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1ères Assises Interprofessionnelles Agriculture Biologique Rhône-Alpes
Les réflexions et les questions ne manquent pas sur le sujet de l'agriculture biologique et de son développement dans la région Rhône-Alpes. Les assises interprofessionnelles ont permis de faire le point sur la production (une fiche succincte donne les grandes lignes pour chacun des départements) et sur l'organisation des filières et du développement.
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3e édition du salon Tech&Bio : Des techniques et du dynamisme
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe salon Tech&Bio enregistre, pour cette année, une nette progression de sa fréquentation. Organisé les 7 et 8 septembre, à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, et porté par les Chambres d'agriculture, ce salon a réussi à fédérer les organismes de la filière bio, ainsi que les instances administratives du territoire. Le salon a regroupé 220 exposants, 11 000 visiteurs professionnels sur les 15 ha du lycée du Valentin. Les thèmes des démonstrations et des conférences, au plus près des préoccupations des agriculteurs, ont porté notamment sur le matériel, la fertilisation, le travail du sol ou la recherche. Pour cette 3e édition, plusieurs délégations étrangères ont été reçues : Belges, Danois, Polonais, Croates, Bulgares, Roumains, Slovaques, Tchèques, Suisses, Anglais et Canadiens. Comme le confirme un représentant danois, ce salon technique est complémentaire au salon Allemand Biofach axé sur les marchés.
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Accompagner les producteurs de plantes à parfum, aromatiques et médicinales bio
Agnès CATHALA, Auteur ; Pierre-Yves MATHONNET, AuteurPierre-Yves Mathonnet, conseiller agricole pour les plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) biologiques à la Chambre d'Agriculture de la Drôme, présente son parcours, ainsi que sa fonction actuelle. Il travaille en effet au niveau départemental (appui technique, accompagnement des installations, mise en place d'expérimentations, animation de groupes), mais aussi régional (appui à la mise en place de journées technico-économiques, représentation et animations au salon Tech&Bio, appui aux GAB (Groupements d'Agriculteurs Biologiques) ). Il s'intéresse aussi actuellement au dépérissement de la lavande et du lavandin dû à un phytoplasme, avec l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique) de Bordeaux, d'Avignon et l'Université de Saint-Etienne. Après avoir décrit la situation de la filière PPAM bio dans la Drôme, PY. Mathonnet présente ce qui, pour lui, constitue les enjeux de la filière : conserver le dynamisme de la filière, proposer des produits de qualité, dans une filière tracée, et adapter la production au marché. Il considère le travail en réseau primordial pour mutualiser les compétences et savoir-faire.
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Accompagner le (re)dimensionnement des fermes et des activités ; Se nourrir dautres champs et problématiques du développement rural
Alexandra VILLARROEL, AuteurUsageR.E.s est un projet piloté par lAtelier Paysan (2018-2021). Il vise à favoriser linnovation par lusage en agriculture (ex : autoconstruction de matériels et de bâtiments). Lun de ses objectifs est dinnover pour renforcer laccompagnement des agriculteurs, et plus particulièrement laccompagnement des agriculteurs en situation difficile, ainsi que des porteurs de projet à linstallation et des cédants. L'accompagnement va ainsi nourrir des réflexions sur le (re)dimensionnement des fermes et des activités. Pour cela, il va travailler sur les outils, les bâtiments, lhumain, les aspects financiers, les statuts juridiques, le collectif Des enquêtes, réalisées en 2019, avaient pour but de mieux cerner les besoins et les problématiques des agriculteurs concernés par le projet, avant de créer et dexpérimenter des modules de formation adéquats. Pour mettre en place cet accompagnement, les partenaires dUsageR.E.s vont également sappuyer sur des expériences menées en dehors du domaine agricole, comme celle de lUsine Vivante (qui est plus amplement détaillée dans larticle). Ce tiers-lieu a été créé en 2015, dans la Drôme. Il rassemble 50 travailleurs (de différents secteurs dactivités) dans une ancienne fabrique de pièces automobiles et aéronautiques. LUsine Vivante montre quil est possible dutiliser autrement un patrimoine bâti (redimensionnement, fonctionnement collectif, échange de compétences), ce qui peut être intéressant au regard des difficultés actuelles liées à la transmission de certaines exploitations.
