Thésaurus
![]() SAVOIE |


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
1ères Assises Interprofessionnelles Agriculture Biologique Rhône-Alpes
Les réflexions et les questions ne manquent pas sur le sujet de l'agriculture biologique et de son développement dans la région Rhône-Alpes. Les assises interprofessionnelles ont permis de faire le point sur la production (une fiche succincte donne les grandes lignes pour chacun des départements) et sur l'organisation des filières et du développement.
![]()
![]()
5 ans d'essai mulchs en maraîchage en Savoie
Anne KERDRANVAT, Auteur ; Fabrice CLERC, AuteurL'ADABio, association des agriculteurs biologiques de l'Ain, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, a suivi un essai mulchs mis en place chez un maraîcher bio pendant cinq ans. L'objectif était d'évaluer les effets de différents mulchs (paille, BRF, compost) sur l'enherbement de la parcelle et les effets de leur incorporation sur la fertilité du sol pendant et après la culture. Après une présentation du dispositif expérimental mis en place, les auteurs rapportent les principaux résultats concernant les rendements, la structure du sol, la température du sol, l'évolution de la concentration en azote minéral, la dégradation de la matière organique, l'humidité du sol, la capacité de drainage et l'enherbement. Le bilan est plutôt mitigé, aucun effet récurrent n'ayant été observé. Toutefois, les adaptations réalisées en cours d'essai ont permis d'améliorer la situation. Principal point positif : la très bonne dégradation des trois types de mulchs utilisés. La mesure des rendements va se poursuivre dans les années à venir pour évaluer un éventuel arrière-effet.
![]()
![]()
Un abattoir collectif qui gagne de l'argent
Annick CONTÉ, AuteurEn 1996, les éleveurs du Beaufortain (73) ont failli perdre leur abattoir de proximité. Mais, c'était sans compter avec la détermination de la coopérative "La Laitière du Beaufortain", qui a réussi à convaincre la communauté de communes de fournir le terrain et de financer la moitié de l'investissement nécessaire à la construction d'un abattoir aux normes, apportant elle-même l'autre moitié du financement. La Sica viande du Beaufortain assure la gestion complète de la structure : finances, personnel, amont éleveurs, effluents, maintenance... Cette structure de commercialisation a été créée dans la foulée par 36 agriculteurs. Elle rachète les animaux à l'abattoir qui appartient à la communauté de communes, commercialise la viande et redistribue toute la plus-value aux éleveurs, leur permettant ainsi de bien valoriser leurs vaches de réforme.
![]()
![]()
Agropastoralisme : Lagropastoralisme en viticulture : une aide à la gestion de lenherbement
Arnaud FURET, AuteurEn Savoie, trois vignerons bio (Bernard Bachellier, Maxime Dancoine et Cyril Donzel) se sont réunis pour organiser de lagropastoralisme dans leurs vignes durant lhiver. Pour cela, ils ont fait appel aux agnelles de Juliette Castagneris, une éleveuse dovins allaitants avec une activité de ferme ambulante. Selon ces vignerons, la gestion du pâturage des ovins est peu contraignante : plusieurs parcs ont été mis en place et la plupart dentre eux donnent sur un abri que ces vignerons ont eux-mêmes construit. En cette saison, les brebis se contentent de leau naturellement présente et il suffit de leur amener une pierre de sel. Ils ont aussi observé des effets positifs sur la gestion de lenherbement de leurs vignes (les brebis se sont même attaquées au lierre grimpant). Cette pratique demande néanmoins une organisation particulière pour la taille des vignes : cette dernière est réalisée une fois que les ovins sont définitivement sortis dune parcelle, car les vignerons ont peur quils cassent les coursons. Il faut également apporter une attention particulière aux jeunes plants en les attachant bien à léchalas ou en les protégeant (ex : encadrement par des tuteurs en bambou). Léleveuse est également satisfaite de cet échange. Tous semblent partant pour renouveler lexpérience.
![]()
![]()
L'alimentation des agneaux au lait de vache bio
Martin PERROT, AuteurDistribuer du lait de vache à des agneaux, notamment en production ovine laitière biologique, permet à certains éleveurs de transformer et commercialiser le maximum de la production des brebis tout en n'utilisant pas de poudre de lait. Deux éleveurs savoyards ovins lait bio témoignent de leur expérience, Loïc Perriaux (73) qui a arrêté, et Jonathan Morard (74), qui a développé cette pratique. Les risques : problèmes à la séparation des mères, difficulté à boire au seau, gestion de la température et des volumes de lait de vache ingérés afin de limiter les diarrhées, sociabilisation des agneaux. L'éleveur qui développe toujours cette pratique sépare mères et agneaux à 3 heures, les agneaux étant mis au box et nourris au seau multi-biberon pendant 10 jours avec du lait de brebis et ensuite avec du lait de vache. Le seau biberon n'est jamais vide, permettant aux agneaux de peu à peu réguler leur prise alimentaire et de s'habituer à boire froid, d'où peu de problèmes de diarrhée, avec une croissance satisfaisante, comparable à celle d'agneaux sous la mère. Au final, cela demande moins de travail que la poudre de lait.
