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La carte des bonnes adresses bio dans l'Allier : Edition 2022
Cette brochure fournit, pour le département de l'Allier, une liste de producteurs bio en vente directe de fruits et légumes, lait et produits laitiers, viandes et ufs, boissons, miels, plantes à parfum, aromatiques et médicinales, pains... Les artisans et les magasins bio sont aussi indiqués, ainsi que les magasins de producteurs, les Amap, les marchés...
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Une conversion réussie malgré les années sèches
Emmanuel DESILLES, AuteurJoël Dufour élève un troupeau de bovins allaitants dans l'Allier, certifié en agriculture biologique depuis 2019. Ce naisseur-engraisseur finit des vaches, des génisses et des bufs de races Charolaise et Aubrac. Lors de sa conversion à l'AB, il a été confronté à plusieurs années de sécheresse. Toutefois, grâce à une possibilité d'agrandissement de sa SAU en 2019 (passant de 131 à 172 ha) et à une bonne diversité de cultures, notamment fourragères (méteil à double fin, maïs ensilage, prairies permanentes, temporaires et artificielles de luzerne et de trèfle), l'élevage est autonome en fourrages. Les animaux finis sont globalement plus lourds que ceux des élevages de référence du bassin charolais (497 kg contre 444 kg pour les bufs), et sont mieux valorisés grâce à la période de vente choisie par Joël qui permet de bénéficier de primes de saison (engraissement hivernal).
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Label FNAB : une opportunité pour valoriser votre engagement environnemental et sociétal
Yanis ESSAOUDI CARRA, AuteurFace à l'effondrement de la biodiversité, la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) a développé un nouveau label, conçu dans un premier temps à l'échelle des fermes, et dédié à celles qui respectent les critères de biodiversité (infrastructures agroécologiques, réduction du travail du sol, limitation des intrants controversés...) et les critères sociaux (rémunération des agriculteur.rice.s, fidélisation de la main duvre...) du cahier des charges du label. Le processus de labellisation FNAB est détaillé dans cet article : candidature, autodiagnostic, audits, droits de licence... Les labellisations à la ferme ont démarré à l'automne 2022. Dans un second temps, les produits des transformateurs pourront être labellisés avec ce label FNAB, s'ils respectent les critères du commerce équitable. Sébastien Fayard, polyculteur-éleveur (bovins viande et volailles de chair) bio dans l'Allier, et Ludovic Desbrus, castanéiculteur bio en Ardèche, tous deux engagés dans le processus de labellisation FNAB, partagent leurs témoignages.
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Lagriculture biologique dans lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, en Haute-Loire, en Haute-Savoie, en Isère, dans la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône, en Savoie Edition 2021
Ces douze fiches présentent les chiffres-clés de lagriculture biologique pour chaque département de la région Auvergne-Rhône-Alpes : lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, la Haute-Loire, la Haute-Savoie, lIsère, la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône et la Savoie (une fiche recto-verso par département). Réalisées par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), ces différentes fiches sappuient sur des données datant de fin 2019. Elles sont composées de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans le département (nombre et évolution du nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives / transformateurs / distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés des différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, volailles, ruchers) et des différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, autres ), ainsi que la répartition des différentes catégories de distributeurs (grossistes/négociants, magasins spécialisés, GMS ) et celle des différentes catégories de transformateurs (boulangeries, industries agroalimentaires ).
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Une farandole de jeunes pousses
Alain REGNAULT, AuteurAlain Regnault, maraîcher en biodynamie dans l'Allier, dévoile les techniques de production de son mesclun et aborde celles de la mâche. Réalisé à partir de jeunes pousses, le mesclun est le seul produit de la gamme des salades disponible toute l'année. Le choix des variétés et des espèces est important tant pour le goût qu'au point de vue esthétique, pour un mélange coloré et d'apparence fraîche. Les techniques de semis et de récolte du mesclun sont présentées : densité de plantation, hauteur de cueillette, rendement. À la différence du mesclun qui permet deux à trois coupes sur une même plantation, la mâche n'est cueillie qu'une seule fois. Cultivée sous bâche, elle est plantéeà l'aide d'une chaîne de fabrication de mottes, ce qui permet un meilleur rendement. Pour terminer, le maraîcher décrit l'utilisation des préparations biodynamiques sur ses cultures.