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Accompagner la réflexion des agriculteurs vers la bio pour préserver la ressource en eau
LA LUCIOLE, AuteurLes projets "Bio & Eau" en Rhône-Alpes, portés par le réseau Corabio et d'autres partenaires territoriaux, ont pour objectif de faire avancer les pratiques en matière de protection de la ressource en eau par l'agriculture biologique, sur des territoires à forts enjeux, notamment phytosanitaires. Les chargés de mission affectés à ces projets vont à la rencontre des agriculteurs en conventionnel pour échanger avec eux sur leurs pratiques, leur connaissance de la bio et leurs perspectives. Sur le territoire de la plaine de Valence et de Romans, dans la Drôme, par exemple, ce sont plus de 150 agriculteurs qui ont été rencontrés, et de nombreuses actions se sont mises en place par la suite. Des producteurs sont passés en bio, d'autres ont participé à des démonstrations, des groupes d'échanges entre producteurs, certains ont réalisé des diagnostics de conversion, afin d'alimenter leur réflexion. Une dizaine de nouveaux sites pilotes ont été identifiés et vont entrer dans le dispositif.
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Agriculture bio : coup de pouce pour jeunes pousses
Stéphane PERRAUD, AuteurEmmanuel Extier, maraîcher bio depuis avril 2011, fait partie des candidats retenus par l'association Les Compagnons de la terre pour intégrer la pépinière d'installation agricole d'Eurre (Drôme). Pierre Ulrich, coordinateur de l'association, explique les blocages rencontrés par les jeunes producteurs bio à l'installation : difficile accès au foncier, manque de capital. Le site de la pépinière d'Eurre comprend 8,5 hectares de terrain, du matériel agricole..., un bâtiment de stockage et un grand poulailler. Il s'agit d'une ancienne ferme mise en location. Cette pépinière, qui permet aux candidats à l'installation de se tester sans prendre trop de risques financiers, est soutenue par les élus locaux et la région Rhône-Alpes dans le cadre du projet Biovallée. Chaque projet des candidats s'inscrit dans une démarche collective d'entraide et, dans deux ou trois ans, ils devront quitter la pépinière pour trouver leurs propres terres.
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Agriculture biologique : Les Chambres d'agriculture pleinement engagées
Nicolas DASPRES, Auteur ; J. PIOR, Auteur ; Camille LE PRADO, Auteur ; ET AL., AuteurPlus d'un million d'hectares en France sont cultivés en agriculture biologique, soit près de 4% de la SAU, mais ceci ne suffit pas à répondre à la demande croissante des consommateurs. En septembre 2012, a été lancée une concertation pour définir le Plan ambition bio 2017, visant à développer le secteur bio. Les Chambres d'agriculture jouent un rôle important dans le développement de l'agriculture biologique : l'accompagnement vers la conversion, l'expérimentation en AB, l'acquisition de références et l'étude des filières. Pour faciliter le développement de l'AB, les Chambres proposent différentes actions au niveau de la consommation, la production et le conseil, les filières, etc. Il est important de faciliter les communications entre agriculture conventionnelle et biologique, comme le permet le salon Tech&Bio. Les nouveautés du salon Tech&Bio 2013 sont présentées. Les partenaires territoriaux exposent leur implication et leur motivation dans l'organisation du Tech&Bio ou plus largement dans le développement local de l'agriculture biologique.
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Agriculture biologique dans la Drôme : l'émergence d'une "culture bio"
L'agriculture biologique constitue aujourd'hui une pratique agricole dont les avantages peuvent se mesurer notamment au regard de la préservation de l'environnement et de l'amélioration de l'activité biologique des sols. C'est aussi un secteur économique dynamique. Visite dans la Drôme, premier département "bio" de France. L'article donne le témoignage de Frédéric Gontard. Vivant près de Montélimar, il convertit l'exploitation familiale en 1997, et dispose de 50 hectares en certification biologique. Frédéric Gontard tient, avec d'autres producteurs, un magasin qui lui permet d'établir le contact entre producteurs et consommateurs.
