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Documents disponibles dans cette catégorie (83)


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Dossier : Salon à la ferme 2022 : Transmettons l'agriculture paysanne
Isabelle DOUILLON, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-Luc HERVE, Auteur ; ET AL., AuteurAprès le succès de la première édition en 2021, le Salon à la ferme a été renouvelé par la Confédération Paysanne pour une deuxième édition, du 22 février au 8 mars, un peu partout en France. Les portes ouvertes des fermes sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes, dont 6 en bio, participant à cet évènement : 1 - Dans le Vaucluse, un éleveur de poules pondeuses en plein air a transmis sa ferme à un trentenaire en pleine reconversion professionnelle qui projette de mettre en place un verger maraîcher ; 2 - Dans le Tarn, Jérémy Vialelle élève des volailles de chair, à proximité de l'élevage-usine de Lescout que combat la Confédération Paysanne ; 3 - Dans le Finistère, à Guerlesquin, la ferme laitière de Kerdennet a fédéré toute la famille Queniat : frères, sur et belle-sur ont créé leurs ateliers de production autour de cette ferme ; 4 - Dans les Vosges, à la Bergerie de Straiture, Véronique Fulchin et Olivier Cassagnau élèvent des moutons dont ils transforment la laine depuis presque 30 ans ; 5 - En Vendée, dans le Marais Breton, les paysans d'une ferme en bovins allaitants affirment une forte volonté de préserver la biodiversité tout en vivant décemment de leur travail ; 6 - En Alsace, la Miellerie du Pays Welche est l'outil commun de deux fermes apicoles bio qui élèvent, en tout, près de 1 000 ruches, chacune ayant intégré récemment un nouvel associé ; 7 - Isabelle et Sylvain Giacotti se sont installés à Leynhac, dans le Cantal. Depuis 2009, la famille s'est agrandie et leur petite ferme diversifiée a prospéré, répondant pleinement à leurs aspirations ; 8 - Dans l'Aube, Pauline Berton, 30 ans, a rejoint, depuis bientôt cinq ans, la ferme familiale en production céréalière et légumière. Elle projette de créer un atelier en porcs bio.
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Lagriculture biologique dans lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, en Haute-Loire, en Haute-Savoie, en Isère, dans la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône, en Savoie Edition 2021
Ces douze fiches présentent les chiffres-clés de lagriculture biologique pour chaque département de la région Auvergne-Rhône-Alpes : lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, la Haute-Loire, la Haute-Savoie, lIsère, la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône et la Savoie (une fiche recto-verso par département). Réalisées par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), ces différentes fiches sappuient sur des données datant de fin 2019. Elles sont composées de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans le département (nombre et évolution du nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives / transformateurs / distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés des différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, volailles, ruchers) et des différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, autres ), ainsi que la répartition des différentes catégories de distributeurs (grossistes/négociants, magasins spécialisés, GMS ) et celle des différentes catégories de transformateurs (boulangeries, industries agroalimentaires ).
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Ateliers collectifs de découpe : les clefs de la réussite
Thierry PONS, AuteurAvec une demande croissante en produits locaux, les projets d'ateliers de découpe de viande portés par des éleveurs, en individuel ou en collectif, sont de plus en plus nombreux. Yves Arnaud, formateur à l'École nationale des industries du lait et de la viande (ENILV) d'Aurillac, accompagne ces porteurs de projets dans toute la France depuis 1998. Dans cet interview, il présente les clefs de réussite pour de tels projets collectifs : motivation et disponibilité des éleveurs, évolution du système d'exploitation, bon dimensionnement de l'atelier, compétences des salariés bouchers, etc. L'ENILV propose également des formations sur les process d'élaboration fermière des produits. Environ 800 stagiaires en bénéficient chaque année.
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Cantal, la ruée vers l'orge
Dominique DIOGON, AuteurEn 2018, Alexandre Veermersch installait sa brasserie "360" dans le Cantal. Soucieux d'apporter une certaine typicité aux neuf bières différentes produites à la brasserie, son fondateur a mis en place une mini-filière locale d'orge bio. En 2021, trois éleveurs bio du Cantal produisent de l'orge brassicole pour lui, ce qui couvre un tiers de ses besoins. A terme, il aimerait voir se développer ce type de partenariat et, in fine, une véritable filière orge brassicole locale pour fournir les quelques 380 brasseries de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Dossier : Soigner le relationnel avec ses bovins
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurComment entretenir une bonne relation avec son troupeau ? Retour sur plusieurs démarches. Pauline Garcia, éleveuse de 130 Salers et comportementaliste, pratique une "conduite positive du bovin", afin davoir un troupeau calme et coopératif. Elle propose également des formations et explique sa démarche : visite positive gratuite sans modération (de l'éleveur à ses animaux), gestes souples, voix posée, allure lente, adaptation de son attitude au statut social de lanimal, récompenses, patience, mise en place dun sevrage progressif et stimulation des veaux lors de cette période-clé Amélie Charrin propose des formations à la communication inter-espèces basée sur une combinaison entre kinésiologie, réflexologie crânio-sacrée et communication animale. Éleveur dans le Cantal, Benoit Souvignet réalise également régulièrement, avec son père, des formations sur le dressage bovin. Cette méthode nest pas basée sur un rapport de force mais sur un bon relationnel entre lhomme et lanimal, avec un travail en douceur. Les animaux deviennent ainsi moins stressés pour les interventions et plus confiants, ce qui facilite le travail au quotidien. Le dossier se termine par un article sur les liens entre le numérique et le bien-être animal. Depuis une dizaine dannées, les outils numériques se sont beaucoup développés en élevage (capteurs environnementaux, de nutrition, de santé, monitorage ). Ces outils permettent dévaluer les besoins physiques des ruminants, mais sont également prometteurs pour évaluer le bien-être des animaux. Cependant, ces outils ne doivent pas entraîner une perte de contacts avec ses animaux et des lacunes dans le suivi au quotidien.
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Des génisses sous la mère : Ce nest pas la mer à boire !
Fabrice ROCHE, AuteurEn bovins lait, lélevage des veaux sous leur mère ou avec nourrices se développe en AB. En lien avec le cahier des charges bio, la demande sociétale et la recherche de performances zootechniques, la conduite des futures laitières au pis est une piste dintérêt. Cest ce quont pu découvrir, à loccasion dun voyage détude, des éleveurs venus visiter le GAEC des fleurs bio, dans le Cantal, ainsi que le site INRAE de Marcenat. Dans le GAEC visité, le choix est dobliger toutes les mères à nourrir les génisses. Pour cela, à chaque traite, 4 vaches, pas toujours les mêmes, sont mises avec les génisses pour nourrir chacune 3 à 4 veaux et sont alors non traites. Entre chaque traite, les velles restent avec leur mère. Sur le site expérimental de Marcenat, diverses modalités sont testées, afin de mettre au point des méthodes délevage de veaux laitiers, mâles et femelles, sous leur mère. Autre approche, développée par des éleveurs bretons : le recours à des vaches nourrices. Dans ce cas, les génisses sont laissées en permanence avec des nourrices qui sortent du troupeau. Cette approche fait lobjet, depuis 2016, dune étude sur le site INRAE de Mirecourt. Même si les résultats des expérimentations INRAE ne sont pas encore tous connus, on peut noter plusieurs avantages, plutôt appréciés : une très bonne santé des veaux, un meilleur apprentissage du pâturage, voire de la traite, une très bonne croissance des animaux qui peuvent être mis plus tôt à la reproduction, ou encore une meilleure qualité du travail et un bien-être animal supérieur.