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Lumière(s) sur la silice de corne
Stéphane COZON, Auteur ; Maëva BOURGEOIS, AuteurConsacré à la silice de corne (501), une des préparations fondamentales de la biodynamie, cet article compile les témoignages dune quinzaine dacteurs français et suisses du mouvement de l'agriculture biodynamique, afin de défendre les avantages de l'utilisation de cette préparation pour la floraison et la fructification des plantes. Ce tour dhorizon apporte des détails pratiques sur la dynamisation et la pulvérisation de la silice de corne, ainsi que des conseils pour ne pas risquer de brûler les plantes.
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Pierre Mainaud et la ferme des Beguets
Hélène DARRAS, AuteurPierre Mainaud est installé, depuis 10 ans, à la ferme des Beguets, à Saint-Menoux, dans l'Allier. Ses parents étaient agriculteurs en biodynamie et, après un BTS agricole, c'est en Alsace, puis en Suisse, où il a rencontré des biodynamistes, qu'il a débuté son parcours, avant de revenir à la ferme des Beguets. Celle-ci appartient à une fondation à laquelle Pierre Mainaud loue la totalité des terres. La ferme, adossée à un centre de formation anthroposophique, est aussi un lieu d'interaction avec les stagiaires et elle accueille, chaque année, des élèves du BPREA en agriculture biodynamique. C'est aussi un lieu de vie avec un garage et des petites entreprises de transformation. La ferme sétend sur 200 ha en polyculture-élevage. Avec son associé, Pierre Mainaud élève des vaches allaitantes de race Aubrac, pour la production de veaux sous la mère, et de race Highland Cattle, pour la production de bufs et de génisses. Un des atouts importants de la ferme est la présence d'un abattoir à 5 km. Les produits sont commercialisés en circuits courts (à la ferme, sur des marchés, via des Amap, dans des magasins bio...). Les agriculteurs fournissent également Dynamis France, un grossiste certifié Demeter à Rungis. Selon Pierre Mainaud, le socle d'une ferme Demeter réside dans la notion d'organisme agricole. Depuis 2019, Pierre Mainaud est président de Demeter France.
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Le kéfir pour hygiéniser le tube digestif des veaux
Sophie BOURGEOIS, AuteurLe kéfir est une boisson fermentée utilisée depuis des siècles en santé humaine. Il commence à être utilisé par des éleveurs, notamment pour soutenir les veaux face aux pathogènes. Les levures et bactéries qui composent le kéfir ont pour effet de rendre le milieu très acide (pH de 2,5 à 3), ce qui empêche bon nombre de pathogènes de se développer. Les grains de kéfir lyophilisés sachètent à de multiples endroits (ou peuvent séchanger entre voisins) et peuvent être conservés indéfiniment en les multipliant à chaque fois que lon en a besoin, puis en les conservant au réfrigérateur. La boisson est fabriquée à partir de lait ou dun mélange deau et de sucre. Emmanuelle et Stéphane Poirier sont éleveurs biologiques dans la Creuse (95 Limousines) et ont découvert le kéfir lors dune formation Obsalim. Depuis, léleveuse fabrique sa boisson et en donne à tous les nouveau-nés. Elle en administre également, une fois par semaine, à leur quinzaine de veaux sous la mère. Léleveuse observe une meilleure immunité (moins de soucis de gros nombrils, de diarrhées et de problèmes respiratoires), même sil est difficile de quantifier leffet réel du kéfir. Dominique Sigaud (éleveur conventionnel dans lAllier) utilise du kéfir en septembre pour hygiéniser le sol de son bâtiment sur caillebotis. Cette pratique lui a été conseillée par son vétérinaire. Dans le Morvan, Lætitia et Benoît Lamarre donnent du kéfir à leurs veaux dès la naissance.
