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Documents disponibles dans cette catégorie (54)


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Le chanvre à la croisée des chemins
Pascale CAUSSAT, Auteur ; Marie NICOT, AuteurL'histoire du chanvre est intimement liée à l'essor de l'humanité, rappelle Alexis Chanebeau, dans son livre qui retrace les innombrables usages de cette culture depuis l'Egypte ancienne : linceuls, cordages, vêtements, alimentation... En 1900, la France était couverte de 170 000 ha de chanvre, dix fois plus qu'aujourd'hui. Le chanvre a pourtant disparu, en particulier dans les sociétés industrialisées, et ce, pour de multiples raisons. Depuis des années, des pionniers croient cependant à son renouveau. La crise écologique et la fin annoncée de l'ère du pétrole relancent l'intérêt pour cette matière première sans pareille, aux nombreuses vertus. Riche en oméga 3 dans l'alimentaire, respirante dans le textile, isolante dans le bâtiment, résistante dans la plasturgie, antispasmodique en médecine, la culture représente une alternative solide aux industries conventionnelles. Grâce à l'opiniâtreté de 1 400 agriculteurs convaincus, la France est aujourd'hui le premier producteur européen, regroupant 6 chanvrières. En rotation avec le blé, le chanvre est idéal pour rompre le cycle des maladies et des adventices ; il débarrasse les sols des excès de nitrates et peut fixer jusqu'à 15 tonnes de CO2 par hectare et par an. Si les débouchés sont nombreux, la transformation du chanvre nécessite des équipements et du matériel spécifiques. Naturellement bien adapté au réchauffement climatique, le chanvre redevient une option sérieuse pour les agriculteurs, mais il doit encore s'inscrire dans une filière économique rentable qui, pour l'heure, se construit petit à petit.
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Comment valoriser et différencier la viande biologique du massif des Pyrénées ?
BIO OCCITANIE, Auteur ; BIOCIVAM DE L'AUDE (BIOCIVAM 11), Auteur ; BIO-ARIEGE-GARONNE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE (26-28 Rue Magné, 31 300, FRANCE) : BIO OCCITANIE | 2021Dans les Pyrénées, lagriculture repose principalement sur lélevage allaitant bovin et ovin. Lagriculture biologique est fortement représentée (26 % de la SAU). Ce territoire est donc un producteur important de viande bio. Toutefois, malgré une forte demande de la part des consommateurs pour de la viande bio et locale, les viandes bio pyrénéennes sont peu valorisées sur le territoire. En effet, les animaux bio sont régulièrement déclassés, les jeunes bovins sont souvent exportés, la viande bio est peu différenciée de la viande produite en montagne, la filière bio manque de structuration Afin de trouver des solutions pour mieux valoriser cette viande, Bio Occitanie, le Biocivam de lAude, Bio-Ariège-Garonne, le GAB 65, financés par le Commissariat de Massif des Pyrénées, ont réalisé un diagnostic territorial afin didentifier des actions à mettre en place. Pour cela, ils se sont appuyés sur la méthode RELOC, développée par INRAE. Au total, 83 entretiens ont été menés auprès des acteurs de la filière. Ils ont permis de mettre en valeur cinq manières de valoriser la viande bio dans les Pyrénées : 1 - Défendre les valeurs de la bio locale ; 2 - Proposer un produit viande bio d'excellence ; 3 - Standardiser la viande bio pour répondre aux attentes du marché ; 4 - Soutenir le local en priorité et la bio si opportunité ; 5 - Valoriser le territoire par ses produits locaux de qualité. Des rencontres ont ensuite été organisées afin de trouver des pistes de développement et des actions concrètes, comme, par exemple, développer la viande bio dans les boucheries et la restauration collective de la région.
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La non-mixité à Biolait : Un seul et même objectif pour tous, une variété de chemins pour l'atteindre
Benjamin AUGRAIN, Auteur ; Céline MEFFE, AuteurEn 2017, Biolait entérinait l'objectif de 100 % des fermes du réseau en 100 % bio au 1er avril 2022 (soit 5 ans pour que les fermes mettent leurs pratiques en conformité). A quelques mois de cette première échéance, Biolait dresse un premier état des lieux et présente des témoignages d'éleveurs qui ont passé le cap du 100 % bio pour rentrer dans le cadre de la règle de non-mixité : Mélanie Renard et Thomas Guerard, du GAEC du Coudray (Eure), ont arrêté l'atelier ovins viande en conventionnel pour se tourner vers la transformation du lait de brebis bio, qui vient compléter l'atelier vaches laitières, en bio depuis plus de 10 ans ; - Jean-André et Maryse Biscar, dans les Pyrénées-Atlantiques, ont arrêté d'exploiter leur 2,7 ha de vignes en conventionnel et, plutôt que de convertir le vignoble, ont agrandi leur troupeau de quelques Jersiaises.