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Des méthodes simples pour travailler seul sur une ferme laitière bio : Episode 1/2
Laurent VAISSIERE, AuteurLaurent Vaissière, installé en 1997, élève seul 25 vaches laitières sur sa ferme de 31 ha, et livre 165 000 litres de lait par an à Biolait. Pour maîtriser la charge de travail et pour préserver sa qualité de vie, il a acquis une expérience dans la simplification des tâches quotidiennes. Dans cet article, il donne un premier exemple déployé sur sa ferme : nourrir des vaches laitières l'hiver en 100 % libre-service.
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Des méthodes simples pour travailler seul sur une ferme laitière bio : épisode 2/2
Laurent VAISSIERE, AuteurLaurent Vaissière, installé en 1997 dans le Cantal, élève seul 25 vaches laitières en bio sur sa ferme de 31 ha. Il livre 165 000 litres de lait par an à Biolait. Pour maîtriser sa charge de travail et préserver sa qualité de vie, il a acquis une expérience dans la simplification des tâches quotidiennes. Dans un précédent article, il donnait un premier exemple de simplification du travail : nourrir ses vaches laitières l'hiver en 100 % libre-service. Dans cet article, il détaille un deuxième exemple : le semis direct. Cette technique permet de gagner du temps, tout en préservant les sols (respect de la structure du sol, mais en aérant lhorizon superficiel, ce qui permet une meilleure minéralisation en superficie) et en effectuant des économies (moins de gasoil et moins de pièces dusure).
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Des prairies, du fromage, des vaches, de nouvelles pratiques et de nouveaux projets
Lise FABRIÈS, AuteurPauline Herbemont est la directrice de l'exploitation agricole du Lycée agricole d'Aurillac (15), qui comporte un atelier lait de vache et un atelier viande Salers, et qui emploie 4 salariés à temps plein. L'exploitation a été convertie en bio en 2017. De nouvelles pratiques et méthodes de travail ont été mises en place : amélioration des prairies, implantation d'arbres et de haies, nouvelles façons d'alimenter les vaches... Un projet d'agroforesterie a été entrepris avec l'Unité de Formation des Apprentis (UFA) de l'établissement. Une vingtaine d'essences d'arbres à vocation fourragère ont été introduites dans les parcelles de la ferme et un pré-verger a été planté. Un pâturage tournant a permis de diminuer le gaspillage d'herbe et d'augmenter la part de lait produit à l'herbe, avec un impact positif sur la production de fromages à la ferme. Le troupeau allaitant, composé de 42 mères de race Salers, profite lui aussi du pâturage tournant... D'autres projets sont à l'étude pour renforcer encore l'autonomie.
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Semis direct dans une prairie vivante : Dans le Cantal, on remet le couvert ; Sursemis : témoignages : Les clés pour faire durer les prairies
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour faire face aux sécheresses à répétition et à leurs impacts sur les prairies (mauvaise régénération), des éleveurs bio du Cantal pratiquent, depuis cinq ans, le semis direct dans des prairies vivantes. Cette technique consiste à semer des méteils fourragers ou des espèces prairiales, en fin dété, pour régénérer des prairies sans les retourner. Des essais ont été mis en place durant deux ans (2020-2022) sur différents types de sols. Dans cet article, Vincent Vigier, conseiller spécialisé bio à la Chambre dagriculture du Cantal, réalise un bilan de ces essais et apporte des informations sur cette pratique : bénéfices, itinéraire technique, matériel, choix des espèces En complément, deux éleveurs bio (Franck Jaulhac et Thierry Teissedre, respectivement installés à 600 et 1 100 m daltitude en vaches laitières) et le Lycée agricole dAurillac apportent leur expérience sur le sursemis de prairies. Chacun dentre eux adapte ses techniques au contexte pédoclimatique de sa ferme et à ses objectifs et se déclare satisfait des résultats obtenus.
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Le teff grass, une nouvelle fourragère estivale
Cyrielle DELISLE, AuteurLe teff grass, graminée utilisée comme céréale secondaire en Afrique, arrive en France comme une nouvelle espèce fourragère suite au réchauffement climatique. Sa particularité est de pousser à des températures supérieures à 33 °C. Elle simplante au printemps et il est possible de faire trois à quatre coupes avant lhiver. Elle sutilise en enrubannage, foin ou pâture. La Ferme expérimentale des Bordes et un éleveur du Cantal l'ont testé et font part de leur expérience, tout en proposant des recommandations.
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Alternatives aux intrants controversés en maraîchage bio : Retour dexpériences de : Didier Flipo (15)
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Aude EGRET, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2020Organic-PLUS (2018-2021) est un projet européen qui a pour objectif de rechercher des alternatives à des intrants controversés en agriculture biologique (ex : tourbe, paillage plastique, cuivre ) et de communiquer sur celles-ci. Afin dobtenir des données techniques sur des méthodes alternatives, ABioDoc, lun des deux partenaires français de ce projet, a demandé à des étudiants de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site Auvergne-Limousin) de réaliser des entretiens auprès de producteurs bio. Ces étudiants ont notamment interrogé Didier Flipo, un maraîcher bio en MSV (maraîchage sur sol vivant), double actif et basé dans le Cantal, qui met en place des alternatives à lutilisation de paillage plastique et de matières organiques conventionnelles (comme fertilisant). Pour lutter contre les adventices, il a recours à des paillages organiques. Suivant les espèces quil implante, il utilise un paillage à base de compost de déchets verts (quil confectionne lui-même à partir de matériaux issus d'une déchèterie) ou un paillage à base de foin. Il arrive à gérer le risque de faim dazote en apportant, les premières années, de la matière organique riche en azote pour équilibrer le rapport C/N (fientes de poules). Lutilisation de paillages organiques lui a également permis de diminuer drastiquement ses besoins en fertilisation, qu'il a divisés par douze.
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Bovins allaitants : Produire du buf bio : une alternative à la production de broutards ?
Lise FABRIÈS, AuteurEn 2018, seuls 3 % des mâles bovins biologiques étaient valorisés en bufs (contre 43 % en broutards exportés, 44 % en jeunes bovins, 7 % en veaux de boucherie...). Quels avantages à mettre en place un atelier naisseur-engraisseur ? Pour Michel et Pierre Besson, éleveurs en AB depuis 2016 dans le Cantal, cest une solution pour engraisser tous les animaux, sans vendre de broutards hors des circuits bio. Pour sadapter au mieux aux demandes de la filière (besoin de bufs de 400 à 480 kg pour 30 à 38 mois dâge, avec une conformation R=/+ et une finition de 3), ces éleveurs ont aussi fait évoluer leur cheptel. Ils ont introduit de lAngus avec leurs Limousines pour obtenir des carcasses plus légères et des animaux plus précoces, tout en diminuant le nombre de vêlages, mais un nombre d'UGB constant. Des données économiques (INRAE et Institut de lElevage) de 2018 montrent quun système naisseur-engraisseur est un peu plus rentable quun système broutards classique. Cette production demande une autonomie alimentaire importante, de bien valoriser lherbe et le pâturage, davoir de la trésorerie en période de transition (compensable par la vente de vaches dont le nombre diminue pour rester à un niveau dUGB constant), ou encore d'avoir des bâtiments adaptés, avec assez de place pour loger tous les animaux en période dhivernage. Néanmoins, produire des bufs est peu exigeant en main duvre, avec un temps de travail moins important quen broutards (avec le même nombre d'UGB), hors phase de finition.
