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Le bois sèche le maïs grain et diminue la facture énergétique
Nicolas LEVILLAIN, AuteurLa chambre d'agriculture des Landes a étudié à l'automne 2009 le séchage du maïs grain par des générateurs d'air chaud à granulés de bois. L'expérience s'est avérée satisfaite puisqu'elle a permis une économie de 1 600 des frais de séchage pour 1107 tonnes de maïs à une humidité initiale de 23 %. De plus, ce mode de séchage présente des intérêts sanitaires non négligeables puisque l'air injecté est exempté de gaz d'échappement et d'eau issue de la combustion. Selon Jean-Guillaume et Claude Lubat, producteurs utilisant deux générateurs, leur installation devrait être rentabilisée en 8 à 10 ans.
Carotte : Une culture très pointue
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes témoignages de trois producteurs de carottes plein champ en Loire-Atlantique et dans les Landes (la famille Rolland à Fresnay-en-Retz (44), Alain Prin à Frossay (44), les frères Larerre SARL Bioleyre à Lipostey (40)) et du technicien maraîchage au Gab Loire-Atlantique, Julien Jouanneau, présentent différents points de l'itinéraire technique de cette culture très pointue. La culture de la carotte nécessite un suivi régulier et sans failles de la mise en place du semis à la conservation. Deux points de l'itinéraire technique cultural sont cruciaux : la maîtrise du désherbage (thermique en prélevée, puis binage et manuel) et la maîtrise de la mouche de la carotte (rotation tous les 4 voire 5 ans, voile anti-insectes, fertilisation du sol au moyen de compost apporté sur cultures précédentes). Avec des aspects techniques bien maîtrisés, c'est un légume qui offre une bonne rentabilité et qui se vend toute l'année.
Les circuits courts tracent leur voie
Jacques LONGEOT, AuteurDans l'économie agricole, les circuits courts, la vente directe... restent un objet non identifié (peu de données statistiques, références micro et macro-économiques à construire). C'est à Michel Barnier, lorsqu'il était au ministère de l'Agriculture, qu'est dû d'abord, dans la foulée du Grenelle de l'environnement, ce plan d'action 2009 "pour développer les circuits courts". Aujourd'hui, en France, 16 % des exploitations agricoles pour 26 % des UTA (Unité travail annuel) de l'agriculture, pratiquent les circuits courts. Par ailleurs, une étude récente de la Chambre régionale d'agriculture de Midi-Pyrénées, ainsi que des études en Rhône-Alpes et en Languedoc-Roussillon font apparaître que les circuits courts sont bien un secteur à part entière et non pas une "diversification". Suite au dépouillement de l'enquête lecteurs réalisée il y a quelques mois par Entraid'Oc, plus du quart des lecteurs ont indiqué qu'ils pratiquaient la vente directe. Différentes expériences révèlent le rôle des Cuma, le lien entre "circuits courts" et "coopération territoriale"... La demande correspond à un mouvement profond qui manifeste notamment, selon Bertil Sylvander (un des premiers économistes de l'Inra à être spécialisé sur ces questions) "... une crise de confiance...". Philippe Mangin (président de Coop de France) a déclaré le 23 septembre 2009, que "trois types de coopérations économiques constituent le terrain sur lequel va se jouer l'avenir : 1/ La coopération entre agriculteurs ; 2/ La coopération entre coopératives ; 3/ La coopération avec les consommateurs...". Plusieurs témoignages sont rapportés : - Dans le Tarn : 8 000 vaches par an ; - Dans le Jura : les collectivités et le bio local ; - En Loire-Atlantique : "Toujours garder les yeux sur le produit" ; - Dans le Loir-et-Cher : livraisons en Cuma ; - En Loire-Atlantique : "réduire le kilométrage des tournées" ; - En Béarn : les consommateurs, alliés des Amap ; - Pratique : un atelier de transformation.
