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Bienvenue à la SAUGE, Société d'Agriculture Urbaine Généreuse et Engagée
Catherine CHALOM, AuteurEn 2015, Swen Déral et Antoine Devins ont créé l'association la SAUGE, un projet de fermes urbaines culturelles, en agriculture biologique, sous mention Nature & Progrès. En répondant à divers appels à projets, la SAUGE s'est développée dans plusieurs villes de Seine-Saint-Denis (Bobigny, Aubervilliers et Saint-Denis), ainsi qu'à Nantes (44). À ce jour, l'association emploie près de trente personnes et, depuis 2019, elle est agréée par lÉducation Nationale, ce qui lui permet de travailler en partenariat avec des établissements scolaires. Les activités de l'association s'articulent autour de trois axes : - la production d'une cinquantaine de variétés de plants bio (potagers, aromatiques, fleurs et fruitiers) ; - des actions pédagogiques pour les enfants, s'insérant dans le programme national « De la Graine à l'Assiette » (cycle 3), mais aussi des actions de jardinage pour les adultes ; - des actions culturelles (fêtes, salons, dégustations...). Sur son site internet, la SAUGE a mis à disposition des kits pédagogiques pour permettre aux enseignants d'animer des ateliers dans les villes où l'association n'est pas implantée.
En direct de lInao : À lheure du numérique : une mine dinformations en ligne
Olivier CATROU, AuteurPour maintenir la qualité de ses services, tout en permettant au plus grand nombre dappliquer les règles bio dans une situation de sécurité juridique, lInao (Institut National de l'Origine et de la Qualité) a adapté et créé des outils numériques plus performants. Du point de vue de la réglementation bio, lInao propose plusieurs pages internet dédiées à lAB. Le Guide de lecture y est notamment présenté sous la forme dun tableau, avec, derrière chaque ligne de règlement, une explication souvent illustrée dexemples concrets. Pour les sujets spécifiques, les explications donnent lieu à des notes à part entière accessibles en ligne : les notes de lecture. Il est aussi possible de trouver les listes des substances utilisables en bio, ainsi que la liste des organismes certificateurs agréés par lInao. Cet Institut met également à disposition deux bases de données pour suivre les disponibilités en semences et en plants bio. Les demandes de dérogation seffectuent maintenant en ligne : elles passent par le site semences-biologiques.org (pour les plants et les semences non bio) ou par Derogbio (pour le reste des dérogations). Ces outils fluidifient les échanges entre les producteurs, les organismes certificateurs et les agents de lInao. Ils permettent aussi une réponse plus rapide à ces demandes, qui sont de plus en plus nombreuses (plus de 10 000 demandes annuelles). En complément de cet article, un encart retranscrit linterview de Nicolas Trémouillères, qui est en charge du Système dinformation de la bio à lAgence BIO (ce système permet de constituer une base de données sur lensemble des opérateurs engagés en agriculture biologique en France).
Dossier : Économies dénergies à la ferme
Cathy PICHON, Auteur ; Caroline CHAVRIER, Auteur ; Elodie JOUBREL, AuteurCe dossier regroupe différents retours dexpériences menées dans le Finistère autour de lempreinte bas-carbone et des économies dénergie en agriculture. Ainsi, la MAB 29 a participé au projet européen Cool Food Pro et a accompagné des sites de restauration collective vers un changement de pratiques pour lutter contre le gaspillage alimentaire et introduire davantage de produits bio, locaux et de saison. Un calculateur en ligne permet de mesurer, tous les mois, les gains positifs sur lenvironnement, suite à ces nouvelles pratiques. Le CHU de Brest et Jonas Le Gall (29), paysan meunier bio, témoignent. Un zoom est, ensuite, fait sur la réduction du paillage plastique en maraîchage, suite à des diagnostics Dialecte réalisés sur 9 fermes en bio, par le Gab 29. Plusieurs pratiques alternatives sont mises en avant (couverture à base de paillage végétal, binage ). Valériane et Niels, de la ferme des BAPA (29), font part de leur expérience. Pour faire face à lenvolée des prix du carburant, la FR CUMA de lOuest et Cléo (réseau dentreprises de Travaux Agricoles) proposent différents services pour accompagner les agriculteurs dans leurs économies de carburant. Plusieurs leviers existent (éco-conduite, adaptation de ses pratiques, adéquation entre la puissance du tracteur et les outils utilisés ). Pour finir, la question de la réduction des consommations délectricité en élevage laitier bio se pose. Différents leviers existent, en agissant notamment sur le refroidissement du lait (emplacement du tank, tank à eau glacée, pré-refroidissement ), le chauffage de leau sanitaire (dimensionnement adapté des ballons, isolation ) et le talon de consommation (repérage des appareils défectueux, vérification de la qualité du réseau électrique ).
Grand Est : Le répertoire des savoir-faire paysans crée une dynamique syndicale !
Aurélie COSTES, AuteurEn 2011, l'Ardear Grand Est (réseau de l'agriculture paysanne) a développé un outil en ligne pour créer un réseau d'échange d'expériences et de savoir-faire paysans, non institutionnalisé et non monétarisé. Il s'agit d'un recueil de fiches témoignages d'agricultrices et d'agriculteurs, qui montrent une grande diversité de pratiques agricoles alternatives. Au-delà de la diffusion des savoir-faire et du développement de l'entraide paysanne, cet outil permet de redynamiser les groupes de réflexion (création de groupes techniques...) et de mobiliser de nouveaux adhérents dans la défense de l'agriculture paysanne.
Lieux de vente collectifs : à chacun son style !
Anne ANDRAULT, AuteurEn France, depuis plusieurs années, des paysans bio sous mention Nature & Progrès ont participé à la création de multiples lieux de vente collectifs. Que ce soit par le biais de regroupements informels ou de regroupements bien structurés, ces projets ont été initiés afin de répondre au besoin, pour les producteurs et pour les transformateurs, de commercialiser leurs produits en direct, avec une meilleure rentabilité économique. Ils permettent aux membres des groupes de partager leurs connaissances, de se relayer, et l'expérience du fonctionnement participatif de la mention Nature & Progrès (N&P) a largement facilité la mise en place de lieux de vente collectifs (sélection de produits lors de visites de fermes, rédaction d'une charte, d'un règlement intérieur...). Cet article présente sept de ces lieux : 1 - Un marché 100 % bio N&P, à Saint-Lizier, en Ariège (09) ; 2 - Un marché de producteurs bio aux activités diverses, autour d'un marais salant, en Vendée (85) ; 3 - L'Épicerie Paysanne Ambulante et Solidaire, un circuit court (avec livraison de paniers bio) en région de basse montagne, à Limoux, dans l'Aude (11) ; 4 - L'association de producteurs (exclusivement sous mention N&P) La Cagette champêtre, dans le Cantal (15), qui mutualise les listes de clients, afin de proposer une offre plus dynamique et élaborée de paniers sur son site de vente en ligne ; 5 - La Paysanne Rit, un magasin de producteurs locaux du Puy-de-Dôme (63), dont 4 des 7 membres sont sous mention N&P ; 6 - La Borieta, une boutique militante dans l'Aude (11), qui permet à plus de 75 fermes (toutes en bio et plusieurs sous mention N&P) de vendre leurs produits et organise, en parallèle, des activités culturelles ; 7 - Champs libres, un magasin de transformateurs (certifiés bio ou non, N&P) locaux, avec atelier de transformation sur place, en Ardèche (07).
