Thésaurus
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1 métier, 1 000 pratiques : La mise en place de la méthode Hérody sur une exploitation
GAUDIN, Loïc, AuteurLa ferme de Loïc Gaudin se trouve dans le bocage bourbonnais (Allier). La crise du lait de 2008, et, conjointement, la création de "la tournée Combrailles", ont déclenché son désir d'entamer une démarche de conversion en agriculture biologique. Grâce à un accompagnement par un conseiller formateur spécialisé dans la méthode HÉRODY, il réalise un diagnostic des sols, prend conscience des conséquences de ses pratiques et commence à opérer les changements nécessaires. Son témoignage illustre un ensemble de gestes qui, non seulement permettent de stopper la dégradation du sol et de réactiver la vie microbienne en vue d'une conversion, mais participent aussi à l'évolution de la ferme vers l'autonomie.
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Accueil paysan : la campagne à bras ouvert
Présentation de l'association "accueil paysan", dont la charte est basée sur un mode de production équilibré et tourné vers les produits de qualité et sur l'engagement des paysans-accueillants vers la création de liens sociaux avec leurs hôtes et dans leur territoire.
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L'agriculture biologique en Auvergne
La Région Auvergne lance un plan bio 2008-2010 pour "Faire de l'Auvergne la première Région bio de France". La Région va multiplier par deux le budget qu'elle consacre à la bio entre 2008 et 2010 (entre 2004 et 2008, le budget est passé de 200 000 euros à 650 000 euros). Plusieurs points de vue et articles étayent le dossier : - Réactions d'Yves Gueydon, ancien vice-président, conseiller régional (Les Verts), de J.-Michel Cellier-Courtil, président d'Auvergne Biologique ; - Plan Bio 2008-2010 de la Région : L'Auvergne : terre de l'agriculture biologique ? (présentation des principales orientations du plan bio 2008-2010 : notamment un bonus bio régional, davantage de repas bio dans les lycées, la distribution favorisée, un volet "recherche et développement") ; - Cantal : Agriculture biologique dans le Cantal : une nouvelle dynamique ? ; - Allier : Agriculture biologique dans l'Allier : la plus grande surface cultivée en Auvergne ; - Haute-Loire : La bio a besoin d'une aide technique ; - Filière bio dans le Puy-de-Dôme : Encourager les conversions.
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L'agriculture biologique est-elle compatible avec une reproduction maitrisée ?
Les principes de l'agriculture biologique qui limitent les interventions thérapeutiques vétérinaires devraient cependant permettre une conduite et des performances de reproduction optimales. Quelles en sont les limites et les contraintes ? Rappels des principes et témoignages d'éleveurs bio.
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Agriculture biologique : le point en Allier
Face au développement des conversions vers l'agriculture biologique dans l'Allier, la Chambre d'Agriculture a souhaité améliorer la diffusion de références technico-économiques, de conseils et de suivi auprès des agriculteurs. Une étude a donc été mise en place afin d'évaluer : - la mise en oeuvre des appuis techniques pendant la conversion, - les besoins en appuis techniques des agriculteurs bio, - les modifications techniques entraînées par une conversion.
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L'agriculture durable, pour des territoires vivants en moyenne montagne
Les références sur l'agriculture durable en moyenne montagne ont permis d'identifier des stratégies d'exploitation pertinentes, tant d'un point de vue environnemental, social et économique. Ce document aborde des thématiques diverses (fiches) pouvant accompagner des démarches d'agriculture économe et autonome : Accueillir à la ferme ; Le compostage pour gérer la matière organique ; Nouvelles formes de vente directe ; Dynamique locale ; Les graines germées ; Semences paysannes ; Complémentarité des élevages ; Pratiques vétérinaires alternatives ; L'emploi au coeur de la durabilité ; Augmenter la part d'herbe dans l'engraissement ; Mieux gérer son herbe pour réduire les intrants ; Valoriser des milieux atypiques (Landes, tourbières, bois, zones humides...) ; Conduire son troupeau en plein air intégral ; Méteils céréales-légumineuses ; Travailler moins, travailler mieux ; Entraide et gestion collective ; La rusticité du cheptel : de multiples avantages. Plusieurs exemples de fermes, bio et non bio, sont présentés.
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Agrilocal63.fr
L'outil Agrilocal63.fr a été lancé par le Conseil général du Puy de Dôme, le 3 octobre 2012. Ce dispositif permet à la commande publique de favoriser l'approvisionnement local tout en respectant le Code des marchés publics. Cet outil est au centre de la politique agricole locale en permettant une relocalisation des filières alimentaires, en partenariat avec la Chambre d'agriculture du Puy de Dôme. De plus, la consommation locale en restauration collective est une initiative complémentaire de l'action sur les repas bio mis en place dans les collèges et les écoles. Pour faciliter l'adoption d'Agrilocal63, des réunions territoriales, des actions de sensibilisation et des formations ont été organisées à destination des établissements publics et des fournisseurs, ainsi que des portes ouvertes sur les exploitations agricoles. Tous les utilisateurs d'Agrilocal63 bénéficient, en outre, d'un accompagnement (mise en place de guides...). Dorénavant, l'objectif est d'étendre l'outil aux artisans locaux et de l'ouvrir aux acteurs de la restauration touristique. L'outil se développe aussi dans d'autres départements, avec une mutualisation entre départements voisins qui devrait permettre, par exemple, à un producteur des Combrailles d'approvisionner un établissement Corrézien. Ainsi, deux plateformes Agrilocal vont entrer en service prochainement en Corrèze et dans l'Allier.
