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ISERE |
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Elevage ovin viande : Un système bio basé sur la sélection, la prévention et lautonomie
Catherine VENINEAUX, AuteurAlain Ginier-Gillet est éleveur ovin viande à Saint-Pierre-de-Bressieux, en Isère. Pionnier de la bio, il livre, dans une interview, ses clés de la réussite de lengraissement des agneaux dans son système herbager atypique, où les agnelages ont lieu en décembre. Ces naissances précoces lui permettent ainsi de vendre des agneaux à Pâques. Avec ses 140 brebis Mérinos sur 54 hectares, il a dégagé, en 2016, un EBE de 53 000 euros. Comment ? Grâce à un modèle de sélection orienté vers la rusticité, la résistance au parasitisme, les qualités maternelles ; à une alimentation composée de foin remplacé par de la luzerne déshydratée lorsque la qualité baisse -, de paille et de mélange céréale/protéagineux ; à un troupeau sain (il a adapté le chargement dans son bâtiment en diminuant le nombre de têtes, mais aussi en laissant les agneaux dans le logement dagnelage où ils se sont adaptés au microbisme). Pour améliorer encore son système, Alain Ginier-Gillet prévoit dintroduire des cultures dété dans la rotation et de réimplanter de la luzerne.
Engrais verts, paillages, mulchs végétaux... : Tester les alternatives
Frédérique ROSE, AuteurCet article présente un témoignage et une expérimentation sur lutilisation dengrais verts et autres couverts végétaux en maraîchage bio (dont la vocation est daméliorer la fertilité des sols, de lutter contre les adventices et de gagner en temps de travail). Le projet Sefersol (mené depuis 2015 au Lycée Agricole Les Sillons de Haute-Alsace) compare un système de référence classique avec deux systèmes de cultures innovants (utilisation intensive dengrais verts broyés et enfouis ou travail du sol limité). La qualité des sols (test à la bêche) est supérieure pour les systèmes innovants (gestion de lhumidité). Selon les cultures et les années, les rendements des systèmes innovants sont inférieurs, supérieurs ou égaux à la référence. Limplantation dengrais verts sous couvert de cultures est aussi testée. Un maraîcher bio dIsère, Cyrille Fatoux, travaille avec des engrais verts depuis 2011. Son objectif est de limiter la main duvre par la réduction de la préparation des sols et du désherbage. Il détaille ses choix techniques dimplantation de couverts (choix des espèces (phacélie, trèfle), date de semis), de destruction (couverture par du foin, par des bâches densilage) en fonction des cultures de légumes (semis ou plantation).
Le houblon s'exporte hors d'Alsace
Adrien LASNIER, AuteurEn France, la demande en houblon est exponentielle, en conventionnel comme en bio, avec laugmentation du nombre de brasseries artisanales : elles étaient 50 il y a 20 ans et elles sont maintenant 1 300 (avec un volume de 50 000 hl de bière par an). Lapprovisionnement en houblon seffectue principalement à létranger : les États-Unis et lAllemagne fournissent 75 % du marché mondial. La France avec sa production sur 480 ha, majoritairement localisée en Alsace, est donc un petit producteur, mais les projets dinstallation ou de diversification essaiment dans toutes les régions. Par exemple, Fanny Madrid et Lucie Le Bouteiller cherchent à développer une filière houblon dans le Sud-Ouest. Cette culture est très rémunératrice : entre 20 et 30 /kg (voire plus pour les variétés très aromatiques). Le besoin en main duvre est très important avec deux pics à prévoir : lun en avril-mai pour la mise en fil et lautre en août-septembre pour la récolte. Linvestissement est également conséquent (environ 30 000 /ha selon Fanny Madrid) : il faut mettre en place un réseau de câbles maintenus par des poteaux dune dizaine de mètres afin que les lianes puissent senrouler autour de fils tuteurs. Le rendement est denviron 1,5 t/ha. Le témoignage de Maxime Bocquentin, qui a effectué sa première récolte bio, en Isère, complète cet article.
