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L'abandon du glyphosate a un coût - Michel Roesch : "La bonne santé des sols permet de gagner contre les adventices"
Christian GLORIA, AuteurMichel Roesch est cultivateur dans le Bas-Rhin. Dans un contexte où les agriculteurs conventionnels sont à la recherche d'alternatives au glyphosate, il témoigne sur la gestion des adventices dans son système en techniques culturales simplifiées (depuis 2004) et en agriculture biologique (depuis 2010). Les couverts végétaux y tiennent une place très importante : ils permettent d'étouffer les mauvaises herbes mais participent aussi à la bonne santé du sol, essentielle pour que les cultures principales soient vigoureuses. L'agriculteur décrit l'ensemble des opérations mécaniques qu'il effectue entre un blé et un maïs. Pour lui, c'est la combinaison de plusieurs pratiques qui permettra de se passer du glyphosate.
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L'agriculture biologique du Bas-Rhin : une dynamique sociale interne et/ou externe ?
L'agriculture biologique du Bas-Rhin bénéficie d'une véritable dynamique sociale interne et externe, par l'intermédiaire de ses producteurs et de ses consommateurs. Elle donne la preuve qu'actuellement de nouveaux critères et aspirations en matière de consommation et de production agricole sont réalisables lorsque les hommes se donnent les moyens de les entreprendre...L'agriculteur et le consommateur démontrent qu'une agriculture de durabilité est possible et viable. (Mémoire présenté en 1994 à l'Université des Sciences Humaines de Strasbourg, par Serge Baraniecki, pour l'obtention du diplôme de maîtrise de sociologie).
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Bien-être animal dans les élevages du Rhin Supérieur : quelles pistes de coopération transfrontalière ?
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Il s'intéresse aux conditions de vie des animaux d'élevage. La DRAAF Grand Est a travaillé sur la thématique du bien-être animal, en partenariat avec ses homologues allemands et suisses dans son réseau de coopération transfrontalière, Rhin Supérieur. Un groupe d'experts a ainsi été constitué. Ce mémoire présente la mission transfrontalière sur le bien-être animal, puis le travail qui a permis d'organiser un colloque réunissant les différents acteurs concernés. Les pistes de travail en commun qui en sont ressorties sont exposées, ainsi que les perspectives de mise en uvre et leurs difficultés.
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Bois et chanvre en rénovation
Sylvain MORETEAU, AuteurA Fegersheim, à quelques kilomètres de Strasbourg, les fermes et les granges changent de vocation et deviennent des lieux d'habitation dotés du confort moderne. Au cur du village, au sein d'une ferme d'époque en forme de U, se trouve la grange rénovée par Bernard (fils des derniers agriculteurs retraités) et Marlène. Pour la réalisation des plans et la maîtrise d'uvre, le couple a sollicité les conseils de Claude Eichwald, un entrepreneur indépendant, président de l'association Construire en chanvre. Après une évocation du chantier, l'article revient sur la prédilection de Claude Eichwald pour les matériaux naturels et la performance énergétique. Il a, en effet, une sensibilité particulière vis-à-vis du chanvre et du bois. A l'intérieur de la grange, la totalité des murs a été doublée par un enduit chaux-chanvre... L'isolation phonique et thermique des cloisons est assurée par de la laine de chanvre. La grange rénovée est, par ailleurs, équipée d'un poêle de masse. La démarche globale mise en uvre dans le chantier a valu à cette rénovation le prix régional 2005 du Ruban vert de la qualité environnementale. En outre, l'article fait un point sur les qualités du chanvre textile (Cannabis sativa), ainsi que sur le chantier (durée, objectif des travaux, nature des travaux, matériaux...).
