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LOT ET GARONNE |
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Dossier : Légumes pour l'industrie : Diversifier en maîtrisant les risques
Marion COISNE, AuteurCe dossier fait le point sur les légumes industrie biologiques (destinés à la surgélation ou à la mise en conserve) : état du marché, principales régions productrices, principaux légumes cultivés, problématiques techniques, témoignages de producteurs Le désherbage est la problématique principale, avec des risques liés à des plantes toxiques comme le datura ou la morelle, ce qui nécessite parfois des passages manuels, notamment en carottes, épinards et betteraves. Jean-Paul Hignet, ainsi que Stéphane et Nathalie Urvoy, producteurs de petits pois industrie en Bretagne, font un retour sur leurs itinéraires techniques et sur les problèmes rencontrés, notamment les aléas climatiques et sanitaires. De même, Thomas Raoul, dans la Somme, témoigne sur la production dépinards, culture intéressante, mais très technique et risquée, pour laquelle « on na pas le droit à lerreur ». Une nouvelle usine de surgélation, ayant démarré son activité au printemps 2022 dans les Hauts-de-France, traite des volumes bio et cherche de nouveaux producteurs. Si les haricots et les pois sont plutôt porteurs, lépinard reste compliqué à produire. Enfin, avec lévolution du climat, lirrigation est de plus en plus de mise pour ces cultures. Par ailleurs, il est important de noter que la production de légumes industrie est en recul dans le Sud-Ouest à cause de problèmes techniques, liés notamment au changement climatique (mildiou sur la tomate, plantes toxiques, températures trop fortes pour les petits pois ). Stéphane Besnier, installé dans le Lot-et-Garonne, apporte son témoignage sur les tomates industrie.
Kiwis : De l'exotisme au jardin
Omar MAHDI, AuteurLe kiwi s'adapte plutôt bien aux conditions climatiques françaises ; cependant, les climats secs et venteux lui sont défavorables. La culture du kiwi demande assez peu d'entretien : il s'agit principalement de protéger les lianes des gelées tardives et de les arroser suffisamment, tout au long de leur vie. Le kiwi (l'actinidia) étant dioïque, il est nécessaire de planter des mâles et des femelles, bien qu'il existe des variétés autofertiles de kiwi (mais beaucoup moins productives). Le kiwi a besoin d'une structure solide pour soutenir ses lianes (pergola, mur...) et une taille fin février est nécessaire pour une bonne production. Dans cet article, Jean-René Wenk, producteur de kiwis bio à Moncrabeau (47), et Denis Genier, arboriculteur bio à Vetouzac (19), partagent des conseils de culture : implantation, taille, contrôle des ravageurs et des maladies (le chancre bactérien du kiwi, la cochenille blanche du mûrier, la punaise diabolique, etc.), traitements préventifs, récolte. Un encart présente le kiwaï, un cousin du kiwi, sur lequel le surgreffage de kiwi donne de bons résultats.
Vergers de noisettes : Lever les freins grâce à une recherche plus poussée
Marion COISNE, AuteurLa noisette bio française bénéficie dun marché porteur, mais elle peine à se développer sur le plan cultural, avec dimportants dégâts causés par des ravageurs. La noisette bio représente seulement 5 % de la production nationale. Ses surfaces progressent doucement, et ont atteint 1 174 ha en 2021 (contre 788 ha en 2020), dont 364 ha certifiés bio et 810 ha en conversion. Les surfaces en conversion représentent ainsi plus du double de celles déjà certifiées. La gestion du balanin et de la punaise diabolique reste un frein majeur au développement de la noisette biologique. Le balanin perce la noisette, qui nest alors plus commercialisable. Cet insecte est assez difficile à gérer puisquil est polyphage (on le retrouve notamment sur les prunes et les kiwis) et sa diapause peut durer jusquà cinq ans. Pour linstant, les recherches pour lutter contre ce ravageur n'ont pas abouti. Lapplication dargile au moment des vols retour, en juin, est testée, afin de perturber le balanin par lodeur (puisque cet insecte ne voit pas). Dautres réflexions portent sur la reconception du verger, ainsi que sur lutilisation de terpènes dorange ou de pièges attractifs avec de lessence de noisette. Contre la punaise diabolique, des perspectives de biocontrôle se dessinent avec laide de parasitoïdes et dune bactérie symbiotique. Cet article est accompagné du témoignage de Martin Rey (Lot-et-Garonne), qui détient deux structures : une qui produit des noisettes en conventionnel, et une autre en bio. Il sest lancé dans la production biologique en 2015, sur 4,5 ha. Il explique comment il gère son verger, ainsi que les erreurs à ne pas reproduire, et insiste sur le besoin deffectuer plus de recherche sur les noisetiers conduits en bio.