Linstallation exige davoir des repères
Isabelle DOUCET, AuteurIsabelle Hibon et Alain Prost-Tournier ont repris une exploitation maraîchère bio (avec un atelier de poules pondeuses) en Isère dans le cadre dune reconversion professionnelle. Ils notent plusieurs facteurs qui ont facilité leur installation. Ils ont notamment bénéficié de lexistant (circuits de vente en place ) et ont ainsi pu avoir un revenu dès la première année. Ils se sont entourés dun solide réseau de maraîchers très dynamique qui leur permet davoir des échanges techniques, voire de matériels, ou encore des coups de main ponctuels. Enfin, ils ont disposé de repères chiffrés pour planifier leur production (selon les débouchés : que produire ? quelle quantité et à quelle période ?). Réussir ses légumes de base (carottes, pommes de terre et poireaux) et ne jamais en manquer, proposer une gamme diversifiée sont deux clés de réussite en vente directe. La planification est également très importante.
Isère : L'élevage extensif a de beaux jours devant lui !
Nadège AZARIAS, AuteurEn Isère, à Trézanne, Gilles Arfi et Camille Rousseaux élèvent depuis plus de dix ans, en bio, des chèvres et des brebis brigasques. En 2016, après avoir arrêté laccueil à la ferme et les activités équestres, la ferme compte 54 chèvres traites à la machine, 30 brebis traites à la main, 4 truies gestantes pour 2,5 UTH annuels et 1 UTH saisonnier. Bien quils aient 100 ha de parcours, ces terres ne sont pas mécanisables, sauf 5h a permettant une coupe de foin. Mais cela ne représente qu'une seule pousse à l'année sur les 45ha de SAU. La totalité de leurs productions en fromages, porcs, agneaux et chevreaux sont vendues en direct (dont 14% à la ferme), pour un chiffre daffaires denviron 60 000 .
Poivrons sur le gril
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurUn essai variétal sur les poivrons a été mené au Centre de Terre Vivante en 2017. Huit variétés ont été commandées chez des producteurs de semences bio : "Rosso duemila", "Sweet banana", "Chocolat", "Très long des Landes", "Giant szegedi", "Corno di toro rosso", "Petit marseillais" et "Pantos". Les faits marquants de l'essai sont décrits, puis chaque variété fait l'objet d'une appréciation, en termes de précocité, de rendement, de texture et de goût.
Réussir ses engrais verts en maraîchage bio diversifié
Rémi COLOMB, AuteurSi les services rendus par les engrais verts sont incontestables, les fermes en maraîchage biologique diversifié peinent à sapproprier cette technique de couverture des sols en raison bien souvent du manque de surface ou doutillages adaptés pour limplantation et la destruction des engrais verts. Dans cet article, deux maraîchers bio isérois apportent leur expérience des engrais verts, détaillant itinéraires techniques et règles de décision, intérêts et difficultés de cette pratique. Alors qu'Anthony Fouqueau, qui implante du sorgho lété et un mélange seigle/vesce à lautomne, cherche de nouveaux itinéraires pour réduire les populations de taupins favorisées par la présence de lengrais vert, le GAEC La Amapola, quant à lui, teste différentes espèces pour réussir à gérer la destruction de lengrais vert, principale difficulté liée à son contexte pédoclimatique humide.