Colloque ITAB : Techniques de sélection végétale, compatibilité avec l'agriculture biologique et perspectives : 28 & 29 - Avril 2009 - Paris
François DELMOND, Auteur ; André CHARRIER, Auteur ; Michel A. HARING, Auteur ; ET AL. | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2009L'intérêt porté à la sélection végétale en agriculture biologique est croissant du fait de la volonté de faire progresser l'ensemble des systèmes vers la qualité, les performances, l'autonomie (limitation de l'utilisation d'intrants, autrement dit d'énergie fossile), dans une optique de développement durable. Une sélection avec des critères spécifiques et des méthodes compatibles avec les principes de l'AB est ainsi nécessaire. Actuellement, seule l'utilisation des variétés transgéniques est interdite par le cahier des charges européen de l'Agriculture Biologique. Cependant, l'utilisation par les producteurs biologiques de variétés obtenues par des techniques modernes de sélection, incluant la fusion de protoplastes et de cytoplastes, est largement controversée, notamment leur compatibilité avec les principes de l'AB. Diverses alternatives de sélection en AB ont ainsi été mises en place. Les objectifs de ce colloque étaient doubles : - Proposer des clés pour connaître et comprendre les techniques modernes de sélection : la compatibilité de certaines d'entre-elles a été discutée au regard des principes de l'AB ; - Présenter des démarches européennes innovantes de sélection végétale pour l'Agriculture Biologique. Au sommaire : - Introduction (de François Delmond, président de la Commission Semences de l'ITAB) ; - Amélioration des plantes : évolutions des méthodes ; - Les nouvelles techniques de sélection végétale : la biologie moléculaire combinée à la culture de tissus végétaux ; - Quand la "Nano" rencontre la bio : Proposition pour un regard différent ; - Diversité et complémentarité des approches de sélection pour l'AB ; - Stratégie de sélection de céréales pour l'AB : L'exemple du blé tendre ; - L'avenir du développement de la sélection en AB, des semences biologiques et des variétés biologiques ; - L'association Kultursaat, pour la sélection biodynamique de légumes ; - Fair-breeding : Un partenariat exemplaire entre commerce spécialisé en nourriture naturelle et cultivateurs de légumes ; - Développer le potentiel des populations composites : l'exemple du blé ; - Sélection de variétés (lignées pures) rustiques de blé tendre adaptées à l'AB : contribution du programme INRA d'innovation variétale ; - Réinjecter de la diversité dans les systèmes fourragers : le projet Divèrba ; - L'Aquitaine cultive la biodiversité ; - Gestion et sélection de variétés de blé pour du pain bio de qualité en Région Ile-de-France (PICRI) ; - Propositions réglementaires pour promouvoir l'utilisation et la création de variétés paysannes dans le cadre du projet européen Farm Seed Opportunities ; - Fiches techniques (Une sélection adaptée à l'AB ; La sélection participative).
Comment se convertir à la bio
Marie-Noëlle CHARLES, AuteurLes Chambres d'agriculture proposent aux candidats à la conversion à l'agriculture biologique un appui administratif et technique. Exemple en Gironde où Etienne Laveau, technicien bio de la Chambre d'agriculture de Gironde, accompagne les conversions viticoles depuis 2008 : premier entretien, appui technique sous forme d'un relevé parcellaire hebdomadaire de mars à septembre (facturé 730 euros par an)... L'accompagnement s'appuie, par ailleurs, sur les expérimentations du centre viticole de Blanquefort (études menées sur les réductions des doses de cuivre, les désherbants "biologiques"...). En dehors des aides nationales et européennes, les producteurs bio aquitains benéficient de soutiens régionaux spécifiques (prise en charge des coûts de certification à hauteur de 500 euros/an/exploitation sur cinq ans...).
Danival : Développer des filières locales en AB
Sophie SIMONIN, AuteurL'entreprise Danival a connu un développement régulier depuis sa création et est actuellement le leader français sur le marché des conserves de produits issus de l'agriculture biologique vendus en magasin bio spécialisé. Thomas Breuzet, directeur général de Danival, témoigne ici de l'histoire, de la dynamique actuelle et des perspectives de l'entreprise. Il explique chercher à développer la filière locale et à privilégier les partenariats avec les producteurs du Lot-et-Garonne sous forme de contrats solidaires.
