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GAEC de la Loge de Printemps : ouvrir lespace de la mise à mort des animaux à la ferme
Luis BARROS, AuteurLe GAEC de la Loge de Printemps, dans la Loire, élève des chèvres et une trentaine de vaches laitières en agriculture biologique, sur 146 ha, dont 108 ha destives, et produit des fromages commercialisés presque intégralement en direct. Stéphanie, membre du GAEC, raconte son engagement autour de labattage des animaux et son souhait de pouvoir abattre à la ferme.
Grandes cultures : Fertiliser dans un contexte tendu : S'adapter en privilégiant l'autonomie ; Quelles alternatives en engrais du commerce ? ; Les engrais perlés végétaux : très controversés ; "Mieux intégrer la disponibilité de l'azote pendant la rotation"
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCe dossier, consacré à la fertilisation en grandes cultures bio, comporte 4 articles : - Fertiliser dans un contexte tendu : S'adapter en privilégiant l'autonomie : Les fortes tensions sur les volumes et les prix des fertilisants utilisés en grandes cultures bio remettent en cause les pratiques de fertilisation en vigueur. Pour s'adapter, un nombre croissant de praticiens misent sur l'autonomie ; - Fertiliser dans un contexte tendu : Quelles alternatives en engrais du commerce ? ; - Fertiliser dans un contexte tendu : Les engrais perlés végétaux : très controversés : Depuis 2019, un nouveau type de fertilisant a été introduit en France : les EPV - engrais perlés végétaux -, qualifiés par certains de "billes noires". Ils sont sujets à controverse. Qu'en est-il aujourd'hui ? ; - Fertiliser dans un contexte tendu : "Mieux intégrer la disponibilité de l'azote pendant la rotation" : Gilles Salitot, ingénieur méthodes et références en bio à la Chambre d'agriculture de l'Oise, interpelle sur les stratégies à adopter pour adapter la fertilisation au contexte actuel.
Guide PPAM 6ème édition : Le guide de référence de la filière plantes à parfum, aromatiques & médicinales pour la production biologique et conventionnelle
La 6ème édition du Guide PPAM, fruit d'un travail collectif, a été coordonnée par la Chambre d'Agriculture de la Drôme et réalisée avec de nombreuses structures de la filière, notamment le CRIEPPAM (Centre Régionalisé Interprofessionnel dExpérimentation en Plantes à Parfum, Aromatiques & Médicinales), et grâce à un financement des Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Sud-PACA. Ce guide contient une multitude d'informations pour toute personne souhaitant se lancer dans la production et la transformation des PPAM, ainsi que pour ceux qui en cultivent déjà : - Les structures de la filière ; - Les démarches pour sinstaller / se diversifier ; - La technique de production des cultures (préparation du sol, plantation, variétés, maladies et ravageurs, fertilisation, semis...) ; - La cueillette sauvage ; - La transformation ; - La qualité ; - Les résultats d'expérimentation ; - Les réglementations ; - Des témoignages dentreprises, de groupements de producteurs et de cueilleurs, de pépiniéristes et d'un laboratoire d'analyse ; - Des références bibliographiques et des fiches sur l'achillée millefeuille, le souci des jardins et la sauge sclarée ; - Un annuaire de contacts (acheteurs, fournisseurs de matériels, centres de formation...).
"L'intérêt d'un tunnel mobile en maraîchage sur petite surface"
Grégory CHANTRE, AuteurEn Auvergne-Rhône-Alpes, la Serail conduit, depuis 2019 et jusqu'en 2024, une expérimentation sur le maraîchage intensif sur petite surface : "MIPS AURA". La particularité du dispositif est la mise en place d'un tunnel mobile qui permet de couvrir successivement différentes cultures au moment où elles en ont le plus besoin, c'est-à-dire à l'implantation, voire avant (pour réchauffer le sol), en cours de culture et/ou en fin de culture pour prolonger celle-ci malgré l'arrivée de l'hiver. Cet article décrit la succession de cultures mise en place.