Sensibilité variétale du pêcher à Xanthomonas arboricola pv. Pruni : Une enquête Ctifl auprès des producteurs
Blandine POLTURAT, Auteur ; Christian HILAIRE, Auteur ; Véronique BAFFERT, AuteurLa maladie des tâches bactériennes sur pêcher (Xanthomonas arboricola pv. Pruni, également appelée Xanthomonas campestris pv. dans la littérature), a causé dimportants dégâts dans les vergers de pêchers en 2017. Cela a conduit le CTIFL à mener une enquête auprès des producteurs sur la sensibilité des variétés. Cet article sarticule en deux grandes parties. La première réalise un focus sur cette maladie en traitant de la réglementation qui lentoure (introduction et dissémination interdites, plants certifiés indemnes), de son aire de répartition (apparition en France dans le Gard en 1995, puis expansion rapide aux différentes zones de production de fruits à noyau), des symptômes quelle engendre sur les feuilles (tâches chlorotiques anguleuses sur la face inférieure, nécroses, défoliation), sur les fruits (tâches, nécroses, crevasses), et sur les rameaux (apparition de chancres). Les facteurs pédoclimatiques et les pratiques culturales qui favorisent son développement sont également indiqués (feuillage humide, température entre 20 et 28 °C, sols légers à éléments grossiers, excès dazote, déficit en potassium). La seconde partie présente lenquête menée par le CTIFL. Elle présente le matériel et la méthode employée qui repose sur un questionnaire en ligne à remplir par parcelle (infectée ou non) et qui a permis dacquérir des informations sur 500 parcelles, principalement localisées dans le Gard, la Drôme, les Bouches-du-Rhône et présentant une très grande diversité de variétés. Les résultats quils ont obtenus sont ensuite exposés : les dégâts et pertes causés par cette maladie sont compris entre 0 et 60 %, les départements les plus infectés sont le Gard et les Bouches-du-Rhône, et un tableau permet de récapituler les tendances de sensibilité de 22 variétés de pêchers face à ce pathogène (le nombre de parcelles renseignées par variété est trop faible pour établir clairement la sensibilité ou non des variétés ; les résultats sont donc à relativiser et seules des tendances sont dégagées).
Terreaux, avec ou sans tourbe ?
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLa tourbe est une matière organique fossile formée par laccumulation de débris végétaux dans un milieu saturé deau durant des milliers dannées. Elle est massivement utilisée (40 millions de mètres cubes par an), notamment en horticulture, pour la production de plants. La tourbe apporte en effet une texture fibreuse et souple qui facilite l'enracinement, l'aération et le drainage, une bonne tenue pour transplanter ou rempoter et une excellente capacité de rétention d'eau. Afin d'éviter l'exploitation industrielle des tourbières, les fabricants de terreaux s'emploient depuis plusieurs années à trouver des substituts à la tourbe. Dans un premier temps, les fibres de substitution n'ont pas convaincu et, aujourd'hui encore, les références de terreaux sans tourbe sont assez peu nombreuses. Les résultats du banc dessai réalisé à partir de cinq terreaux sans tourbe comparés à cinq terreaux où la teneur en tourbe a été réduite, sur des productions de plants de courgettes, sont présentés. Même si les résultats des terreaux sans aucune tourbe ne sont pas encore au niveau de leurs homologues avec tourbe, comme le montre ce banc dessai, certains fabricants progressent sur la qualité des fibres de remplacement, ce qui est encourageant.
Apiculture bio - Gestion de la cire & suspections de contamination
FNAB, Auteur ; AGRIBIODRÔME, Auteur ; CORABIO, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2017Cette vidéo a été tournée lors de la journée technique organisée en 2016 par le réseau FNAB en Auvergne-Rhône-Alpes. Elle présente le témoignage d'apiculteurs bio ayant été victimes d'achat de cire contaminée. Les conséquences sont importantes, en termes techniques (changement des cadres...), financiers (vente du miel en conventionnel, augmentation des frais de certification...) et d'image. La certification des cires bio interroge les apiculteurs présents.
Autoconstruction, mode d'emploi
Adrien LASNIER, Auteur ; Guy DUBON, AuteurLautoconstruction permet aux agriculteurs dadapter leur matériel à leurs itinéraires techniques, déconomiser du temps, dêtre autonomes en termes dentretien et de réparation des machines, dinventer des outils. LAtelier Paysan, basé dans lIsère, a pour but daider les producteurs à être plus autonomes dans la fabrication et lentretien du matériel. Si l'autoconstruction présente de nombreux intérêts, la sécurité ne doit pas pour autant être négligée. Ainsi, les trois étapes de l'autocertification sont expliquées. Faire construire un matériel agricole sur mesure permet aussi de répondre à des besoins spécifiques, comme l'illustrent les témoignages de deux agriculteurs conventionnels, l'un producteur de choux et l'autre d'asperges.
