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Dossier : Agrivoltaïsme
Cyrielle DELISLE, AuteurL'agrivoltaïsme, qui consiste à associer, sur une même zone, production agricole et production d'énergie photovoltaïque, prend de l'essor en France, notamment sous l'impulsion de la loi d'accélération des énergies renouvelables, votée début 2023. Dans ce dossier, les enjeux de cette pratique sont présentés, ainsi que les menaces et les opportunités qu'elle représente : aspects juridiques, fiscaux, agronomiques, zootechniques... En élevage bovin, la mise en uvre de l'agrivoltaïsme est encore peu fréquente et nécessite des adaptations pour le passage des engins et des animaux, alors que cette pratique est plus courante en élevage ovin. Des éleveurs témoignent : Yoann Bizet, éleveur laitier dans le Calvados, qui va installer des ombrières d'élevage sur trois hectares, et Pascal Mychajliw, éleveur allaitant dans l'Allier qui testera trois types de panneaux sur 24 hectares (ombrières, trackers et panneaux verticaux).
Dossier spécial : La transmission
Aurélie RINGARD, Auteur ; Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Caroline MAZAUD, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, le secteur de la polyculture-élevage est en recul, avec la disparition, depuis les années 80, de 4 millions d'hectares de prairies à destination de l'élevage, au bénéfice des productions végétales : les grandes cultures ont remplacé le secteur bovins lait à la tête du classement des spécialisations (+ 2,6 millions d'ha entre 1982 et 2018) et, en parallèle, le secteur maraîchage continue à attirer les repreneurs. Alors que près de la moitié des éleveurs de bovins lait partiront à la retraite dans les dix prochaines années, Biolait s'attelle à la question de la transmission de ces exploitations. Ce dossier spécial regroupe les articles suivants : 1) S'installer en élevage bovin laitier : Un parcours à contre-courant ? ; 2) Projet PERLAIB : Faire le point sur sa stratégie de transmission en élevage laitier bio ; 3) Les expériences professionnelles pré-installation et leurs effets sur le métier d'agriculteur ; 4) Un groupe pilote intercommunal dans l'Huisne Sarthoise aborde le sujet de la transmission ; 5) La transmission agricole mijote depuis plus de 15 ans à la Marmite ; 6) Se faire accompagner dans son projet de transmission : Panorama de quelques acteurs agricoles ; 7) Quand les conflits d'intérêt perturbent l'accès au foncier et la transmission ; 8) L'accompagnement des cédants·es par la force du collectif en formation ! ; 9) Transmission d'exploitation : Vers de nouveaux horizons ; 10) Les difficultés de la transmission : Comment y faire face, comment rebondir ? Quand le sujet est anticipé... ; 11) S'installer par un portage de projet différent ; 12) S'installer sans la présence du cédant ; 13) Reprendre la ferme familiale, une transmission en douceur ; 14) Un vent nouveau à Bel Air ; 15) Regards croisés sur un passage de relai réussi à la Ferme de la Guilbardière ; 16) Le collectif, une philosophie pour transmettre au GAEC de la Licorne.
Poids et prix de vente des animaux Charolais en 2022
Francis BOUGAREL, Auteur ; Stéphane BRISSON, Auteur ; Jean-Baptiste AUGER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Dans cette synthèse Inosys des poids et des prix de vente des animaux commercialisés, en 2022, dans le bassin charolais, la page 9 est consacrée aux poids et aux prix moyens observés en agriculture biologique, par catégorie : vaches, génisses et bufs. Pour chacune de ces catégories, les prix au kilo sont respectivement de 5.08, 5.25 et 5.17. En annexes, des tableaux présentent les variations, en poids et en prix (au kilo et par tête), mois par mois, et en particulier pour les génisses et les bufs biologiques.
La carte des bonnes adresses bio dans l'Allier : Edition 2022
Cette brochure fournit, pour le département de l'Allier, une liste de producteurs bio en vente directe de fruits et légumes, lait et produits laitiers, viandes et ufs, boissons, miels, plantes à parfum, aromatiques et médicinales, pains... Les artisans et les magasins bio sont aussi indiqués, ainsi que les magasins de producteurs, les Amap, les marchés...
Une conversion réussie malgré les années sèches
Emmanuel DESILLES, AuteurJoël Dufour élève un troupeau de bovins allaitants dans l'Allier, certifié en agriculture biologique depuis 2019. Ce naisseur-engraisseur finit des vaches, des génisses et des bufs de races Charolaise et Aubrac. Lors de sa conversion à l'AB, il a été confronté à plusieurs années de sécheresse. Toutefois, grâce à une possibilité d'agrandissement de sa SAU en 2019 (passant de 131 à 172 ha) et à une bonne diversité de cultures, notamment fourragères (méteil à double fin, maïs ensilage, prairies permanentes, temporaires et artificielles de luzerne et de trèfle), l'élevage est autonome en fourrages. Les animaux finis sont globalement plus lourds que ceux des élevages de référence du bassin charolais (497 kg contre 444 kg pour les bufs), et sont mieux valorisés grâce à la période de vente choisie par Joël qui permet de bénéficier de primes de saison (engraissement hivernal).
Label FNAB : une opportunité pour valoriser votre engagement environnemental et sociétal
Yanis ESSAOUDI CARRA, AuteurFace à l'effondrement de la biodiversité, la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) a développé un nouveau label, conçu dans un premier temps à l'échelle des fermes, et dédié à celles qui respectent les critères de biodiversité (infrastructures agroécologiques, réduction du travail du sol, limitation des intrants controversés...) et les critères sociaux (rémunération des agriculteur.rice.s, fidélisation de la main duvre...) du cahier des charges du label. Le processus de labellisation FNAB est détaillé dans cet article : candidature, autodiagnostic, audits, droits de licence... Les labellisations à la ferme ont démarré à l'automne 2022. Dans un second temps, les produits des transformateurs pourront être labellisés avec ce label FNAB, s'ils respectent les critères du commerce équitable. Sébastien Fayard, polyculteur-éleveur (bovins viande et volailles de chair) bio dans l'Allier, et Ludovic Desbrus, castanéiculteur bio en Ardèche, tous deux engagés dans le processus de labellisation FNAB, partagent leurs témoignages.
