estime que, le système ayant pris beaucoup d'ampleur, il est désormais nécessaire de maîtriser son développement pour qu'il conserve son authenticité, tout en continuant à porter un projet d'innovation, dans l'offre, dans l'organisation, dans la logistique, dans les relations au sein du réseau...
Miimosa : le premier site de financement participatif dédié exclusivement à l'agriculture
Victor SIMEON, AuteurLe crowdfunding, ou financement participatif, est déjà bien développé aux Etats-Unis et est en plein essor en France. Florian Breton a alors eu l'idée de développer un site internet de financement participatif entièrement consacré à l'agriculture et à l'alimentation. C'est ainsi que le site Miimosa est né. Basé sur le principe du don contre don, les contributeurs reçoivent une contrepartie en nature à la hauteur de leur investissement (du simple remerciement à l'accueil pour un week-end sur la ferme par exemple). Son fondateur témoigne. Il explique notamment l'engagement des Chambres d'agriculture à ses côtés.
Les nouveaux consom'acteurs 3.0 : Seniors, baby boomers, générations X, Y et Z... (1/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurNé avec les générations d'avant-guerre, le marché des produits bio a vu son développement économique dynamisé, durant les années 1990 et 2000, par les valeurs et les préoccupations de deux générations : les 56-70 ans et les 36-55 ans. Au milieu des années 2010, des besoins nouveaux ont émergé de la part de ces générations qui avançaient en âge. Quant aux nouvelles générations, les 25-30 ans et les 20 ans, issues de la culture internet, leurs demandes et attentes sont encore différentes de celles de leurs prédécesseurs. L'article propose un essai de typologie des nouveaux consommateurs bio : leurs motivations, leurs comportements, leurs attentes et besoins. Ces éléments peuvent contribuer à imaginer des produits et des services en phase avec des demandes inédites dans l'histoire du marché des produits bio.
Les nouveaux consom'acteurs 3.0 : Seniors, baby boomers, générations X, Y et Z... (3/3)
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article fait suite à celui du n° 61 de la revue, consacré aux nouveaux consommateurs bio, et qui avait notamment commencé à explorer la question des imaginaires moteurs à l'uvre chez les nouvelles générations "Y" (20 à 35 ans) et "Z" (- 20 ans) de consommateurs de produits biologiques. Deux de ces imaginaires sont présentés ici (sur les 4 identifiés, les deux premiers ayant fait l'objet du précédent article sur le sujet) : - « Community-Fusion » : caractérisé par une vision sociale du bonheur plus élargie et plus communautaire, où l'économie collaborative est très présente, par une autre vision du travail, avec la priorité donnée à un travail qui fait sens et contribue à l'épanouissement, par une approche intime et fusionnelle de la nature, avec une demande forte de consommer des produits de proximité, ainsi qu'une attention portée au bien-être animal, aux rythmes de la nature ; - « Adventures, Do It Yourself (DIY) » : caractérisé par une volonté des générations Y et Z d'agir et de participer à tous les niveaux (exemple de supermarchés communautaires et coopératifs), par le succès des "fablabs", du "faire soi-même" (DIY), etc. L'article développe ensuite des conseils pratiques en marketing & communication pour s'adresser efficacement à ces générations atypiques qui influencent déjà le bio et pour pouvoir anticiper leurs besoins. Il présente, en particulier, un focus sur la génération Z (1995-2012), qui représente la jeunesse dans son ensemble, jusqu'au jeune travailleur.
Le point avec Bureau Veritas : La certification électronique : mode d'emploi
Gilles BILLON, AuteurAfin de limiter les risques de fraude et d'assurer plus de transparence vis-à-vis de la certification en agriculture biologique, les opérateurs relatifs à ce mode de production ont désormais l'obligation de mettre à disposition du public, via internet, les documents réglementaires justifiant de cette certification (règlements (CE) n°426/2011 et (UE) n°392/2013). Ainsi, toute personne intéressée peut avoir accès à ces documents justificatifs sous forme numérique via les sites internet des organismes certificateurs.