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Cultiver l'herbe : la solution pour affronter le changement climatique
Mélodie COMTE, AuteurLa 11ème édition de lHerbe de nos Montagnes, organisée par les Chambres dagriculture du Puy-de-Dôme et du Cantal, lINRAE et lEDE, sest tenue à Laqueuille (63), le 24 septembre 2020. Elle avait pour thème la gestion de lherbe dans un contexte de changement climatique. Pour augmenter la résilience des systèmes délevage, les intervenants ont abordé lintérêt de bien connaître ses prairies (grâce au DIAM DIAgnostic Multifonctionnel des prairies, par exemple) ou encore l'intérêt dy implanter des arbres (leur feuillage protège l'herbe des fortes chaleurs et peut être valorisé en fourrage).
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Élevage laitier : Elevage des génisses laitières sous la mère et par des nourrices
Lise FABRIÈS, AuteurLe cahier des charges biologique indique que lélevage des veaux et des petites génisses doit se faire avec du lait maternel, aussi, pourquoi ne pas laisser les veaux téter ? Ainsi, lélevage des veaux sous la mère, ou avec une vache nourrice intéresse de plus en plus déleveurs bio en élevage laitier. Deux élevages bovins lait bio du Cantal témoignent de leur expérience sur la mise en place de la tétée des veaux, en parallèle de la traite, avec des modalités adaptées à leurs systèmes. Cet article revient aussi sur les premiers résultats dun projet mené sur cette question par INRAE via lHerbipôle de Marcenat, toujours dans le Cantal. Tous ces éléments montrent que cette pratique présente plusieurs avantages, malgré son impact (plutôt limité) sur les volumes et sur la qualité du lait trait (diminution du TB, augmentation du TP) : simplification du travail, gain de temps, meilleur comportement des veaux et des génisses (un passage en traite facilité, ainsi quune meilleure éducation au pâturage ou au fil ).
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Fourrage pour zones séchantes : Teff grass : efficace sous conditions
Frédéric RIPOCHE, AuteurGraminée originaire dEthiopie, le Teff grass est en phase de pré-commercialisation depuis lan dernier en France et les premiers tests sont encourageants. Son intérêt : sa capacité à sadapter à des températures de lordre de 35 ° C et sa qualité nutritionnelle. Limportant pour cette plante, cultivée sous nos latitudes en dérobée estivale, cest le semis qui doit être fait sur un sol à minimum à 12°C, ressuyé et rappuyé. La première exploitation (coupe ou pâturage) ne doit pas être « trop courte » pour ne pas pénaliser la suite de la production. Ainsi, à ces conditions, cette graminée peut être une ressource intéressante, surtout dans un contexte de sécheresse, utilisable en foin, enrubannage, ensilage et pâturage, aussi bien pour des ovins que des bovins, comme lillustrent 2 témoignages déleveurs, lun en ovins dans lAveyron et lautre en bovins lait dans le Cantal qui, après un premier essai lan dernier, ont renouvelé lexpérience cette année.
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Homéopathie : des éleveurs, des vaches et des granules !
Lise FABRIÈS, Auteur ; Hubert HIRON, AuteurIl y a deux siècles, Samuel Hahnemann, médecin allemand, publiait les bases de lhoméopathie. Utilisée en élevage, elle permet de soigner des problèmes autant aigus que chroniques avec des remèdes issus de matières végétales, minérales ou animales. A lissue dune bonne observation des animaux, les symptômes relevés permettent de rechercher les remèdes homéopathiques adéquats, explique Lise Fabries, animatrice du groupement Bio15. Franck Jaulhac, éleveur bio à Vitratc, dans le Cantal, explique quaprès sa conversion en agriculture biologique en 2016, il a suivi une formation de deux jours sur lhoméopathie. Après avoir testé la pratique de l'homéopathie sur son cheptel de 60 vaches laitières, il est satisfait des résultats et continue aujourdhui de l'appliquer.
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Produire des semences pour restaurer les prairies naturelles
Agnès CATHALA, AuteurDepuis 2017, dans le Cantal, est mené un projet autour de la production de semences locales pour restaurer les prairies naturelles. En 2012, un agriculteur de lAubrac a commencé à faire des essais de collecte de graines naturelles avec une moissonneuse-batteuse, avec lappui du Conservatoire despaces naturels dAuvergne. Puis, avec linvestissement de la communauté de communes de St-Flour, cela est devenu un vrai projet, avec une expérimentation sur 3 ans, impliquant au total 7 agriculteurs, le Lycée agricole de St-Flour, ainsi que des chercheurs. Lobjectif est de pouvoir valoriser et protéger les prairies naturelles, ressources-clés pour lattractivité d'un territoire comme le Cantal. Pouvoir produire des semences prairiales locales présente plusieurs intérêts quand on ne peut pas laisser la végétation naturelle revenir delle-même. Ainsi, on peut restaurer des prairies dégradées, en lien avec des ravages de rats taupiers ou des sols appauvris en graines suite à des sécheresses ou à des fauches précoces répétées. Les emences prairiales locales permettent également d'implanter des prairies avec une flore locale, dans des rotations longues. Après 3 ans de travail, a été réalisé un recueil de savoirs, accessible en téléchargement, sur les techniques testées, par exemple autour de la récolte des graines, de leur conservation ou encore de leur utilisation. Ce travail se poursuit (2020 et 2021), via un nouveau partenariat intégrant 15 agriculteurs, pour poursuivre les explorations sur les récoltes ou le tri des graines.
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Quest-ce quune AFOCG ?
Adèle FRANCOIS, Auteur ; Gabrielle SICARD, AuteurLes Associations pour la Formation Collective à la Gestion (AFOCG) forment et accompagnent les agriculteurs pour qu'ils réalisent eux-mêmes leur compatibilité avec un logiciel agréé. Les formations seffectuent par petits groupes de 4 à 8 personnes et sont ouvertes à tous les agriculteurs (petite ou grosse exploitation, au réel ou au micro bénéfice agricole, bio ou conventionnelle ). En plus de lautonomie acquise, ce fonctionnement permet des échanges enrichissants entre les agriculteurs autour de leur comptabilité, leur stratégie, leur fiscalité, des démarches administratives, des projets dinstallation/transmission ou de création dateliers La diversité des exploitations qui composent le groupe enrichit ces échanges. Par ailleurs, les AFOCG construisent des partenariats avec des experts comptables ou des centres de gestion pour compléter leurs formations. Elles sont regroupées dans un réseau (InterAFOCG) qui est reconnu par le ministère de lAgriculture comme un acteur du développement agricole, au titre des ONVAR (organismes nationaux à vocation agricole et rurale). En 2020, le réseau comptait 26 AFOCG, 2885 adhérents (augmentation du nombre dadhérents de 20 % entre 2014 et 2019) et 82 animateurs-formateurs. La dernière AFOCG créée se situe dans le Cantal. Un historique reprend les étapes de sa création.