DANIVAL : un Chef au coeur des filières françaises
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis plus de 30 ans, la conserverie Danival élabore, fabrique et commercialise des produits 100 % bio, exclusivement dans le réseau bio spécialisé. Elle continue de porter les valeurs de ses fondateurs, Daniel et Valérie Gevaert, agriculteurs bio dans le Lot-et-Garonne, qui souhaitaient valoriser leurs fruits et légumes et développer les filières locales. Aujourd'hui, le catalogue Danival propose 150 recettes de produits prêts à consommer, proches du fait-maison, cuisinés à la française, mais aussi dans la tradition japonaise, dont les fondateurs étaient de grands amateurs.
Dossier spécial Élevage Herbivore : Prairies à flore variée : Bilan des suivis réalisés en Dordogne et en Lot-et-Garonne ; Prairies enrichies avec des plantes à tanins : Bilan du suivi réalisé en Creuse
Camille DUCOURTIEUX, Auteur ; Laura DUPUY, Auteur ; Marie RAPINAT, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux questionnements des éleveurs sur les prairies à semer dans leur système, avec pour objectif d'augmenter la part de l'herbe, l'autonomie alimentaire ou encore de mieux gérer la santé de leur troupeau, divers suivis de prairies à flore variée de mélange Capflor ou de prairies enrichies en plantes à tanins ont été réalisés en Dordogne, en Lot-et-Garonne et en Creuse. Un premier article revient sur le suivi de 2 parcelles de prairies à flore variée, comptant au moins 6 espèces issues de 2 à 3 familles botaniques différentes, lune chez un éleveur de Dordogne et lautre en Lot-et-Garonne. Sont ainsi présentés les mélanges réalisés, les motivations et les retours dexpérience des éleveurs, lévolution de la composition floristique sur plusieurs années, tout comme les pistes de travail pour lavenir. Le second article revient sur les résultats de suivis de prairies semées en Creuse et enrichies en plantes à tanins, lune avec du plantain et de la chicorée et lautre associant lotier corniculé et chicorée. Les mélanges réalisés, les points-clés des itinéraires techniques, le rythme de pâturage ou encore les valeurs alimentaires obtenues figurent dans le document.
Dossier spécial Viticulture : Diversification : Entre nécessité et opportunité, ouvrir le champ des possibles
Stéphanie FLORES-NAGANT, Auteur ; Thierry TRICOT, Auteur ; Eléonore DALY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier donne quelques exemples concrets et quelques clés sur la diversification en viticulture. Il existe bien sûr différentes voies de diversification possibles pour chaque ferme. Dans tous les cas, il est primordial de réfléchir et dorganiser en amont la mise en place dun atelier de diversification (adéquation entre le projet et le porteur de projet, loutil de production, la viabilité économique, l'organisation du travail au quotidien et lors des pics de travail). Sont présentés des témoignages sur la production de raisins de table, le pâturage des vignes par des brebis, la viticulture en ferme de polyculture-élevage, la production de baies de gojis et l'oenotourisme sur une ferme viticole, ainsi que sur une ferme très diversifiée ayant un atelier viticole.