« Jéconomise en argent et en temps de travail »
Bérenger MOREL, AuteurGuillaume Diquélou a mis en place, avec sa compagne, un élevage ovin bio basé sur la valorisation de lherbe et sur la réduction du temps de travail. Originaire de Bretagne, il sest installé dans lAin en 2011, avant dêtre rejoint par sa compagne en 2014. Ils élèvent 40 vaches allaitantes Aubrac et 200 brebis Hampshire en sélection. Les éleveurs ont choisi cette race ovine car elle est adaptée à une stratégie herbagère (agneaux dherbe) et à lélevage en plein air intégral. Ils ont fait le choix de navoir quune seule période dagnelage (du 20 mars au 5 avril) et pratiquent le pâturage tournant dynamique. Les meilleures parcelles sont destinées aux brebis gestantes, puis, à partir de juillet, aux agneaux à lengraissement. Comme les parcelles sont peu productives et pas faciles à faucher, Guillaume Diquélou préfère acheter du foin plutôt que le faire, ce qui participe à réduire ses charges dexploitation (moins de matériel). Ses brebis sont inscrites au contrôle de performance. Avec ce système en plein air intégral, les performances sont inférieures à celles observées en moyenne par le contrôle de performance, mais l'éleveur na pas de charges de mécanisation, ni demprunt à rembourser. Une partie des agneaux est vendue en direct à la ferme ou en Amap, un autre lot dagneaux est vendu en maigre à un engraisseur, et une autre partie des ventes se fait pour la fête de lAïd-el-Kébir.
"Je bichonne mes agrumes depuis vingt-cinq ans"
Jean-Baptiste ROBERT, AuteurDans cette interview, Robert Cornillon, passionné d'agrumes en Isère (38), partage ses connaissances et ses réussites dans la culture des citronniers. Aujourd'hui autonome avec deux gros citronniers, il livre ses conseils sur la culture d'agrumes : installation, préparation de substrat, traitement des carences en fer, taille..., ainsi que ses techniques de multiplication : bouturage et marcottage aérien.
Journée Arboriculture Biologique : Systèmes bas intrants
Céline VENOT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur ; Mathilde GIBAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLe 5 juillet 2022, AGRIBIO Rhône & Loire, l'ADABio, Agribiodrôme et la FRAB AuRA ont organisé une journée technique dédiée aux systèmes bas intrants, en particulier en arboriculture. À cette occasion, les participants ont pu visiter deux exploitations : le verger circulaire expérimental de Gotheron, géré par INRAe, et la Ferme du Grand Laval à Montélier, tous deux situés dans la Drôme. À Gotheron, un verger circulaire (succession de plusieurs cercles d'arbres) a été implanté en 2018. Géré sans aucun autre intrant que l'eau d'irrigation et du fumier, l'enjeu est d'assurer la protection des cultures et la production grâce à la biodiversité naturelle et cultivée. Les cercles extérieurs jouent le rôle de barrière végétale, d'accueil de la biodiversité et de coupe-vent. Les cercles intérieurs composent l'espace de production, avec six variétés de pommiers, des abricotiers, des pêchers et des pruniers. Les données de rendement ne sont pas encore disponibles, mais de premiers éléments sur la santé des arbres sont présentés dans cet article. Sur la Ferme du Grand Laval, Sébastien Blache et Elsa Gärtner cultivent 40 ha en polyculture-élevage, dont 3 ha d'arbres fruitiers diversifiés. Là aussi, la biodiversité est au cur du système : présence de mares, de nombreux nichoirs, et 15 à 20 variétés pour chacune des espèces fruitières cultivées (pêches, abricots, pommes, poires, prunes et figues).