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Agriculture biologique : optimisation des techniques
Dans le cadre d'un programme pluriannuel en arboriculture biologique, deux espèces fruitières, pêche et pomme, ont fait l'objet d'un suivi en moyenne vallée du Rhône pour des aspects agronomiques, phytosanitaires et technico-économiques. La conduite des parcelles a été réalisée en vue d'instaurer à terme un équilibre pour le sol et le verger, tout en gérant à court terme la pression parasitaire dans le respect du cahier des charges AB. Le bilan des cinq premières années d'expérimentation permet de faire le point sur les stratégies utilisées. Certaines limitations potentielles à la production sont également analysées : cloque et maladies de conservation en verger de pêchers, puceron cendré, carpocapse et tavelure en verger de pommiers.
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Agriculture : Le chaînon manquant de l'installation...
Vincent FAVRELIERE, AuteurDe plus en plus de candidats à l'installation en agriculture biologique, mais le plus souvent hors cadre familial, et de moins en moins de terres, sauf celles des 20% d'agriculteurs bio qui partiront à la retraite dans les cinq années à venir : c'est la situation qui prévaut dans la vallée de la Drôme. Face à ce constat, l'association "Les compagnons de la Terre" s'est créée pour faire se rencontrer les candidats à l'installation et les cédants, et pour que ces candidats puissent commencer à travailler. L'association possède le statut d'exploitation agricole, et 1,5 ha, où travaillent déjà trois candidats à l'installation : un lombriculteur, un maraîcher et un horticulteur. D'autres communes voisines envisagent de créer de telles "pépinières" de paysans.
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Agriculture paysanne : Des brebis, du fromage et de la rigueur
Margot JOBBÉ-DUVAL, AuteurBenjamin, Julia et Léa sont les trois associés de la ferme biologique de Messagendre, dans la Drôme. Ils possèdent 100 brebis de race lacaune en production (leur lait est transformé à la ferme et les fromages sont commercialisés en vente directe) et 2,5 ha de vigne (les raisins sont vendus à une cave coopérative). Cette ferme a été fondée en 2005 par les parents de Benjamin. Ce dernier les a vite rejoints et sest associé avec eux en 2008. En 2015, la mère de Benjamin approchait de la retraite et souhaitait diminuer son temps de travail. Cest dans ce contexte que Léa a été embauchée à la ferme. Avec son expérience en élevage et en transformation fromagère, elle a renforcé le GAEC et sest associée en 2017. Toutefois, il manquait encore un associé pour remplacer le père de Benjamin. A cette période, Julia effectuait ses stages de BPREA à la ferme de Messagendre. Elle a alors réalisé que son projet dinstallation pouvait seffectuer dans cette ferme et a enchaîné avec un stage de reprise quelle a souhaité prolonger pour voir une plus grande partie du cycle de la ferme. Julia sest associée au GAEC en mai 2018 et la transition avant le départ en retraite des parents sest effectuée sans à-coup. Dun point de vue organisation du travail, chacun des trois associés a des compétences différentes mais ils se partagent les astreintes quotidiennes. Leurs valeurs reposent principalement sur la clarté et la rigueur dans le travail.
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Agroforesterie fruitière : Des céréales entre les minivergers
Cécile PRALY, AuteurDans la Drôme, une des parcelles de la plateforme TAB (techniques alternatives et biologiques) est dédiée à lexpérimentation dun système en agroforesterie fruitière bio. Ce système a été implanté en 2013, sur une parcelle de 3 ha. Il est constitué dune succession de bandes de minivergers de pêchers et de cultures céréalières : blé (sur 18 m de large), pêchers (trois rangs sur 60 m de large), soja (18 m), pêchers (trois rangs sur 60 m), maïs semence (18 m). Cette parcelle est également jalonnée de haies pour accueillir des insectes et des animaux auxiliaires des cultures. Ce projet est piloté par la Chambre dagriculture de la Drôme et il a pour objectif dexpérimenter une combinaison de cultures adaptées au territoire et aux filières locales en utilisant les principes de lagroécologie et de lagroforesterie. Fin 2018, seulement deux récoltes de pêches avaient pu être ramassées (entrée en production du verger en 2015, puis grêle en 2016 et 2018). Les récoltes atteignent toutefois lobjectif visé : 15 tonnes commercialisables par hectare. Les cultures de soja, blé tendre et colza montrent également des résultats positifs, avec des rendements moyens respectifs de 42 qx/ha, 43 qx/ha et 25 qx/ha. Le maïs semence et la féverole dhiver sont en revanche un peu en deçà des objectifs (15 qx/ha et 20 qx/ha). Dun point de vue environnemental, la parcelle accueille une biodiversité remarquable : 50 espèces de carabes et 35 espèces doiseaux nicheurs ont été dénombrées.