Le marché alimentaire bio en 2022
C. RENAULT, Auteur ; C. LEPEULE, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2023Ce rapport d'évaluation du marché alimentaire bio français 2022, réalisé par AND International pour l'Agence BIO, visait à estimer l'évolution du marché en 2022 et les perspectives pour 2023. D'après les réponses des opérateurs économiques des filières biologiques aux enquêtes d'AND International, les ventes de produits alimentaires bio sont en recul de près de 5 % en valeur et de 9 % en volume. Ce sont les ventes de viandes biologiques qui sont les plus impactées par la baisse de consommation des ménages. À ceci, s'ajoute un taux de déclassement atteignant les 40 % à certaines périodes de l'année pour le lait, les ufs et la viande de porc, ce qui pousse certaines exploitations à abandonner la certification bio. Quant à l'aval, le nombre d'emplois est en diminution pour la première fois depuis 15 ans, particulièrement dans le commerce de détail spécialisé. Des analyses transversales sont réalisées sur plusieurs autres thématiques : le commerce équitable bio, la situation dans les différentes régions, le marché de la restauration, les fruits et légumes frais, le vin bio, les céréales, les oléoprotéagineux, le secteur laitier, les viandes de boucherie, les productions avicoles, les produits alimentaires intermédiaires (farine, sucre, huile...).
En direct de lInao : Renouvellement des troupeaux bio : une offre en ligne pour le gérer
Léa ROUZEYROL, AuteurLe règlement européen sur lAB, entré en vigueur au 1er janvier 2022, prévoit que chaque pays membre ait une base de données afin que les opérateurs commercialisant des animaux biologiques y déposent leurs offres gratuitement. La base de données française danimaux biologiques sera en ligne au printemps 2022 et portera sur les offres danimaux reproducteurs en bovins, ovins, caprins, équins et cervidés, volailles, porcins, lapins et animaux daquaculture. Seuls les opérateurs certifiés (avec un compte Agence Bio) auront accès à la base. Si aucune offre danimaux bio nest disponible selon les critères de lopérateur, une demande de dérogation pour achat danimaux reproducteurs conventionnels pourra être déposée sur le site de la base de données. Lintroduction danimaux non bio dans les élevages est soumise à des règles précises : seuls des jeunes animaux à visée de reproduction sont concernés, avec des critères dâge ou de poids à respecter selon les espèces (voir détails dans larticle). Les animaux non bio introduits devront passer par une période de conversion dont la durée varie selon lespèce et la production de lanimal. A noter que lUnion Européenne ambitionne de mettre un terme aux dérogations pour lachat danimaux non bio fin 2036.
Optimiser les circuits courts de proximité avec local.bio
Frédéric JOUIN, AuteurLocal.bio est une plateforme qui met en relation des producteurs biologiques (toutes productions confondues) avec des consommateurs, des restaurateurs et des collectifs, à une échelle locale. Elle est utilisée par 542 producteurs répartis sur 72 départements, ainsi que par plus de 11 300 consommateurs. Elle propose, aux producteurs, un ensemble complet de fonctionnalités pour décrire leur gamme de produits et la faire évoluer au fil des saisons. Il est possible de créer un point de distribution, éventuellement en commun avec dautres producteurs, ou de rejoindre un point de distribution déjà existant. Cette plateforme numérique est parfaitement adaptée à un fonctionnement du type AMAP. Parmi ses multiples fonctionnalités, elle peut permettre de payer en ligne, déditer un récapitulatif pour préparer les commandes, de trouver d'autres producteurs pour rejoindre un point de distribution commun, de proposer un prix différent pour les restaurateurs et la restauration collective
Vente en ligne : Lessor des outils numériques de vente en circuits courts
Solenn BRIOUDE, Auteur ; Amélie HÉRICHER, Auteur ; Yanis ESSAOUDI CARRA, AuteurLes outils numériques de vente en circuits courts connaissent une croissance rapide, aujourdhui. Le RMT Alimentation locale a ainsi dénombré 58 plateformes de vente en ligne fin 2020, plateformes offrant des fonctionnalités très diverses (mode de paiement, type de commercialisation, services administratifs ). Par ailleurs, dautres outils que les plateformes existent : outils logistiques, outils daide à la communication Cet article fait le point sur ces outils : leurs atouts (simplification du travail, gain de temps en gestion, appui à la communication ) et leurs inconvénients (prise en main de loutil, risque dexclusion de certains clients ). Pour finir, un zoom est réalisé sur deux outils : cagette.net et socleo (fonctionnalités offertes par ces deux outils et tarifs).
Ventes de produits bio : Le e-commerce, une opportunité pour booster ses ventes ?
Maude CHABARET, AuteurEn France, depuis l'épisode de Covid-19, de nouveaux comportements d'achats alimentaires ont émergé : depuis 2019, les ventes en ligne de produits alimentaires sont montées en flèche : + 43 % en 2020 (par rapport à 2019) et + 41 % en 2021 (par rapport à 2020). À noter que 7,7 % des achats bio sont en ligne. En 2021, les ventes de produits bio en ligne ont pratiquement atteint 1 milliard d'euros, dont 17 % de points de vente en ligne 100 % bio. Elles ont augmenté de 41 % en un an. Pour les fermes bio, il semble donc important de diversifier les types de points de vente (numériques et physiques) afin de faciliter l'accès à leurs produits. En effet, faire ses courses alimentaires en ligne s'intègre facilement dans l'organisation des ménages ; c'est un gain de temps, d'autant plus quand il est possible d'opter pour une livraison, et la gestion du budget est facilitée (visualisation du montant total en direct, moins de tentations pour des produits superflus). Si la facilité d'accès et la flexibilité des achats en ligne ont séduit de nombreux consommateurs bio, ces derniers ne sont pas, pour autant, moins sensibles à d'autres critères d'achats (soutien aux acteurs locaux, qualité des produits, contribution au dynamisme du territoire...). Pour les fermes bio, se lancer dans la vente en ligne en circuit court est donc une opportunité à saisir pour booster les ventes et pour s'adapter aux nouvelles habitudes de consommation. Dans cet article, 7 conseils, ainsi qu'une sélection d'outils, pour réussir l'intégration du e-commerce dans sa stratégie commerciale sont fournis.
