Thésaurus
> SCIENCE > SCIENCES HUMAINES > GEOGRAPHIE > MONDE > EUROPE > FRANCE > AUVERGNE-RHONE-ALPES > RHONE ALPES > ARDECHE
ARDECHE |
Documents disponibles dans cette catégorie (164)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Un seul semoir pour toutes les cultures
Pierre-Joseph DELORME, AuteurPatrick et Nicolas Roustan sont installés en grandes cultures bio, en Ardèche. Ils ont fait le choix dinvestir 50 000 dans un semoir monograine (Monoshox NG Plus M de Monosem) afin de remplacer deux anciens semoirs. Leur objectif est ainsi dimplanter toutes leurs cultures (blé, colza, pois chiche, tournesol, sarrasin, riz pluvial ) avec un seul semoir et davoir la possibilité de biner entre les rangs pour contrôler le développement des adventices. Le semoir choisi dispose de 13 rangs avec un inter-rang de 30 cm, ce qui permet, pour le blé, daérer la culture et de la rendre moins sensible à certaines maladies. En utilisant un élément du semoir sur deux, il est également possible de semer à 60 cm dinter-rang (ex : pour le tournesol). Patrick et Nicolas Roustan sont très satisfaits de leur première campagne avec ce semoir. Ils sont notamment ravis de la qualité de limplantation : cette dernière est la même, quelles que soient la culture et la taille de la graine. Pour le binage, ils se sont équipés avec un appareil attelé à lavant. Pour eux, le couple semoir-bineuse est incontournable en bio.
L'apiculture douce selon Gilles Denis
Stéphane BONNET, AuteurIl existe différents modèles de ruches : la ruche Dadant, la plus répandue aujourd'hui en Europe, la ruche kenyane, la ruche en paille ou ruche "panier", la ruche Warré. C'est cette dernière que Gilles Denis, apiculteur professionnel installé en Ardèche, a choisie pour pratiquer son apiculture, une apiculture douce, comme la pratiquent aussi d'autres apiculteurs qui basent leur travail sur une relation approfondie avec les abeilles et qui cherchent à limiter les interventions et les impacts sur les colonies. Gilles Denis travaille le plus souvent sans équipement, à mains nues avec ses abeilles. Selon lui, la ruche Warré leur permet d'être plus calmes. C'est ce que constatent, toujours avec étonnement, les stagiaires qu'il reçoit régulièrement en formation. Le formateur les invite à poser leurs mains nues sur les rayons de cire garnis d'ouvrières, des abeilles noires pourtant réputées peu commodes... Gilles Denis préconise et encourage l'utilisation de la ruche Warré. L'apiculture douce, c'est aussi des pratiques comme la limitation de l'enfumage, la prise en compte des cycles lunaires, l'utilisation de races locales adaptées..., et, surtout, une philosophie centrée sur le respect des abeilles. Former des apiculteurs à l'apiculture douce, afin qu'ils fassent partie de la solution pour sauver les abeilles représente, pour Gilles Denis, un objectif capital.
Une bergerie tout confort pour le troupeau et léleveur
Mylène COSTE, AuteurAnselme Basset sest installé en Ardèche, en 2013, au sein du Gaec La Caprovine (270 ha de SAU). Ses parents élèvent des chèvres, tandis que lui s'occupe de 400 brebis, dont il commercialise les agneaux à la coopérative. Le troupeau est dehors quasiment toute lannée et il est nourri avec du foin produit exclusivement sur la ferme. Sur lexploitation (en conversion bio), Anselme Basset a construit une bergerie tout confort, autant pour les animaux que pour lui. Ce bâtiment est performant énergétiquement, avec une toiture entièrement isolée qui permet de limiter les différences de température, et un système de ventilation qui améliore la qualité de lair. Laménagement intérieur a aussi été réfléchi, les cornadis peuvent être fermés pour immobiliser les brebis, des nourrisseurs roulants sont présents pour distribuer les aliments et un petit espace avec des balances et des portes est dédié à la pesée et au tri des agneaux. Anselme Basset prévoit encore de réaliser dautres aménagements, toujours dans lobjectif de réduire la pénibilité du travail.