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Pays Basque : Voir ses arbres grandir
Élise VILLAIN, AuteurFabien Labrune a été orthoptiste durant onze ans, puis a choisi de se réorienter dans larboriculture. En 2017, il a passé un bac professionnel horticole par correspondance (tout en continuant à travailler). Il sest ensuite installé, en 2018, en récupérant les terres de ses parents situées dans le Pays Basque : 2 ha sur lesquels il a planté 1,2 ha de verger conduit en agriculture biologique (300 arbres). Sur le reste, il élève des oies, qui lui permettent aussi de gérer lenherbement du verger au printemps et durant lété. Il a planté six espèces différentes de fruitiers (pêches, abricots, pommes, poires, prunes et cerises) et différentes variétés, ce qui lui permet détaler la production dans le temps. Il a majoritairement implanté des variétés locales ou régionales, achetées au Conservatoire végétal dAquitaine. En attendant que les arbres produisent, il cultive également des fraises et des framboises. Selon lui, larboriculture présente un problème majeur : il ny a pas daides, les premières années (il faut sêtre installé et avoir planté des arbres pour demander la DJA). Pour linstant, il vit grâce au salaire de sa femme et a pu emprunter de largent à ses parents pour pouvoir débuter son projet.
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Lagriculteur à rebours
Elise POUDEVIGNE, AuteurFelix Noblia est un éleveur installé dans le Pays Basque. Initialement, il ne souhaitait pas reprendre la ferme familiale. Il a néanmoins envisagé cette possibilité à la fin de ses études afin de pouvoir rester auprès de ses proches et jouer de la musique. En 2008, il reprend lexploitation de son oncle. Il a alors 170 000 demprunts et doit payer 29 000 dannuités. Il comprend très vite que, sil ne change pas son système de production, il ne va pas pouvoir sen sortir dun point de vue financier. En quatre ans, il effectue de multiples changements : il implante des couverts végétaux, arrête de produire du maïs, ne travaille plus ses sols en passant en TCS, met en place un pâturage tournant, optimise certaines complémentarités cultures/élevage, change de race de vaches (pour des Angus) et commercialise en circuits courts. Les comptes de lexploitation repassent alors au vert. Tous ces changements ne sont pas pour autant faciles à accepter pour son oncle qui avait gagné sa vie et bâti lexploitation sur lancien système. En 2017, Félix Noblia présente son dossier aux Trophées de lAgroécologie 2016/2017 et en sort lauréat. Suite à ce succès, il décide de relever un autre défi : convertir son exploitation en bio. Parallèlement, il devient un YouTuber de lagroécologie pour communiquer sur ce quil fait. Actuellement, il consacre deux jours par semaine à la communication.
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Des Bazadaises bio bien valorisées
François D'ALTEROCHE, AuteurPaul Dussau, éleveur à Pimbo, dans les Pyrénées-Atlantiques, a remplacé, en 2013-2014, les palmipèdes gras de lexploitation de ses parents par des bovins de race bazadaise, en système naisseur-engraisseur, tout en restant en agriculture biologique. Aujourdhui, lexploitation compte 50 vaches bazadaises, 74,5 ha de SAU et trois ETP (les parents de Paul sont restés sur la ferme). Lensemble des animaux est vendu en direct, grâce à la présence dun abattoir proche et dun atelier de transformation utilisé en CUMA. En 2019, les éleveurs ont vendu 14 veaux entre 15,8 et 19/kg selon les morceaux ; et 6 vaches entre 11 et 18,50/kg. Le compte de résultat au 31 décembre 2019 est présenté, avec un EBE non modifié de 29 225.
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Le marché associatif bio entre dans la cour des grands
Sylvie COLAS, Auteur ; Benoît DUCASSE, AuteurUne nouvelle halle a été construite à Billère (banlieue de Pau) pour accueillir un marché bio. Ce bâtiment résulte dune démarche citoyenne cohérente : bois des forêts du Béarn et artisans locaux (scierie, charpentier et architecte). Il est aussi multi-usage : quand il ny a pas de marché (qui est organisé deux fois par semaine), cette halle sert de site de distribution à une Amap et dhébergement pour les activités associatives de la commune. Le maire de Billère, Jean-Yves Lalanne, est dailleurs très fier de cette synergie qui permet d'enrichir le patrimoine de la ville. Une association, ouverte à lensemble de la société et déjà existante, gère ce marché. Elle regroupe actuellement 200 membres, dont 40 paysans et artisans. Un conseil dadministration et une coprésidence, mixtes et paritaires, garantissent lexpression et le partage. Ce système favorise aussi lémergence de solidarités : un chantier solidaire a, par exemple, été organisé lorsquune tempête a détruit les tunnels dun maraîcher. Il permet également dorganiser des actions déducation populaire et culturelles.