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Découvrez les Talents bio 2015
Le Salon Tech & Bio met à l'honneur des agriculteurs bio qui se distinguent par leurs résultats remarquables. Lors du Salon des 23 et 24 septembre 2015, à Valence (26), une table ronde autour des témoignages des 15 lauréats a été organisée, en parallèle à l'exposition de leurs portraits. Dans cette brochure, les 15 "Talents Bio" sont présentés, avec une description de leur exploitation ou de leur entreprise : - Le GAEC des Cordiers (Savoie) ; - Denis Valentin (Drôme) ; - Le Clos des Monts (Puy-de-Dôme) ; - Le GAEC Le Bouquet Savoyard (Haute-Savoie) ; - Le GAEC des Pieds de moutons (Lozère) ; - La Ferme du Forest (Hautes-Alpes) ; - L'EARL Gobard (Île-de-France) : - Damien Olivier (Calvados) ; - L'EARL Saint-Germain (Charente-Maritime) ; - Philippe Nouvellon et Luc Devienne (Tarn) ; - L'EARL Guézenoc (Finistère) ; - Le GAEC des Marzelles (Loire-Atlantique) ; - Julien Taton (Saône-et-Loire) ; - Arlette Martin (Alpes-de-Haute-Provence) ; - Yves Dietrich (Bas-Rhin).
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Développement des techniques maraîchères sur une exploitation biologique en maraîchage sur sol vivant : Instruments d'évaluation, Diagnostic/Bilan des deux années de MSV, propositions d'optimisation
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". L'étude porte sur l'exploitation de Mathieu Fritz, la Ferme Rideoasis, à Obenheim (67), en maraîchage biologique depuis 2009 et qui expérimente le travail du sol sans labour depuis 2011. La production de la ferme est vendue en circuit court (paniers). Depuis le début de son installation, l'agriculteur a fait évoluer ses pratiques : maraîchage sur sol vivant (MSV), couverture des sols, modification des rotations, etc. Cependant, une baisse des rendements a été constatée et pose question. De plus, de nouveaux problèmes, liés à la présence de campagnols sur l'exploitation, sont apparus. Le stage a consisté à établir un diagnostic (avec la méthode IDEA), tant au niveau agronomique, qu'économique et organisationnel, puis à proposer des solutions, à la fois pour optimiser les TCS et pour réguler la pullulation des campagnols.
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Domaine Beck-Hartweg : La connaissance de la vigne et de la nature
Sylvia RIBEIRO, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 24 Décembre 2019) / p. 10-11 (2)Florian Hartweg, vigneron à Dambach-la-Ville (Bas-Rhin) depuis plusieurs générations et en bio depuis plus de 10 ans, partage ses connaissances sur lutilisation de préparations à base de plantes en vigne. Après avoir retracé lhistoire du Domaine Beck-Hartweg, il explique comment, avec son épouse, ils améliorent leurs pratiques. Pour eux, lutilisation de préparations à base de plantes fait partie dune approche globale qui sappuie aussi sur un travail préventif. Ils souhaitent laisser la nature faire un maximum et ne pas perturber son cycle. Les préparations à base de plantes sont utilisées en complément, et le cuivre et le soufre sont utilisés en dernier recours. Cest avec cette approche, et non plus celle de « pression maladie = traitement », quils ont réussi à franchir un palier dans leurs pratiques. Toutes les plantes quils utilisent sont cueillies par leurs soins dans leurs parcelles ou sur les abords. Ils ont commencé des essais en 2005 (modalité avec cuivre et modalité sans cuivre) et utilisent aujourdhui essentiellement 6 plantes.
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Dossier : Alternatives au labour
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe labour est de plus en plus délaissé en agriculture biologique au profit de méthodes alternatives (TCS, strip-till, semis direct sous couvert). Le défi à relever est de taille : il faut continuer à maîtriser le salissement des parcelles et à conserver une dynamique de minéralisation. Ce dossier, constitué de six articles dont cinq sont des témoignages dagriculteurs, apporte quelques exemples et données techniques en lien avec cette problématique. Joseph Pousset, agriculteur bio depuis 1979 et en sans labour depuis 1991, auteur et conseiller agricole, est tout dabord interviewé sur sa vision du labour et sur le concept dagriculture de conservation. Les différentes raisons qui poussent de nombreux agrobiologistes à ne plus utiliser le labour sont ensuite décrites, ainsi que les difficultés que cela entraîne. Le troisième article est consacré au groupe déchanges TCS en bio, créé en 2017 en Vendée. Julien Guéneau, agriculteur appartenant à ce groupe, décrit ses pratiques. Vient ensuite le témoignage de Frédéric Barbot. Il cultive 360 ha en bio en Indre-et-Loire. Son système repose sur un travail du sol superficiel et sur une forte présence des légumineuses. Michel Roesch, agriculteur basé dans le Bas-Rhin et converti au bio depuis 2009, explique comment il arrive à poursuivre le travail du sol simplifié quil a initié en conventionnel. Il décrit aussi limportance des couverts végétaux pour améliorer la fertilité de ses sols. Enfin, Philippe Nouvellon et Luc Devienne exploitent 200 ha dans le Tarn (dont 40 ha en conversion bio). Ils ont arrêté de labourer suite à la baisse de fertilité de leur sol, mais, malgré plusieurs ajustements de leurs itinéraires techniques, leurs rendements ont décroché.