Dossier : Les circuits courts court-circuitent la distribution
Myriam GOULETTE, Auteur ; Christophe REIBEL, Auteur ; Laurence GUILEMIN ; ET AL.Demande des consommateurs, mouvement de fond chez les producteurs : les circuits courts se développent avec la multiplication des points de vente collectifs, des AMAP, de la vente à la ferme, en France mais aussi dans toute l'Europe. En introduction, le dossier revient sur les mesures du plan annoncé par Michel Barnier, le 14 avril 2009, pour favoriser le développement des circuits courts ; les modes de commercialisation en circuit court, ainsi que sur les disparités en Europe quant à leur développement (Allemagne, Royaume-Uni, Autriche, Espagne, Pays-Bas). En France, beaucoup reste à faire, mais les consommateurs, le secteur public et institutionnel et les producteurs eux-mêmes plébiscitent ce mode de vente. Le dossier fait ensuite état d'expériences où se construit la relation producteur/consommateur et où sont valorisées les productions agricoles : - Politique : Des collectivités s'engagent pour une agriculture périurbaine (c'est le cas à Besançon (Doubs), à Lille (Nord), à Marmande (Lot-et-Garonne), à Auxonne (Bourgogne)) ; - Ile-de-France : Les paniers entrent en gare (dans trente gares franciliennes, à l'initiative de la Chambre d'agriculture d'Ile-de-france et du Transilien SNCF, l'opération "paniers fraîcheurs" permet à des maraîchers de la région de vendre leurs légumes en paniers et en direct) ; - Des paniers pour les salariés (les jardins du Ried, en Alsace, livrent entre 100 et 250 paniers composés de neuf produits aux employés d'un fabricant de cuisines ; 100 à 150 paniers à un producteur d'appareillage électrique...) ; - Lot-et-Garonne : Le camion fruitier de Prayssica sillonne les campagnes (la coopérative Prayssica commercialise et met en avant la qualité des fruits de coteaux avec un camion fruitier posté dans différentes bourgades du département) ; - Charente-Maritime : En direct dans toute la France (les noisettes transformées en huile s'écoulent sur les marchés et jusque dans les restaurants étoilés) ; - Tarn : Terra local pour rester au pays (A Gaillac, dans le Tarn, sur la route d'Albi, une nouvelle boutique de producteurs a vu le jour, avec pour objectif de favoriser l'installation de jeunes producteurs) ; - AMAP : "Les producteurs veulent être maîtres de leur avenir" (entretien avec Gaëtan Vallée, coordinateur régional Alliance Provence, réseau des Amap de Provence-Alpes-Côte d'Azur).
Dossier formation
Yaël HADDAD, Auteur ; Valérie VIDRIL, Auteur ; Bruno LEBATTEUXUn premier article présente en détail l'offre de formation en agriculture biologique dans les établissements d'enseignement agricole français. Des modules d'initiation sont proposés dans de nombreuses formations et à tous niveaux, avec un objectif de généralisation pour 2012. Les formations approfondies sont plus rares, ceci d'autant plus que le niveau est élevé, et ne couvrent pas tous les systèmes de cultures. L'offre la plus large est celle des Brevets Professionnels "Responsable d'Exploitation Agricole option maraîchage biologique". Un zoom est fait sur la nouvelle Licence Pro "Agriculture Biologique Conseil et Développement" qui confère un niveau II, puis sur l'offre de formation en Bretagne. Un second article relate les motivations et le déroulement de l'opération pilote de formation des coachs professionnels au sein de divers organismes partenaires du GIE Fruits et Légumes d'Aquitaine. L'objectif est de dynamiser la filière en bâtissant un protocole d'accompagnement pour aider les producteurs à prendre les décisions qui serviront les objectifs qu'ils se donnent. Le rôle du coach est évoqué en détail, ainsi que son propre parcours de formation. Les témoignages de l'un d'entre eux et de deux producteurs coachés illustrent le sujet. Le dernier article expose la démarche commune du réseau de CFPPA du Rhône-Alpes à compétence paysagère et des professionnels publics et privés au sein de la plate-forme régionale Echos-paysage. Le but de ce partenariat est d'anticiper et d'accompagner les compétences pour une conception et une gestion durable des espaces verts.