Jus, cidres, pétillants et vinaigres Transmettre son savoir-faire en pommiers haute-tige
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAprès une première vie professionnelle dans lindustrie et la banque, Nadine et Gilles Fochesato ont décidé de sinstaller en agriculture et ont acheté 17 ha dans le Haut-Beaujolais. Chaque année, jusquen 2003, ils ont planté 150 pommiers cidricoles haute-tige. Ils transforment toute leur production en jus de pomme, cidres, pétillants et vinaigres. Ce couple darboriculteurs a planté près de 35 variétés anciennes et françaises de pommes cidricoles. Ces variétés sont rustiques, résistantes aux maladies, avec des floraisons étalées dans le temps (ce qui permet déviter de perdre une récolte entière lorsquil gèle au moment de la floraison), et appartiennent aux quatre familles nécessaires aux assemblages de cidre : pommes douces, amères, douce-amères et acidulées. Ils ont décidé de passer en bio au début des années 2000 et ont intégré des vaches Highlands dans leur système. Ces petites vaches présentent lavantage de ne pas atteindre le feuillage des arbres et de ne pas trop tasser le sol. Elles désherbent ainsi les vergers, amendent et participent à la gestion des ravageurs en mangeant les pommes véreuses tombées au sol. Nadine et Gilles Fochesato transmettent maintenant leur ferme et leur savoir-faire à leur fils et à sa compagne.
Label FNAB : une opportunité pour valoriser votre engagement environnemental et sociétal
Yanis ESSAOUDI CARRA, AuteurFace à l'effondrement de la biodiversité, la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) a développé un nouveau label, conçu dans un premier temps à l'échelle des fermes, et dédié à celles qui respectent les critères de biodiversité (infrastructures agroécologiques, réduction du travail du sol, limitation des intrants controversés...) et les critères sociaux (rémunération des agriculteur.rice.s, fidélisation de la main duvre...) du cahier des charges du label. Le processus de labellisation FNAB est détaillé dans cet article : candidature, autodiagnostic, audits, droits de licence... Les labellisations à la ferme ont démarré à l'automne 2022. Dans un second temps, les produits des transformateurs pourront être labellisés avec ce label FNAB, s'ils respectent les critères du commerce équitable. Sébastien Fayard, polyculteur-éleveur (bovins viande et volailles de chair) bio dans l'Allier, et Ludovic Desbrus, castanéiculteur bio en Ardèche, tous deux engagés dans le processus de labellisation FNAB, partagent leurs témoignages.
Légumes frileux au chaud !
Josselin RIVOIRE, AuteurDes essais de culture en climat montagnard ont été réalisés au Centre Terre Vivante, en Isère. Situé à 750 m d'altitude, avec un sol argileux et lourd, le contexte n'est pas favorable à la culture de légumes frileux comme les melons et les aubergines. Pour réussir ces cultures, il faut viser, à la plantation, une température du sol de 18°C, pour assurer le bon développement des racines. Pour pallier ce besoin, les jardiniers de Terre Vivante ont utilisé la couche chaude, une méthode traditionnelle. Ils ont réalisé un "coffrage" formé de bottes paille, dans lequel ils ont entassé du fumier de cheval et de l'herbe fraîchement tondue, le tout compacté et recouvert de paille. Ils ont plus tard planté les melons et les aubergines dans ce substrat.
"Le lombrithé, un nectar magique"
Marie ARNOULD, AuteurDepuis 2015, Yolande Letur, jardinière dans l'Ain, élève des vers, dans un lombricomposteur, pour obtenir du "lombrithé". Pour les nourrir, elle leur donne des fruits et des légumes, du marc de café, de la cellulose (papier et carton), un peu de coquilles dufs broyées, de charbon et de cendre. Les agrumes, l'ail, les viandes et les poissons sont exclus du compostage, ainsi que tout ce qui est huileux, les vers ne digérant pas le gras. Deux fois par an, Yolande récupère le lombricompost mûr, qu'elle utilise pour fertiliser ses plantes. Elle récupère également, en moyenne, 1 litre par mois de lombrithé, l'urine des vers, très riche en oligo-éléments, qu'elle utilise en engrais, dilué à 10 %, pour les fleurs et les plantes exigeantes.
Magasins de producteurs : plus chers que la grande distribution ?