Fourrages et prairies 2.0
C. ALLAIN, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; P. GAUTIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de la revue « Fourrages » est consacré à lutilisation de nouveaux outils, notamment des nouvelles technologies (objets connectés) et des jeux sérieux, pour optimiser la gestion des fourrages et des prairies. Les différents articles regroupés dans cette revue portent ainsi sur : 1 lintérêt des objets connectés appliqués aux fourrages, à la conduite des prairies et à la surveillance des animaux ; 2 lutilisation de données satellites pour quantifier la production dherbe et de biomasse ; 3 le recours à la télédétection pour prédire la biomasse du maïs ; 4 la prévision de la croissance de lherbe en Irlande ; 5 la spectrométrie dans le proche infra-rouge pour évaluer la valeur alimentaire des fourrages ; 6 lutilisation de colliers de monitoring pour optimiser le pâturage des vaches laitières ; 7 la prise en main de clôtures virtuelles pour gérer le pâturage ; 8 la mise en réseau dacteurs de la prairie pour accélérer les échanges et les innovations ; 9 lappropriation, par des agriculteurs en Cuma, des stations météo connectées et des outils daide à la décision associés ; 10 - les jeux sérieux en élevage pour transférer les connaissances ; 11 lanimation de séances de diagnostic prairial en collectif pour favoriser le vieillissement des prairies temporaires (outil PERPET) ; 12 un jeu sérieux pour tout comprendre sur les prairies du Massif Central (AEOLE-le-jeu) ; 13 peu doutils numériques en élevage pâturant ; 14 la mesure de la hauteur despèces fourragères pérennes par photogrammétrie.
Du @-learning sur le désherbage mécanique du maïs
Muriel ASTIER, AuteurDepuis 2005, AGROBIO 35 accompagne des agriculteurs bio et conventionnels sur la thématique du désherbage mécanique. En 2020, AGROBIO 35 a accompagné 29 fermes bio ou en conversion, ainsi que 89 fermes conventionnelles (570 ha). En bio, lobjectif est de viser un désherbage 100 % mécanique, tandis quen conventionnel, lobjectif est de réduire lutilisation de produits phytosanitaires en effectuant au moins le premier désherbage de pré-levée mécaniquement. Depuis mars 2021, AGROBIO 35 met à disposition une formation digitale de quatre heures sur cette thématique, qui peut être complétée par un module en présentiel. Cette formation aborde les points suivants : 1 Quattendre du désherbage mécanique ? ; 2 Fondamentaux pour la gestion des adventices ; 3 Se préparer au désherbage mécanique ; 4 Les outils du désherbage mécanique ; 5 Mise en place dune stratégie de désherbage adaptée (en bio et en conventionnel) ; 6 Quelle stratégie dinvestissement dans le matériel (en bio et en conventionnel) ?. Cette formation en ligne repose sur des vidéos, des témoignages dagriculteurs et dexperts, des graphiques, des supports pédagogiques, un espace documentaire, des auto-évaluations et un forum déchanges. Elle peut être complétée par un module en présentiel pour approfondir certains points. Lobjectif dAGROBIO 35, dici 5 ans, est de former plus de 8 000 agriculteurs et 200 techniciens/formateurs.
Médias sociaux et transition agro-éc@logique
Agnès CATHALA, AuteurLe projet Casdar Agor@gri (2019-2022), piloté par lActa, avait pour objectif doptimiser lutilisation des médias sociaux pour le déploiement de lagroécologie. En mars 2021, Agreenium et lActa ont organisé un webinaire pour restituer les premiers résultats de ce projet. Magali Prost, enseignante-chercheuse à lUniversité de Bretagne Occidentale, a tout dabord présenté les résultats dune enquête menée auprès de 112 agriculteurs, qui avait pour objectif de mieux appréhender le profil des utilisateurs des médias sociaux, de savoir comment ils les utilisent et pourquoi. Globalement, les agriculteurs utilisent plusieurs médias sociaux, notamment des groupes de discussions privées (Facebook, WhatsApp). Les informations recherchées sont diverses, aussi bien en matière de contenu (échanges sur le métier, échanges techniques, évènements à venir ), que sur la forme (écrits, photos, vidéos). Benoit Chorro a effectué un retour dexpérience sur le groupe WhatsApp quil animait au sein dune coopérative céréalière. Ce groupe réunissait 150 personnes sur la thématique de la réduction des pesticides. Pour lanimer, Benoit Chorro prenait régulièrement des photos et des vidéos lorsquil allait voir des fermes ou faire des tours de plaine, afin de partager des innovations, des réussites, échecs Brice Thollet (stagiaire) a analysé les données de cette conversation WhatsApp. Il a montré que, selon lapproche utilisée pour animer le groupe, il était possible de faire réagir un nombre plus ou moins important de personnes engagées dans la communauté.
Smartphone : Deux applications pour développer lécopâturage
Damien HARDY, AuteurCet article présente deux applications web ou smartphone utiles pour lécopâturage. Lapplication « Mon berger local » facilite la mise en relation entre propriétaires de terrains et éleveurs dans un rayon de 50 km. Gratuite au téléchargement, elle permet de visualiser une carte simplifiée des parcelles proposées. Pour avoir des informations détaillées, un abonnement est nécessaire. Des outils daccompagnement sont également disponibles : contrat-type et guide des bonnes pratiques. Lapplication Vigie pâturage permet déchanger des informations entre propriétaires de terrains et prestataires décopâturage : dates de passage, photos, interventions, observations Cet outil peut aussi inviter des riverains dune zone écopâturée à devenir « veilleur » en notant des observations, en signalant des anomalies
La VitiBio dÉmilie et Benjamin : Viticulteurs et Youtubeurs
Louise JEAN, AuteurDepuis 2018, Émilie et Benjamin Faucheron animent la chaîne Youtube « La VitiBio dÉmilie et Benjamin », à laide de vidéos hebdomadaires dans lesquelles ils expliquent leur conversion, puis leur quotidien de viticulteurs bio. Ils sont suivis par plus de 10 000 abonnés. Lidée de cette chaîne Youtube leur est venue lors de discussions avec des amis et de lenvie de leur expliquer (et dexpliquer au plus grand nombre) la réalité de leur métier. Ces deux viticulteurs sont installés dans lHérault et exploitent 60 ha de vignes certifiées bio depuis 2020. Les sujets traités par leurs vidéos sont variés : certaines sont très vulgarisées, dautres plus techniques (ex : présentation des résultats dessais sur lantimildiou et lantioïdium Fytosave, ou sur des couverts végétaux). Lanimation de cette chaîne Youtube offre également à Émilie et Benjamin de bons moments déchanges avec leurs abonnés : certains leur posent des questions, dautres apportent des compléments ou demandent des vidéos sur un sujet précis
Lagriculteur à rebours
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurFelix Noblia est un éleveur installé dans le Pays Basque. Initialement, il ne souhaitait pas reprendre la ferme familiale. Il a néanmoins envisagé cette possibilité à la fin de ses études afin de pouvoir rester auprès de ses proches et jouer de la musique. En 2008, il reprend lexploitation de son oncle. Il a alors 170 000 demprunts et doit payer 29 000 dannuités. Il comprend très vite que, sil ne change pas son système de production, il ne va pas pouvoir sen sortir dun point de vue financier. En quatre ans, il effectue de multiples changements : il implante des couverts végétaux, arrête de produire du maïs, ne travaille plus ses sols en passant en TCS, met en place un pâturage tournant, optimise certaines complémentarités cultures/élevage, change de race de vaches (pour des Angus) et commercialise en circuits courts. Les comptes de lexploitation repassent alors au vert. Tous ces changements ne sont pas pour autant faciles à accepter pour son oncle qui avait gagné sa vie et bâti lexploitation sur lancien système. En 2017, Félix Noblia présente son dossier aux Trophées de lAgroécologie 2016/2017 et en sort lauréat. Suite à ce succès, il décide de relever un autre défi : convertir son exploitation en bio. Parallèlement, il devient un YouTuber de lagroécologie pour communiquer sur ce quil fait. Actuellement, il consacre deux jours par semaine à la communication.