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Ovins viande dans le Massif Central : Optimiser ses performances à lherbe
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa question de la valorisation de lherbe pour lengraissement des agneaux est un point-clé dans le Massif Central, important bassin de production de viande ovine, avec des contextes pédoclimatiques très variables et parfois peu productifs, et où la rentabilité des élevages ovins bio nest pas toujours facile. Dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, sur sept départements de ce territoire, des élevages ovins biologiques ont été enquêtés. Ces élevages avaient une bonne valorisation de lherbe, étaient économes en concentrés et proposaient une production répondant aux besoins de la filière. Il ressort de l'enquête que ces systèmes mettent en place diverses solutions : un chargement adapté au potentiel du système, des vitesses de croissance différentes avec une production par lot, des agnelages parfois à diverses dates, des agneaux de report, la réalisation de divers croisements ou encore une gestion optimisée de lherbe, avec combinaison de plusieurs ressources fourragères (prairies naturelles, temporaires à flore variée, méteils, parcours ), en particulier pour faire face aux sécheresses de plus en plus nombreuses et marquées. Cette diversité de solutions est illustrée par le témoignage de trois éleveurs bio du Massif Central, issus de Haute-Loire, de lAllier et de lAveyron, et pilotant chacun des systèmes très différents, avec des troupeaux comptant de 90 à 750 brebis, mais tous avec la volonté de valoriser lherbe au mieux, selon les potentiels du système, et avec des questionnements récurrents face aux sécheresses.
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Transmission, reconversion, facilitation, installation !
Louis BOUGAIN, AuteurEn 2020, en se portant acquéreur des terres et des bâtiments de l'EARL des Jacquelocs (03), Terre de Liens a permis l'installation d'un jeune agriculteur et la pérennisation d'une ferme laitière engagée en AB depuis 2012. Récit et témoignages de Loïc Gaudin, cédant, et de Colin Nectoux, repreneur, installé aujourd'hui avec 45 vaches laitières bio et 139 ha (100 ha d'herbe et 39 ha de céréales) et qui livre 150 000 litres de lait.
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Allier : Une ferme riche en complémentarité et en cohérence
Camille CADET, AuteurPierre Burlot a repris la ferme de son père à Brout-Vernet (03) et a débuté son activité en 2005, avec une exploitation en bio à dominante céréalière et un atelier d'élevage. Il a fait évoluer les activités petit à petit, et tous ses ateliers sont aujourd'hui complémentaires. Depuis 2017, il élève 1 500 poules en plein air dont il commercialise les ufs en circuits courts. Il sème, sur 70 ha, un méteil : féverole, blé, triticale, orge d'hiver... Ces récoltes servent à nourrir les poules et sont vendues aux éleveurs voisins pour l'alimentation de leurs animaux. Il veille à conserver et à améliorer la qualité de ses sols en cultivant de la luzerne sur des cycles de 3 ans avant de resemer des céréales. Il n'a pas encore pu construire une activité à part entière avec les plantes médicinales, comme il l'avait souhaité au départ. Il plante et récolte tout de même un hectare et demi de menthe et de thym citronné, qu'il sèche sur la ferme et vend à la coopérative des Plantes de pays (63).
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Allier : Une installation bien préparée
Camille CADET, AuteurVicky Rohaut, auparavant comédienne, et Maxime Agrebbe, à l'origine infographiste, se sont installés, en 2018, sur la ferme de Priroda, dans l'Allier. Un financement participatif de 28 300 euros les a aidés à s'installer. Vicky a passé un Bac agricole par correspondance. Ils ont été accompagnés par l'Adear (Association pour le développement de l'emploi agricole et rural) de la Loire et ont suivi des formations grâce à des fonds Vivea. Ils n'ont pas bénéficié de la DJA car leur projet ne correspondait pas aux critères d'obtention. Au final, leur projet d'agriculture paysanne, bien préparé depuis 7 ans, s'est concrétisé en quelques mois. Ils élèvent des races anciennes de brebis, de chèvres et de poules et proposent un service de pensions pour chevaux. Cependant, c'est le maraîchage qui est leur activité principale. Ils cultivent des légumes en plein champ sur 1300 m2 et sous une serre de 200 m2. En parallèle, ils proposent des activités daccueil pédagogique sur un jardin, avec un potager spécialement destiné aux familles et aux scolaires.
