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« En filière vache laitière, utilisation de sciure de bois sur logettes tapis » ; « En bovins lait, la litière malaxée compostée, une technique exigeante mais gagnante » ; « En Bovins viande, cultiver du miscanthus pour être autonome en litière » ; « En ovins, remplacer la paille de céréales par la paille de colza »
Marie-Line BARJOU, Auteur ; Aurélien LEGAY, Auteur ; Domitille RONDEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Ces quatre fiches présentent les intérêts et les limites de l'utilisation de plusieurs substrats en litière alternatifs à la paille. Elle se basent sur les témoignages déleveurs (conventionnels) suivis dans le cadre du dispositif Inosys réseau d'élevage. Le GAEC de Chez Massiat, à Saint-Léger-Magnazeix (87), cultive du miscanthus qui servira de litière pour ses bovins viande. Le GAEC Les Écureuils, à Lamothe (40), a recours à la litière malaxée compostée pour ses bovins lait. Le GAEC Geslin, à St Germain sur Sarthe (72), utilise de la sciure de bois sur des logettes avec tapis pour ses vaches laitières. Jérôme Piton, à Chaudron en Mauges (49), a opté pour la paille de colza pour ses ovins viande.
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Systèmes de production alimentaire durables et solidaires : Diversifier pour + de durabilité ?
Marine BENOISTE, Auteur ; Pascal AUBREE, AuteurLa diversification - du système de culture au territoire, en passant par l'exploitation - devient un enjeu fort pour induire un changement de modèle, la forte spécialisation des fermes et des régions présentant de nombreuses limites. Dans les Landes, lors des rencontres Civam, la diversification pour des systèmes de production alimentaire plus durables et solidaires était au cur des débats. Dans cette région, avec des élevages de canards particulièrement spécialisés, il serait nécessaire de produire moins de maïs pour laisser la place à d'autres cultures. Dans cette optique, des initiatives se montent, à l'image de la coopérative Oléandes, qui produit des huiles de tournesol et de colza biologiques et conventionnelles. Parmi les agriculteurs ayant apporté leurs témoignages, figure Vivien Grandin, éleveur de bovins allaitants bio, qui produit également des légumes de plein champ pour la restauration collective et les circuits longs.
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Le chanvre à la croisée des chemins
Pascale CAUSSAT, Auteur ; Marie NICOT, AuteurL'histoire du chanvre est intimement liée à l'essor de l'humanité, rappelle Alexis Chanebeau, dans son livre qui retrace les innombrables usages de cette culture depuis l'Egypte ancienne : linceuls, cordages, vêtements, alimentation... En 1900, la France était couverte de 170 000 ha de chanvre, dix fois plus qu'aujourd'hui. Le chanvre a pourtant disparu, en particulier dans les sociétés industrialisées, et ce, pour de multiples raisons. Depuis des années, des pionniers croient cependant à son renouveau. La crise écologique et la fin annoncée de l'ère du pétrole relancent l'intérêt pour cette matière première sans pareille, aux nombreuses vertus. Riche en oméga 3 dans l'alimentaire, respirante dans le textile, isolante dans le bâtiment, résistante dans la plasturgie, antispasmodique en médecine, la culture représente une alternative solide aux industries conventionnelles. Grâce à l'opiniâtreté de 1 400 agriculteurs convaincus, la France est aujourd'hui le premier producteur européen, regroupant 6 chanvrières. En rotation avec le blé, le chanvre est idéal pour rompre le cycle des maladies et des adventices ; il débarrasse les sols des excès de nitrates et peut fixer jusqu'à 15 tonnes de CO2 par hectare et par an. Si les débouchés sont nombreux, la transformation du chanvre nécessite des équipements et du matériel spécifiques. Naturellement bien adapté au réchauffement climatique, le chanvre redevient une option sérieuse pour les agriculteurs, mais il doit encore s'inscrire dans une filière économique rentable qui, pour l'heure, se construit petit à petit.