Communiquer sur le web : Pour dire quoi et pour quoi faire ?
Alexandra LANNUZEL, AuteurOutil incontournable pour les producteurs qui font de la vente directe, internet exige cependant de bien avoir à l'esprit un certain nombre de principes, sous peine de passer à côté du but. Pour réussir sa stratégie de communication, optimiser la prospection de nouveaux clients et fidéliser sa clientèle, des recommandations de bonnes pratiques sont exposées : définir son public cible, adapter l'image de son entreprise, sélectionner les bons canaux de communication. Faut-il créer son site web ? Utiliser les réseaux sociaux ? S'inscrire sur des annuaires en ligne ? Et que penser des mailings ? S'il n'existe pas de recette toute faite, bien connaître ces différents outils est indispensable pour communiquer efficacement.
Dossier : La voix des communs
Pascaline PAVARD, Auteur ; Benoit PRÉVOST, Auteur ; Frédéric SULTAN, Auteur ; ET AL., AuteurLes "communs" s'inscrivent dans un concept protéiforme, porte-voix de tous les citoyens qui veulent protéger les ressources et réfléchir à leur gestion collective, dans une logique d'interdépendance. La crise sanitaire récente constitue une opportunité de changement, à condition de se doter collectivement des moyens pour mettre en uvre les profondes mutations sociales, économiques, politiques et économiques nécessaires pour un "après" plus écologique et plus humain. Ce dossier permet d'approfondir la notion de "communs", telle qu'Elinor Ostrom, prix Nobel d'économie en 2009, l'a définie en y consacrant ses travaux de recherche, pour mieux comprendre les modalités de gestion réussies des ressources communes. Parmi les articles présentés, des témoignages viennent aussi illustrer comment la notion de biens communs s'incarne dans des actes et des projets, en quoi les communs peuvent contribuer légitimement à l'élaboration des politiques et du droit, comment ils s'inscrivent dans une longue histoire et ce qu'ils empruntent à certaines pratiques ancestrales, dans quels domaines de la vie quotidienne individuelle et collective ils s'invitent et ce que ça change, etc. : - Revendiquer les communs, c'est défendre une rupture radicale (Zoom sur le concept des communs) ; - De la pratique à la politique... des communs ! ("Remix the commons" uvre, depuis une dizaine d'années, à la reconnaissance des communs) ; - Des consortages aux communs en Pays alpin (Voyage, du Moyen-Age à nos jours, au travers de plusieurs expériences d'exploitation en commun, dans les Alpes) ; - Favoriser l'accès à l'alimentation pour tous par les communs (Travaux de la Coop des Communs sur l'agriculture et l'alimentation) ; - Libre accès et gouvernance partagée, version digitale (Le renouveau des communs passe aussi par le numérique) ; - Les SPG dans l'agriculture bio : une réappropriation des communs (L'alternative à la certification par tiers et les communs) ; - "Monde d'après" : biorégions, communalisme et société écologique.
Provence-Alpes-Côte dAzur : Une plateforme web pour la R&D agricole
Agnès CATHALA, AuteurFin 2019, la Chambre régionale dagriculture de Provence-Alpes-Côte dAzur et ses partenaires ont lancé « rd.agriculture-paca.fr », une plateforme collaborative de recherche et développement agricole. Cet outil web a pour vocation de publier et de partager les résultats dexpérimentations réalisées dans la région. Cette plateforme sadresse aux agriculteurs, aux techniciens, aux conseillers, aux acteurs de lenseignement agricole et à toute personne intéressée par une thématique agricole. Elle regroupe plusieurs types de documents : articles, comptes-rendus, fiches techniques Il est possible de les consulter grâce à un moteur de recherche ou en utilisant l'une des différentes rubriques d'entrée proposées par filière, par thématique, par culture et par organisme dexpérimentation.
Utiliser les circuits courts : Organisation et mode d'emploi ; Avantages et inconvénients ; Adresses et liens utiles ; Témoignages et cas pratiques
Ce guide pratique est destiné aux producteurs qui souhaitent se lancer dans la vente de leurs produits alimentaires par le biais des circuits courts ou d'en étendre la pratique via de nouvelles formes. Chaque modèle de circuit court a été étudié : fonctionnement, statut juridique, avantages et inconvénients, étapes pour vendre par le biais de ce circuit court... L'ensemble des possibilités de vente directe et les principaux circuits courts sont présentés : boutiques à la ferme, magasins de producteurs, distributeurs automatiques, marchés alimentaires, salons et foires, AMAP, paniers, cueillette, coopératives alimentaires, Jardins de Cocagne, boutiques et épiceries en direct des producteurs, boutiques des lycées agricoles, artisanat monastique, plateformes internet (« La Ruche qui dit oui ! »), drives... Des témoignages de producteurs et de consommateurs illustrent l'intérêt ou le fonctionnement de ces différents circuits-courts.
Agribiolien, une plateforme déchanges directs entre agriculteurs bio
Théo FURLAN, AuteurLes échanges directs entre agriculteurs (notamment entre céréaliers et éleveurs) sont intéressants pour diversifier les débouchés de certaines productions, garantir des prix dachat et de vente plus stables (voire avantageux pour les deux parties) et créer des relations de proximité. Pour faciliter ces interactions, la région Occitanie a créé une plateforme de petites annonces entre agriculteurs bio, nommée « Agribiolien ». Elle est maintenant propriété de la Fnab. Ce site gratuit permet déchanger, de vendre ou dacheter des productions agricoles certifiées AB. La gamme de produits est large : productions végétales (fourrages, grains de céréales et doléo-protéagineux, méteils...), productions animales (fumures, animaux jeunes, reproducteurs ), matériels agricoles, foncier, etc. Louverture récente de cet outil à de nouvelles productions (maraîchage, arboriculture, viticulture) devrait augmenter les échanges et intéresser encore plus de producteurs bio.