Marché de l'huile vu par Biolintec : « Une spéculation inédite en bio »
Frédéric RIPOCHE, AuteurBiolintec est une entreprise de trituration doléagineux bio basée dans le Lot-et-Garonne. Elle transforme 8 000 t de graines de tournesol, 3 000 t de soja et produit différentes huiles. Elle travaille plutôt en B to B (business to business). Cette année, l'entreprise na pas fabriqué dhuile de colza, car la demande importante en graines de colza locales et françaises a fait fortement monter les prix. Globalement, depuis le début du conflit en Ukraine, cest lintégralité du marché des corps gras qui est déstabilisé. Tous les oléagineux sont donc plus ou moins impactés. Biolintec se fournit habituellement en filières courtes, via des contractualisations. Ses graines de soja et de tournesol proviennent ainsi majoritairement de France (seuls 15 % du tournesol vient dEspagne). Mais, cette année, avec la spéculation, il est difficile de demander à une coopérative ou à un agriculteur de conserver le prix fixé lors de la contractualisation, il faut sadapter au marché. Par ailleurs, certains clients de Biolintec, convaincus de manquer dhuile de tournesol ou de la payer trop cher, la remplacent par dautres types dhuiles. Lhuile de soja, qui était plutôt destinée à lalimentation animale, voire aux peintures bio, trouve, dans ce contexte, une place dans lalimentation humaine.
Une multichapelle pour se diversifier
Guy DUBON, AuteurJean-Jacques Turc était céréalier et éleveur de volailles avant de devenir maraîcher. Il y a six ans, il a racheté une ferme maraîchère biologique, dans le Lot-et-Garonne. La stratégie de ce maraîcher repose sur la production de gros volumes tout au long de lannée. Il emploie quatre personnes à lannée et une trentaine de saisonniers. Afin de sécuriser ses productions, notamment face aux intempéries (grêle), et d'améliorer la qualité sanitaire de ses cultures, il a construit une serre (Richel) multichapelle double paroi gonflable (DPG) de 19 000 m2. Cette construction est équipée daérothermes pour assurer un maintien hors gel des cultures à 2 °C, et de brasseurs dair pour faciliter la déshumidification (et, ainsi, mieux lutter contre certaines maladies comme le mildiou). La structure est divisée en quatre modules équivalents et comporte un corridor central de 1 000 m2 pour la production de plants. En été, les modules sont occupés par des tomates, des poivrons et des concombres. Les légumes feuilles prennent le relai en hiver (salades, mâche, épinards et radis). Jean-Jacques Turc vend actuellement sa production par lintermédiaire de plusieurs structures, mais il envisage de se réorienter vers la vente directe. Pour cela, il devra produire une plus grande diversité de légumes, ce qui nécessiterait, pour lui, la construction dune autre serre multichapelle.
Les pieds dans la terre : Cinq histoires de paysans
Depuis des millénaires, les paysans et les paysannes élèvent des animaux, cultivent la terre et récoltent fruits, légumes et céréales. Cependant, ces cent dernières années, leur métier a changé. Pour répondre à une demande alimentaire toujours plus importante, les champs se sont agrandis, les charrettes se sont transformées en tracteurs et l'usage d'engrais chimiques et de pesticides s'est généralisé. Les haies, séparant les champs, ont disparu, tout comme de nombreux oiseaux, insectes et mammifères. Aujourd'hui, de nombreux paysans et paysannes souhaitent vivre dignement de leur métier, travailler le sol sans l'abîmer, cultiver des produits de qualité et protéger l'environnement. Dans cet ouvrage, trois générations racontent leur métier, leur vie, leurs peurs et leurs espoirs. Histoire de cinq fermes familiales, aujourd'hui toutes en bio : - Les vaches de la ferme du Menhir-de-l'abbé, en Ille-et-Vilaine ; - Les légumes de la ferme du Petit-Louvre, en Seine-et-Marne ; - Les vignes du domaine des Schistes, dans les Pyrénées-Orientales ; - Les pruniers de la ferme de Grosse-Pièce, dans le Lot-et-Garonne ; - Les brebis de la ferme du Fardelier, en Savoie.