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Trophées des Cuma 2021 : Les 4 Cuma lauréates
Pierre CRIADO, Auteur ; Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, Auteur ; Pascal BORDEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLe réseau national FNCUMA a lancé, en 2021, sa première édition des Trophées des CUMA. L'objectif est de valoriser les innovations issues de ces collectifs, selon quatre catégories : Terres, Territoires, Organisation et Métiers. Les quatre lauréats, choisis parmi 70 CUMA candidates, sont présentés dans cet article. Dans la catégorie Métiers, c'est la CUMA Haria Blanca, dans les Landes, qui s'est démarquée. Ce groupe d'une quinzaine d'agriculteurs, dont la majorité en agriculture biologique, s'est formé en 2019, avec comme objectif la transformation en farine de sa production de blé tendre d'hiver. A terme, les agriculteurs prévoient de transformer d'autres cultures. Dans la catégorie Territoires, c'est la CUMA de Castandet, elle aussi landaise, qui est lauréate. Sur son territoire, le syndicat des eaux a demandé aux agriculteurs de réduire l'usage de S-métolachlore, qui contamine fortement les eaux. La Cuma a permis aux fermes concernées de travailler sur de nouveaux itinéraires techniques et d'acheter en commun du matériel de désherbage mécanique. L'objectif d'une réduction de 50 % des herbicides a été atteint, et deux des agriculteurs réfléchissent à une conversion à l'agriculture biologique. Dans la catégorie Organisation, la Cuma de la Trézée est sortie du lot grâce à son activité "groupement d'employeurs" qui vise à répondre au manque de main d'oeuvre sur ce territoire du Loiret. Dans la catégorie Terres, le trophée a été attribué à la Cuma des Grands Trèfles, dans le Rhône. Initiée par deux agriculteurs conventionnels désireux de passer à l'agriculture biologique, la raison d'être de cette Cuma est justement de faciliter le passage à l'AB. En 2022, trois des six exploitations adhérentes sont converties. Leur projet passe par la diversification des assolements, afin de répondre à la demande (lentille, pois chiche, sarrasin...) ; la mise en commun d'une partie des assolements ; ou encore l'investissement dans des formations agronomiques.
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Les 4 saisons du Jardin bio - Hors-série n°21 : Objectif autonomie : Des récoltes toute l'année
Marie ARNOULD, Auteur ; Ingrid VAN HOUDENHOVE, Auteur ; Véronique BUTHOD, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020Dans ce Hors-série des 4 Saisons du Jardin bio, de nombreux jardiniers expliquent comment ils arrivent à être presque autonomes en fruits et légumes et partagent leurs conseils et recettes. Ils illustrent une tendance qui s'affirme, d'un retour vers le jardin nourricier, vecteur de "mieux manger". Parmi les nombreux articles, des portraits de jardiniers : - Cultiver et récolter toute l'année (Yolande Letur, dans le Jura, cultive 300 m2 à 700 mètres d'altitude, dans un esprit d'ouverture, de partage et d'astuces pour une autonomie maximale) ; - Le jardin nourricier d'Annette et André (anciens éleveurs et maraîchers en bio depuis les années 1980, Annette et André, aujourd'hui à la retraite, mettent à profit leur expérience dans leur potager (59), sans se lasser d'apprendre et de partager avec les autres) ; - La fierté de Michèle (au sud des Landes, sur un terrain de 1800 m2, Michèle Guingant s'est d'abord intéressée aux fleurs, mais aujourd'hui, à 72 ans, elle est en train de relever son défi, en étant autonome à 99 % pour les légumes...) ; - Les buttes d'Olivier (en Normandie, Olivier Diot, ancien cadre, passionné de nature, s'est lancé pleinement dans le jardinage et a créé un parc botanique de 7 ha). Des articles sont consacrés à des conseils pratiques pour : planifier ses cultures, choisir des variétés précoces et hâtives, échelonner ses récoltes avec un calendrier des semis, des récoltes et des plantations ; cultiver sous serre (serre en verre, serre Walipini, tunnel mobile) ; produire ses semences et cultiver ses ressources au jardin (fiches pratiques pour faire ses graines et fabriquer soi-même terreau, paillis, tuteurs ) ; conserver ses légumes et ses fruits : des recettes et des astuces pour faire durer et transformer ses récoltes (lactofermentation, stérilisation, déshydratation ).
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"Je paille avec du miscanthus"
Véronique BUTHOD, AuteurDans les Landes, Michèle Guingant avait déjà l'habitude de cultiver des fleurs pour embellir son cadre de vie. Depuis qu'elle est à la retraite, elle cultive un potager de 120 m2 et une parcelle de 200 m2 dans des jardins familiaux. Elle est arrivée à une autonomie de 99 % pour les légumes. Elle considère son jardin comme la "pièce principale" de sa maison et continue à attacher beaucoup d'importance à l'ornemental. Elle a découvert le miscanthus il y a plusieurs années et en a planté dans son jardin, charmée par les inflorescences et les variations de couleur du feuillage de cette graminée pouvant atteindre 2 m de haut. Il y a 5 ans, elle a eu l'idée de récupérer les tiges, qu'elle avait l'habitude de couper, une fois sèches, en hiver, et a commencé à les broyer, au même titre que les autres végétaux qu'elle a toujours recyclés au maximum. Après quelques essais, elle a mis au point une technique qui lui permet de stocker le broyat de miscanthus pour l'utiliser en paillage. Elle apprécie de pailler ainsi ses tomates, poivrons, aubergines, etc., avec ce paillage épais et léger qui limite bien l'évaporation et comporte de nombreux atouts, seul ou en mélange. Satisfaite des résultats, elle compte maintenant développer la technique de paillage avec du miscanthus dans les jardins familiaux de sa commune.