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Rapport de stage : Le semis direct dans les prairies vivantes
Ce rapport de stage a été rédigé par Firmin Chambon, étudiant en Licence Professionnelle Expertise agro-environnementale et conduite de projet (année universitaire 2019-2020), lors de son stage à la Chambre dagriculture du Cantal sur la thématique du semis direct dans les prairies vivantes. Le Cantal est un département tourné vers lélevage de ruminants, avec près de 95 % de la SAU en prairies. Néanmoins, ces dernières années, les éleveurs ont enregistré une diminution significative de leurs productions fourragères en raison de sécheresses répétées et des dégâts causés par les campagnols. En 2017, quelques éleveurs ont testé le semis direct dans des prairies vivantes (sur une dizaine dhectares) afin de réintroduire rapidement une flore productive. A lautomne 2019, cette méthode a été utilisée sur plus de 1 400 ha. Lobjectif du stage était dévaluer les semis directs réalisés à lautomne 2019 et de déterminer les facteurs pouvant influencer le développement de ces semis. Pour cela, Firmin Chambon a réalisé des entretiens avec des éleveurs expérimentés afin didentifier leurs itinéraires techniques et de compiler leurs retours dexpériences. En complément, il a aussi enquêté des agriculteurs novices, cest-à-dire des agriculteurs qui ont réalisé leurs premiers semis directs en 2019. Ces différents travaux ont permis de définir plusieurs facteurs de réussite : il faut réaliser ce type de semis dans une prairie peu dense, intervenir assez tôt en automne, sélectionner des semences au développement rapide pour quelles puissent concurrencer et prendre le dessus sur le couvert, semer assez dense, utiliser un semoir adapté et apporter une fertilisation azotée minimale au printemps.
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Restaurer des prairies naturelles : Recueil de savoirs pour produire et utiliser des semences prairiales
Maxime BOILLOT, Auteur ; Jean-Luc CAMPAGNE, Auteur ; Pascal CARRERE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-FLOUR (Village dentreprises, ZA du Rozier-Coren, 15 100, FRANCE) : SAINT-FLOUR COMMUNAUTÉ | 2020Situé en zone de montagne, le territoire de Saint-Flour Communauté est fortement marqué par la présence des prairies permanentes qui occupent plus de 70 % de la surface agricole : elles sont donc une composante essentielle du paysage. En réponse à des besoins déleveurs, Saint-Flour Communauté sest entourée de partenaires pour accompagner les agriculteurs dans une expérimentation de récolte et dimplantation de semences de prairies naturelles. Ce recueil autour de la restauration des prairies naturelles relate le travail mené lors de cette expérimentation, avec pour objectif de communiquer sur ces savoirs acquis visant à produire et à utiliser des semences prairiales. Il sappuie sur les témoignages des 7 agriculteurs mobilisés dans le cadre de cette expérience de restauration des prairies naturelles. Sept chapitres composent louvrage : - Quelle prairie récolter ? ; - A quel moment récolter les semences ? ; - Mettre en uvre la récolte ; - Conserver les semences ; - Bien utiliser les semences ; - Assurer la pérennité des prairies ; - Perspectives. En fin de document, un mini-guide botanique illustré permet de repérer 30 espèces prairiales et leurs graines.
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Retour sur les rendez-vous d'automne : Lélevage mise sur linnovation
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes salons agricoles (Space, Sommet de lÉlevage, Tech&Bio) sont loccasion de s'informer sur les nouveautés dune filière. Concernant lélevage biologique, certains acteurs nhésitent pas à innover pour relever des défis économiques, environnementaux et sociétaux. Cet article décrit quatre dentre eux. Dans la Drôme, Val Soleil soutient la production dufs bio. Cette coopérative a investi, en 2018, dans un centre de conditionnement afin de limiter les intermédiaires et de récupérer les marges. En Bretagne, la PME Valorex est spécialisée dans la valorisation nutritionnelle des graines doléo-protéagineux par traitements thermo-mécaniques. Elle ne cesse dinvestir dans la recherche et le développement, et vient de signer une convention-cadre avec lINRA et Bleu-Blanc-Cur, afin de renforcer leur collaboration sur lamélioration de la qualité de la viande et sur la diminution des émissions de méthane. Du côté de Nantes, la PME Dietaxion travaille sur lhygiène et la nutrition animale et végétale. Elle a intégré Via Végétale (société dédiée à la nutrition azotée des plantes) dans son groupe Teraxion afin de compléter les savoir-faire de l'entreprise. Enfin, dans le Cantal, la coopérative Altitude a développé une collecte de lait bio, à la demande de ses adhérents (cette collecte représente cinq millions de litres). Le groupe a également acquis labattoir Biovie, à Brioude, afin de créer des débouchés pour ses adhérents bio.
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Dossier : Construire de nouvelles relations entre agriculture et intercommunalités
Fabrice BUGNOT, Auteur ; Jade LEMAIRE, AuteurLes compétences et limplication des intercommunalités dans les questions agricoles se sont développées, notamment en lien avec les réformes territoriales, la loi Egalim ou les attentes de la société civile. Ainsi, ces acteurs (communautés de communes, agglomérations ou métropoles) ont à semparer de ce « nouveau sujet » via divers angles : filière, type de production, foncier, transmission-installation, création dactivité, stratégies alimentaires territorialisées, eau, destination des sols, biodiversité, conflits dusage Travailler sur ces questions agricoles implique de nouvelles collaborations entre intercommunalités et acteurs du monde agricole. Ces collaborations, pour réussir, demandent du temps, un apprentissage des points de vue et des besoins de chacun, association entre politiques et professionnels, ou encore une animation importante, appuyée par des outils et des méthodes adaptés. Cest ce quillustrent les diverses expériences de projets de territoire autour de lagriculture présentées ici, issues de la région Auvergne-Rhône Alpes. Ce dossier fait aussi un focus sur des outils mobilisables pour élaborer de tels projets, comme des guides méthodologiques ou loutil gratuit en ligne Parcel, qui permet de « simuler la relocalisation de lalimentation dun territoire donné et destimer combien de personnes une parcelle peut nourrir ».
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Homéopathie : Des éleveurs, des vaches et des granulés
Lise FABRIÈS, Auteur ; Hubert HIRON, AuteurHubert Hiron, vétérinaire au sein du GIE Zone Verte, est venu initier les éleveurs bio du Cantal à lhoméopathie. Cette médecine alternative sert à redresser les déséquilibres dun troupeau ou dun individu. Elle peut être utilisée pour résoudre aussi bien des pathologies aiguës que chroniques. Il reste néanmoins nécessaire de travailler en amont sur lenvironnement global du cheptel (bâtiment, alimentation, écosystème microbien ). Il existe près de 2 000 remèdes homéopathiques, dont 600 sont prescrits régulièrement. Lobservation et lidentification des symptômes sont deux étapes importantes pour déduire le remède homéopathique à utiliser. Franck Jaulhac, éleveur laitier bio basé dans le Cantal, partage son expérience en la matière. Il a effectué une formation dinitiation à lhoméopathie sur deux journées, puis la mise en pratique sur son troupeau. Il détaille deux cas concrets : un où il a réussi à soigner sa vache du premier coup, et un autre, où il sest tout dabord trompé (il na pas administré le bon traitement homéopathique et a dû soigner sa vache à laide de traitements allopathiques), avant de trouver le bon traitement homéopathique lors dune rechute. Depuis, lors dun échec, il ne se dit pas que lhoméopathie ne fonctionne pas, mais plutôt quil na pas administré le bon remède et il continue alors à chercher.
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Des plaquettes de bois en litière pour les brebis et les agneaux
Dans le cadre du projet CLIMAGROF, mené sur le Massif Central, une étude comptant 13 essais a été conduite. Elle portait sur lutilisation de plaquettes de bois en remplacement partiel ou total de la paille pour la litière en élevage ovin. Les résultats présentés dans ce document montrent que les plaquettes de bois peuvent être utilisées en litière sans modification des performances ou du bien-être animal par rapport à la paille. Cette pratique peut être intéressante selon le coût de la paille et permet une autre valorisation du bois. Quelques impératifs sont néanmoins à respecter : un déchiquetage en plaquettes de 3 cm lorsque le bois est encore vert, 3 à 6 mois de séchage pour utiliser des plaquettes bien sèches (taux de matière sèche dau moins 80 %), une sous-couche de 4-5 cm rechargée quand nécessaire avec des couches de 2 cm. Toutes les essences sont utilisables mais il faut prévoir un compostage des plaquettes issues de bois durs ou de résineux. Par ailleurs, les litières de plaquettes de bois sont plus fraîches (- 3 degrés de différence avec la paille) et plus sèches.