Projet Proverbial : Suivis en élevages ditinéraires techniques pour produire des jeunes bovins mâles bio Résultats intermédiaires
Aurélie BLACHON, Auteur ; Emmanuel DESILLES, Auteur ; Alexis GANGNERON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Afin dacquérir des références sur des itinéraires de production permettant de valoriser des jeunes bovins de race allaitante conduits en agriculture biologique, des suivis de fermes ont été réalisés auprès de plusieurs élevages biologiques qui valorisent déjà leurs bovins mâles. Ces élevages sont situés dans différents contextes pédoclimatiques (Allier, Pyrénées-Orientales, Tarn et Haute-Vienne) et représentent une large gamme ditinéraires de production et de circuits de commercialisation : recours à des vaches nourrices, système transhumant, valorisation des bovins jeunes en vente directe Ces suivis ont été réalisés sur deux campagnes contrastées sur le plan climatique (2021 et 2022). Ces fiches présentent, pour chaque élevage étudié, les résultats intermédiaires (résultats de la campagne 2021). Elles apportent les informations suivantes : les chiffres-clés de lélevage étudié, les objectifs de léleveur, litinéraire de production, la croissance des jeunes bovins mâles, lalimentation du couple mère-veau, la qualité et la conformation des carcasses. Ces suivis ont été réalisés dans le cadre du projet Casdar Proverbial (2021-2024). Ce dernier cherche à valoriser localement les jeunes bovins mâles biologiques issus des élevages allaitants, en testant des itinéraires alternatifs (production de jeunes bovins mâles de 12 mois et de bufs rajeunis de 24 26 mois) pour produire de la viande bio à destination de la restauration collective.
Lagriculture biologique dans lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, en Haute-Loire, en Haute-Savoie, en Isère, dans la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône, en Savoie Edition 2021
Ces douze fiches présentent les chiffres-clés de lagriculture biologique pour chaque département de la région Auvergne-Rhône-Alpes : lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, la Haute-Loire, la Haute-Savoie, lIsère, la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône et la Savoie (une fiche recto-verso par département). Réalisées par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), ces différentes fiches sappuient sur des données datant de fin 2019. Elles sont composées de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans le département (nombre et évolution du nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives / transformateurs / distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés des différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, volailles, ruchers) et des différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, autres ), ainsi que la répartition des différentes catégories de distributeurs (grossistes/négociants, magasins spécialisés, GMS ) et celle des différentes catégories de transformateurs (boulangeries, industries agroalimentaires ).
Une farandole de jeunes pousses
Alain REGNAULT, AuteurAlain Regnault, maraîcher en biodynamie dans l'Allier, dévoile les techniques de production de son mesclun et aborde celles de la mâche. Réalisé à partir de jeunes pousses, le mesclun est le seul produit de la gamme des salades disponible toute l'année. Le choix des variétés et des espèces est important tant pour le goût qu'au point de vue esthétique, pour un mélange coloré et d'apparence fraîche. Les techniques de semis et de récolte du mesclun sont présentées : densité de plantation, hauteur de cueillette, rendement. À la différence du mesclun qui permet deux à trois coupes sur une même plantation, la mâche n'est cueillie qu'une seule fois. Cultivée sous bâche, elle est plantéeà l'aide d'une chaîne de fabrication de mottes, ce qui permet un meilleur rendement. Pour terminer, le maraîcher décrit l'utilisation des préparations biodynamiques sur ses cultures.
Lumière(s) sur la silice de corne
Stéphane COZON, Auteur ; Maëva BOURGEOIS, AuteurConsacré à la silice de corne (501), une des préparations fondamentales de la biodynamie, cet article compile les témoignages dune quinzaine dacteurs français et suisses du mouvement de l'agriculture biodynamique, afin de défendre les avantages de l'utilisation de cette préparation pour la floraison et la fructification des plantes. Ce tour dhorizon apporte des détails pratiques sur la dynamisation et la pulvérisation de la silice de corne, ainsi que des conseils pour ne pas risquer de brûler les plantes.
Pierre Mainaud et la ferme des Beguets
Hélène DARRAS, AuteurPierre Mainaud est installé, depuis 10 ans, à la ferme des Beguets, à Saint-Menoux, dans l'Allier. Ses parents étaient agriculteurs en biodynamie et, après un BTS agricole, c'est en Alsace, puis en Suisse, où il a rencontré des biodynamistes, qu'il a débuté son parcours, avant de revenir à la ferme des Beguets. Celle-ci appartient à une fondation à laquelle Pierre Mainaud loue la totalité des terres. La ferme, adossée à un centre de formation anthroposophique, est aussi un lieu d'interaction avec les stagiaires et elle accueille, chaque année, des élèves du BPREA en agriculture biodynamique. C'est aussi un lieu de vie avec un garage et des petites entreprises de transformation. La ferme sétend sur 200 ha en polyculture-élevage. Avec son associé, Pierre Mainaud élève des vaches allaitantes de race Aubrac, pour la production de veaux sous la mère, et de race Highland Cattle, pour la production de bufs et de génisses. Un des atouts importants de la ferme est la présence d'un abattoir à 5 km. Les produits sont commercialisés en circuits courts (à la ferme, sur des marchés, via des Amap, dans des magasins bio...). Les agriculteurs fournissent également Dynamis France, un grossiste certifié Demeter à Rungis. Selon Pierre Mainaud, le socle d'une ferme Demeter réside dans la notion d'organisme agricole. Depuis 2019, Pierre Mainaud est président de Demeter France.
Le kéfir pour hygiéniser le tube digestif des veaux
Sophie BOURGEOIS, AuteurLe kéfir est une boisson fermentée utilisée depuis des siècles en santé humaine. Il commence à être utilisé par des éleveurs, notamment pour soutenir les veaux face aux pathogènes. Les levures et bactéries qui composent le kéfir ont pour effet de rendre le milieu très acide (pH de 2,5 à 3), ce qui empêche bon nombre de pathogènes de se développer. Les grains de kéfir lyophilisés sachètent à de multiples endroits (ou peuvent séchanger entre voisins) et peuvent être conservés indéfiniment en les multipliant à chaque fois que lon en a besoin, puis en les conservant au réfrigérateur. La boisson est fabriquée à partir de lait ou dun mélange deau et de sucre. Emmanuelle et Stéphane Poirier sont éleveurs biologiques dans la Creuse (95 Limousines) et ont découvert le kéfir lors dune formation Obsalim. Depuis, léleveuse fabrique sa boisson et en donne à tous les nouveau-nés. Elle en administre également, une fois par semaine, à leur quinzaine de veaux sous la mère. Léleveuse observe une meilleure immunité (moins de soucis de gros nombrils, de diarrhées et de problèmes respiratoires), même sil est difficile de quantifier leffet réel du kéfir. Dominique Sigaud (éleveur conventionnel dans lAllier) utilise du kéfir en septembre pour hygiéniser le sol de son bâtiment sur caillebotis. Cette pratique lui a été conseillée par son vétérinaire. Dans le Morvan, Lætitia et Benoît Lamarre donnent du kéfir à leurs veaux dès la naissance.