Comment convertir en bio un système robot de traite - zéro pâturage ? : Interview : Nicolas Roybin, éleveur laitier au GAEC de la Goula
Amandine CLEMENT, AuteurDans cet interview, Nicolas Roybin, éleveur laitier bio au GAEC de la Goula (38), explique comment il a mis en place un système de pâturage tournant dynamique suite à la conversion. Auparavant, un distributeur d'alimentation fonctionnait 24h/24. 22 ha de prairie temporaire ont été implantés, et le distributeur ne fonctionne plus tout le temps. Un passage a été aménagé pour permettre aux vaches d'accéder au robot de traite. Nicolas évoque les difficultés, les investissements qu'il a dû réaliser, et aussi les actions pour aller vers plus d'autonomie. Sa stratégie consiste à voir les résultats sur la production en sécurisant sa première année en bio, conscient que des progrès sont encore réalisables.
Lélevage de porcs en plein air
Martin PERROT, AuteurHugues et Jennifer Moly, éleveurs bio à Saint-Baudille-de-la-Tour, en Isère, partagent leur expérience sur lélevage de porcs en plein air : alimentation, naissage et élevage des porcelets, gestion des parcs et des lots, gestion de la santé La gestion du pâturage est très importante et permet de limiter la pression parasitaire : ainsi, il faut veiller à ce que les porcs ne pâturent pas en permanence les parcs (périodes de repousse), et changer de place régulièrement les parcs à cochons. Dans ces conditions, les éleveurs ne rencontrent pas de pathologies particulières avec lélevage en plein air. Lélevage de porcs a un effet positif sur la productivité des prairies et des cultures. Les éleveurs estiment quune année de pâture par les cochons équivaut à un précédent de deux ans de luzerne en termes de restitution.
Elever ses poulettes en élevage de poules pondeuses bio : Interview de Sophie Guillon, éleveuse au GAEC La Poule aux Fruits dOr à Saint-Etienne-de-Crossey (38)
Martin PERROT, AuteurSophie Guillon élève deux lots de 160 poulettes par an, de race Bovans. La poussinière est auto-construite, cest une structure bois avec des panneaux de contreplaqué marin, posée sur une dalle. Dans cette interview, Sophie Guillon explique quelles sont les principales étapes de lélevage de poulettes, comment elle gère lalimentation et quels sont les points de vigilance, notamment la nécessité davoir une bonne gestion du stress grâce à lobservation. Au niveau sanitaire, elle apporte dans leau un mélange dhuiles essentielles - HE (Phyto Z de Vétopole) à 3, 6 et 9 semaines, en prévention contre la coccidiose. Les poulaillers ont environ 2 mois de vide sanitaire. Ils sont passés au nettoyeur haute pression, puis, une fois secs, ils sont passés à la flamme, avant dêtre lobjet dune pulvérisation dun mélange dhuiles essentielles antibactériennes.
Le maïs semence, une piste de diversification commerciale : Témoignages croisés : Mathieu Cormorèche, Francis Surnon et Nicolas Zimerli, céréaliers bio à Mionnay (01), Charrette (38) et Thil (01)
David STEPHANY, AuteurActuellement, la production de maïs semence ne permet pas de couvrir la forte demande. La perspective d'une valorisation économique intéressante n'est cependant pas le seul motif qui a conduit ces 3 céréaliers bio, Mathieu Cormorèche (01), Francis Surnon (38) et Nicolas Zimerli (01) à se lancer dans la production de maïs semence sur leur ferme. C'est aussi le challenge technique, intéressant à relever en bio. Les 3 céréaliers apportent chacun leur témoignage, à la fois en termes de résultats économiques et de mise en uvre technique : préparation du sol, semis, désherbage, irrigation, épurage et castration... Un tableau présente une synthèse des atouts et contraintes de la production de maïs semence en bio.