Colloque de restitution du projet OTOVEIL du 4 juin 2019 à Angers (ESA) : Présentations
Catherine EXPERTON, Auteur ; Olivier LINCLAU, Auteur ; Philippe ROUSSEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Organisé par lITAB en partenariat avec lESA, le colloque de restitution du projet Casdar OTOVEIL (Développer des Outils Techniques et Organisationnels de conseil pour la surVEILlance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) a eu lieu le 4 juin 2019, à Angers, avec pour thème "Approche globale et équilibre en santé des ruminants bio. Quels outils ? Quels leviers ?". Les présentations ont porté sur : - Un projet pour... ; - Des grilles Panse bêtes pour renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants ; - Diversité dintervenants et de situations de conseil en santé animale : Réflexion sur les outils et démarches de conseil au service dune approche globale de la santé animale ; - Caractériser un troupeau en équilibre sanitaire à partir de données disponibles en élevage ; - Les outils pédagogiques pour lenseignement ; - Conclusion et perspectives...
Panier Local simplifie la gestion des circuits-courts
Damien HARDY, AuteurPanier Local est un outil web dédié à la vente directe agricole. Emmanuel Valagné, producteur de yaourts de brebis bio, en Aveyron, lutilise depuis 1 an. Toute la gestion des e-commandes est assurée par le logiciel, qui édite et envoie par mail les bons de livraison et les factures. Théoriquement, les clients peuvent commander directement en ligne, mais Emmanuel Valagné nutilise pas cette option. Léleveur rentre également le lait livré à La bergerie de Lozère, ce qui lui permet de consulter, en ligne, ses statistiques de ventes, la décomposition de son chiffre daffaires par produit ou par circuit et davoir une vision instantanée de ses stocks de yaourts. Pour lui, labonnement au logiciel (30/mois + 150 de mise en place) est largement amorti par le gain de temps en astreinte administrative. Aujourdhui, Panier Local est utilisé par plus de 250 vendeurs, informe Ludovic de Beaurepaire, fondateur de Panier Local.
Actualité e-commerce : quoi de neuf ? Sélection et décryptage 2019
BIO-LINEAIRES, AuteurMontée en puissance de l'achat en ligne alimentaire, drive piéton et nouvelles générations de e-commerçants généralistes bio font partie des dernières tendances et nouveautés dans le e-commerce à découvrir en détails.
En direct de l'Inao : Cap 2035 : refonte de semences-biologiques.org
Mélanie VANPRAËT, Auteur ; Philippe SILHOL, AuteurAfin de faciliter l'accès aux semences et plants biologiques pour les agriculteurs, le site semences-biologiques.org a pour vocation de mettre en relation fournisseurs et utilisateurs. Il permet aussi aux organismes certificateurs de répondre aux demandes de dérogation lorsqu'une espèce n'est pas disponible en bio. Avec l'évolution de la réglementation, qui imposera l'utilisation de matériel végétal 100 % bio pour les agriculteurs certifiés à partir de 2035, le site a subi une refonte importante, mise en ligne en juin 2018. Proposée par le GNIS, qui gère le bon fonctionnement du site, l'objectif de cette refonte est de faciliter son utilisation pour l'ensemble des publics concernés.
Dossier : bio spécialisée et nouveaux défis concurrentiels : E-commerce alimentaire
BIO-LINEAIRES, AuteurLa France est le deuxième marché en Europe de la vente alimentaire sur Internet. Quels sont les tendances et les défis concurrentiels de la bio en ligne ? Cet article présente un panorama des acteurs de la vente en ligne de denrées alimentaires, puis s'intéresse à la part du bio dans ce type de commerce. Avec 33 % de progression, Internet est devenu le 5ème circuit de la distribution bio après la grande surface, les magasins spécialisés, la vente directe et les artisans commerçants. Le grand gagnant est le drive, véritable moteur de développement de ce circuit. Les générations Y (- de 36 ans) achètent plus souvent en ligne, par soucis d'économie de temps, mais ils sont aussi à la recherche de lieux d'achats pour faire leurs courses le samedi. L'engagement des grandes enseignes historiques dans le e-commerce est, dans l'ensemble, encore timide. Les nouveaux magasins bio proposent, quant à eux, de plus en plus la livraison à domicile. Le leader des acteurs de la vente bio en ligne est Greenweez, né en 2008, avec une offre alimentaire de 30 000 références et 900 marques. Autres tendances, les boutiques en ligne spécialisées dans la vente de produits vegan, de vrac, de zéro-allergène - zéro-additif, ou encore les E-boutiques d'aliments pour chien et chat.
GECO : un wiki de lagro-écologie
Elsa EBRARD, AuteurA linitiative du RMT « Systèmes de culture innovants » et dans le cadre du Plan Ecophyto, il a été développé GECO, un site web « collaboratif déchanges, de mise à disposition et de co-construction de connaissances ». GECO porte sur la protection intégrée des cultures. Outil du portail EcophytoPIC, GECO contient deux espaces qui senrichissent lun lautre : i) une base de connaissances regroupant près de 200 fiches co-construites par près de 90 contributeurs, abordant 8 thèmes (technique, culture, bioagresseur ) et ii) un forum déchanges permettant de commenter les fiches, de partager des expériences ou encore de poser des questions. Ainsi, les fiches de la base de connaissances sont évolutives, senrichissant potentiellement du forum déchanges. Si, pour être contributeur et rédiger des fiches, il faut voir son expérience reconnue, tout le monde peut participer au forum déchanges. Pouvant rendre divers services (de la recherche dinformation à lanimation de collectifs, en passant par le partage de savoirs), GECO, aujourdhui piloté par lACTA, vise à créer autour de lui une dynamique collaborative et à devenir un bien commun pour les acteurs de lagro-écologie.
Lettre Filières FNAB - Fruits n° 12
Jean-Michel NAVARRO, Auteur ; Diane PELLEQUER, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Fruits n° 12 est composée des articles suivants : - Campagne de commercialisation des pommes et poires bio (2018-2019) ; - Lutte contre la suie des pommes : L'intérêt d'un modèle de prévision d'évolution ; - Développer des variétés adaptées pour les fruitiers bio (Épisode 2 : Les pommes) ; - "Mélanges utiles aux systèmes de culture et auxiliaires pour favoriser une réduction des intrants" ; - Des pomiculteurs du pays de Gap se convertissent à la bio ; - Un site dédié aux substances de base.
Panier local simplifie la gestion des circuits courts
Damien HARDY, AuteurPatrice et Marie-Hélène Dubreil et Cécile Le Pape conduisent deux élevages de chèvres laitières biologiques. Comme environ 250 autres agriculteurs partout en France, ils utilisent le logiciel en ligne Panier local pour organiser leurs ventes en circuits courts auprès de magasins spécialisés, fromageries, Amap, etc. Outre la gestion des commandes, ce logiciel leur permet, entre autres, de gérer facilement et dans les temps les facturations, de communiquer avec leurs clients, ou encore de gérer la disponibilité des produits et leur date limite de consommation. Des statistiques sont aussi disponibles pour, par exemple, analyser la décomposition du chiffre d'affaires et voir ainsi quels produits se vendent le mieux.