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Pays Basque : Une immersion à la carte pour de futur.es paysan.nes
Maritxu LOPEPE, AuteurAu Pays Basque, l'association Trebatu a lancé, durant lété 2020, son premier Stage Paysan Créatif. Il est basé sur le même modèle que les Coopératives pour linstallation en agriculture paysanne, initiées en Loire-Atlantique. Le Stage Paysan Créatif est destiné aux personnes souhaitant sinstaller en agriculture au Pays Basque et qui ressentent le besoin dapprofondir certains aspects avant de débuter linstallation. Il a ainsi pour objectif de répondre aux besoins des porteurs de projets, que ce soit en matière dinclusion dans le territoire, de recherche de foncier, dappui technique, etc. Ce stage compte 600 h de formation sur six mois, dont 510 h dans une à trois fermes, chez des paysans qui veulent bien partager leur expérience. Les stagiaires suivent une journée de formation « de lidée au projet », une fois par mois, avec lAssociation de formation et daccompagnement à la gestion-comptabilité (Afog), ainsi que des journées techniques, réglementaires ou sur la commercialisation. Le stage est financé par le Fonds Social Européen et par Trebatu.
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Pays Basque : Une pépinière collective de production de plants bios
Maritxu LOPEPE, AuteurDans le Pays Basque, quatre fermes maraîchères bio se sont regroupées pour créer une pépinière collective. Lobjectif est que ces fermes puissent produire leurs propres plants (nécessaires à leurs productions) et quelles en vendent une partie (minoritaire) aux particuliers. Ces fermes seraient ainsi plus autonomes et ne dépendraient plus des rares fournisseurs de plants bio qui approvisionnent toute la région. En année de croisière, 170 000 plants bio devraient être produits. Loutil est porté et géré par une société coopérative dintérêt collectif (SCIC). Il fera 600 m2 et sera divisé en deux serres (une à atmosphère chaude et une froide). Cette pépinière sera localisée sur lune des quatre fermes investies dans le projet : la ferme coopérative Garro (détenue par la commune de Mendionde). Argitxu Ithourria, maraîchère gérante de la ferme Garro, sera en charge de la production de plants tandis que la SCIC embauchera un salarié pour suppléer sa production maraîchère. Linvestissement sélève à 100 000 euros, financé par une société locale de capital-investissement, la communauté dagglomération du Pays Basque, les aides « bâtiments » de la région Nouvelle-Aquitaine, les parts sociales des quatre fermes, ainsi que par du financement participatif.
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Béarn : Une nouvelle petite ferme déjà pleine de vie et de projets
Galiléo MONNET-MARTIN, AuteurThibaud Dufourcq-Brana, ancien informaticien, sest reconverti en maraîcher. Il sest installé en 2017, sur deux hectares situés dans le Béarn, en bio. Avec sa femme, Séverine, ils veillent à développer un projet global et collectif, en invitant leurs clients/partenaires à simpliquer à leurs côtés : un poulailler collectif est en cours de création, un marché de producteurs à la ferme se met en place, et ils réfléchissent à un projet de toiture solaire sur un bâtiment qui accueillerait une salle multi-activités ainsi quune conserverie accessible aux particuliers. Des évènements culturels sont organisés à la ferme tout au long de lannée grâce à lassociation Court-circuit (contes, musiques, ateliers ). Parallèlement, Séverine peaufine un projet de plantes aromatiques et médicinales, couplé à un accueil à la ferme. La ferme, nommée la Loupiote, est actuellement composée de 800 m2 de serres. Les légumes sont commercialisés pour moitié en direct (à la ferme, sur un marché, via un système de paniers) ou auprès de magasins spécialisés. Comme les gros investissements sont terminés, Thibaud va maintenant pouvoir se verser un salaire.
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Dossier : Le ressort paysan
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Bruno CHOC, Auteur ; Maritxu Inçagaray HAICAGUERRE, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux rapports d'experts et de scientifiques préconisent l'agroécologie paysanne comme un des leviers pour faire face aux défis sociaux et environnementaux à venir. Un modèle décentralisé d'agroécologie paysanne, reposant sur des ressources humaines, énergétiques et agraires locales, permettra, selon Olivier de Schutter, ancien rapporteur spécial auprès des Nations Unies sur le droit à lalimentation, d'assurer aux populations une véritable souveraineté alimentaire. Les projets présentés dans ce dossier sont des exemples, parmi tant, des possibilités de l'agroécologie au service de la transition écologique. Ils montrent l'incroyable ressort, la vitalité et l'inventivité du modèle paysan : - "La démocratie aux champs", tel est le titre de l'ouvrage de Joëlle Zask, qui revient sur les rapports de la paysannerie et de la vie publique et politique dans le temps ; - Euskal Herriko Laborantza Ganbara : Une structure pour le développement de l'agriculture paysanne en Pays Basque ; - L'Atelier Paysan : une coopérative pour une réappropriation paysanne des technologies agricoles ; - Le battement d'ailes : Rendre fertile demain (en Corrèze, un centre agroécologique, lieu d'apprentissage de pratiques culturales autant que culturelles) ; - Systèmes Participatifs de Garantie (SPG) : la méthode de certification alternative et citoyenne poursuit sa pollinisation ; - "La terre en commun", pour préserver le projet agro-culturel de Notre-Dame-des-Landes ; - La déclaration des droits des paysans définitivement adoptée à l'ONU ! ; - Un soutien pour le processus de paix en Colombie.