Ovins viande dans le Massif Central : Optimiser ses performances à lherbe
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa question de la valorisation de lherbe pour lengraissement des agneaux est un point-clé dans le Massif Central, important bassin de production de viande ovine, avec des contextes pédoclimatiques très variables et parfois peu productifs, et où la rentabilité des élevages ovins bio nest pas toujours facile. Dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, sur sept départements de ce territoire, des élevages ovins biologiques ont été enquêtés. Ces élevages avaient une bonne valorisation de lherbe, étaient économes en concentrés et proposaient une production répondant aux besoins de la filière. Il ressort de l'enquête que ces systèmes mettent en place diverses solutions : un chargement adapté au potentiel du système, des vitesses de croissance différentes avec une production par lot, des agnelages parfois à diverses dates, des agneaux de report, la réalisation de divers croisements ou encore une gestion optimisée de lherbe, avec combinaison de plusieurs ressources fourragères (prairies naturelles, temporaires à flore variée, méteils, parcours ), en particulier pour faire face aux sécheresses de plus en plus nombreuses et marquées. Cette diversité de solutions est illustrée par le témoignage de trois éleveurs bio du Massif Central, issus de Haute-Loire, de lAllier et de lAveyron, et pilotant chacun des systèmes très différents, avec des troupeaux comptant de 90 à 750 brebis, mais tous avec la volonté de valoriser lherbe au mieux, selon les potentiels du système, et avec des questionnements récurrents face aux sécheresses.
Transmission, reconversion, facilitation, installation !
Louis BOUGAIN, AuteurEn 2020, en se portant acquéreur des terres et des bâtiments de l'EARL des Jacquelocs (03), Terre de Liens a permis l'installation d'un jeune agriculteur et la pérennisation d'une ferme laitière engagée en AB depuis 2012. Récit et témoignages de Loïc Gaudin, cédant, et de Colin Nectoux, repreneur, installé aujourd'hui avec 45 vaches laitières bio et 139 ha (100 ha d'herbe et 39 ha de céréales) et qui livre 150 000 litres de lait.
Allier : Une ferme riche en complémentarité et en cohérence
Camille CADET, AuteurPierre Burlot a repris la ferme de son père à Brout-Vernet (03) et a débuté son activité en 2005, avec une exploitation en bio à dominante céréalière et un atelier d'élevage. Il a fait évoluer les activités petit à petit, et tous ses ateliers sont aujourd'hui complémentaires. Depuis 2017, il élève 1 500 poules en plein air dont il commercialise les ufs en circuits courts. Il sème, sur 70 ha, un méteil : féverole, blé, triticale, orge d'hiver... Ces récoltes servent à nourrir les poules et sont vendues aux éleveurs voisins pour l'alimentation de leurs animaux. Il veille à conserver et à améliorer la qualité de ses sols en cultivant de la luzerne sur des cycles de 3 ans avant de resemer des céréales. Il n'a pas encore pu construire une activité à part entière avec les plantes médicinales, comme il l'avait souhaité au départ. Il plante et récolte tout de même un hectare et demi de menthe et de thym citronné, qu'il sèche sur la ferme et vend à la coopérative des Plantes de pays (63).
Allier : Une installation bien préparée
Camille CADET, AuteurVicky R., auparavant comédienne, et Maxime A., à l'origine infographiste, se sont installés, en 2018, sur la ferme de Priroda, dans l'Allier. Un financement participatif de 28 300 euros les a aidés à s'installer. Vicky a passé un Bac agricole par correspondance. Ils ont été accompagnés par l'Adear (Association pour le développement de l'emploi agricole et rural) de la Loire et ont suivi des formations grâce à des fonds Vivea. Ils n'ont pas bénéficié de la DJA car leur projet ne correspondait pas aux critères d'obtention. Au final, leur projet d'agriculture paysanne, bien préparé depuis 7 ans, s'est concrétisé en quelques mois. Ils élèvent des races anciennes de brebis, de chèvres et de poules et proposent un service de pensions pour chevaux. Cependant, c'est le maraîchage qui est leur activité principale. Ils cultivent des légumes en plein champ sur 1300 m2 et sous une serre de 200 m2. En parallèle, ils proposent des activités daccueil pédagogique sur un jardin, avec un potager spécialement destiné aux familles et aux scolaires.
L'angus, star en herbe
Dominique DIOGON, AuteurDepuis trois ans, langus a fait son apparition dans le bocage bourbonnais, fief de la race charolaise. Lidée délever cette race a été impulsée par lUnion des éleveurs bio (Unebio) Centre-Est. En 2014, elle a invité des chercheurs de lInra à présenter aux adhérents intéressés le suivi technico-économique quils assurent auprès délevages biologiques. Cest à ce moment que langus a été évoqué la première fois. Lidée est ensuite tombée dans loubli jusquau Sommet de lélevage 2015, où une nouvelle rencontre entre producteurs et chercheurs a servi de déclic. Louise Brulin (Unebio) sest alors emparée du dossier avec un groupe déleveurs. Ils ont fait le choix dacheter les premiers animaux (150 mères et 150 génisses) en Allemagne pour des raisons sanitaires (le berceau écossais étant touché par la tuberculose). Trois ans plus tard, une dizaine déleveurs se sont engagés dans cette démarche et ont attesté certaines qualités de la race : rusticité, valorisation de fourrages grossiers, besoins alimentaires moins importants pour la finition, facilité de vêlage. Comparées à des génisses charolaises engraissées, les génisses angus partent plus tôt (30 à 32 mois contre habituellement 34 à 36). Ces dernières sont moins lourdes (320 kg contre 400 kg) mais sont vendues à un prix plus élevé (6,80 /kg de carcasse contre 4,80 ).