Vente directe : Déterminer et suivre ses indicateurs de vente
Lise ALLAIN, AuteurChoisir de vendre en circuit court entraîne souvent une complexification de lorganisation et une augmentation de la charge de travail physique et mental des producteurs. Il est alors nécessaire de tenir compte de loptimisation et de lorganisation des activités commerciales tout au long de la vie de lexploitation et pas seulement lors de linstallation. Céline et Dominique Dubreuil témoignent de leur stratégie commerciale. Une réflexion en amont leur permet de se fixer un ou des objectifs annuels (résultat souhaité, mesurable, ambitieux et réaliste) et de les noter à lécrit pour sy référer, les respecter et se récompenser quand ils sont atteints. Certains ratios commerciaux sont ensuite suivis : % de CA du débouché/% du temps de commercialisation par exemple, et une analyse des ratios couplée à une analyse des atouts et contraintes des différents débouchés leur permet de définir un plan daction (arrêt dun débouché, ouverture de nouveaux créneaux, réaménagement de loffre pour tel débouché ). Les ratios seuls ne peuvent être les uniques indicateurs à prendre en compte pour un choix. En effet, dautres critères peuvent intervenir (choix de garder une belle expérience collective, avance pour la trésorerie ). La tenue des tableaux de bord prend un peu de temps mais permet une bonne réactivité et une anticipation et elle est une véritable aide à la décision.
AutoSysEl, un outil de sensibilisation et de conseil sur l'autonomie alimentaire
Mathilde VAN DEN BROEK, Auteur ; Patrick SARZEAUD, Auteur ; Jérôme PAVIE, AuteurDans le cadre du programme Autosysel (Autonomie alimentaire et protéique des systèmes délevage), un bilan des facteurs darbitrage (motivations, pratiques ) des éleveurs a été réalisé concernant lautonomie alimentaire. Ces facteurs ont été utilisés pour mettre en place un accompagnement des éleveurs dherbivores, sous forme dune plateforme en ligne. Au travers d'un premier questionnaire sur les motivations qui peuvent expliquer une évolution vers plus dautonomie (6 choix proposés), et un second questionnaire sur les pratiques utilisées, linternaute accède à des fiches conseil illustrant différents leviers (notés selon leur durabilité), ainsi quà des témoignages. Au total, entre 40 et 50 fiches par filière animale (ruminants) ont été rédigées en valorisant les résultats de divers dispositifs de recherche conduits par lIdele et ses partenaires. Un module indépendant permet destimer son niveau dautonomie, de manière très brève. Cet outil se présente comme une plateforme (www.autosysel.idele.fr) de sensibilisation qui amènera les éleveurs et les sonseillers à trier les solutions individuelles les plus adaptées aux contraintes de lexploitation et aux objectifs des éleveurs.
Baromètre prix bio... @tension sur les prix !
BIO-LINEAIRES, AuteurFaire ses achats bio sur le web ne reviendrait pas beaucoup plus cher qu'en magasin (+ 4,6 % pour une sélection de produits présentée). C'est ce que montre le relevé de prix effectué par une enquête dans 57 points de vente des enseignes spécialisées bio et sur 4 sites web : Greenweez.com, Webecologie.com, relaisbio.fr et mondebio.com. Les "Pure Players" s'avèrent compétitifs, et leur concurrence doit être prise au sérieux.
Le bison de Rocles sort de sa réserve
Antoine DELACOU, AuteurMatthieu Péron est éleveur de bisons en bio à Rocles, dans lAllier. Il a été sacré meilleur e-producteur dAuvergne, à loccasion dun concours initié par "Pour de Bon", lors du 54ème Salon de lAgriculture. En effet, Internet est pour lui un levier important de commercialisation de la viande de ses animaux. Cet article présente lexploitation de Matthieu, ainsi que son mode de commercialisation.
Gestion commerciale : Des sites internet qui permettent de se faciliter la vie
Agathe PERRIN, AuteurEn 2015, 28 % des fermes bretonnes en circuit court utilisaient un site internet pour faciliter la prise de commande. Loutil internet diminue le temps passé à la prise de commande par mail ou par téléphone et le temps de gestion des paiements. Pour autant, avoir un site internet, qu'il soit propre à la ferme ou mutualisé avec un groupe de producteurs, ne suffit pas. Avec internet, pas de contact direct avec le consommateur. Le site internet devra avoir la capacité de traduire la visite en acte d'achat, notamment dans le cas d'une première visite, et de fidéliser la clientèle. Certains conseils sont bons à suivre : il conviendra notamment de porter une attention particulière à l'interface consommateur, avec une page d'accueil qui donne envie d'aller plus loin, une façon de présenter la liste des produits disponibles, des conseils de préparation pour les légumes les moins connus, etc. Le site internet, à condition de le prévoir en amont, peut aussi servir à la réalisation d'un suivi des ventes en ligne (nombre de paniers, montant du panier moyen, pourcentage du chiffre d'affaires généré pour chaque catégorie de produits...).
Mercuriale du réseau GAB-FRAB : Un outil collaboratif au service des adhérents de GAB
Michaël DESPEGHEL, AuteurEn Bretagne, le réseau GAB-FRAB dispose d'une mercuriale régionale dans diverses productions bio. Un site internet dédié a été lancé en 2016. Depuis le printemps 2017, l'accès est ouvert aux utilisateurs. La mercuriale des prix bretons a vocation à aider les agriculteurs à calculer leurs coûts et à être plus à l'aise pour expliquer leurs prix aux clients. Elle peut être également un révélateur de pistes d'amélioration au niveau de la production. Cet outil est aussi au service du collectif, puisqu'il permet d'agréger des données qui sont autant de références précieuses pour les équipes du réseau, par exemple pour accompagner les porteurs de projets dans le dimensionnement de leur activité. Le fonctionnement de cet outil collaboratif est décrit.
Panier local : Un outil de gestion pour les producteurs en circuits courts
Cathy PICHON, AuteurLe site internet "Panier local", créé en 2007 par Ludovic de Beaurepaire (44), permet à des agriculteurs de toute la France, qui souhaitent développer la vente de leurs produits en circuits courts, d'avoir une gestion facilitée. Sur "Panier local", peuvent commander des particuliers, des professionnels, des magasins spécialisés, des restaurants collectifs ou commerciaux... 96 % des produits distribués sont bio. Chaque ferme ou collectif dispose de ses pages propres, avec une partie de présentation de la structure, puis d'autres dédiées aux produits et aux possibilités de livraison. L'utilisation de cet outil est particulièrement développée en Bretagne. Dans cet article, trois témoignages finistériens illustrent les possibilités offertes par cet outil : - Les Paniers du Cap (Isabelle et Christophe, maraîchers à Pont-Croix) ; - Ferme du Vern, à Saint-Yvi : un outil de commande pour la restauration collective (ferme laitière bio avec atelier de transformation) ; - Un outil aussi pour les cuisiniers (Jean-Luc Larour, cuisinier à Saint-Yvi, utilisateur du site "Panier local" de la Ferme du Vern).