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Guide variétal de variétés populations potagères : Système maraîchage biologique
Un travail de recensement a été réalisé en 2017 afin de capitaliser et diffuser les retours dexpériences des maraîchers professionnels bio des Pyrénées-Atlantiques et des Landes (à travers les réseaux BLE (Biharko Lurraren Elkartea civam) et Agrobio 40) ayant recours à des variétés populations, afin de constituer une ébauche de guide variétal spécifique aux variétés populations en alternative notamment aux hybrides. Ce document a pour but de guider les maraîchers dans leurs choix variétaux. Des précisions techniques et réglementaires (variétés paysannes) sont données en fin de document.
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Du Canada au Béarn
Galiléo MONNET-MARTIN, AuteurCorentin Caro-Chambard est franco-canadien. Après plusieurs années passées au Canada, il est revenu en France en 2017 pour sinstaller en maraîchage biologique au fond dune vallée béarnaise. Ancien docteur en histoire, il a découvert le maraîchage au Canada, grâce au wwoofing. Il a ensuite effectué une formation agricole en alternance pour devenir gérant dune petite exploitation sur laquelle il a accueilli à son tour des wwoofers. Après sept années, il a décidé de retourner en France et a acheté un corps de ferme béarnaise et 17 ha en passant par la Safer, composés de deux à trois hectares de terrain plat et le reste en pentes raides non exploitées depuis plusieurs années. Pour son installation, il a été accompagné par lAssociation béarnaise de développement de lemploi agricole et il participe actuellement à une formation collective à la gestion. 1,7 ha sont aujourd'hui cultivés. Il a également commencé à planter un verger afin de se diversifier. Il commercialise en partie sa production en vente directe, sur trois marchés locaux, ainsi que des cucurbitacées en demi-gros à une plate-forme de distribution, pour une chaîne de restauration bio. Il se trouve bien accueilli sur ce territoire et ne regrette pas son choix dinstallation.
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Concilier agriculture de conservation et agriculture bio, c'est possible !
Félix NOBLIA, AuteurFélix Noblia est éleveur de vaches allaitantes dans le Pays Basque. Il pratique l'agriculture de conservation (semis direct sous couvert). Si ce modèle est généralement dépendant des herbicides et engrais de synthèse, Félix a, lui, fait le choix d'y allier l'agriculture biologique. Dans ce témoignage, il présente ses pratiques culturales pour un système cohérent et efficace. Les sols sont couverts en permanence, les couverts végétaux contribuant à la gestion de l'enherbement et à la fertilité du sol. Légumineuses et plantes compagnes sont aussi des composantes importantes du système. Pour Félix Noblia, le travail du sol, entraînant érosion et pertes de fertilité, représente un danger pour l'humanité.
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Dossier : Région
Ludivine MIGNOT, Auteur ; Céline MEFFE, AuteurCette rubrique présente quatre focus mettant à l'honneur des exploitations laitières collectées par Biolait : - Une nouvelle collecte pyrénéenne ; Depuis le 1er novembre 2018, grâce à une dynamique relancée ces toutes dernières années, une vingtaine de fermes adhérentes de Biolait sont désormais collectées dans les Pyrénées-Atlantiques ; - Du rêve à la réalité ; Près de Pau, en pays béarnais, Maryse et Jean-André Biscar, éleveurs en bio depuis 2004, ont développé leur activité essentiellement grâce à la transformation à la ferme, et s'apprêtent désormais à livrer à Biolait ; - Le bonheur est dans le Gers ! ; C'est près de Mirande (32) que Jean, Michel et Clément Nedellec élèvent 100 Jersiaises et produisent 3 500 litres de lait bio ; - Ongi Etorri Biolait ! ; A Saint-Jean le Vieux, au Pays Basque, Vincent Etchebarne explique son parcours d'installation. Il a démarré sa conversion en 2010 par conviction ; à partir de 2014, il a uvré pour que la collecte Biolait arrive jusque dans sa zone. C'est chose faite, avec l'arrivée du camion tant espéré le 1er janvier 2016.