Engraissement et finition en bovin viande : Ferme des Bordes : optimiser le pâturage ; Kevin Redondaud, éleveur de Charolaises : Finir à l'herbe malgré la sécheresse
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans un contexte daléas climatiques de plus en plus marqués, notamment de sécheresses, produire de la viande bovine biologique en valorisant au maximum le pâturage est à la fois une nécessité et un défi. Cet article illustre ce point à travers la présentation de deux fermes qui finissent tous leurs animaux et vendent en filières longues biologiques. La première, la Ferme expérimentale des Bordes, dans lIndre, compte un troupeau de 25 Limousines et finit tous ses animaux entre 36 et 38 mois, à partir dun système fourrager de 51.5 ha de prairies et de 12 h de mélanges céréales-protéagineux. La seconde, dans lAllier, est celle de Kevin Redondaud, qui conduit un troupeau dune soixantaine de vaches Charolaises, sur 155 ha, dont 70 ha de prairies permanentes, 45 à 60 ha de prairies temporaires, une vingtaine dhectares de cultures (méteil). Kevin a semé, cette année, 18 ha de sorgho, distribué au champ avec un complément de paille. Pour léleveur, cest cette culture qui lui a permis de faire face à la sécheresse de cette année, tout en préservant lessentiel de son stock de fourrage pour lhiver. Pour chacun de ces deux élevages, les points clés des itinéraires dengraissement et de finition sont présentés. Néanmoins, si chacun a ses spécificités, on peut noter des points communs : une optimisation du pâturage, la recherche de lautonomie alimentaire et la volonté de jouer sur la génétique, notamment pour produire des animaux finis plus jeunes, à 30 mois, avec des carcasses de 320 kg pour la Ferme des Bordes.
Des plaquettes de bois en litière pour les brebis et les agneaux
Dans le cadre du projet CLIMAGROF, mené sur le Massif Central, une étude comptant 13 essais a été conduite. Elle portait sur lutilisation de plaquettes de bois en remplacement partiel ou total de la paille pour la litière en élevage ovin. Les résultats présentés dans ce document montrent que les plaquettes de bois peuvent être utilisées en litière sans modification des performances ou du bien-être animal par rapport à la paille. Cette pratique peut être intéressante selon le coût de la paille et permet une autre valorisation du bois. Quelques impératifs sont néanmoins à respecter : un déchiquetage en plaquettes de 3 cm lorsque le bois est encore vert, 3 à 6 mois de séchage pour utiliser des plaquettes bien sèches (taux de matière sèche dau moins 80 %), une sous-couche de 4-5 cm rechargée quand nécessaire avec des couches de 2 cm. Toutes les essences sont utilisables mais il faut prévoir un compostage des plaquettes issues de bois durs ou de résineux. Par ailleurs, les litières de plaquettes de bois sont plus fraîches (- 3 degrés de différence avec la paille) et plus sèches.
Témoignage : La biodiversité comme alternative au travail du sol !
Mehdi AÏT-ABBAS, AuteurLe MSV (Maraîchage sur Sol Vivant) est inspiré de lagriculture de conservation. Il repose sur trois principes : ne pas travailler le sol, le couvrir en permanence et le nourrir régulièrement. Dans le cadre des actions du groupe Dephy Légumes Bio, animé par la FRAB AuRA, plusieurs maraîchers auvergnats ont participé à une formation sur le MSV dans lAllier, à lÉcoJardin des Grivauds (membre du réseau national « Maraîchage sur Sol Vivant »). Cette ferme maraîchère bio est née en 2011, suite à linstallation de Fabrice Landré, qui a été rejoint lannée suivante par Denis Raffin. Tous deux partagent la même sensibilité naturaliste. Ils cultivent 0,8 ha, dont 1 200 m2 sous abris. Leur système est organisé en planches permanentes dune largeur de 90 cm. Le sol est systématiquement couvert (même les passe-pieds) à laide de paille de céréales. Ils utilisent environ 15 tonnes de paille par hectare et par an. Cette dernière est tassée à laide dun rouleau plombeur pour la rendre la plus opaque possible. La mise en place des cultures se fait principalement à laide de plants en mottes (autoproduits), à la main, avec une pelle plantoir. Pour certaines espèces, ils réalisent aussi des semis. Denis et Fabrice apportent plus de précisions sur leur gestion des adventices, des limaces, du réchauffement du sol, et détaillent leur itinéraire technique de la carotte.
Élever et finir des gros bovins viande en bio : une production valorisant l'herbe
Emmanuel DESILLES, AuteurÉleveur naisseur-engraisseur près de Montmarault (03), Bernard Dupré s'est engagé en AB en 2009. Aujourd'hui, il élève 37 vaches, la majorité de race Charolaise, et quelques vaches d'une race rustique. Son système de production repose sur 88 ha, dont 64 ha en prairies naturelles. Il veille au bien-être de ses animaux. Dans son système, l'herbe est une ressource essentielle et bien valorisée. Le taux de finition est important sur la ferme grâce à la finition, entre autres, des bufs. La commercialisation est réalisée dans la filière bio (74 % des ventes le sont en boucherie). La valorisation de l'herbe peut s'évaluer sur les 3 dernières années par l'économie en concentrés : son élevage en consomme 3 fois moins que d'autres élevages en bio du Collectif BioRéférences.
On se damne pour les "Pots d'Anne"
Eliane ANGLARET, AuteurDans l'Allier, Anne Vernis cultive, sur les terres de son père, éleveur bio, différentes variétés de légumes, d'aromates, de fleurs et de fruits. Elle les transforme en condiments, pestos, chutneys, pâtes de fruits, confitures, fruits séchés, etc., en fonction des saisons. Nature & Progrès correspond à ses valeurs et à son engagement, forgés au cours des années qui ont suivi l'obtention de sa Licence en biologie végétale et sa formation en jardin botanique. Pour ses cultures, elle bénéficie du fumier composté en provenance de la ferme de son père, quelle aide en retour, lhiver, dans le soin des animaux. Elle a aménagé son espace de transformation avec une cuisine, un espace de stockage et un séchoir solaire dans le gîte de sa grand-mère, avec qui elle partage beaucoup de complicité. Avec passion et rigueur, elle confectionne ainsi toute une gamme de "Pots d'Anne" commercialisés en vente directe, et qui rencontrent un franc succès.
Produire des PPAM bio : Recueil d'expériences des productrices et producteurs bio de plantes à parfums, aromatiques et médicinales
Julia WRIGHT, Auteur ; Sébastien BONDUAU, Auteur ; Clément JOLY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2018Catherine Mahé, productrice de plantes à parfums, aromatiques et médicinales bio en Pays de la Loire et secrétaire nationale PPAM de la FNAB, déclare que, pour cette production, « il ny a pas de modèle de production bio idéal, aucun nest mieux quun autre si ce nest celui qui répond aux attentes du producteur ou de la productrice. Pour ce métier passionnant mais difficile et demandant une grande implication, la porte est ouverte à la créativité et à linvention. » Dans ce recueil, 10 exploitations de plantes à parfums, aromatiques et médicinales bio sont présentées. Elles sont situées dans 4 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, Pays-de-la-Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur) et 7 départements différents. Chaque ferme sest adaptée à ses conditions pédoclimatiques, à sa possibilité dinvestissement et aux opérateurs et outils de transformation disponibles sur le territoire. La diversité des profils des productrices et des producteurs, ainsi que leurs expériences, sont riches en enseignements et constituent une source dinspiration pour les porteurs de projets. Pour chaque ferme, de nombreuses informations sont fournies : surface agricole, conditions de production, objectifs, organisation du travail, gestion de la culture, autonomie de l'exploitation, circuits de commercialisation... Ce recueil pourra ainsi les accompagner dans leur réflexion et les aider à se projeter dans un modèle de production biologique.