Dossier : Réseaux touristiques : Se distinguer parmi une offre foisonnante
Sophie BERGOT, Auteur ; Marie-Gabrielle MIOSSEC, AuteurSelon les statistiques des déclarations en mairie, il y a 200 000 hébergements chez l'habitant dans le milieu rural, auxquels s'ajouteraient autant de logements non déclarés. Les réseaux reconnus ont labellisé 80 000 accueils pour faire ressortir leur qualité et leur donner une visibilité. A l'heure où Internet bouleverse la donne, les agriculteurs s'interrogent sur l'intérêt qu'ils auraient à quitter ou à rejoindre ces réseaux. La plupart ont déjà créé leur site personnel en complément de leur présence sur un ou plusieurs réseaux. Ils sont de plus en plus sollicités par des sites privés. Les grands réseaux ont bougé pour s'adapter à la volatilité et à la réactivité des hébergeurs et des touristes. Reste à mesurer, au delà des apparences, le service apporté par chaque opérateur et, au final, le nombre de clients touchés. Le dossier est organisé en deux parties : 1. Labels : capter l'attention des clients baladeurs (évocation du réseau des Gîtes de France à travers l'expérience de Nadège et Michel Boulai, agriculteurs bio à la ferme de Gorgeat, à Azé (Loir-et-Cher)) ; évocation des réseaux Clé vacances et Accueil paysan ; témoignages de François Moinet, journaliste et formateur, de Clau Pellé, château de Jayle, à Saint-Martin-de-Sescas (Gironde), de Véronique Marchesseau, ferme de la Haye, à Langonnet (Morbihan)) dont l'élevage de bovins allaitants est converti en bio ; 2. Internet modifie le paysage (nécessité pour l'accueillant à la ferme de communiquer sur Internet et d'aller jusqu'à instaurer la réservation et le paiement en ligne, comme le rappelle Guy Raffour, PDG de Raffour interactif, cabinet d'étude sur l'e-tourisme). Par ailleurs, le dossier présente, sous forme de tableau, les quatre principaux réseaux d'accueil en milieu rural : Gîtes de France, Clé vacances, Bienvenue à la ferme, Accueil paysan (nombre de gîtes et chambres, classement, cotisation annuelle, services).
Emploi local et solidaire ; Scop basques
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurAu Pays Basque, les initiatives pour créer de l'emploi se concrétisent grâce à la création d'associations et de scop (sociétés coopératives de production). Depuis 30 ans, Hemen, association emblématique du Pays Basque, oeuvre en faveur d'un marché de l'emploi local et solidaire et propose gratuitement ses compétences et ses réseaux aux porteurs de projets. La mission de Hemen consiste à recréer des liens entre chercheurs d'emploi et entreprises, entre porteurs de projets et organismes compétents. Dès 1980, une partie des fondateurs de Hemen ont créé Herrikoa, société de capital risque, chargée d'investir l'épargne populaire pour la création d'entreprises. Herrikoa compte plus de 4 200 actionnaires, dont près de 4 000 particuliers. Herrikoa a mis en place deux aides spécifiques aux créateurs d'entreprises : les femmes et les jeunes. 22 scop couvrent le Pays Basque. Parmi elles, Loreki, basée à Itxassou et Alterka, à Cambo-les-bains. La scop Loreki, qui a démarré en 1986, a pris de l'ampleur et développe son activité de compostage de matières organiques, avec 20 salariés-associés. L'association Alternatiba se lance, en 2003, dans la distribution du coca alternatif du Pays Basque (EHKA) puis, trois membres de l'association créent, en 2005, la scop Alterka. Celle-ci continue de s'occuper de la boisson tandis que l'association met en place un projet de verres consignés.
Enquêtes auprès de vignerons bio en Dordogne : Moins de cuivre utilisé
Eric MAILLE, AuteurDepuis quatre ans, en fin de campagne, AgroBioPérigord organise une analyse phytosanitaire de l'année. Il s'agit de répertorier au mieux les pratiques des vignerons biologiques ou en conversion, afin de pouvoir établir un bilan le plus proche possible de la réalité, d'adapter les thèmes d'expérimentation et de formation, d'anticiper d'éventuels problèmes face à la réglementation, etc. Malgré des années de fortes pressions du mildiou, la baisse des quantités de cuivre utilisées par les vignerons se poursuit. Un encart donne quelques enseignements sur l'effet des traitements cupriques, ainsi que sur le lien avec les pluies et les risques de lessivage.