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Dossier : Légumes de plein champ : Faire face au boom de la demande
Frédérique ROSE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe marché des légumes de plein champ biologiques fait face à une demande croissante, notamment de la part des transformateurs, que l'offre peine encore à couvrir. Dans un tel contexte, il convient de rester prudent afin d'assurer un développement pérenne de la filière : gestion de l'arrivée massive de nouveaux volumes, accompagnement des agriculteurs, etc. Dans ce dossier, Mathieu Conseil, responsable du pôle maraîchage et légumes de l'Itab, revient sur les grands sujets d'actualité de la filière. Pour assurer la maîtrise du développement de la filière, la planification est un outil primordial. Côté technique, les principales difficultés à redouter sont celles liées au climat et à ses variations extrêmes, point sur lequel l'agriculteur n'a pas de prise. Par ailleurs, des améliorations sont à noter du côté de l'accompagnement technique, de la disponibilité en semences bio et de l'agroéquipement, même si de nombreux progrès sont encore possibles. Dans la suite de ce dossier, deux producteurs témoignent : - François-Xavier Durand, céréalier dans les Landes, qui a commencé à cultiver des légumes de plein champ bio en 2010 ; - Didier Leprêtre, installé dans le Cher, sur 171 hectares, et fournisseur de légumes bio de plein champ pour le groupe D'Aucy depuis 2008. Du côté des transformateurs, le groupe Uniproledi, dans le Lot-et-Garonne, présente son fonctionnement et le développement de sa filière bio. Un encart présente l'assistant de récolte automatisé et évolutif développé par un agriculteur de Seine-et-Marne et la start-up Ponchon.
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Guide variétal de variétés populations potagères : Système maraîchage biologique
Un travail de recensement a été réalisé en 2017 afin de capitaliser et diffuser les retours dexpériences des maraîchers professionnels bio des Pyrénées-Atlantiques et des Landes (à travers les réseaux BLE (Biharko Lurraren Elkartea civam) et Agrobio 40) ayant recours à des variétés populations, afin de constituer une ébauche de guide variétal spécifique aux variétés populations en alternative notamment aux hybrides. Ce document a pour but de guider les maraîchers dans leurs choix variétaux. Des précisions techniques et réglementaires (variétés paysannes) sont données en fin de document.
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Essais semis direct en Agriculture Biologique
En 2018, la Chambre dAgriculture des Landes a mené un essai comparatif de semis sous couvert vs TCS en binage, en maïs et soja biologiques. Lobjectif était de mesurer leffet sur le rendement et sur le contrôle des adventices entre un semis direct sous couverts (SDSC) et une Technique Culturale Simplifiée (TCS) avec binage. Les résultats montrent quun couvert à 25 kg/ha de trèfle incarnat associé à 100 kg de seigle fourrager permet de contrôler les adventices du maïs. Le rendement est évalué à 9 q/ha en moins pour du maïs SDSC par rapport à la modalité TCS et binage, mais la première solution reste économiquement intéressante. Pour le soja, les rendements 26 % plus élevés en SDSC quavec une TCS biné montrent lintérêt du seigle fourrager pour la maîtrise des adventices. La couverture du sol semble loption la plus économique pour le soja. Les essais variétaux de maïs en agriculture biologique indiquent que la variété influence fortement le rendement (de 78 à 117 q/ha) avec les meilleurs potentiels obtenus pour les variétés Dolton et P9911.
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Fermoscopies en maraîchage biologique
La production de légumes biologiques est caractérisée par une diversité de fermes très importante : taille des fermes, diversité de gamme (de 5 à 40 légumes), degré de mécanisation, organisation du travail, intrants utilisés, itinéraires techniques, débouchés commerciaux. Afin de faciliter laccompagnement des porteurs de projets à linstallation et/ou à la conversion à lagriculture biologique et de contribuer à lacquisition de références technico-économiques, la FRAB Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec le réseau Chambres dagriculture, a réalisé 9 fermoscopies sur différentes fermes produisant des légumes et ayant plusieurs différences notables quant à lorganisation du travail, la localisation géographique, lancienneté de la ferme ou encore les débouchés commerciaux : 1 en Centre Charente, 3 dans les Landes, 2 dans les Deux-Sèvres, 2 dans le Lot-et-Garonne, 1 en Charente. Ces exemples concrets et chiffrés ont pour objectif dalimenter la réflexion des porteurs de projets dans le cadre de la conception et du dimensionnement de leur ferme.