Le bison de Rocles sort de sa réserve
Antoine DELACOU, AuteurMatthieu Péron est éleveur de bisons en bio à Rocles, dans lAllier. Il a été sacré meilleur e-producteur dAuvergne, à loccasion dun concours initié par "Pour de Bon", lors du 54ème Salon de lAgriculture. En effet, Internet est pour lui un levier important de commercialisation de la viande de ses animaux. Cet article présente lexploitation de Matthieu, ainsi que son mode de commercialisation.
Marie Couval, adhérente du département 03
Alain GRASTEAU, AuteurMarie Couval a quitté récemment le Conseil d'Administration de Biolait, après des années à son service. Cette interview lui est consacrée. Originaire des Vosges, elle est arrivée dans l'Allier lorsqu'elle était encore enfant, avec ses parents qui étaient à la recherche d'une ferme après avoir dû vendre la leur dans les Vosges. Plus tard, après un BTA, elle a commencé à travailler au contrôle laitier, puis elle a rencontré Marc, éleveur de brebis viande, avec qui elle s'installera en 1984. Elle raconte les différentes étapes pour finalement trouver un équilibre entre élevage de brebis et de vaches. Passés en bio en 1986, ils n'ont pas réussi tout de suite à faire collecter leur lait en bio, jusqu'au jour où Biolait les a contactés. Janvier 1998, le partenariat se noue avec Biolait. Marie Couval retrace l'aventure Biolait, en tant qu'éleveuse et, à partir de 2003, en tant qu'administratrice, avec les rencontres, les difficultés, les avancées. Elle souligne la satisfaction qu'elle a eue à participer au développement de la bio sur le terrain, à voir des collègues en conventionnel oser franchir le pas de la bio et adhérer à Biolait.
Analyse longitudinale de la vulnérabilité des exploitations bovines biologiques aux variations de climat et de prix des produits
L'autonomie alimentaire est une préoccupation importante des élevages biologiques. Dans ce contexte, le projet Casdar OptiAliBio, piloté par l'Institut de lÉlevage (Idele), a pour objectifs, entre autres, d'analyser la résistance des élevages bovins biologiques aux aléas climatiques en termes d'autonomie alimentaire, et d'identifier et/ou développer des stratégies d'adaptation pour faire face à ces aléas. A la demande de l'Institut de lÉlevage et de l'Inra, partenaire d'OptiAliBio, un groupe d'étudiants de VetAgro Sup a réalisé une analyse longitudinale de la vulnérabilité des exploitations bovines biologiques aux variations de climat et de prix des produits. Pour cela, des données chiffrées issues des Réseaux d'élevage ont été utilisées, et 29 éleveurs 12 en bovins lait et 17 en bovins viande ont été enquêtés dans le Puy-de-Dôme et les départements limitrophes. Ce travail a permis d'identifier des stratégies d'adaptation mises en place par les éleveurs pour mieux faire face aux aléas climatiques, de façon ponctuelle ou à plus long terme. Les résultats obtenus montrent que le niveau d'autonomie alimentaire est lié à une combinaison de facteurs. Les exploitations les plus autonomes sont généralement celles qui dégagent le meilleur revenu et qui montrent une amélioration continue de leurs résultats. En termes d'adaptation aux aléas climatiques, les techniques ponctuelles sont plus souvent mobilisées par les éleveurs que les stratégies à long terme. Les pratiques clés identifiées peuvent être divisées en deux catégories : - celles qui passent par l'augmentation de la quantité de ressources disponibles ; - et celles qui passent par la diminution des besoins des animaux.
Animaux délevage : Mieux assurer leur bien-être
Marie-Noëlle DELABY, AuteurSuite notamment à la diffusion des vidéos de lassociation L214, la question du bien-être animal a été mise au centre des débats. Des mesures ont été prises : pénalisation des abattoirs et transporteurs en cas de mauvais traitement, création de postes supplémentaires dinspecteurs pour les abattoirs Il serait nécessaire aussi de repenser les abattoirs pour les animaux : mise en place de brumisateurs pour les porcs ; diffusion de phéromones apaisantes afin daméliorer le bien-être animal et la sécurité des employés. Mais, si les gros abattoirs ont la possibilité dinvestir pour sadapter, ce nest pas toujours le cas des petits abattoirs. Or le maillage local des abattoirs contribue au bien-être animal en limitant le transport. Dans cet article, Pierre Mainaud, éleveur en biodynamie, témoigne sur ses pratiques respectueuses de lanimal (absence décornage, monte naturelle, coupage de queues proscrit ).
Désherbage thermique : Efficace sur des productions spécifiques
Frédérique ROSE, AuteurEn maraîchage, le désherbage thermique peut être utilisé, mais est surtout adapté à certains types de cultures (carotte, fenouil...). Dans cet article, certains maraîchers ayant choisi d'appliquer cette méthode pour ses atouts gain de temps de travail par rapport au désherbage manuel, moindre compaction du sol par rapport au désherbage mécanique, etc. témoignent. C'est le cas d'Alain Régnault, dans l'Allier, qui a autoconstruit son outil de désherbage thermique, ou encore de Philippe Bihan, dans le Finistère, qui l'utilise pour la réalisation de faux-semis. Agriculteurs et conseillers insistent sur la bonne maîtrise technique nécessaire pour une efficacité optimale du désherbage thermique.