Proposition de guide méthodologique pour les TRIP (Tournées de Recensement d'Innovations Paysannes) : Outils et bâtiments autoconstruits pour une agroécologie paysanne
Le recensement des innovations paysannes est une activité phare de lAtelier Paysan. Ce document sinscrit dans le projet de coopération USAGES qui mobilise des structures de développement agricole (l'Atelier Paysan, la FNCuma, la Fadear, lInterAfocg et la FRCuma AURA) et des acteurs de la recherche (UFR Sociologies dAgroParisTech et UMR Innovation du Cirad), pour réfléchir et mettre en uvre des méthodes daccompagnement des agriculteurs qui relèvent de linnovation par les usages. Chaque année, plusieurs « tournées » sont notamment organisées pour aller à la rencontre des fermiers auto-constructeurs qui innovent dans la conception de leurs outils et de leurs équipements. Ces visites font lobjet dune restitution par le biais de chroniques sur le forum en ligne de lAtelier Paysan. Ce document présente la méthodologie denquête et de rédaction utilisée jusquà présent. Loin dêtre un guide exhaustif, l'ambition de ce document est dêtre amendé par ses utilisateurs, à limage de lensemble des outils proposés par lAtelier Paysan. Sont proposées des informations concrètes sur la manière de planifier et de mener un entretien, ainsi que sur les techniques de restitution : trame, schéma, photos annotées. Lobjectif est de faire partager au plus grand nombre les innovations paysannes. Ainsi, ce document propose quelques outils visant à rendre chacun autonome et à même de recenser par lui-même les innovations paysannes qui peuvent enrichir les dynamiques liées à l'auto-construction et qui méritent dêtre diffusées.
Choix de votre couvert d'interculture en quelques clics
Cécile WALIGORA, AuteurLes bénéfices apportés par les couverts végétaux, ou intercultures, sont aujourd'hui bien connus, mais pour en tirer le meilleur parti, il convient de bien choisir la ou les espèces à implanter. Pour aider les agriculteurs dans ce choix, Arvalis-Institut du végétal a développé un outil informatique, accessible gratuitement en ligne, nommé « Choix des couverts ». A partir de certains critères renseignés par l'agriculteur (climat, type de couvert recherché, période de semis, mode de destruction souhaité, fonctions du couvert implanté...), l'outil propose une liste des couverts les plus pertinents.
Les circuits courts 2.0
Marie HERRAULT, AuteurLa vente de produits agricoles sur internet s'est développée. Elle représentait, en 2014, 24 % des produits achetés en ligne. Pour répondre à cette demande, certaines entreprises, comme "La Ruche qui dit oui!", servent d'intermédiaires entre producteurs et consommateurs. Ce sont aussi des collectifs de producteurs, souvent organisés en associations ou en coopératives, qui ont leur propre site internet. Parfois, des sites institutionnels permettent aux collectivités de s'approvisionner en produits locaux (par exemple Agrilocal).
Dossier : Economie collaborative : Du collaboratif pour tous
INFORMATION AGRICOLE (L'), Auteur ; Eddy FOUGIER, Auteur ; Claire NIONCEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré à l'économie collaborative, au niveau du secteur agricole, comporte les articles suivants : - Tendances : Plusieurs "nouvelles" pratiques ; - Florian Breton, Fondateur de MiiMOSA : Notre plateforme est en pleine explosion ; - Ulule : Derrière chaque projet, une histoire ; - Fondation Terre de Liens : Préserver le patrimoine foncier agricole ; - WeFarmUp : Le Blablacar du tracteur ? ; - Initiative : Une dynamique locale récompensée ; - Plateforme : Réconcilier économie et écologie (présentation de Lendosphère) ; - Vin et net-économie : La filière viticole entrée dans l'univers du financement participatif (présentation de Fundovino) ; - Paysans d'avenir : Un voyage photographique pour découvrir la diversité agricole.
E-commerce et magasin connecté : Le commerce bio à l'heure du digital (1/2)
BIO-LINEAIRES, Auteur46 % des Français déclarent pour 2014 et 2015 avoir effectué un achat alimentaire en ligne. Cet article propose de faire un point sur les pratiques en matière d'E-commerce bio, en regardant plus particulièrement les grandes tendances. Quelques exemples : - Les "pures players", distributeurs uvrant uniquement sur internet ; ils commercialisent tout ce qui peut s'imaginer en bio, sauf les produits frais. Ils peuvent aussi être spécialisés, par exemple, dans le commerce de l'alimentaire vrac, dans les cosmétiques...; - les services de livraison à domicile de produits frais commandés en ligne proposés par des magasins bio ; - les e-boutiques ou magasins de marques, développés par certaines marques qui proposent ainsi une vente sans intermédiaire via internet...
E-commerce et magasin connecté : Le commerce bio à l'heure du digital (2/2)
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article fait suite à celui paru dans le numéro 63 de la revue. Il poursuit lexploration des grandes tendances en cours en matière de E-commerce : - Mettre en place un système de place de marché (Marketplace) ; Il sagit de vendre, sur sa propre e-boutique, les produits alimentaires et non alimentaires bio issus de commerçants tiers, amateurs ou professionnels, et des biens de consommation, neufs ou doccasion ; - Le smartphone, roi du commerce mobile ; La création dune application mobile dédiée reste onéreuse à développer et à maintenir, cependant, la tendance montre quil est devenu important davoir un site web et une e-boutique de dernière génération, capable de sadapter à tous types décrans ; - Le social commerce, ou lart de vendre par le biais des réseaux sociaux ; Cette tendance sobserve plus particulièrement chez les moins de 35 ans ; - Lère de labonnement multiforme ; Le principe de labonnement mensuel, voire annuel, à un produit ou à un service, cantonné jusqualors à certains secteurs (téléphonie, cinéma, musique ), touche dorénavant le bio (cosmétique, santé, alimentaire ). Face à ces nouvelles façons de faire du commerce, des enjeux sont à prendre en compte : mise en place technologique parfois compliquée, risque de déshumanisation, réticences ou appréhensions de certains dirigeants face à cette « culture du digital », concurrence de pays émergents en pointe dans ce type de commerce.
Être visible sur le web : Une stratégie globale
Alexandra LANNUZEL, AuteurAvoir un site internet pour présenter sa ferme, mettre en place une boutique de vente en ligne, être présent sur les réseaux sociaux, par exemple en ayant une page Facebook... cela ne va pas de soi lorsqu'on est agriculteur. Pourtant, les chiffres montrent combien internet et ses outils sont devenus omniprésents dans notre vie quotidienne. Cela vaut donc le coup de s'y intéresser et d'étudier s'il y a un avantage stratégique à être visible sur le web, selon sa situation, ses objectifs et ses contraintes. En quoi consistent ces outils ? A quoi servent-ils ? Est-ce vraiment nécessaire pour être visible des clients ?
Financement participatif : Faire financer son projet par la foule
Alexandra LANNUZEL, AuteurLe financement participatif, qui consiste à rassembler des fonds auprès du grand public pour financer un projet via un site internet dédié, n'a cessé de se développer depuis 2010. En 2015, environ 20 000 projets ont pu être financés de cette façon par des contributeurs. Il existerait aujourd'hui en France autour de 180 plateformes de financement participatif. Le financement par le don, le plus courant dans les réseaux bio, permet de financer les dépenses nécessaires à la réalisation du projet. Le fonctionnement des plateformes dédiées au financement participatif et le déroulement d'une campagne de don sont expliqués. Des conseils sont donnés pour bien choisir sa plateforme en fonction du projet et pour mettre de son côté toutes les chances de voir sa campagne aboutir. Deux témoignages de porteurs de projets finistérois complètent la présentation : - Keribio, à Plabennec : Un magasin bio à la ferme financé grâce au don : - A Brest, des "Consommateurs Lambda" ont fait mousser la "bière du Baril".