Alexine JACQ, Auteur ; Marion LESOURD, AuteurDans l'imaginaire collectif, le prix des produits alimentaires en circuits courts, et notamment dans les magasins de producteurs, est considéré comme plus élevé que dans la grande distribution. Dans le cadre du projet "Magasins de Producteurs Accessibles à des Publics Précaires et Isolés (MAPPI)", l'association Trame a voulu, entre autres, vérifier ce préjugé. L'objectif visé était de favoriser l'accès à une alimentation locale de qualité au plus grand nombre. L'étude est illustrée, dans cet article, par une étude de cas d'un magasin de producteurs : La Ferme de Tartavel, basé en Ardèche. Dans ce magasin, si certains produits sont effectivement plus chers qu'en grande surface, d'autres - et en particulier les produits bruts - y sont plus abordables. Des pistes d'actions sont explorées pour lever ce frein "prix" pour les publics à faible budget.
Maraîchage en Sud-Isère, prendre en compte une ressource en eau limitée
Rémy BACHER, AuteurL'eau est une ressource limitée, et elle risque de l'être de plus en plus. Face à ce constat, plusieurs maraîchers et maraîchères du Sud-Isère s'adaptent. Cet article rapporte quelques extraits de témoignages issus de travaux de SITADEL et de l'association Geyser, avec l'appui de Regards vidéo, dans la continuité du projet SEMBio sur les savoirs maraîchers. Ces retours d'agriculteurs concernent : - le semis et l'implantation, périodes-clés pour la réussite de la culture ; - la combinaison de systèmes d'aspersion et de goutte-à-goutte ; - des pratiques propices au bon développement du système racinaire ; - la bonne appréciation des besoins en eau ; - la programmation de l'irrigation pour une économie d'eau et de temps. Ces témoignages font l'objet de courts métrages.
De meilleurs taux avec le pâturage de mûrier
Claire BOYER, AuteurSur la ferme expérimentale du Pradel, en Ardèche, un essai "du champ à la fourchette" a été mené sur le pâturage de mûrier blanc par des chèvres. Deux lots de 24 animaux ont été comparés. Les résultats sont encourageants, puisque les chèvres alimentées en partie avec du mûrier ont obtenu une meilleure productivité, de meilleurs taux, un meilleur rendement fromager. La dégustation de fromages par un panel de consommateurs n'a pas montré de différences notables. Un essai similaire a été conduit autour de la consommation de feuilles de vigne par des chèvres.
Mildiou de la vigne : alternatives au cuivre
Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Maxime JACQUOT, AuteurLe cuivre est une substance utilisée aussi bien en viticulture biologique (dans 97 % des vignobles) que conventionnelle (84 % des vignobles). Il permet de lutter efficacement contre le mildiou de la vigne, avec une certaine facilité d'utilisation et un coût modéré. Toutefois, sa phytotoxicité, l'apparition de résistances ou encore ses effets néfastes sur la faune du sol poussent les acteurs agricoles à chercher des alternatives. La majorité des travaux portent sur des solutions de substitution, qui peuvent être d'origine minérale, animale, microbienne ou végétale (notamment en agriculture biologique), et avec des modes d'actions variés (fongicide, stimulation des défenses naturelles de la plante, hyperparasitisme). Le Grab (groupe de recherche en agriculture biologique) est particulièrement actif sur le sujet. Entre 2007 et 2020, il a évalué 41 substances alternatives à différentes concentrations, avec différents adjuvants, associées ou non à une faible dose de cuivre, soit 64 modalités différentes. Ces essais ont été réalisés dans la vallée de la Drôme, sur le cépage Muscat petits grains. Les résultats les plus marquants, concernant 16 substances, sont présentés dans cet article. Pour les substances alternatives utilisées seules, cinq d'entre elles ont présenté une efficacité significative sur feuille. En revanche, pour les modalités associant une faible dose de cuivre, les produits alternatifs ne permettent pas d'atteindre de meilleurs résultats que le cuivre utilisé seul. Ces travaux de recherche doivent se poursuivre. De plus, la combinaison de leviers phytosanitaires, agronomiques et variétaux semble prometteuse et mérite également d'être approfondie.