![]()
![]()
Alpages, prairies et pâturages d'altitude
L'alpage est une unité pastorale d'altitude, il est situé en général à l'étage subalpin. Berceau de nombreux fromages, il a longtemps fait la richesse de l'agriculture de montagne. Or les pratiques d'exploitation des alpages ont largement évolué en 10 ans et ces changements suscitent des interrogations sur la qualité des produits, sur la qualité du milieu, sa diversité biologique et sur sa perception par ses divers utilisateurs. Pour aborder ces questions, l'auteur propose de mieux comprendre le fonctionnement agroécologique des alpages et notamment les relations "milieu-topographie-sols-herbe-troupeau". Exemple du Beaufortain.
![]()
![]()
Animation Ferme Ressource, le lundi 15 juin, à Doucy-en-Bauges, en Savoie
HERBA BIO, AuteurLe Comité Bio du CPPARM (Comité des plantes à parfum, aromatiques et médicinales) anime un réseau de fermes ressources, qui comporte actuellement 9 fermes. Une fiche descriptive du système d'exploitation de chaque ferme est disponible auprès du CPPARM. Ces fiches permettent d'apporter aux personnes intéressées par les PPAM Bio un témoignage, pour donner des idées de fonctionnement. Le réseau essaie de montrer la diversité des systèmes d'exploitation de PPAM Bio allant de la grande culture de lavande à la cueillette de plantes médicinales. Chaque année, une journée est organisée sur une ferme du réseau. En 2009, l'animation ferme ressource a eu lieu en Savoie, sur l'exploitation d'Isabelle et Jacques Vial. Le thème abordé était "la vente directe". Cette journée a réuni une quarantaine de personnes. Les questions de réglementation de la vente directe de PPAM Bio ont particulièrement intéressé les producteurs. L'article revient sur les principales interventions de la journée : - Présentation et visite de l'exploitation par Isabelle et Jacques Vial ; - Présentation du syndicat des producteurs de PPAM de Savoie par son président, Benoît Claude ; - Présentation de la démarche Marque Parc par Ilona Mezei du Parc Naturel Régional du Massif des Bauges (Alpes) ; - Réglementation de la vente directe par Viviane Cataldo de FranceAgriMer.
![]()
![]()
Auvergne-Rhône-Alpes : Changer pour des légumes bio
Claudine LAVOREL, AuteurEn Savoie, deux agriculteurs ont choisi de changer de production et de se convertir au bio pour répondre à la demande locale. Alexandre Merle était jusquà présent céréalier et éleveur de veaux en agriculture conventionnelle sur une exploitation de 65 ha. David Bernard était viticulteur et producteur de pommes de terre sur 7 ha, également en conventionnel. Depuis plusieurs années, Alexandre travaillait avec le Groupe Provencia (Carrefour market) pour commercialiser ses veaux. Face au manque de production de légumes bio en Savoie, le Groupe Provencia et les cuisines Leztroy (acteur de la restauration collective en Savoie) cherchaient des producteurs de légumes bio et locaux supplémentaires. Ceci a fortement incité Alexandre et David à changer leurs systèmes de production pour cultiver des légumes bio en plein champ. En 2018, ils lancent une phase test en produisant des légumes sans produits phytosanitaires. En 2019, ils convertissent 15 ha en bio, dont 5 ha en céréales pour conserver une rotation pertinente. Chaque exploitation conserve son entité, mais ils créent un GIE pour commercialiser leurs légumes auprès du Groupe Provencia et des cuisines Leztroy (courgettes, pommes de terre, poireaux, butternuts et potimarrons).
![]()
![]()
Les bonnes adresses bio : Ain ; Isère ; Savoie ; Haute-Savoie : Edition 2014/2015
Ce guide, édité par ADABio (association pour le développement de l'agriculture biologique en Savoie, Haute-Savoie, Isère et dans l'Ain), afin d'aider le consommateur à trouver des produits bio près de chez lui, donne les coordonnées de producteurs bio (avec leurs productions et les lieux où trouver leurs produits) dans l'Ain, en Isère, en Savoie et en Haute-Savoie.
![]()
![]()
La brebis Thônes et Marthod : une race à faible effectif relancée par la traite
L'article retrace l'expérience de Gilles et Marie Avocat, éleveurs bio de brebis Thônes et Marthod. Ils sont installés en Gaec. Avec un troupeau de 125 brebis, de mi-mars à début novembre, 12 000 litres de lait sont transformés. Les Thônes et Marthod présentent une grande aptitude au désaisonnement.