L'environnement mobilise les Centre E. Leclerc
Patrice JAYAT, AuteurLe premier Salon de l'environnement, organisé par la Scaso, a réuni, fin 2008 en Gironde, une soixantaine de patrons et directeurs de Leclerc du Sud-ouest, des adhérents de la plupart des autres centrales régionales, ainsi que des partenaires institutionnels (Ademe, conseil général) et industriels (EDF, Philips, Veolia...). L'objectif premier des adhérents est la performance économique, mais leurs initiatives sont passées en revue : panneaux photovoltaïques (magasins de Libourne et d'Arès, en Gironde), pompe à chaleur (Trélissac, en Dordogne),... "Les trois quarts des adhérents sont sensibles aux enjeux environnementaux et un tiers ont déjà engagé des projets", souligne Jean Aboudaram, patron du Leclerc Libourne et vice-président de la Scaso. Une démarche qui pousse les adhérents sur de nouveaux chemins, comme la recherche de financements publics, et de nouveaux partenaires, à l'instar de l'Ademe qui a créé un groupe de travail "consommation & distribution responsables" dans le cadre du Plan climat aquitain.
Etxalde, un toit pour tous ; Hôtel et vêtements durables
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurAu Pays Basque, des initiatives voient le jour, faisant appel à la solidarité et au respect de l'environnement, dans les domaines de l'habitat, du vêtement et de l'accessoire. Grâce à Etxalde, association basque basée à Larressore, une nouvelle forme d'acquisition collective de biens immobiliers fait son apparition, pour un habitat durable, solidaire et non spéculatif. Le concept de l'association est né des anciennes traditions basques où était privilégié le droit d'usage au détriment du droit de propriété. Pour mener le projet à terme, les membres du bureau d'Etxalde ont créé une association et une SARL. L'ambition d'Etxalde est de constituer un parc locatif durable d'une quinzaine d'appartements d'ici 2012. À Saint-Jean-de-Luz, l'hôtel les Goélands propose à ses clients, pendant leur séjour, d'adopter un mode de vie respectueux de l'environnement (généralisation du tri, lampes à économies d'énergies...). L'hôtel a également réalisé de gros investissements qui lui ont permis de réduire son empreinte écologique et d'obtenir le label Clé verte. Planetik est une petite société basque qui crée des vêtements en coton biologique et des accessoires à partir de bâches publicitaires. Les créations sont destinées aux entreprises (cadeaux aux salariés, organisation de congrès).
Gironde : Utopie vit à Leyssart
Dominique MASSOUBRE, AuteurDepuis plus de 20 ans, Dominique Massoubre fait vivre une démarche collective d'élevage et de conservation de races domestiques originales en péril. 3000 brebis, 180 chèvres, 150 bovins, des porcs, des volailles : pas facile de faire coexister tous ces animaux dans une petite ferme de... 10 hectares en propriété ! Alors, les voisins prêtent des terres, où ces animaux rustiques peuvent aller brouter tout en désherbant les zones embroussaillées plus ligneuses, que d'autres animaux auraient refusé : tout le monde y trouve son compte. Sauf que la conservation ne paie pas, et de l'aveu même de l'initiateur du projet, il faudrait réussir non seulement à conserver, mais aussi à valoriser les produits de ces animaux, ce qui aujourd'hui n'est pas le cas. Du coup, la ferme conservatoire survit avec des stagiaires, mais pendant combien de temps encore ?
Jules Charmoy, l'urgence écologique
Jacques LONGEOT, AuteurCet article présente le parcours, l'engagement et les nombreux projets mis en uvre par Jules Charmoy, ceci autour d'une véritable philosophie de vie, inspirée entre autres de Théodore Monod et de Pierre Rabhi : penser globalement et agir localement et pragmatiquement face à l'urgence écologique. Après un BTS en agronomie et une formation d'ingénieur et d'expert foncier agricole, il s'installe en Dordogne en 1999 comme éleveur biologique de bovins allaitants. Son troupeau de 55 vaches qu'il élève sur 160 ha fournit actuellement de la viande à près de 400 familles. C'est grâce à la vente directe par le biais de huit AMAP qu'il assure 80% de ses ventes et a pu atteindre un équilibre financier. Il est par ailleurs très engagé au sein de la filière agro-biomasse en Périgord en tant que président, trésorier, gérant ou adhérent de trois Cuma, d'une Sarl et d'un groupement d'employeurs. Ces structures répondent à divers objectifs comme la promotion de l'huile pure végétale, la valorisation des déchets verts, le développement du bois-énergie et le recyclage des huiles et graisses usagées. S'il trouve encore le temps de réaliser quelques expertises foncières, il laisse de côté les instances représentatives, préférant l'action concrète.