Internet : Un outil qui permet de lier technologies et authenticité
Lise ALLAIN, AuteurPour Léna et Thomas, maraîchers bio à Vendel (35), l'utilisation d'internet et des réseaux sociaux a été un moyen efficace de se faire connaître et de garder un lien avec leurs clients. Ils commercialisent toute leur production en circuits courts, notamment dans une Amap. Sans remplacer ce contact direct, les outils du numérique sont un plus : site collectif de vente en ligne de paniers, blog d'information, page facebook pour communiquer sur les nouveautés, proposer des recettes, faire connaître certains légumes oubliés, et montrer, par des photos ou des vidéos, le travail qui existe derrière les légumes... Grâce à leur aisance dans l'utilisation des outils numériques, ils parviennent à ne pas y passer trop de temps. Pour eux, c'est une façon de lier technologies et authenticité.
Des paniers bio à la carte sur Internet, un système innovant !
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurPatrice Goutagny est maraîcher bio à Montaigut-le-Blanc et membre du GAEC Les Jardins d'Ys (63), depuis 1997. Après avoir pratiqué la vente par paniers prédéfinis avec un système de prépaiement, il a proposé à ses clients une formule un peu différente, où il devient possible, en passant commande via le site internet de la ferme, de composer soi-même le contenu de son panier en fonction de ses besoins et de ses envies. Le panier est ensuite livré à domicile. Dès 2000, il a pu constater un regain d'intérêt de la part de la clientèle. Mais le système implique une nouvelle façon de gérer les volumes et les plannings de cultures. Les associés réfléchissent maintenant à l'organisation de lieux de dépôt dans les localités rurales, à la fois pour réduire les déplacements vers les villes pour les courses et pour optimiser les tournées de livraison.
Une souris bio pour voir la vie en rose
Ronan LOMBARD, Auteur"Clictaberouette.com" est le nom d'une plateforme de commerce en ligne avec, pour effigie, une souris au design sympathique et coloré. Sur ce site internet, les clients peuvent passer commande aux producteurs bio du Morbihan. Ces derniers se sont regroupés en association afin de proposer une offre de produits bio sur le territoire en s'adaptant à la demande des consommateurs. Les commandes sont retirées ensuite dans l'un des huit points de livraison. Au-delà du site internet, le collectif de producteurs tire de nombreux atouts de cette mutualisation.
L'Université Virtuelle d'Agro-Écologie
Céline MAREC, AuteurAfin de répondre aux besoins de compétences engendrés par le développement de l'agro-écologie, l'Inra, le Cirad et l'Irstea se sont associés à 7 établissements d'enseignement supérieur (Université de Lorraine, INPT, AgroParisTech, Montpellier SupAgro, Agrocampus Ouest, AgroSup Dijon et Isara) pour développer : l'Université Virtuelle d'Agro-Écologie (UVAE). L'UVEA propose, depuis 2014, un ensemble de ressources pédagogiques à destination d'un large public de chercheurs et d'enseignants, d'acteurs institutionnels, scientifiques et techniques, etc. Plusieurs modules permettent d'acquérir, tout d'abord des méthodes, concepts et théories sur l'agro-écologie, puis des connaissances spécifiques, et enfin des apports pour l'ingénierie en agro-écologie. Le contenu de chaque module est détaillé. Trois autres modules portent sur la conception de systèmes horticoles écologiquement innovants (ECOHORT), sur les espèces invasives, la lutte biologique et la gestion agro-écologique sur l'Île de la Réunion (IBAR), et sur les processus écologiques et services écosystémiques des sols (PEPITES). Développé par Montpellier SupAgro en se fondant notamment sur des apports de l'UVAE et du projet PARMI « Promoting Agroecological transition demands innovation in education », avec l'appui d'Agreenium, un MOOC (Massive Open Online Courses, soit "cours en ligne ouverts à tous") complète cette offre. Contrairement à l'UVAE, participer à un MOOC nécessite une inscription, a une durée limitée et un certificat est délivré à la fin.
We farm up : nouveau visage de l'entraide agricole ?
Maxime BERGONSO, AuteurLaurent Bernède, agriculteur et concessionnaire de matériel agricole dans le Sud-Ouest, a lancé, en 2015, le site internet We farm up. Celui-ci propose aux agriculteurs de mettre en location leur matériel agricole lorsqu'ils n'en ont pas l'utilité, ou de louer du matériel à leurs voisins via cette plateforme en ligne. Début 2016, 350 produits étaient proposés et 600 paysans, essentiellement en Midi-Pyrénées, dans le Centre et dans le Nord-Pas-de-Calais, avaient adhéré à ce service. L'entrepreneur à l'origine de We farm up précise ne pas être un concurrent des Cuma.
Alternatives : Nouveaux circuits courts
Sandrine BOUCHER, AuteurSi le système des Amap a fait ses preuves (6000 agriculteurs liés à une Amap) et a ouvert la voie à une autre manière d'envisager le lien producteur-consommateur, il a aussi contribué à l'émergence de nouveaux modes de circuits courts. Ces derniers cherchent à se distinguer des Amap en rompant avec le panier hebdomadaire imposé afin d'offrir un choix, tant en termes de produits et de quantités que de rythmes d'approvisionnement. Vincent Leras, agriculteur bio et président du BiauPanier, association créée en 2007 en Isère, propose un système de produits bio et locaux à la carte, pour mieux correspondre à son territoire, dans lequel les habitants disposent souvent d'un potager ou d'un poulailler. D'autres initiatives sont présentées : La Ruche qui dit oui, ou encore Terroirs de Haute-Loire, Alterne à Thoard (04), Pomme de pain (25)... Dans de nombreux cas, l'utilisation des technologies de communication est primordiale, facilitant la gestion des commandes et des stocks, ainsi que la mise en relation. Les magasins de producteurs se développent également. D'autres types d'expériences voient le jour, comme la Ferme de Grignon, dans la plaine de Versailles, qui ouvre un "drive laitier", ou encore la Super Halle d'Oullins (13), qui associe un magasin de producteurs, une épicerie bio et solidaire et un restaurant-traiteur. Pour Stéphane Linou, qui a participé à la création de la première Amap de l'Aude, et qui est aujourd'hui conseiller général dans ce département, c'est le manque d'agriculteurs locaux susceptibles de répondre à la demande qui risque de créer un décalage. Mais, c'est aussi cette situation qui, pour lui, peut pousser la profession agricole et les pouvoirs publics à reconstruire un modèle d'agriculture et à remettre la question de l'alimentation dans le champ politique.