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L'angus, star en herbe
Dominique DIOGON, AuteurDepuis trois ans, langus a fait son apparition dans le bocage bourbonnais, fief de la race charolaise. Lidée délever cette race a été impulsée par lUnion des éleveurs bio (Unebio) Centre-Est. En 2014, elle a invité des chercheurs de lInra à présenter aux adhérents intéressés le suivi technico-économique quils assurent auprès délevages biologiques. Cest à ce moment que langus a été évoqué la première fois. Lidée est ensuite tombée dans loubli jusquau Sommet de lélevage 2015, où une nouvelle rencontre entre producteurs et chercheurs a servi de déclic. Louise Brulin (Unebio) sest alors emparée du dossier avec un groupe déleveurs. Ils ont fait le choix dacheter les premiers animaux (150 mères et 150 génisses) en Allemagne pour des raisons sanitaires (le berceau écossais étant touché par la tuberculose). Trois ans plus tard, une dizaine déleveurs se sont engagés dans cette démarche et ont attesté certaines qualités de la race : rusticité, valorisation de fourrages grossiers, besoins alimentaires moins importants pour la finition, facilité de vêlage. Comparées à des génisses charolaises engraissées, les génisses angus partent plus tôt (30 à 32 mois contre habituellement 34 à 36). Ces dernières sont moins lourdes (320 kg contre 400 kg) mais sont vendues à un prix plus élevé (6,80 /kg de carcasse contre 4,80 ).
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Engraissement et finition en bovin viande : Ferme des Bordes : optimiser le pâturage ; Kevin Redondaud, éleveur de Charolaises : Finir à l'herbe malgré la sécheresse
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans un contexte daléas climatiques de plus en plus marqués, notamment de sécheresses, produire de la viande bovine biologique en valorisant au maximum le pâturage est à la fois une nécessité et un défi. Cet article illustre ce point à travers la présentation de deux fermes qui finissent tous leurs animaux et vendent en filières longues biologiques. La première, la Ferme expérimentale des Bordes, dans lIndre, compte un troupeau de 25 Limousines et finit tous ses animaux entre 36 et 38 mois, à partir dun système fourrager de 51.5 ha de prairies et de 12 h de mélanges céréales-protéagineux. La seconde, dans lAllier, est celle de Kevin Redondaud, qui conduit un troupeau dune soixantaine de vaches Charolaises, sur 155 ha, dont 70 ha de prairies permanentes, 45 à 60 ha de prairies temporaires, une vingtaine dhectares de cultures (méteil). Kevin a semé, cette année, 18 ha de sorgho, distribué au champ avec un complément de paille. Pour léleveur, cest cette culture qui lui a permis de faire face à la sécheresse de cette année, tout en préservant lessentiel de son stock de fourrage pour lhiver. Pour chacun de ces deux élevages, les points clés des itinéraires dengraissement et de finition sont présentés. Néanmoins, si chacun a ses spécificités, on peut noter des points communs : une optimisation du pâturage, la recherche de lautonomie alimentaire et la volonté de jouer sur la génétique, notamment pour produire des animaux finis plus jeunes, à 30 mois, avec des carcasses de 320 kg pour la Ferme des Bordes.
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Des plaquettes de bois en litière pour les brebis et les agneaux
Dans le cadre du projet CLIMAGROF, mené sur le Massif Central, une étude comptant 13 essais a été conduite. Elle portait sur lutilisation de plaquettes de bois en remplacement partiel ou total de la paille pour la litière en élevage ovin. Les résultats présentés dans ce document montrent que les plaquettes de bois peuvent être utilisées en litière sans modification des performances ou du bien-être animal par rapport à la paille. Cette pratique peut être intéressante selon le coût de la paille et permet une autre valorisation du bois. Quelques impératifs sont néanmoins à respecter : un déchiquetage en plaquettes de 3 cm lorsque le bois est encore vert, 3 à 6 mois de séchage pour utiliser des plaquettes bien sèches (taux de matière sèche dau moins 80 %), une sous-couche de 4-5 cm rechargée quand nécessaire avec des couches de 2 cm. Toutes les essences sont utilisables mais il faut prévoir un compostage des plaquettes issues de bois durs ou de résineux. Par ailleurs, les litières de plaquettes de bois sont plus fraîches (- 3 degrés de différence avec la paille) et plus sèches.