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Semer un méteil fourrager dans une prairie vivante
Marc PEILLERON, Auteur ; Vincent VIGIER, AuteurLa productivité des prairies est fortement impactée par les sécheresses. Pour augmenter leur rendement et leur qualité, sans forcément avoir à retourner ces parcelles, il est possible, à lautomne, de semer un méteil fourrager directement dans les prairies vivantes. Cet article énumère, dans un premier temps, les différents avantages offerts par cette technique : sadapter au changement climatique en favorisant des cultures à pousse de printemps, augmenter les rendements des prairies peu productives, limiter le salissement hivernal Une approche économique est ensuite apportée à laide dun exemple : celui du coût de revient dune tonne de fourrage supplémentaire produite via limplantation dun mélange de céréales (90 kg/ha) et de légumineuses (60 kg/ha) dans une prairie. Trois essais, réalisés à l'automne 2018 dans le Cantal, sont ensuite détaillés. Pour chacun dentre eux, les semences et semoirs spécialisés utilisés sont décrits (les résultats obtenus seront disponibles ultérieurement). Un paragraphe est ensuite réservé à la méthode Banzaï : il est possible dutiliser des semoirs non spécialisés pour effectuer ce type de semis (utilisation du vibroculteur, du déchaumeur à disques ou à dents avec un passage de rouleau après semis), mais le travail sera plus aléatoire et plus impactant pour la prairie.
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Les abeilles dans les prairies dexploitations délevage aux environnements agricoles contrastés
L. LANORE, Auteur ; D. GENOUD, Auteur ; A. BLANCHETÊTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes abeilles sont des pollinisateurs indispensables mais leur déclin est préoccupant. Les prairies permanentes, en zone peu intensifiée, devraient offrir aux insectes une ressource alimentaire régulière et un environnement favorable. Une étude a été conduite par l'INRA dans 4 exploitations aux situations contrastées. Les populations dabeilles ont été estimées 2 années de suite, à 2 périodes printanières et dans 4 exploitations : 2 en altitude dans le Cantal (dont une en bio), une en Corrèze (élevages herbagers basés sur des prairies de longue durée) et une en plaine (polyculture-élevage) dans la Vienne. Au total, 75 espèces dabeilles appartenant à 14 genres différents ont été recensées parmi les 489 insectes capturés. La majorité (4/5) des abeilles capturées sont des abeilles solitaires dont les proportions varient selon les sites ; seule labeille mellifère est commune aux 4 sites. Contrairement au nombre dabeilles capturées, le nombre despèces rares, de familles et de genres représentés est plus élevé dans les exploitations du Cantal, basées sur les prairies permanentes qui ont conservé de nombreux éléments paysagers.
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Une activité de maraîchage au sein dun élevage pourquoi pas ?
Lise FABRIÈS, AuteurEt si un maraîcher s'installait sur la ferme d'un éleveur ? A la clef, la mutualisation de la surface agricole, des outils, du matériel... Deux expériences cantaliennes sont présentées : - Simon Lacalmontie, associé du Gaec de Puy Basset ; - Mélodie Zida, maraîchère bénéficiant d'un prêt à usage.
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Cantal : Sur l'interdiction de l'attache des animaux en agriculture biologique
Jean-Pierre CHASSANG, AuteurEn agriculture biologique, le cahier des charges autorise lattache des animaux durant lhiver à condition que ces derniers aient accès à un espace en plein air deux fois par semaine. La Confédération Paysanne du Cantal rapporte les inconvénients vécus par les éleveurs en montagne, travaillant avec des races rustiques, lors de la mise en pratique de cette règle. Les parcelles à proximité des fermes sont généralement utilisés pour sortir les vaches, ce qui peut engendrer la pollution des eaux due aux déjections (pour des ruisseaux proches de la parcelle), le piétinement ou le surpâturage. Les vaches de races rustiques, non écornées, ont un caractère affirmé. Elles tendent à recréer la hiérarchie du cheptel lors de chaque mise à lherbe, entraînant laugmentation du risque de blessures autant pour les animaux que pour léleveur, précise Jean-Pierre Chassang, paysan bio dans le Cantal. La Confédération Paysanne du département cherche à défendre ces systèmes, où le bien-être animal se trouve également dans les relations homme/animal et dont le bilan carbone est moindre.
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Dossier : Le pâturage
Léo FUZEAU, Auteur ; Guillaume JOURDAIN, Auteur ; Léopoldine DESPREZ, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré au pâturage, très présent dans l'image de la bio, propose d'aborder le sujet sous de nombreux angles, à partir de témoignages déleveurs bio, denseignants, de chercheurs ou encore de techniciens, issus de toute la France : - Le pâturage, clé de voûte d'un système herbager ; - Le pâturage mixte, une pratique ancestrale au GAEC de Bellefeuille (50) ; - La dynamique de groupe aide au changement de système ; - Passer de 100 ha de céréales à 140 ha d'herbe en quelques mois ; - Comment éviter le développement des joncs en zone humide ; - La biodiversité cultivée dans les prairies ; - Augmenter la hauteur de pâturage grâce aux arbres ; - Allier pâturage tournant dynamique et arbres fourragers ; - Un système économe avec du pâturage tournant ; - Robot et pâturage à la ferme expérimentale de Trévarez (29) ; - Une salle de traite mobile pour rendre l'herbe plus accessible... en Bretagne ; - Le pâturage réussi avec la salle de traite mobile ; - Avoir 2 sites pour optimiser le pâturage ; - Préparer pour mieux gérer ; - De l'herbe au pays du rugby ; - Adapter un pâturage tournant dynamique aux conditions de pousse du Sud Massif Central ; - Le pâturage, y compris des ligneux ! ; - Le pâturage en moyenne montagne ou assurer la sécurité ; - Pâturage : témoignage d'un centre de formation ; - Piloter l'alimentation des vaches laitières au pâturage.
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Étude de faisabilité du semis direct ou semis simplifié sur prairie vivante en Agriculture Biologique
Suite à une volonté d'entreprendre une expérimentation sur le semis direct et sur le semis simplifié, la Chambre d'Agriculture du Cantal, en collaboration avec de nombreux agriculteurs bio, a mis en place une série d'essais sur cette thématique. Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Ces essais ont permis de mettre en évidence certains matériels plus appropriés aux territoires d'élevage. Les outils spécialisés en semis direct sur prairies donnent de meilleurs résultats, et certains agriculteurs n'hésitent plus à essayer ces nouvelles méthodes. Une action de communication autour des résultats a permis de diffuser les méthodes, et une dynamique a émergé sur la thématique de l'agriculture de conservation.