Volailles de chair en filière longue : Les références technico-économiques
Cécilia MONTHUS, AuteurDes enquêtes ont été menées auprès déleveurs de volailles biologiques, élevées pour la chair ou pour la ponte et commercialisées en filière longue. Les élevages étaient situés en Bretagne, dans les Hauts-de-France, dans les Deux-Sèvres, dans le Lot-et-Garonne et en Dordogne. Des références technico-économiques ont été établies. Elles concernent les années 2020 et 2021, en comparaison avec les années 2018 et 2019, et portent sur des ateliers de poulets élevés en bâtiments fixes, ainsi que sur des ateliers de poules pondeuses avec parcours. Lanalyse porte sur les marges poussin-aliment, mais aussi sur les charges variables (achats de poussins ou de poulettes, daliments, frais sanitaires, de chauffage ) et sur les charges fixes (par extrapolation sur la base dexploitations spécialisées dans le cas des volailles de chair). Les résultats montrent, notamment, que la rentabilité des ateliers de volailles de chair ou pondeuses en AB demande une bonne technicité dans la conduite des lots. La gestion de lalimentation est un point-clé pour améliorer la marge poussin/aliment. La gestion sanitaire, en particulier via de bonnes conditions dambiance, est aussi un élément important. La maîtrise des dépenses énergétiques est devenue un enjeu majeur dans un contexte de coût croissant de lénergie et de prix tendus. De plus, lépidémie de grippe aviaire a impacté certains lots (ateliers avec parcours), le confinement des volailles pouvant se traduire par des problèmes sanitaires.
La betterave fourragère simplante dans lAveyron
Bernard GRIFFOUL, AuteurUne vingtaine déleveurs laitiers (vaches et brebis), basés en Aveyron, en Lozère, dans le Tarn et dans le Lot-et-Garonne, ont relancé la culture de la betterave fourragère pour alimenter leurs animaux. Ces éleveurs ont fait le choix de séquiper en conséquence via la Cuma DEI (Départementale énergies innovations), afin de faciliter la conduite de cette culture. Au fil des années, les matériels se sont spécialisés : semoir mécanique à 12 rangs spécifique pour les betteraves, GPS, bineuse 12 rangs autoguidée, récolteuse Ces éleveurs ont, néanmoins, rencontré plusieurs difficultés : il faut avoir suffisamment de terrains plats et denvergure (les matériels sont imposants) pour pouvoir assurer une rotation de quatre ans. Les nombreux cailloux qui jonchent le sol au moment de la récolte et les altises représentent les deux autres principales difficultés. Un quart des surfaces cultivées sont en bio. Pour lutter contre les ravageurs, certains éleveurs bio préfèrent acheter des plants démarrés. La culture est, en effet, surtout fragile de limplantation jusquau stade six feuilles (elle devient ensuite très résistante, notamment face à la sécheresse). Mais, le coût de ces plants est très élevé : de 1 500 à 2000 /ha, auquel il faut ajouter la main duvre (6 à 8 personnes).