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Dossier : Cultiver du soja
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe soja bio voit sa demande croître pour l'alimentation humaine et animale, amenant de plus de producteurs français à en produire ou à s'intéresser à cette légumineuse à graines. Cependant, même si la production augmente sur le sol français, elle est loin de répondre aux besoins du marché national, prêt à acheter français malgré des coûts plus élevés, notamment pour des raisons liées à la sécurité et à la qualité des sojas biologiques achetés à l'étranger. Cette culture se développe surtout au sud, en particulier quand il est possible d'irriguer, ce qui permet d'assurer les rendements. Mais, de plus en plus d'essais sont menés plus au nord. Dans tous les cas, les prix de vente sont élevés et cette plante, qui demande peu ou pas d'intrants, contribue fortement à un meilleur résultat économique de l'exploitation. Reste qu'il faut maîtriser le désherbage et tout faire pour assurer une levée rapide. Divers témoignages d'agriculteurs ou de conseillers permettent d'illustrer des parcours techniques différents, en zone sud ou nord, en sec ou en irrigué, en rotation courte (ex : soja - soja blé) ou encore en dérobé.
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Dossier : Des produits bio locaux en magasins spécialisés : C'est possible !
N. PIBOULE, AuteurPour un développement de la bio qui soit durable, cohérent et solidaire, comme le souhaitent les producteurs bio de son réseau, la FNAB s'implique pour inventer de nouveaux circuits de distribution et de nouvelles formes de coopération. Concernant plus particulièrement l'approvisionnement local des magasins, les groupements du réseau FNAB accompagnent, depuis quelques années, les producteurs d'une part, et les magasins d'autre part, vers de nouvelles relations. Trois témoignages d'expérience dans le Bas-Rhin composent ce dossier : - "Je travaille en direct avec un ou plusieurs magasins spécialisés" (Charles Durant, éleveur de porcs bio à Schopperten) ; - "Je gère l'un des 3 magasins bio indépendants d'un réseau local" (Gilles Arnold, co-gérant de La Maison Vitale à Dorlisheim) ; - "J'approvisionne la chaîne de magasins Naturalia" (Maurice Meyer, maraîcher bio à Valff).
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Dossier : Et si lalimentation de votre territoire devenait locale et durable ?
Hélène CLERC, AuteurLancé à lautomne 2019, loutil web PARCEL (Pour une Alimentation Résiliente Citoyenne Et Locale) permet de découvrir, de façon simple, ludique et gratuite, lempreinte spatiale, sociale et environnementale de lalimentation en fonction des modes de production et de consommation dans un territoire donné. Développé par Terre de Liens, la FNAB et le BASIC, PARCEL invite les citoyens et les élus à se saisir des enjeux actuels de lalimentation en leur proposant de jouer sur trois des principaux leviers de durabilité de lalimentation : la reterritorialisation des filières alimentaires, les modes de production agricole et la composition des régimes alimentaires. Larticle décrit les principes généraux de loutil PARCEL. Il explique que lutilisateur a la possibilité de choisir et de paramétrer 5 variables : un territoire, une population, un pourcentage de relocalisation dalimentation souhaité, un régime alimentaire plus ou moins riche en produits animaux et, enfin, la part de produits bio dans lalimentation. Ces 5 variables caractérisent la consommation alimentaire dont il souhaite connaître les impacts. PARCEL calcule alors 3 résultats : les surfaces agricoles nécessaires ; et, sur ces hectares relocalisés, les emplois agricoles que cela représenterait, ainsi que les impacts écologiques sur ces surfaces. Larticle présente un exemple territorialisé dutilisation de PARCEL : la commune de Crugny dans la Marne. PARCEL a aussi été conçu pour raisonner à des larges échelles. Il est aussi possible de faire tourner loutil sur le territoire de la France métropolitaine. Loutil est accessible à ladresse : https://parcel-app.org/.