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Etude du potentiel de développement de l'agriculture biologique : Contrat territorial de lAlagnon
FRAB AUVERGNE-RHÔNE-ALPES, Auteur ; BIO 15, Auteur ; HAUTE-LOIRE BIO, Auteur ; ET AL., Auteur | VALENCE CEDEX 9 (INEED Rovaltain TGV, 1 Rue Marc Seguin - BP 11150 Alixan, 26 958, FRANCE) : FRAB AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2018Le contrat territorial de lAlagnon associe un grand nombre de partenaires. Son but est daméliorer et de préserver la qualité de leau, ainsi que le fonctionnement des milieux aquatiques à léchelle du bassin versant de lAlagnon (78 communes réparties sur le Cantal, la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme). Il a été signé en 2017 pour une durée de cinq ans. Lobjectif du volet agricole est de développer des pratiques durables au sein des exploitations. Lagriculture biologique a été un levier identifié pour latteindre. Cest dans ce contexte que la FRAB AURA, Bio 15, Haute-Loire Bio et Bio 63 ont étudié les éléments favorables et les freins au développement de lagriculture biologique afin de mettre en place un plan daction pour lever ces derniers. Ce diagnostic a été établi à laide dune grille danalyse des territoires élaborée par la FNAB et a mobilisé de nombreuses informations : 41 diagnostics agricoles, 42 questionnaires, 50 enquêtes. Ce document en présente les principaux résultats : le potentiel de production biologique du territoire, son potentiel de débouchés biologiques, son contexte politique (collectivités et acteurs locaux) et réglementaire. Après avoir effectué un bilan, les pistes dactions identifiées sont présentées, ainsi que les limites de létude.
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Etude du potentiel de développement de l'agriculture biologique : Contrat territorial sources de la Dordogne Sancy - Artense
Le contrat territorial sources de la Dordogne Sancy Artense associe un grand nombre de partenaires afin daméliorer et de préserver la qualité de leau, ainsi que le fonctionnement des milieux aquatiques. Il a été signé en 2017 pour une durée de cinq ans. Lobjectif du volet agricole est de développer des pratiques durables au sein des exploitations. Ces pratiques peuvent être pérennisées par la conversion des exploitations à lagriculture biologique. Cest dans ce contexte que Bio 63 (association dont lobjectif est de développer une agriculture biologique cohérente à léchelle du Puy-de-Dôme) a étudié les éléments favorables et les freins de développement de lAB sur ce territoire. Lobjectif final étant de mettre en place un plan dactions pour lever les éventuels freins. Ce diagnostic a été établi à partir dune grille danalyse des territoires élaborée par la FNAB. Il a également mobilisé de nombreuses informations recueillies par différentes structures (28 diagnostics agricoles, 57 questionnaires, 50 enquêtes). Ce document présente un état des lieux du potentiel de production bio et des débouchés biologiques existant sur ce territoire. Le contexte politique et réglementaire est également analysé. Après avoir effectué un bilan des atouts et des contraintes, les pistes dactions identifiées sont détaillées, ainsi que les limites de létude.
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Fourrages : Les techniques pour améliorer la valeur alimentaire des maïs ensilages
Gérard COMBELLES, Auteur ; Vincent VIGIER, Auteur ; Marianne D'AZEMAR, AuteurPour améliorer la valeur alimentaire des maïs ensilages, il est possible de faire autrement que de récolter la plante entière. Larticle présente des résultats dessais réalisés par les groupements bio de Rhône-Alpes et par le PEP, par Arvalis et par les CETA35) : - de lassociation maïs-soja, - de récolte de lépi seul, - de récolte de la plante entière sous lépi. Lassociation maïs-soja a un effet sur la valeur en PDIN seulement. Les essais montrent un gain de 10g de PDIN/kg de MS, soit 340 euros/hectare en considérant la tonne de tourteau de soja bio à 1 000 euros. La récolte de maïs sous lépi, quant à elle, fait progresser dautres critères en plus du PDIN (augmentation de la digestibilité, de lamidon, de la matière sèche et des UFL). Sa réussite est cependant conditionnée au passage dun broyeur 3 lames pour débarrasser les cannes de maïs après la récolte. Finalement, la récolte de lépi est la technique recommandée par les Chambres dagriculture Auvergne-Rhône-Alpes, pour améliorer significativement les valeurs alimentaires du maïs ensilage tout en présentant un itinéraire technique plus facile.
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Implanter des prairies sous couvert de méteil à l'automne
Vincent VIGIER, Auteur ; Marianne D'AZEMAR, AuteurSi l'on tient compte des projections climatiques du dernier rapport du GIEC qui prévoit une hausse moyenne des températures de + 0,5° C à + 1° C et une fréquence des sécheresses multipliée par 5 dans les 20 prochaines années, les pratiques d'implantation de prairies sous couvert sont à questionner. Ainsi, sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou (49), des expériences d'implantation à l'automne de prairies sous couvert de méteil ensilé ont été réalisées. Présentation de quelques résultats et retours d'expériences de producteurs, Olivier Charbonnel, de Landeyrat (15) et David Garcelon, de Polminhac (15).
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La lentille Blonde de Saint Flour, née des sols de la Planèze
Lise FABRIÈS, Auteur ; Alexia DELTREIL, AuteurDans les années 50, la lentille sétendait sur plus de 2000 ha. Abandonnée dans les années 60, la production de lentilles Blondes de Saint-Flour (variété FLORA, choisie pour ses qualités organoleptiques) a été relancée en 2002 dans le Cantal, et plus particulièrement dans la Planèze. Elle couvre actuellement 75 ha, dont 11 ha en bio. Une association interprofessionnelle a été créée, qui compte 3 producteurs bio. Sylvain Rispal, lun dentre eux, voit dans cette production une diversification intéressante qui ne demande pas dinvestissement lourd et assez peu de travail entre le semis et le cycle de végétation. Pour la commercialisation, les producteurs de lassociation ont créé la SARL Lentille Blonde, certifiée pour pouvoir transformer les lentilles bio. Elle permet de faire une commande groupée de semences certifiées non traitées (la variété FLORA nexiste pas en bio, il faut donc demander une dérogation). Après la récolte, les lentilles sont vendues à la SARL qui les trie puis les commercialise. Les producteurs peuvent aussi commercialiser directement leurs lentilles grâce à un système de rétrocession par lequel les agriculteurs peuvent récupérer leurs lentilles triées et empaquetées. Ils ont également décidé dinitier des travaux pour obtenir une AOP et sont à la recherche de producteurs bio dans la zone.
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Marché global, arbre local
Sonia REYNE, AuteurC'est à 600 mètres d'altitude, aux limites du Cantal et de la Corrèze, que Nicolas Lachaze a installé sa pépinière. Son activité permet de fournir à l'Auvergne des arbres champêtres, alors que, au cours des trente dernières années, ceux-ci provenaient quasiment exclusivement des Pays-Bas, de Pologne, d'Asie, ou d'autres pépinières françaises installées en climat océanique. Avec des patrimoines génétiques inadaptés aux conditions locales, certains arbres dépérissaient et attrapaient des maladies. La pépinière de Nicolas Lachaze a reçu le soutien de la communauté de communes de Sumène-Artense (63) et a pu réaliser ses premiers semis en 2014. Après 3 saisons, sa pépinière compte 25 espèces locales différentes : aubépine, alisier, troène, cassis, églantier, aulne... De 2011 à 2013, la mission Haies Auvergne a expérimenté la récolte de graines que Nicolas Lachaze assure seul, mais avec l'appui désormais de lycées, d'associations, de récolteurs privés... Il commercialise une partie de sa production sous la marque "Végétal local". Sylvie Monier, directrice de la mission Haies Auvergne-Union régionale des forêts d'Auvergne, témoigne sur la marque "Végétal local", déposée à l'INPI en 2015, qui garantit la provenance locale et la qualité des plants.