Bulle Verte : l'atelier du propre
BIO-LINEAIRES, AuteurBulle Verte s'est spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits d'entretien. Patrick, Claire, Cécile et Vincent Marcesse dirigent cette entreprise familiale, basée dans l'Ardèche. Développer des détergents sur base végétale était loin d'être courant il y a 30 ans. C'est à partir des ressources naturelles locales de la Drôme Provençale, comme les grignons d'olive dont ils ont tiré leurs premières bases grasses, que les créateurs ont conçu leurs produits. Les fournisseurs d'huiles essentielles de lavande font partie de leurs partenaires privilégiés. Les produits Bulle Verte ont commencé à intégrer les magasins bio ardéchois depuis quelques années, puis les magasins de vrac. L'entreprise propose, depuis 1995, toutes ses références (environ quarante) à l'unité et en vrac (c'est-à-dire en gros contenants, pour les professionnels comme les pressings, et pour les collectivités). Dans les magasins, la vente en vrac est également proposée. Les consommateurs peuvent amener leurs propres contenants ou en acheter sur place, réutilisables. La quasi totalité de la gamme d'entretien est labellisée Ecocert Ecodétergent. Lancée en janvier 2019, la gamme cosmétique est certifiée Nature & Progrès. Bulle Verte est aujourd'hui implantée également en Belgique.
À Lamastre en Ardèche : Le séchage en grange pour plus dautonomie
Inès HEEREN, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurNicolas et Christelle Soubeyrand élèvent 160 chèvres (en agriculture conventionnelle) sur 35 ha de terres ardéchoises. Cette exploitation en AOP Picodon est à 90 % autonome en fourrage, principalement grâce au séchage en grange (les chèvres pâturent également). Jusquen 2014, le couple achetait du foin de luzerne, mais le prix était élevé et le stockage en bottes rondes devenait un casse-tête. Ils ont alors décidé de se lancer dans le séchage en grange, pratique qui nétait pas encore répandue en Ardèche. Ils ont avancé prudemment et ont dabord effectué des tests avec une unité de séchage miniaturisée, posée sur des palettes. Entre 2014 et 2016, ils ont autoconstruit trois cellules de séchage et ont investi 95 000 pour laménagement dun bâtiment de 20 m de long et lachat dune autochargeuse. Pour eux, la rentabilité de cet outil est indiscutable. Ils cherchent maintenant à acheter des terres pour être 100 % autonomes. Le cas de Nathaël et Audrey Reboullet est également décrit dans un encart. Ces éleveurs bio ardéchois ont 93 chèvres et transforment lintégralité du lait. Ils se sont dotés dun bâtiment de séchage en grange en 2018. Cela leur permet dêtre plus souples dans leur organisation de travail et de mieux sen sortir financièrement.
Melvita : profession expert
BIO-LINEAIRES, AuteurBernard Chevilliat, biologiste de formation, s'est installé à Lagorce, en Ardèche, au tournant des années 1980, pour y créer une ferme apicole. Rapidement, la production de cosmétiques est venue s'ajouter à celle des produits de la ruche. L'entreprise Melvita (de "miel" et "vie") a sorti sa première gamme complète de soins au miel en 1999. Melvita a été une des premières marques à recevoir la certification cosmétique écologique et biologique, et a activement participé à l'élaboration du cahier des charges de la cosmétique bio. Aujourd'hui, Melvita est intégrée dans le groupe international indépendant l'Occitane. Les 2 marques partagent les mêmes valeurs et sont complémentaires l'une de l'autre dans leurs propositions. Toute la production est faite en France dans les locaux de l'entreprise et le groupe maîtrise toute la chaîne de production. Les produits Melvita sont fabriqués sur des outils dédiés, 100 % bio. L'entreprise gère 16 filières bio françaises, dont celle qui concerne le miel et celles destinées aux eaux florales (bleuet, lis, lavande, géranium...). Pour les ingrédients exotiques, Melvita a développé 4 filières équitables certifiées Fair for Life (huile d'argan, rose, fleur d'oranger et huile de coco). Melvita s'appuie sur un service de Recherche et Développement interne, avec un panel de plus de 900 actifs. Devenu experte en formulation, Melvita a pour objectif de proposer des produits cosmétiques alliant qualité biologique (certification Cosmos) et efficacité. Melvita s'est engagée dans la réduction des emballages et le recyclage des matériaux. Via sa Fondation, elle est également mobilisée pour la sauvegarde des abeilles.