Hors-série n° 18 : Renouer avec la Terre
Laurent DREYFUS, Auteur ; Ehrenfried PFEIFFER, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis porte sur le thème "Renouer avec la Terre" : - Parcs et jardins, beauté et utilité ; - Que pouvons-nous apprendre du jardin ? ; - Maraîchage, traction âne-imale et accueil nature ; - L'entraide Berruyère : la biodynamie en insertion ; - Atelier paysage, maraîchage au foyer de vie de Ruzière dans l'Allier ; - Une retraite biodynamique dans les Deux-Sèvres ; - Gérard Augé, la biodiversité au quotidien ; - Sélectionner les plantes médicinales : Le réseau Hortus Officinarum ; - Des fermes en ville aux Pays-Bas ; - Vert urbain-jardins d'amour ; - Le domaine agricole comme jardin ; - Le jardin des abeilles ; - Le jardin du savoir être ; - Jardiner l'âme ; - Jardins ou parking ? ; - Jardiner pour transformer la vie à Bâle ; - Le jardin lieu de résistance à l'étalement urbain.
Maîtrise de la santé des volailles de chair : Mieux vaut prévenir ; Programme Synergies : Santé et bien-être avant tout ; Deux éleveurs témoignent : Vigilance à tous les stades
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe projet CasDar Synergies (2013-2016), piloté par lITAB, portait sur la question de la santé des volailles de chair, avec comme objectif de définir des repères pour renforcer léquilibre sanitaire, limiter les traitements et privilégier la prévention. Ce dossier présente, à travers notamment des témoignages dacteurs dont des agriculteurs impliqués dans ce projet, les principaux résultats obtenus. Ainsi, la prévention est la clé principale pour assurer une bonne santé et le bien-être des animaux. La bio demande de la rigueur, surtout pour des cheptels de 500 animaux ou plus. Les qualités du bâtiment, de leau ou encore des parcours sont déterminantes, de même que celle de lalimentation. Il faut aussi veiller à la densité des animaux et au nettoyage des bâtiments. Pour la prévention, l'éleveur peut aussi recourir aux vaccins ou encore aux vermifuges, souvent à base de phytothérapie. Létude épidémiologique réalisée dans ce projet auprès de 85 élevages bio a montré un bon niveau de santé des animaux. Cependant, des marges de progrès ont été identifiées, en lien direct avec les points clés précédemment cités, comme l'amélioration des mesures dhygiène avec la désinfection des bâtiments ; de la biosécurité avec le changement de chaussures entre les bâtiments ; la qualité de leau et celle de la litière ou l'application d'un vide sanitaire périodique complet.
Pour le sursemis, il y a plein d'outils...
HERB'ACTIFS, AuteurDifférents types de semoirs peuvent être utilisés pour réaliser un sursemis sur prairies, certains outils étant spécifiques à cette tâche et d'autres issus d'adaptations, comme en témoignent trois éleveurs dans cet article : - Frédéric Richard, dans l'Allier, utilise un semoir conçu pour le sursemis ; - Monsieur Bouvier, en Mayenne, utilise quant à lui un outil régénérateur de prairies, associé à un semoir ; - Pierre Deldycke, dans le Pas-de-Calais et en agriculture biologique, a adapté son vieux semoir avec un vibroculteur aux dents modifiées.
Vaches laitières : S'installer progressivement au Gaec de la Licorne
Sonia REYNE, AuteurMarc Giraud et Marie Couval sont installés depuis 1977 dans l'Allier. Leur troupeau d'une trentaine de vaches laitières (Montbéliardes) est conduit en biodynamie. Les deux gérants du Gaec de la Licorne s'engagent aujourd'hui dans une démarche de transmission reprise. Ils ont à cur de transmettre leur troupeau, leur ferme, mais aussi leur savoir et les connaissances accumulées toutes ces années. Pour cela, ils souhaitent prendre leur temps pour trouver les bonnes personnes, et pour aider les futurs repreneurs à s'installer dans les meilleures conditions possibles. Marie, quant à elle, est également administratrice de Biolait.
Volaille : L'énergie et l'envie de transmettre la ferme
Sonia REYNE, AuteurDepuis que Joëlle et Jean-Luc Moncouyoux sont installés, en volailles bio, à Saint Bonnet de Four (03), la recherche d'une production de qualité a guidé leurs choix. En bio depuis 2009, en plus de leurs 3 poulaillers, ils cultivent aujourd'hui des céréales bio, collectées par la coopérative Axereal. Pour leurs poules, ils ont opté pour des races rustiques locales. Celles-ci disposent de 1,6 ha de parcours. "Être en bio permet de gagner environ 1 000 euros supplémentaires par lot de volailles", estime Joëlle. Joëlle et Jean-Luc ont décidé de transmettre leurs poulaillers bio, pour passer à une nouvelle étape de leur vie.
Caractérisation de l'engraissement des mâles dans les élevages bovins allaitants biologiques d'Auvergne
Bien qu'en élevage bovin viande biologique il n'y ait pas de débouchés pour les animaux maigres, ces derniers sont peu nombreux à être engraissés. Ainsi, 70 % des mâles ne sont pas valorisés dans la filière biologique. Pourtant, la demande pour des bovins bio engraissés existe. L'étude qui fait l'objet de ce mémoire d'ingénieur agronome s'est penchée sur la filière auvergnate, à travers une enquête sur quinze élevages de la région qui valorisent leurs animaux dans la filière bio. Des metteurs en marché ont également été rencontrés. L'objectif était d'apporter des éléments techniques et économiques sur l'engraissement des mâles dans les élevages bovins allaitants bio d'Auvergne, en vue de développer l'engraissement. Différentes stratégies de valorisation (100 % veaux, 80 % bufs, 70 % veaux + 30 % gros bovins), associées à des profils d'élevages différents, ont pu être mises en évidence.
Contribution délevages en agriculture biologique au développement durable des territoires : point de vue déleveurs
Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2015. À la suite des travaux existants sur la thématique de lélevage et du développement durable, deux composantes ont été identifiées : la viabilité du système et sa contribution au développement durable du territoire auquel il appartient. Dans cette étude, les éleveurs ont la parole pour construire les principes généraux et les critères de la contribution de leur activité au développement durable. Le travail repose ainsi sur des ateliers participatifs où 15 éleveurs bio (bovins viande et ovins lait) ont été réunis dans le but de trouver une application du panel de fonctions proposé par Bossel (1999) : existence, efficience, autonomie, sécurité, adaptabilité, coexistence, responsabilité, besoins humains. La traduction des éleveurs va du général au particulier, relevant plutôt de la technique. Cette étude est multi scalaire car elle prend en compte parfois uniquement lexploitation et, dautres fois, lenvironnement qui lentoure. Enfin, les items sont très variables dun groupe à lautre, sauf sur certains points comme lutilisation de races rustiques et de variétés adaptées par exemple. Les éleveurs semblent déstabilisés par ce genre de méthode qui apporte cependant une richesse des débats et une nouvelle forme de réflexion. Les différents résultats confirment la difficulté dune réponse universelle à la question de la contribution de lélevage au développement durable.