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Dossier : Changer de système : retour d'expériences
Véronique RYCHEMBUSCH, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; Emeline BIGNON, Auteur ; ET AL., AuteurUn changement dorientation ou de pratique peut impliquer l'ensemble dun système agricole. Ainsi, il convient de bien anticiper et de réfléchir à l'ensemble des impacts potentiels. Dans ce dossier, plusieurs agriculteurs témoignent des changements clés qu'ils ont opérés. Dans le Finistère, Fabrice Marchadour a orienté vers un système herbager économe l'exploitation laitière qu'il a reprise, initialement basée sur un modèle intensif. L'assolement a été revu et des races plus rustiques (Montbéliarde, Pie rouge des plaines, Jersiaise) ont rejoint le troupeau Holstein. Une conversion à la bio est envisagée, sujet pour lequel léleveur a d'ores et déjà rejoint un groupe de réflexion. Au Gaec des Vents, en Ardèche, en bio depuis 2009, un robot de traite a fait son arrivée en 2016. Pour faciliter ce changement avant l'installation du robot, les vaches ont été nourries à l'auge avec les mêmes aliments que ceux distribués ensuite au robot. En Vendée, les associés du Gaec le Moulin ont cherché à réduire leurs coûts de production en développant les prairies (plus grande surface, flore plus variée) et le travail du sol a été simplifié. Un nouvel équilibre a été peu à peu trouvé, notamment grâce à l'échange d'expériences. Ce système laitier devrait encore évoluer, vers le zéro concentré et l'agriculture bio. A lEARL de la Voix lactée, dans lEure, linstallation dun second associé a augmenté le quota. Pour le produire totalement sur la même surface, la production a été intensifiée, notamment en améliorant les bâtiments délevage (logettes, salle de traite) et en revoyant la ration. Dans le Cantal, deux ans après sa création, le Gaec Navarro sest lancé dans la transformation fromagère sous lAOP Salers. Cela a nécessité dimportants changements pour cet élevage qui sorientait dabord vers un système plus intensif.
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Lélevage bio progresse en France. Quels enjeux pour les systèmes fourragers ?
N. BIZE, Auteur ; M. BOUTTES, Auteur ; S. CHAUVIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes techniciens de Normandie, de Bretagne, du Massif central (Cantal et Aveyron) ou des Vosges confirment le développement de l'élevage biologique. La création de nouveaux débouchés dans les filières lait et viande et le maintien des résultats économiques sont déterminants dans la décision de conversion mais, le plus souvent, les agriculteurs cherchent à redonner du sens à leur travail (respect de l'environnement, qualité des produits...) et ne regrettent pas leur choix. Une réflexion globale sur le système fourrager, la diversification des ressources fourragères et l'autonomie de l'élevage sont indispensables pour la viabilité de ces exploitations. Cet article donne la parole à des techniciens et des chercheurs de différentes régions françaises.
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Léthologie des bovins, observer pour mieux comprendre
Lise FABRIÈS, AuteurEleveuse de Salers bio dans le Cantal, Pauline Garcia est aussi spécialiste du comportement bovin et anime des formations sur la mise en pratique au quotidien de léthologie afin daméliorer le lien entre léleveur et son troupeau. Connaître comment une vache perçoit visuellement ou encore olfactivement son environnement permet de mieux comprendre ses réactions. Cet animal est sensible, voire stressé par les mouvements rapides ou encore les couleurs claires : lidéal pour un éleveur est dêtre calme, davoir des mouvements lents et de porter plutôt des couleurs sombres. Les bovins étant des animaux sociaux, le contact est important et mettre en place des séances de grattage peut être un plus pour consolider le lien entre homme et animal. Le but est daller vers une relation positive et larticle présente diverses approches pour cela. Il existe aussi des étapes clés dans la vie de lanimal qui conditionnent la nature de la relation vache/éleveur : les premiers jours de vie notamment, le sevrage ou encore le vêlage.
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La ferme de Nicolas et Véronique Fresneau
Dans le Cantal, Nicolas et Véronique Fresneau conduisent un élevage de porcs biologiques, de la naissance à la vente (100 % en direct), en passant par la transformation. Dans cet article sous forme de fermoscopie, les principaux résultats technico-économiques de la ferme sont présentés, ainsi que des éléments de diagnostics de durabilité et énergétique, diagnostics réalisés via l'outil Dia'terre. En 2015, soit trois ans après leur installation, le couple d'éleveurs a produit 56 cochons charcutiers. Leur objectif est d'en produire 60 annuellement. Du côté des consommations d'énergie, le système est fortement consommateur (1055 EQF/ha), avec une part importante des consommations dédiée à la vente et à la transformation (41 %).
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Monter un groupement de producteurs laitiers : un cheminement vers la valeur ajoutée !
Marlène GAUTIER, AuteurLe groupement dintérêt économique (GIE) La Châtaigneraie, regroupant aujourdhui 45 producteurs (dont 6 en AB ou en conversion) du Cantal, du Lot et de lAveyron, sest constitué en 1994 suite à un conflit avec la laiterie qui les collectait alors. En 2012 et 2013, nouveau changement suite à une nouvelle rupture avec la seconde laiterie alors collectrice : les éleveurs se rapprochent alors dune petite laiterie du nord-est du Cantal, qui fait de la transformation. Mais cette dernière est mise en liquidation judiciaire et le GIE décide de reprendre les salariés et lusine. Les producteurs constituent alors une SARL qui achète une partie du lait au GIE pour le transformer et le commercialiser sous forme de fromages. Aujourdhui, GIE et SARL rémunèrent 25 salariés. La production de fromages sest diversifiée et cela se poursuit avec la production dun fromage biologique suite à la conversion de 6 producteurs. Si encore une partie de la production du GIE est commercialisée en circuit long, les producteurs, très dynamiques et impliqués, veulent aller plus loin, vers de plus en plus de transformation et donc une meilleure plus value pour leur production laitière.
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Lostéopathie en élevage : Interview : Cindy Gervais, vétérinaire ostéopathe dans le Nord Aveyron et le Cantal - Témoignage : Géraud Dumas, éleveur pratiquant l'ostéopathie régulièrement
Lise FABRIÈS, Auteur ; Cindy GERVAIS, AuteurCindy Gervais est vétérinaire ostéopathe. Elle présente les principes de l'ostéopathie appliquée aux animaux et ses différentes techniques. En élevage, l'ostéopathe peut être amené à intervenir, par exemple, sur des veaux juste après la naissance, lorsqu'ils ne tètent pas, souvent parce que les os du crâne ont été déformés lors du passage, générant un problème de mâchoire. L'ostéopathe peut agir pour soulager des problèmes de boiterie chez les vaches, en travaillant sur la colonne vertébrale, au niveau des reins, pour débloquer les nerfs. En préventif comme en curatif, l'ostéopathie prend en compte l'animal dans sa globalité. Cindy Gervais associe régulièrement ostéopathie et acupuncture ou/et homéopathie, qui agissent en complément. A la Ferme Les Fleurs Bio, dans le nord du Cantal, Géraud Dumas, éleveur laitier bio, fabrique du fromage Salers, du Cantal, de la crème et du beurre. Il fait appel à un ostéopathe et pratique lui-même régulièrement ce soin sur ses vaches, depuis 4 ans. Il explique les bénéfices pour son troupeau, en matière de prévention, de bien-être et de diminution de l'utilisation de produits et d'interventions vétérinaires.