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Etude de situation et des modes de production actuels en vue de la création d'une filière protéagineuse avec valorisation de la graine en élevage
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". La Minoterie Burggraf-Becker, située à Dossenheim-sur-Zinsel (67), dans le Parc Naturel des Vosges, transforme 1 500 tonnes de céréales (bio et non bio) par an, en farine destinée aux professionnels de la boulangerie-pâtisserie ou aux particuliers. Cette entreprise a toujours misé sur les céréales locales. Depuis les années 2000, elle s'est investie dans la filière bio locale (transformation des céréales en bio en farine, gamme d'aliments bio pour l'élevage). Afin de développer la bio locale, la minoterie souhaite mettre en place une filière légumineuses à grosses graines (pois, féverole, soja et lupin) avec l'utilisation d'un procédé de toastage pour l'élevage. L'étude a porté sur la faisabilité de l'implantation de protéagineux dans les exploitations de la Moselle et du Bas-Rhin, notamment en Alsace Bossue.
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Extraits végétaux : Gagner en efficacité contre le mildiou
Frédérique ROSE, AuteurDe 2014 à 2016, en Pays de la Loire, un projet a été consacré aux intérêts des extraits végétaux (macération, teinture mère, huile essentielle, tisane ou décoction) pour lutter contre les maladies de la vigne : Mildiouplantes. Lobjectif : étudier lefficacité du traitement cuivre et soufre (en doses habituelles et en demi-doses) associé à des extraits végétaux. Les résultats tendent à montrer une efficacité supplémentaire (mais insuffisante selon les expérimentateurs) de 5 à 10 % pour les deux modalités, à condition cependant de ne pas excéder 120 g de plantes sèches par hectare. Une plante prometteuse : lachillée millefeuille, avec laquelle lefficacité du traitement est améliorée de 40 %. Un vigneron bio alsacien, Yves Dietrich, utilise les plantes depuis les années 2000 et témoigne de ses pratiques, qui lui permettent de diminuer les doses de cuivre (réalisation dune préparation intermédiaire entre la tisane et le purin dortie, décoction de prêle au sol et utilisation dhuiles essentielles).
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Initiative : La Ferme Saint André ou les circuits courts moteurs d'insertion
Maud CESBRON, AuteurLa Ferme St André, également appelée Les Jardins de Kochersberg, se trouve dans le Bas-Rhin. Elle accueille 18 personnes en contrat d'insertion, et livre 1 000 paniers hebdomadaires sur le principe des Jardins de Cocagne. Elle comporte aussi, depuis 2007, un atelier de transformation, sous le statut d'entreprise adaptée. Douze des 24 hectares de la propriété sont en maraîchage biologique (cahier des charges Nature et progrès), le reste est en céréales et prairies. Les jeunes sont payés au SMIC, pour deux ans au maximum.
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Lait et fromages bio : des producteurs dynamiques
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurAprès une présentation des chiffres concernant l'agriculture biologique en France, et en particulier ceux relatifs à la production laitière, cet article rappelle les ingrédients nécessaires à la fabrication des fromages bio : lait, présure, ferments lactiques, sel, et éventuellement des ingrédients permettant de les aromatiser. Certains de ces ingrédients ne nécessitent pas de certification (comme pour le sel qui est un produit d'origine minérale), ou ne sont pas certifiables, comme les micro-organismes (présure, ferments lactiques). Deux paysans, producteurs de fromages bio, témoignent : - la ferme Durr, en Alsace, est certifiée bio depuis les années 80. Une douzaine de personnes y travaillent aujourd'hui pour assurer l'élevage, mais aussi la transformation, avec des produits laitiers divers et variés, ainsi que des produits issus de l'atelier porcin ; - à la Ferme des Clarines, dans le Rhône, aucun intrant chimique n'est utilisé depuis les années 70. Le lait est vendu frais ou transformé en crèmes et fromages, notamment lors du marché hebdomadaire organisé sur la ferme.