Portrait d'agricultrice ; Viticulture : Biodynamie : itinéraire technique en Sud Ardèche
Fanny PEYRIN, Auteur ; Arnaud FURET, Auteur ; Hélène THIBON, AuteurLe Mas de Libian est un domaine viticole familial (25 ha de vigne et 7 ha de cultures). Il est situé au sud de lArdèche et appartient à la famille Thibon depuis plusieurs générations (cinq membres de la famille travaillent actuellement sur le domaine). Le Mas de Libian, déjà en bio, est passé en biodynamie en 2004. Hélène Thibon, lune des associés, apporte tout dabord sa vision sur la biodynamie et sur limportance de la transmission lorsque lon travaille avec le vivant. Dans un second temps, cette vigneronne est interviewée sur litinéraire technique mis en place sur le domaine. Deux doses de bouse de corne sont appliquées par an (à lautomne et au printemps). En raison des contraintes auxquelles le domaine est soumis (vent, sol caillouteux), la période dapplication est plutôt choisie en fonction des conditions météorologiques (temps doux et pluvieux) que du calendrier lunaire. De la silice de corne est apportée lorsque la vigne pousse, ainsi que des infusions de plantes (prêle, ortie, achillée mille-feuille). La phytothérapie leur permet dutiliser des doses de cuivre faibles et elle est peu onéreuse. Hélène Thibon apporte aussi des éléments techniques sur les mesures prophylactiques, le travail du sol, ainsi que sur la préparation des infusions effectuée sur le domaine.
Produire des framboises par des techniques alternatives : Maîtrise des adventices et des agresseurs - L'expérience des agriculteurs biologiques d'Agribio Ardèche
La framboise est une production pérenne qui peut rester en place une dizaine dannées en agriculture biologique. Un des enjeux principaux est la maîtrise de lenherbement et des ravageurs. Cette synthèse fait un tour dhorizon des différentes stratégies adoptées par des producteurs ardéchois en agriculture biologique et donne des références technico-économiques liées aux systèmes décrits. Elle sappuie sur des résultats de fermes accompagnées par Agri Bio Ardèche dans le cadre du dispositif Ecophyto DEPHY Ferme débuté en 2016.
Une bière 100 % locale ?
Marion PAQUET, AuteurEn France, on compte actuellement environ 1 300 brasseries, dont une majorité de micro-brasseries. 90 % des brasseurs achètent leur malt à l'étranger, en Belgique et en Allemagne principalement, et 80 % de la production de houblon utilisée dans l'Hexagone provient des États-Unis, d'Angleterre et d'Allemagne. Si les brasseurs artisanaux visent d'abord la qualité, sans forcément considérer comme un problème de s'approvisionner à l'étranger, de plus en plus de consommateurs font valoir leurs attentes vis-à-vis de l'origine locale des produits entrant dans la composition de la bière. Pour Edouard Roussez, président de l'association Houblons de France, les houblonnières françaises, qui se sont adaptées aux industriels, proposent majoritairement des variétés peu chères, mais pauvres gustativement. En bio, c'est même la pénurie pour certains houblons... Edouard Roussez fait partie de ces acteurs du monde brassicole qui tentent aujourd'hui de relocaliser, en France, la filière houblon, notamment en créant du lien entre brasseurs et agriculteurs et en initiant la recherche-développement. Un travail de documentation sur les variétés de houblon a également commencé. Pour le malt, le problème se pose différemment. En effet, la France est un des premiers producteurs de malt brassicole au monde. Mais elle exporte 80 % de sa production, les grosses distilleries du secteur estimant que les quantités demandées par les brasseurs indépendants sont trop faibles. Ces derniers en importent 90 %. Face à ce constat, Guillaume Bourdon, suite à un séjour en Ardèche, sest lancé dans la création dune malterie en Rhône-Alpes. La coopérative Malteurs Echos est née il y a 7 ans et prévoit une production de 1 500 tonnes de céréales maltées dici 2020, dont 80 % sont récoltées à moins de 100 km de la malterie. Pour lagriculture, cette nouvelle demande est non seulement une opportunité de diversification des exploitations, mais également dinstallation.