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Analyse longitudinale de la vulnérabilité des exploitations bovines biologiques aux variations de climat et de prix des produits
L'autonomie alimentaire est une préoccupation importante des élevages biologiques. Dans ce contexte, le projet Casdar OptiAliBio, piloté par l'Institut de lÉlevage (Idele), a pour objectifs, entre autres, d'analyser la résistance des élevages bovins biologiques aux aléas climatiques en termes d'autonomie alimentaire, et d'identifier et/ou développer des stratégies d'adaptation pour faire face à ces aléas. A la demande de l'Institut de lÉlevage et de l'Inra, partenaire d'OptiAliBio, un groupe d'étudiants de VetAgro Sup a réalisé une analyse longitudinale de la vulnérabilité des exploitations bovines biologiques aux variations de climat et de prix des produits. Pour cela, des données chiffrées issues des Réseaux d'élevage ont été utilisées, et 29 éleveurs 12 en bovins lait et 17 en bovins viande ont été enquêtés dans le Puy-de-Dôme et les départements limitrophes. Ce travail a permis d'identifier des stratégies d'adaptation mises en place par les éleveurs pour mieux faire face aux aléas climatiques, de façon ponctuelle ou à plus long terme. Les résultats obtenus montrent que le niveau d'autonomie alimentaire est lié à une combinaison de facteurs. Les exploitations les plus autonomes sont généralement celles qui dégagent le meilleur revenu et qui montrent une amélioration continue de leurs résultats. En termes d'adaptation aux aléas climatiques, les techniques ponctuelles sont plus souvent mobilisées par les éleveurs que les stratégies à long terme. Les pratiques clés identifiées peuvent être divisées en deux catégories : - celles qui passent par l'augmentation de la quantité de ressources disponibles ; - et celles qui passent par la diminution des besoins des animaux.
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L'angus, star en herbe
Dominique DIOGON, AuteurDepuis trois ans, langus a fait son apparition dans le bocage bourbonnais, fief de la race charolaise. Lidée délever cette race a été impulsée par lUnion des éleveurs bio (Unebio) Centre-Est. En 2014, elle a invité des chercheurs de lInra à présenter aux adhérents intéressés le suivi technico-économique quils assurent auprès délevages biologiques. Cest à ce moment que langus a été évoqué la première fois. Lidée est ensuite tombée dans loubli jusquau Sommet de lélevage 2015, où une nouvelle rencontre entre producteurs et chercheurs a servi de déclic. Louise Brulin (Unebio) sest alors emparée du dossier avec un groupe déleveurs. Ils ont fait le choix dacheter les premiers animaux (150 mères et 150 génisses) en Allemagne pour des raisons sanitaires (le berceau écossais étant touché par la tuberculose). Trois ans plus tard, une dizaine déleveurs se sont engagés dans cette démarche et ont attesté certaines qualités de la race : rusticité, valorisation de fourrages grossiers, besoins alimentaires moins importants pour la finition, facilité de vêlage. Comparées à des génisses charolaises engraissées, les génisses angus partent plus tôt (30 à 32 mois contre habituellement 34 à 36). Ces dernières sont moins lourdes (320 kg contre 400 kg) mais sont vendues à un prix plus élevé (6,80 /kg de carcasse contre 4,80 ).
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Animaux délevage : Mieux assurer leur bien-être
Marie-Noëlle DELABY, AuteurSuite notamment à la diffusion des vidéos de lassociation L214, la question du bien-être animal a été mise au centre des débats. Des mesures ont été prises : pénalisation des abattoirs et transporteurs en cas de mauvais traitement, création de postes supplémentaires dinspecteurs pour les abattoirs Il serait nécessaire aussi de repenser les abattoirs pour les animaux : mise en place de brumisateurs pour les porcs ; diffusion de phéromones apaisantes afin daméliorer le bien-être animal et la sécurité des employés. Mais, si les gros abattoirs ont la possibilité dinvestir pour sadapter, ce nest pas toujours le cas des petits abattoirs. Or le maillage local des abattoirs contribue au bien-être animal en limitant le transport. Dans cet article, Pierre Mainaud, éleveur en biodynamie, témoigne sur ses pratiques respectueuses de lanimal (absence décornage, monte naturelle, coupage de queues proscrit ).