Dossier : Les filières bio s'organisent
Dominique POILVET, AuteurLes filières liées au porc bio se développent et se structurent pour offrir débouchés et services à des producteurs bio en nombre croissant. La production nationale peut être estimée à 100 000 porcs charcutiers bio par an, soit 0,4 % de la production porcine française. Si la vente directe reste importante, la part des filières longues croît fortement, avec le développement des outils de transformation et des débouchés. Ce dossier illustre, à travers divers exemples, ce travail de structuration de filières, souvent à l'échelle régionale et avec une forte implication d'éleveurs. Le prix de vente, autour de 3,40 euros / kg, est avant tout calculé selon les coûts de production, le but étant d'assurer une bonne rémunération du travail. Mais, la structuration de ces filières permet aussi de développer et sécuriser les débouchés ou encore d'apporter des services techniques de qualité aux éleveurs. Des témoignages de producteurs montrent que cette structuration des filières favorise aussi la création de nouvelles exploitations.
Élevage ovin viande : Plus d'autonomie pour optimiser
Frédéric RIPOCHE, AuteurLes conversions en ovins viande augmentent : plus 14 % au niveau national entre 2013 et 2014. Pour un résultat économique viable, l'éleveur bio doit être vigilant sur certains points majeurs : l'optimisation du coût alimentaire, la gestion du parasitisme ou encore la reproduction (avec désaisonnement ou non, selon notamment sa stratégie de commercialisation). Ce dossier, qui regroupe les interviews d'un ingénieur de l'INRA et d'un vétérinaire, ainsi que deux témoignages d'éleveurs, donne des repères clés sur ces éléments. Par exemple, il est important d'optimiser le niveau de concentrés consommés par couple mère/agneau. S'il est inférieur au niveau de productivité numérique (ex : pour une productivité de 110 agneaux produits pour 100 mères, l'idéal est de consommer moins de 110 kg par couple mère/agneau), cela contribue à dégager de meilleures marges. Ainsi, en AB, la solution n'est pas la recherche d'un haut niveau de productivité numérique, mais d'avoir un système économe (par exemple avec un agnelage par brebis et par an). La gestion de la ressource fourragère est aussi déterminante, aussi bien pour des questions de parasitisme (ex : éviter le surpâturage, 80 % de la population parasitaire se trouvant dans les 5 premiers cm d'herbe) que d'autonomie alimentaire. Valoriser au mieux les ressources fourragères est essentiel pour limiter la consommation de concentrés. Cela est rendu possible par des mises à l'herbe réfléchies pour profiter des pics de pousse, l'usage de prairies avec légumineuses ou encore la récolte de foins de qualité.
La filière ovin viande bio en Auvergne en 2015
CHAMBRE D'AGRICULTURE AUVERGNE, AuteurDans ce communiqué de la Chambre d'Agriculture d'Auvergne, les chiffres clés de la filière régionale ovin viande bio sont présentés pour 2014. Les contacts des principaux abatteurs-metteurs en marché et des organisations de producteurs, commerciales et non commerciales, sont donnés, ainsi qu'un ensemble d'informations concernant : la répartition 2015 des cheptels brebis viande bio par département, la liste des abattoirs certifiés AB et les autres transformateurs dans les 4 départements, les contacts des conseillers bio des Chambres départementales d'agriculture en Auvergne et de la Chambre régionale, ceux des animateurs bio au sein des GAB.
GAEC Dury MD : Michèle & Didier Dury, éleveurs bio de bovins allaitants Charolais
Cette fermoscopie est consacrée à l'exploitation de Michèle et Didier Dury, éleveurs de bovins bio allaitants à Dompierre-sur-Besbre (03), et certifiée bio depuis 2007. Ils valorisent tous leurs animaux dans la filière viande bio, en les vendant en filière longue à la SICABA sous le signe de qualité "Coeur de terroir", depuis 2014. Didier et Michèle ont commencé à engraisser leurs bovins lorsqu'ils sont passés en bio. Ils ont alors diminué le nombre de vaches d'un tiers et commencé l'enrubannage d'herbe, plus riche que le foin, explique l'éleveur. Il estime qu'aujourd'hui ils ont atteint une forme d'équilibre. La conduite technique des bufs est présentée.
Le lait bio en Auvergne en 2015
CHAMBRE D'AGRICULTURE AUVERGNE, AuteurCe communiqué de la Chambre d'agriculture d'Auvergne présente les chiffres clés du lait bio de la région. Fin 2013, 156 266 litres de lait bio ont été livrés en moyenne par ferme. Il répertorie les transformateurs, les collecteurs, les fabricants d'aliments, ainsi que les fermes de démonstration AB et propose une carte de l'ensemble des opérateurs de la filière. Il donne également les contacts des conseillers bio des chambres départementales.
Des poulets, des brebis, et un heureux choix de vie
CHAMBRE D'AGRICULTURE AUVERGNE, AuteurA 24 ans, Julien Lagardette a choisi de s'installer en GAEC avec sa mère, Mirjam, qui va l'aider à développer l'exploitation, située à Saint-Didier-en-Donjon (03). 27 ha vont être dédiés entièrement à l'élevage de brebis, deux poulaillers supplémentaires pourront accueillir 4 000 poulets fermiers bio. Au total, l'exploitation comptera 39 ha, sur lesquels se trouvent déjà 2 bâtiments avicoles, une bergerie avec 260 brebis et 8 ha de culture, le tout certifié en agriculture biologique depuis plusieurs années. En Auvergne, la filière avicole bio cherche activement à recruter des éleveurs et mettre en place de nouveaux bâtiments d'élevage.
Les Sabots d'Argile pour nourrir la capitale
Laurent DREYFUS, AuteurAlain Régnault est co-gérant, avec un de ses fils, du Domaine des Rondards, qui s'étend sur 14 ha, dans l'Allier (03). La ferme familiale en polyculture-élevage était déjà menée selon les principes de l'agriculture biologique. Les initiatives liées à l'anthroposophie, présentes sur le territoire, l'ont beaucoup guidé dans son parcours et sa réflexion. Il a commencé par cultiver la biodynamie sur 2 ha de maraîchage, pour se retrouver aujourd'hui à la tête d'un domaine maraîcher employant 14 salariés, parmi les plus grands de France en biodynamie. Parmi ses clients, il compte les grossistes du marché de Rungis. L'article présente le travail sur l'exploitation, son organisation et ses partenaires.