La capacité dadaptation des maïs population
Rémi MASQUELIER, AuteurLa diversité génétique des maïs population leur donne une grande capacité à évoluer in situ avec le terrain, la pratique et le climat, répondant entre autres aux besoins des agriculteurs en zones à potentiel moyen et à contraintes pédoclimatiques élevées. Dans ce contexte, Agri Bio Ardèche a mobilisé, en 2017, des agriculteurs-expérimentateurs afin de mieux connaître ces maïs population. Ces derniers tracent un bilan des observations basées sur différentes variables : le risque de charbon, le besoin en eau, le rendement, la valeur alimentaire. Lobtention de beaux épis indemnes de charbon a été un challenge et les rendements (en ensilage dépis et en maïs grain) ont été très hétérogènes. Par ailleurs, un des testeurs a observé que les populations se comportent aussi bien que les hybrides en situation irriguée. Mieux encore, en terrain non irrigué, elles ont réussi à se maintenir, tandis que les hybrides ont davantage pâti de la sécheresse. Quant à la valeur en protéines, elle était équivalente au maïs hybride ; la valeur énergétique légèrement inférieure.
Conférence au Sitevi : L'appel de la biodynamie
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa biodynamie attire de plus en plus de vignerons : fin 2017, plus de 5 500 hectares et 430 viticulteurs étaient certifiés Demeter (soit 8 % des fermes viticoles bio). Lors de la conférence organisée par Biofil, durant le Sitevi, en novembre, à Montpellier, de nombreux questionnements et débats ont eu lieu. Pour Jacques Fourès, conseiller-formateur en biodynamie et nologue, c'est la qualité et le goût des vins qui l'ont d'abord convaincu. Aujourd'hui, président de l'association Aquitaine Biodynamie, il rappelle les fondamentaux de la pensée biodynamique, ainsi que quelques particularités (préparations à partir de corne, qualité du compost, emplois de tisanes et de cendres). Malgré un cahier des charges plus contraignant que la bio, ce système de production séduit des structures aux profils très variés. Quatre vignerons rapportent leur expérience : Christophe Piat, du Château Couronneau, à Ligueux, en Gironde (40 ha) ; Gilles de Baudus, à Narbonne (responsable culture de 550 ha pour les domaines Gérard Bertrand) ; Hélène Thibon, du Mas de Libian, à Saint-Marcel-d'Ardèche (24 ha), et Sylvère Coquereau, du Domaine du Chastelet, à Quinsac, en Gironde (7 ha). Pour eux, la biodynamie, c'est, avant tout, l'expression du terroir et le retour de l'agronomie.
Faire du veau de qualité en AB
Rémi MASQUELIER, AuteurLe GAEC de Caqueyre est situé en Ardèche, à 1200 m daltitude. La ferme, dune SAU de 100 ha, est en conversion à l'AB. Elle produisait historiquement du lait, mais, face à la problématique de lisolement pour la collecte du lait, et suite à une demande dun magasin de producteurs, Sébastien Therme et sa mère se sont réorientés vers la production de veaux gras et de porcs (25 veaux et 50 porcs engraissés par an vendus en circuits courts). A laide de croisements par absorption et de lachat de quelques vaches, le troupeau de Montbéliardes (pas assez rustique et trop sensible aux boiteries) a été remplacé par des Brunes des Alpes. Les veaux sont abattus à cinq ou six mois à un poids de carcasse moyen de 150 kg. Les mères sont traites et le lait est donné au seau aux veaux. Sébastien ne compte pas vraiment les volumes de lait dont il a besoin car il possède plusieurs leviers daction pour adapter sa production de veaux gras à la quantité de lait : sil a trop de lait, il achète des veaux à dautres éleveurs bio ou en donne plus aux cochons et aux génisses délevage ; sil nen a pas assez, il en distribue moins aux génisses. Dans cet article, Sébastien Therme apporte également des éléments sur la conduite des mères au pâturage, sur les soins (autorisés en AB) quil pratique en prévention ou en curatif, ainsi que sur son organisation du travail.