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Asperges bio : Trois parcours à la loupe
Myriam GOULETTE, AuteurL'asperge biologique est encore une production de niche. Pourtant, malgré des charges de production élevées, c'est une culture à forte valeur ajoutée. Nombre de producteurs du monde entier, biologiques et conventionnels, se sont réunis, les 3 et 4 décembre 2013, aux International Asparagus Days, au Barp (Gironde). Parmi eux, trois producteurs bio français, dont les témoignages sont rapportés dans cet article : - la famille Castagnède, installée dans les Landes, cultive 25 hectares d'asperges blanches ; - Frédéric Poupard cultive des asperges vertes et blanches sur 50 hectares dans le Maine-et-Loire ; - Dominique Marchal, dans l'Allier, produit 6 hectares d'asperges. Tous expliquent leurs pratiques agricoles, relatives à la conduite de la culture, la gestion des maladies et ravageurs, la commercialisation Dominique Marchal, président de l'association Asperge Avenir, explique que le marché de l'asperge bio a encore besoin de se structurer, mais il estime qu'il y a de la place pour les conversions pour cette culture pas si difficile à mener.
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L'assainissement non collectif ou assainissement individuel
Chaque jour, nous utilisons de l'eau pour la vaisselle, la douche, la lessive, les wc... Après usage, ces eaux polluées, appelées eaux usées domestiques, doivent donc être épurées avant d'être rejetées dans le milieu naturel. Si notre habitation n'est pas en situation d'être raccordée à un réseau d'égout (maison isolée, zone peu dense...), nous devons disposer d'installations d'assainissement non collectif ou assainissement individuel ou autonome en bon état de fonctionnement. Ce type d'installation, s'il est bien conçu et correctement réalisé, garantit une bonne élimination de notre pollution et contribue donc à protéger nos cours d'eau et nos nappes phréatiques.
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Le bison de Rocles sort de sa réserve
Antoine DELACOU, AuteurMatthieu Péron est éleveur de bisons en bio à Rocles, dans lAllier. Il a été sacré meilleur e-producteur dAuvergne, à loccasion dun concours initié par "Pour de Bon", lors du 54ème Salon de lAgriculture. En effet, Internet est pour lui un levier important de commercialisation de la viande de ses animaux. Cet article présente lexploitation de Matthieu, ainsi que son mode de commercialisation.
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Bovins viande : Cultiver davantage d'autonomie
Carole HIET, AuteurLa récente flambée des prix des céréales pose la question de l'autonomie alimentaire en élevage allaitant. Cet article donne des pistes à suivre pour valoriser au maximum l'herbe, qui reste l'aliment le plus économique. Les exploitations prises en exemple ne sont pas bio, mais les grands principes proposés sont transposables aux systèmes bio. Afin de bien gérer le pâturage, Arvalis-Institut du Végétal propose des formations à la méthode Herbo-LIS. Cet outil permet de calculer les surfaces nécessaires au pâturage et à la fauche, puis de les faire évoluer par le calcul des jours d'avance (obtenus, à partir d'une parcelle, par calcul de la moyenne des hauteurs d'herbe qui est à convertir en kg de matière sèche et à multiplier par la densité et la surface totale ; résultat qui est ensuite divisé par les besoins journaliers des animaux). Un éleveur de bovins viande, Emmanuel Bregeras, à Le Vigen (Haute-Vienne), estime que l'utilisation de cette méthode lui a fait gagner 27 tonnes de fourrage. Par ailleurs, les charges d'alimentation peuvent être réduites en distribuant des concentrés fermiers. Si la production de céréales est intéressante, la culture des protéagineux est délicate (rendements très variables). Le choix des compléments doit toujours être raisonné en fonction de l'équilibre de la ration, et des propriétés des aliments (les céréales riches en fibres peuvent entraîner des troubles de digestion chez des jeunes bovins ; au contraire, le pois, acidogène, nécessite un apport de fibres). Enfin, les animaux n'ont pas besoin de la même complémentation à longueur d'année. Les apports peuvent être réduits pendant certaines périodes (notamment autour du vêlage). Jean-Marc Chamignon, éleveur de charolaises, à Neure (Allier), alimente son troupeau avec ce qui pousse sur son exploitation (valorisation de l'herbe au printemps, enrubannage des prairies les plus jeunes en mai...) et, suivant les années, revoit ses rations en augmentant la proportion de céréales ou de pulpes.
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Caractérisation de l'engraissement des mâles dans les élevages bovins allaitants biologiques d'Auvergne
Bien qu'en élevage bovin viande biologique il n'y ait pas de débouchés pour les animaux maigres, ces derniers sont peu nombreux à être engraissés. Ainsi, 70 % des mâles ne sont pas valorisés dans la filière biologique. Pourtant, la demande pour des bovins bio engraissés existe. L'étude qui fait l'objet de ce mémoire d'ingénieur agronome s'est penchée sur la filière auvergnate, à travers une enquête sur quinze élevages de la région qui valorisent leurs animaux dans la filière bio. Des metteurs en marché ont également été rencontrés. L'objectif était d'apporter des éléments techniques et économiques sur l'engraissement des mâles dans les élevages bovins allaitants bio d'Auvergne, en vue de développer l'engraissement. Différentes stratégies de valorisation (100 % veaux, 80 % bufs, 70 % veaux + 30 % gros bovins), associées à des profils d'élevages différents, ont pu être mises en évidence.