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Formation maraîchage sur sol vivant en agriculture biologique : Visite de 2 fermes en Haute-Garonne
Cédric HERVOUET, AuteurLe Civam Bio des Landes est fortement sollicité par des producteurs souhaitant réduire le travail du sol sur leur ferme. Il sagit de candidats à linstallation qui veulent développer une activité de maraîchage bio diversifié faiblement mécanisé (lacquisition dun parc de matériels peut être un frein à linstallation à cause des investissements quil engendre) ; ou alors de maraîchers bio qui désirent réduire le travail du sol sur leur ferme afin déviter des perturbations de lactivité biologique. Compte-tenu du manque de références sur le non-travail du sol en maraîchage bio, une visite de deux fermes en Haute-Garonne a été organisée. La ferme de Laurent Welsh est constituée de 3 ha de SAU, il est en MSV (Maraîchage Sol Vivant) et pratique lagroforesterie. Nicolas et Pierre Besse, également avec une SAU de 3 ha, sont en maraîchage diversifié. Les caractéristiques de ces fermes sont détaillées dans larticle. Les échanges ont été nombreux et, bien que ces exploitations puissent être des sources dinspiration, les porteurs de projets nont pas perdu de vue quil est important dexpérimenter une pratique dans un contexte local avant de pouvoir la généraliser.
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La FabLab, l'imprimante 3D et le maraîcher
Pauline BOURDOIS, AuteurNicolas Dulucq est maraîcher en bio dans les Landes. En 2015, une pièce de sa planteuse casse, difficile à trouver, lui laissant comme possibilité de chercher une pièce de rechange ou dacheter une nouvelle planteuse. Afin de pallier cela, il fait appel à Frédéric Coubard de l'Association Fabrique alternative pour créer la pièce via limpression 3D (création du fichier numérique et impression). Cela fonctionne et, même si la pièce imprimée est moins solide, cela coûte moins cher que dacheter un nouvel outil.
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Le Feijoa : discret et inoubliable
Sylvie ARNAUD-GOMEZ, Auteur ; Charles-Antoine ARNAUD-GOMEZ, AuteurLe Feijoa sellowiana (ou Acca sellowiana), également surnommé goyavier du Brésil ou goyavier de Montévideo, est un arbre robuste à feuillage persistant, originaire d'Amérique Latine. Les auteurs présentent l'importation en France du Feijoa, sa culture peu exigeante et les propriétés de son fruit. D'abord planté comme haie arbustive pour sa magnifique floraison, le Feijoa est cultivé pour son fruit depuis les années 1980. Ces derniers se récoltent, à terre, d'octobre à décembre (50 g à 110 g par fruit, un arbre pouvant produire jusqu'à 200 kg de fruits). Leur conservation en frais est limitée, mais de nombreuses transformations sont possibles (jus, compote, eau de vie...). Le goût du fruit est légèrement acidulé, et change subtilement selon la variété. Très riche en vitamines et oligoéléments, il est parfois recommandé pour ses vertus anti-inflammatoires et anti-bactériques.
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Nouvelle-Aquitaine : Semences paysannes potagères : Inventaire et dynamique collective en maraîchage sur le territoire nord-ouest pyrénéen atlantique
En 2017, les Civam Bio des Landes et Ble (Civam Bio du Pays Basque) ont réalisé un travail d'inventaire de semences potagères utilisées par une douzaine de maraîchers. L'objectif est d'identifier des semences libres de droits et reproductibles présentant un intérêt dans le contexte pédoclimatique local, ainsi qu'un intérêt économique pour les agriculteurs. Cet inventaire devrait alimenter une base de données collaborative librement accessible. Un travail collectif de multiplication et d'échanges est également prévu.
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Nouvelles filières : Valoriser pour diversifier
Mélissa DUMAS, Auteur ; Maud ROBLIN, AuteurLes agriculteurs souhaitant développer des systèmes économes et autonomes se tournent souvent vers la diversification de leurs cultures. Dans cet article, trois exemples de diversification, accompagnés de développement de filières locales spécifiques, sont présentés. Tous les trois ont bénéficié de l'appui de Civam (Centres dInitiatives pour Valoriser lAgriculture et le Milieu rural). Dans le Gard, un groupe d'agriculteurs (dont certains en AB) a construit une filière chanvre pour l'éco-construction. Il a la maîtrise de la production, de la matière première à la commercialisation, en passant par la transformation. En Champagne, c'est le développement d'une filière Plantes aromatiques et médicinales biologiques qui est actuellement à l'étude. Enfin, dans les Landes, les marges négatives obtenues avec le maïs hybride d'une part, et la demande d'un restaurateur pour du maïs estampillé Landes d'autre part, ont décidé un groupe d'agriculteurs à remettre en culture des variétés locales de maïs population. Ils sont accompagnés dans leur démarche par le Civam Alpad, AgroBio Périgord, l'Inra de Montpellier et l'association les Ailes Bénessoises.