La framboise va à l'essentiel
Guy DUBON, AuteurEn Haute-Loire et en Ardèche, un groupe Dephy Ferme Framboise s'est constitué en 2017. Il réunit une dizaine de producteurs de framboises, en bio, en conventionnel ou en conversion. Accompagnés par Agri Bio Ardèche, ils échangent sur leurs pratiques de protection des cultures. Parmi les points abordés, sont cités dans cet article : - l'utilisation de préparations naturelles non préoccupantes (décoction de prêle et de tanaisie, purin d'ortie, macérat d'ail) ; - le piégeage massif de Drosophila suzukii ; - l'apport de BRF ou de laine de mouton sur le rang ; - la mise en place d'engrais verts dans l'entre-rang (luzerne-trèfle-avoine, phacélie-moutarde) ; - l'amélioration de la vie du sol (mesure du pH et du potentiel d'oxydo-réduction, étude du paramagnétisme du sol).
Au GAEC Biquette de la Jaubernie : Une future transmission d'élevage bien cadrée
Bérenger MOREL, AuteurEn Ardèche, Gilles et Véronique Léon élèvent une soixantaine de chèvres alpines depuis 1996. A l'époque, 5 années leur ont été nécessaires pour construire le bâtiment, la fromagerie et leur maison, tout en autoconstruction. Passée en bio en 2010, la ferme de la Jaubernie profite des 26 000 habitants du bassin de vie du chef-lieu de l'Ardèche pour commercialiser ses produits, majoritairement en circuits courts. Chevreaux et poules pondeuses apportent un complément d'activité. Les deux éleveurs prennent plaisir à transmettre leurs connaissances et leurs savoir-faire, régulièrement, aux stagiaires présents sur la ferme ou lors de l'accueil d'élèves des lycées agricoles et du centre de formation du Pradel. Cependant, aujourd'hui, c'est leur ferme que Véronique et Gilles s'apprêtent à transmettre. Céline et Marceline, toutes les deux la trentaine, se sont associées et ont commencé à travailler en vue de la reprise. Les conditions sont favorables pour leur permettre de se former aussi bien à la conduite technique de l'élevage qu'à la transformation. Elles ont décidé de suivre une formation sur le travail à plusieurs car, pour elles, savoir travailler ensemble est plus important encore que la maîtrise technique.
Gérer des couverts végétaux et/ou engrais verts en viticulture
Arnaud FURET, AuteurEn viticulture, couverts végétaux et engrais verts ont des objectifs distincts. Les premiers contribuent à la maîtrise des adventices, à la prévention des maladies et des ravageurs, à une gestion optimisée de la fertilisation et à la lutte contre l'érosion. De plus, ils favorisent la biodiversité, permettent un contrôle de la quantité et de la qualité des moûts et assurent une bonne portance des sols tout en limitant le tassement. Les engrais verts, généralement semés à l'automne, seront détruits avant l'arrivée des graines, au printemps. Ils ont, entre autres effets, de provoquer une stimulation importante de la vie microbienne du sol, de structurer le sol et de le stabiliser. Deux viticulteurs bio (l'un en Savoie, l'autre en Ardèche) apportent leur témoignage sur l'utilisation des couverts végétaux et des engrais verts dans leurs vignes, ainsi que sur la mise en application des conseils d'Eric Maille (AgroBio Périgord), spécialiste de ces techniques.