Sicaba : Le porc bio, un marché encore restreint
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLa société Sicaba abat environ 500 tonnes de porcs bio par an sur son site de Vichy (03). Pour Luc Mary, directeur de l'abattoir, le marché du porc bio est encore restreint et très fluctuant, avec des hauts et des bas assez marqués. Ajuster l'offre et la demande n'est pas simple. Il y a 5 ans, par exemple, nombreux ont été les abattoirs à multiplier leur production suite à une forte demande, provoquant une surproduction et un effondrement des cours en 2012-2013, et déstabilisant complètement le marché. Aujourd'hui, la production continue de progresser à un rythme autour de 10% à 20% par an, selon le directeur. Le principal fournisseur de Sicaba, Cirhyo, pour les mêmes raisons, planifie ses ventes avec la plus grande vigilance.
La viande bovine bio en Auvergne en 2015
CHAMBRE D'AGRICULTURE AUVERGNE, AuteurCe communiqué de la Chambre d'agriculture d'Auvergne présente les chiffres clés de la viande bovine bio en Auvergne, 3ème bassin allaitant bio de France. Il répertorie les principaux collecteurs, les organisations de producteurs, les abattoirs certifiés dans chaque département, les autres transformateurs, ainsi que les fermes de démonstration AB. Il donne également les contacts des conseillers bio des chambres départementales.
De Vilaine, père et fils, pionniers dans l'Allier : 30 ans de recul en non-labour
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa Scea des Guichardots, dans l'Allier, est conduite en agriculture biologique depuis 1982, d'abord par Patrick De Vilaine, et désormais par son fils Gaëtan. Cette exploitation céréalière travaille en non-labour, autour d'une rotation de 4 ans : soja, blé d'hiver ou épeautre, pois et triticale, maïs grain. L'alternance de deux cultures de printemps tardives et de deux cultures d'hiver permet une maîtrise satisfaisante des adventices. Deux ateliers de volailles, de chair et pondeuses, participent à l'autonomie azotée de l'exploitation. Dans cet article, l'agriculteur explique ses choix en termes d'itinéraire technique : rotation plutôt courte, absence de luzerne dans l'assolement, peu d'utilisation de couverts, choix du matériel La conduite de la culture de soja est explicitée.
1 métier, 1 000 pratiques : La mise en place de la méthode Hérody sur une exploitation
GAUDIN, Loïc, AuteurLa ferme de Loïc Gaudin se trouve dans le bocage bourbonnais (Allier). La crise du lait de 2008, et, conjointement, la création de "la tournée Combrailles", ont déclenché son désir d'entamer une démarche de conversion en agriculture biologique. Grâce à un accompagnement par un conseiller formateur spécialisé dans la méthode HÉRODY, il réalise un diagnostic des sols, prend conscience des conséquences de ses pratiques et commence à opérer les changements nécessaires. Son témoignage illustre un ensemble de gestes qui, non seulement permettent de stopper la dégradation du sol et de réactiver la vie microbienne en vue d'une conversion, mais participent aussi à l'évolution de la ferme vers l'autonomie.
Asperges bio : Trois parcours à la loupe
Myriam GOULETTE, AuteurL'asperge biologique est encore une production de niche. Pourtant, malgré des charges de production élevées, c'est une culture à forte valeur ajoutée. Nombre de producteurs du monde entier, biologiques et conventionnels, se sont réunis, les 3 et 4 décembre 2013, aux International Asparagus Days, au Barp (Gironde). Parmi eux, trois producteurs bio français, dont les témoignages sont rapportés dans cet article : - la famille Castagnède, installée dans les Landes, cultive 25 hectares d'asperges blanches ; - Frédéric Poupard cultive des asperges vertes et blanches sur 50 hectares dans le Maine-et-Loire ; - Dominique Marchal, dans l'Allier, produit 6 hectares d'asperges. Tous expliquent leurs pratiques agricoles, relatives à la conduite de la culture, la gestion des maladies et ravageurs, la commercialisation Dominique Marchal, président de l'association Asperge Avenir, explique que le marché de l'asperge bio a encore besoin de se structurer, mais il estime qu'il y a de la place pour les conversions pour cette culture pas si difficile à mener.
Au coeur de la Montagne Bourbonnaise : Deux agronomes cultivent plantes aromatiques et potagères
Carole BENDOTTI, AuteurChristine et Romain Roche, ex-ingénieurs de l'Inra, ont quitté la région parisienne et se sont installés à Arronnes dans l'Allier, à 600 mètres d'altitude, au cur de la Montagne Bourbonnaise. Ils ont créé une exploitation agricole labellisée bio : ils cultivent, cueillent, et transforment plantes aromatiques et potagères en respectant la vie de la terre, l'intégrité de la plante, les rythmes et l'équilibre naturel. Sur 7 ha de terre argileuse, ils ont mis en culture 1 ha de verger conservatoire, 1000 m2 de petits fruits, 1500 m2 de plantes aromatiques et médicinales et 1 ha de maraîchage. Ils ont aussi installé un rucher qui devrait bientôt permettre à Christine d'utiliser la cire d'opercule pour confectionner des baumes.
Eclairage : Les poulets de chair bio
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurEn regroupant 10,4% du cheptel national, l'Auvergne devient la 4ème région productrice de poulets de chair bio en France. Les chiffres présentés concernent : le nombre de bâtiments dédiés à l'élevage de poulets bio dans les quatre départements auvergnats, les noms et lieux des abattoirs certifiés, les circuits de distribution des volailles bio (65% sont vendues découpées, 35% sont vendues entières).
Le marché du bio s'enracine dans l'agglo
Jean-Pierre DUCROS, AuteurÀ Vichy (03), les acteurs de la filière bio sont de plus en plus nombreux : maraîchers, grandes surfaces, magasins franchisés ou indépendants, etc. L'article apporte les témoignages de certains de ces acteurs : - Denis Auberger (maraîcher à Bellerive) : "Je ne paye pas encore" ; - Stéphane Moulinet (Amap du Pays de Vichy) : "Chez nous, pas d'intermédiaire" ; - Anne Bugard (franchise La Vie Claire) : "Le panier est plus petit" ; - Francis Thiénot (Croc'Bio) : Ça fait dix-huit ans que j'entends dire que c'est une mode" ; - Arnaud Fumet (Leclerc Bellerive) : "Dans tous les rayons" ; Valérie Morvand (Leader Price Bellerive) : "On a nos chariots bio". En complément, Mathieu Capitaine, enseignant-chercheur en agronomie à Vetagro Sup (63), répond à quelques questions sur l'évolution de la production et de la consommation des produits biologiques.