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Alternatives au cuivre pour contrôler le mildiou de la vigne en AB : Essai en parcelle expérimentale à Espenel
En 2020, le Grab et la Cave de Die Jaillance (basée dans la Drôme) ont mené un essai sur une parcelle expérimentale, afin de trouver des alternatives au cuivre en viticulture biologique. Plusieurs modalités ont ainsi été comparées : un témoin (non traité) ; une modalité « cuivre » (400 g CU métal/ha, ce qui correspond à la référence régionale) ; une modalité « cuivre faible dose » (100 g CU métal/ha) ; une modalité « Chitoplant » (produit à base de chitosan, 5 g/L) ; et quatre autres modalités qui associent la faible dose de cuivre et un produit alternatif (Chitoplant, vinaigre blanc bio 8°, savon noir et décoction de prêle). Les risques de contamination au mildiou les plus élevés sont apparus de la mi-mai à la mi-juin. Une inoculation de mildiou a ensuite été effectuée le 18 juin. Le niveau de pression du mildiou peut ainsi être qualifié de moyen. Six traitements ont été réalisés tout au long de la saison, avec en moyenne 12 jours décart. Le mélange Chitoplant et cuivre a entraîné une précipitation de ce dernier dans la bouillie, ces deux traitements ont donc été appliqués séparément. Aucune différence significative na été observée entre le témoin et la modalité « Chitoplant ». La fréquence des dégâts est identique quelle que soit la dose de cuivre (100 ou 400 g CU métal/ha), et lajout de Chitoplant, de vinaigre blanc, de savon noir ou de décoction de prêle à la faible dose de cuivre na pas significativement amélioré la protection phytosanitaire.
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Apiculture bio - La cire à bâtisse libre
FNAB, Auteur ; AGRIBIODRÔME, Auteur ; CORABIO, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2017Cette vidéo est le témoignage de Joseph Deschamps, apiculteur bio dans la Drôme, et a été tournée durant la journée technique 2016 organisée par le réseau FNAB en Auvergne-Rhône-Alpes. Joseph Deschamps explique brièvement les méthodes qu'il a utilisées au départ pour faire ses cadres de cire, en exposant les inconvénients de celles-ci. Il développe ensuite la méthode de la bâtisse libre. Les cadres sont alors vides, seul un petit morceau de bois traverse le cadre en diagonal. Il explique tous les bénéfices que cette technique apporte pour l'apiculteur, mais aussi pour sa production. Il détaille les quelques éléments qui peuvent rendre réticent au départ, tels que la production de mâles sur les premiers cadres. Il explique aussi que les abeilles, avec cette méthode, reprennent le cours normal de leur vie et auto-régulent le sexe-ratio.
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Arboriculture : Diversifier sa production
Joannes BOULON, AuteurGérard Roch est arboriculteur bio à Châteauneuf-sur-Isère (26). Dans cette interview, il partage les choix stratégiques qu'il a faits en termes d'espèces fruitières et de modes de commercialisation. Jusqu'au début des années 2000, il produisait de la pêche sur 45 ha. Suite à un épisode de sharka, il a dû arracher tous ses arbres. Il est ensuite reparti de zéro, sur des vergers multi-espèces. Sa production fruitière est aujourd'hui très diversifiée : noix, châtaignes, poires, pommes, noisettes, figues, petits fruits, amandes, nèfles, kakis, grenades, raisin de table..., qu'il vend sur les marchés, dans les Amap, et à la ferme. A la demande de ses clients, il s'est même mis à cultiver quelques légumes. Pour lui, cette diversification des productions, à laquelle s'ajoutent des activités de transformation et d'accueil (gîtes, ferme pédagogique et de découverte) est un vrai gage de sécurité économique, notamment face aux aléas du marché des fruits. La gestion technique des productions et la gestion de la main-duvre constituent cependant les grosses difficultés.