![]()
![]()
La chèvre des Savoie
"Une action de sauvegarde des variétés traditionnelles de chèvres savoyardes a été lancée par un groupe d'éleveurs qui ont récemment constitué l'association ""Chèvre des Savoie"". Cette association s'est donné pour objectif de rassembler des éleveurs motivés par la sauvegarde des variété alpines, autre que la chamoisée, dont le nombre est estimé à quelques centaines de têtes. Outre le recensement des troupeaux existants, un premier travail a consisté à définir quelques types de variétés. Ces variétés identifiées sont aujourd'hui au nombre de trois, toutes étant à poil ras : la ""noire"", la ""pie"", la ""cou-clair""."
![]()
![]()
Cinq grands types de fermes maraîchères bio identifiés
Younalyne CLUS, Auteur ; Fabrice CLERC, AuteurCet article présente une étude, menée par l'ADABio (Association pour le développement de l'agriculture biologique), sur les résultats technico-économiques en maraîchage biologique. 18 exploitations ont été enquêtées sur les départements de l'Ain, de l'Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie. 10 critères ont permis de construire une typologie, à partir de laquelle sont définis 5 grands types d'exploitations en maraîchage bio. Les caractéristiques de ces exploitations types sont présentées sur des diagrammes. Ce travail a pour but d'affiner les outils d'accompagnement des projets d'installation, et de guider les fermes déjà engagées vers l'optimisation de leur stratégie. Il rappelle aussi quelques grands principes : l'organisation et la planification de l'activité sont primordiales dans la maîtrise du temps de travail ; le choix d'investissements importants implique un risque économique, ainsi qu'un temps de travail élevés ; le temps de travail mis en uvre n'est pas un facteur limitant le revenu. Cette étude sera poursuivie sur plusieurs années. D'autres dimensions non économiques seront prises en compte (par exemple, les aspects d'organisation familiale autour des projets de vie).
![]()
![]()
Communes, intercommunalités, comment préserver les terres agricoles ? 21 exemples en Rhône-Alpes et ailleurs
En Rhône-Alpes, de plus en plus de collectivités ont identifié l'agriculture comme l'un des sujets à enjeux sur leur territoire. Approvisionnement de la cantine scolaire, préservation des paysages, maintien de l'activité et de l'attractivité en milieu rural, gestion de l'espace, urbanisme, protection des captages et développement de l'agriculture biologique : autant de sujets qui concernent l'agriculture et pour lesquels élus et techniciens ne savent pas toujours par où commencer. Parallèlement, nombreux sont les porteurs de projet qui recherchent des solutions pour s'installer dans la région, sans pouvoir y parvenir faute de disponibilité foncière. Terre de Liens Rhône-Alpes édite un recueil d'expériences récentes à destination des élus et des acteurs de la région pour préserver les terres agricoles. Il est conçu sous forme de fiches (21 fiches au total), réparties en 4 rubriques : - Protéger les surfaces agricoles sur mon territoire ; - Générer une opportunité foncière sur mon territoire ; - Maîtriser un bien foncier pour assurer sa vocation agricole ; - Valoriser un potentiel foncier pour dynamiser l'agriculture sur mon territoire.
![]()
![]()
Construire soi-même : Autoconstruire son séchoir pour être en phase avec ses besoins
Arnaud FURET, AuteurLuca Carrel sest installé en PPAM bio, le 1er janvier 2020, en association avec Benoît Claude (Le Sanglier Philosophe). Ces deux producteurs ont ainsi créé une seule entité sur deux sites de production et de séchage, de part et dautre du Massif des Bauges. A eux deux, ils cultivent 100 ares, réalisent de la cueillette et transforment leurs plantes. Actuellement, ils produisent 350 kg/an de plantes séchées et comptent passer à 600 kg/an. Pour cela, Luca Carrel a autoconstruit un nouveau séchoir. Auparavant, lors de sa première installation, il avait commencé avec un séchoir à air ventilé sur de grandes claies peu profondes, mais ce séchoir avait plusieurs inconvénients : ventilation insuffisante, claies peu maniables, petite capacité Il fallait compter jusquà une semaine de séchage pour les plantes les plus difficiles à déshydrater comme lail des ours. Afin dautoconstruire un séchoir qui corresponde à ses besoins, Luca Carrel a suivi une formation dispensée par Thibaut Joliet (producteur et formateur au CFPPA de Montmorot). Son nouveau séchoir a une capacité de séchage deux fois plus importante que lancien, pour un volume équivalent. Hors machines, car Luca Carrel a repris le matériel de son ancien séchoir, la construction lui est revenue à 1000 .
![]()
![]()
La culture des PPAM en terrasse et en traction animale dans le massif des Bauges
Jean-Michel NAVARRO, AuteurIsabelle et Jacques Vial-Dury cultivent 5 000 m2 de plantes aromatiques en Savoie, en rotation avec des légumes et des engrais verts. Le travail avec des ânes est bien adapté aux petites parcelles et aux pentes. Les sols étant insuffisamment drainants, les producteurs ont arrêté le labour et utilisent des planches permanentes pour les plantes aromatiques afin d'exploiter la porosité naturelle du sol plutôt que de le déstructurer. La vente des plantes, des huiles de macération et des baumes est réalisée principalement en circuits courts.