Le Bokashi pour valoriser les déchets alimentaires
Agnès CATHALA, AuteurStéphane Gatti est un agriculteur du Lot-et-Garonne, en conversion bio depuis 2019. En 2011, lorsquil sest lancé dans lagroforesterie, il a eu besoin de bois raméal fragmenté (BRF) pour le paillage de ses arbres et a rencontré des difficultés pour sapprovisionner. Il a alors impulsé la création de lassociation « Cultivons une terre vivante (CTV) », qui vise à faciliter lapprovisionnement, en circuit court, en déchets végétaux. Les déchets verts sont collectés auprès de collectivités, puis broyés et mis à disposition des adhérents de lassociation. Lassociation souhaite maintenant aller encore plus loin avec son projet Bokashine, en proposant aux collectivités de valoriser les déchets organiques de leurs cantines avec la technique Bokashi. Ce procédé japonais permet de produire un amendement à partir de déchets alimentaires, via un processus de fermentation anaérobie. Des conteneurs spéciaux de 120 L sont fournis aux cantines. Les déchets sont versés dans ces conteneurs grâce à des seaux et, pour chaque seau versé, une certaine dose de microorganismes efficients (EM), sous forme solide, est déposée. Les conteneurs pleins sont récupérés tous les mois, et transportés sur une ferme basée à proximité.
Chanvre ou cannabis, quelles opportunités ?
Guy DUBON, Auteur ; Delphine CORDAZ, AuteurLes produits du chanvre sont nombreux : la graine ou chènevis (11% du poids), utilisée principalement en alimentation humaine, en oisellerie et en appât pour poissons ; la chènevotte ou granulat (44% du poids), pour les litières, le bâtiment ou le paillage ; la fibre (24% du poids), destinée essentiellement à des papiers et à lisolation, mais aussi au textile ou à la fabrication de plastique ; les poussières (21% du poids) qui fournissent notamment de lénergie. Cependant, le grand marché à venir semble être celui du bien-être, le cannabidiol (CBD) étant apprécié pour ses bienfaits thérapeutiques. Une nouvelle réglementation prévoit que les fleurs et les feuilles de chanvre pourront être utilisées. Nicolas Roumat, dans le Lot-et-Garonne, a lancé une entreprise de commercialisation dhuile de CBD, à partir de graines de chanvre bio cultivé sur la ferme de son père.
Culture et transformation de chanvre : « Structurer la filière : un besoin urgent ! »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurGary Charré a repris la ferme familiale, dans le Lot-et-Garonne, en 1993. Cette ferme est composée de vignes et de grandes cultures. Quatre ans plus tard, il est rejoint par son épouse, Pascale Croc. Des changements samorcent alors sur lexploitation, notamment lenrichissement de lassolement : douze cultures salternent en rotation. Les céréales sont vendues en coopérative, tandis que les protéagineux et les oléagineux sont valorisés, de plus en plus, en circuits courts. La ferme est convertie en bio en 2012. Par ailleurs, depuis 2008, les agriculteurs produisent du chanvre. Cette idée leur est venue lors dune réunion collective. Ils ont alors commencé à produire cette culture qui ne nécessite pas dintrant. Toutefois, ils ne valorisent que les graines, pas la paille, faute déquipement dans leur secteur. Une fois triées et séchées, les graines sont transformées en huile ou vendues à létat brut. Les tourteaux, riches en azote et en phosphore, mais légèrement déficitaires en potassium, peuvent être utilisés en amendement sur les cultures et les vignes, et représentent une source protéinée pour lalimentation humaine et animale. Cet article est complété par deux encarts : lun présente la SARL Chanvre Mellois, basée dans les Deux-Sèvres, et lautre est dédié à lassociation Chanvre Nouvelle-Aquitaine, née en février 2021.
Fraise : Le désherbage des fraises se verdit
Guy DUBON, AuteurLes fraisiculteurs conventionnels cherchent des alternatives pour contrôler les adventices dans leurs cultures de fraises. Deux agriculteurs bio du Lot-et-Garonne témoignent sur leur désherbage mécanique des fraises et sur loutil utilisé : motoculteur équipé de dents et de disques latéraux pour lun ; lame ajustable par hydraulique et fabriquée par un artisan pour lautre. Les coûts, avantages et inconvénients de ces deux outils sont comparés dans un tableau, ainsi que lutilisation dun rotofil et de paille de céréales. Un deuxième tableau compare le coût à lhectare dun film de paillage PE spécial fraise avec celui dun paillage biodégradable à base damidon de maïs.