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Témoignage : Ma serre dôme
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Perrine DUPONT, AuteurLaurent Larraillet exerce sa profession de vétérinaire à Aurillac (15), et vit à 600 m d'altitude, en bord de rivière. Il jardine, depuis l'achat de sa maison en 2009, sur 1 200 m2 de terrain. Son principal objectif est de se faire plaisir, de se détendre après son travail, et d'avoir la satisfaction de consommer ses propres légumes. En 2014, après une attaque de mildiou, il s'est intéressé aux serres. Plus particulièrement, il a découvert les serres-dômes, un concept originaire des États-Unis et développé en France par la société Les Serres-Dômes, en Haute-Loire. Après une rencontre avec le fabricant, il a opté pour une serre de 6,60 m de diamètre, 34 m2 au sol et 3,3 m de hauteur au faîtage. Trois mois ont été nécessaires pour la monter lui-même. Avec sa structure géodésique en pin douglas, ses plaques de polycarbonate double ou triple paroi, ses aérations automatiques et son puits canadien, la serre-dôme offre un cadre de rêve. Description.
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Analyse longitudinale de la vulnérabilité des exploitations bovines biologiques aux variations de climat et de prix des produits
L'autonomie alimentaire est une préoccupation importante des élevages biologiques. Dans ce contexte, le projet Casdar OptiAliBio, piloté par l'Institut de lÉlevage (Idele), a pour objectifs, entre autres, d'analyser la résistance des élevages bovins biologiques aux aléas climatiques en termes d'autonomie alimentaire, et d'identifier et/ou développer des stratégies d'adaptation pour faire face à ces aléas. A la demande de l'Institut de lÉlevage et de l'Inra, partenaire d'OptiAliBio, un groupe d'étudiants de VetAgro Sup a réalisé une analyse longitudinale de la vulnérabilité des exploitations bovines biologiques aux variations de climat et de prix des produits. Pour cela, des données chiffrées issues des Réseaux d'élevage ont été utilisées, et 29 éleveurs 12 en bovins lait et 17 en bovins viande ont été enquêtés dans le Puy-de-Dôme et les départements limitrophes. Ce travail a permis d'identifier des stratégies d'adaptation mises en place par les éleveurs pour mieux faire face aux aléas climatiques, de façon ponctuelle ou à plus long terme. Les résultats obtenus montrent que le niveau d'autonomie alimentaire est lié à une combinaison de facteurs. Les exploitations les plus autonomes sont généralement celles qui dégagent le meilleur revenu et qui montrent une amélioration continue de leurs résultats. En termes d'adaptation aux aléas climatiques, les techniques ponctuelles sont plus souvent mobilisées par les éleveurs que les stratégies à long terme. Les pratiques clés identifiées peuvent être divisées en deux catégories : - celles qui passent par l'augmentation de la quantité de ressources disponibles ; - et celles qui passent par la diminution des besoins des animaux.
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Développer collectivement des énergies renouvelables
Marion VANDENBULCKE, AuteurLa FDSEA du Cantal a créé, en 2010, le Groupement d'Achat Cantalien Énergies Nouvelles (GAC EN) pour accompagner les agriculteurs dans leurs projets d'installations photovoltaïques sur les exploitations. En regroupant leurs besoins, les agriculteurs bénéficient de conditions et de tarifs plus avantageux qu'en se lançant individuellement. 199 centrales photovoltaïques ont ainsi pu être créées entre 2010 et 2015. L'article présente les différentes étapes de l'accompagnement proposé par le GAC EN, ainsi que les montages financiers possibles. Dans un contexte où les tarifs de rachat de l'électricité baissent, remettant parfois en cause la rentabilité de ce type de projet, le groupement d'achat s'oriente désormais vers la méthanisation, afin de poursuivre la dynamique de production d'énergies renouvelables.
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Le dossier : Penser son herbe pour plus de revenu et moins de travail
Caroline DOS SANTOS, Auteur ; Antoine TEURNIER, Auteur ; Maxime VIAL, Auteur ; ET AL., AuteurLes paysans du Civam ADAPA en Limousin estiment que ladoption du pâturage tournant leur a permis de réaliser un gain économique et de temps (moins dheures de tracteur, diminution des concentrés et des fourrages secs ). Pour pratiquer ce type de pâturage, il est important de connaître la physiologie de lherbe. En effet, sur une année, la plante accumule plusieurs fois des réserves dans ses racines et à la base de ses tiges qui lui permettent de repousser ensuite après chaque coupe, avec toutefois des vitesses de croissance différentes au cours de lannée et selon les conditions climatiques. Deux principes élémentaires sous-tendent loptimisation du pâturage : des temps de séjour courts (pour éviter que lherbe soit broutée plusieurs fois de suite) et des temps de repos longs (pour reconstituer les réserves). Des outils permettent daméliorer la gestion des prairies : la hauteur dherbe et la somme des températures pour faire pâturer au moment opportun, ainsi que la construction du parcellaire avec lidentification de surfaces uniquement pâturées (une méthode de calcul et de découpage de cette surface de base est proposée) et de surfaces pâturées et fauchées. Trois témoignages déleveurs complètent ces propos : Sylvie Jouve, éleveuse de vaches Aubrac bio dans le Cantal ; Christian Galtier, éleveur laitier bio en Aveyron qui implante des prairies à flore variée ; et Jacques Gauvreau, en Corrèze, qui sest mis à engraisser ses vaches à lherbe.
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Le dossier : Sécuriser lalimentation du troupeau face aux aléas du climat
Maxime VIAL, Auteur ; Xavier CHAREYRE, Auteur ; Stéphane MALROUX, Auteur ; ET AL., AuteurDes aléas climatiques de plus en plus marqués et fréquents sont une réalité pour les éleveurs, notamment dans le Massif Central. En effet, sur la période 1959-2009, la température moyenne annuelle sur le Massif Central a augmenté de 1.3 °C, avec une hausse plus marquée au printemps et en été. Si les précipitations ne montrent pas de grands changements, il existe de plus fortes variabilités climatiques inter et intra-annuelles. Globalement, il est constatée une augmentation de lévaporation et un assèchement marqué des sols, impactants pour lagriculteur. Face à cela, les éleveurs peuvent sadapter, soit à court terme (ex : achat de fourrages), soit en faisant évoluer leurs systèmes de façon plus durable (ex : mise en place dun système fourrager intégrant des surfaces pastorales ou de milieux semi-naturels). Ils peuvent mobiliser des leviers de compensation (ex : approvisionnement contractualisé de fourrages), ou danticipation (mise en place de cultures fourragères, pérennes et résistantes). Cet article illustre, à travers divers témoignages, les leviers dadaptation possibles.
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Estives et pensions avec la Coopérative "Groupe Estive du Limon" : La délégation d'élevage bovin, une option qui a de bonnes raisons d'être
Jean-Luc VERDIER, AuteurCréée en 1998, la Coopérative Groupe Estive du Limon permet à ses adhérents éleveurs de bovins de mettre une partie de leurs animaux en estive, sur la montagne du Limon, dans le Cantal. Elle propose également la mise en pension de génisses, laitières ou allaitantes. L'accès à du foncier supplémentaire, la sécurisation du système fourrager, ou encore l'allègement de la charge de travail comptent parmi les avantages mis en avant par les éleveurs qui recourent à ce service. Cet article présente l'organisation et le fonctionnement de cette coopérative, en s'appuyant sur deux témoignages : celui d'un éleveur qui met ses génisses en estive tous les ans depuis 20 ans et celui d'un agriculteur spécialisé dans l'élevage de génisses laitières.
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Évaluer la performance environnementale des exploitations laitières en polyculture-élevage
Claver KANYARUSHOKI, AuteurLe projet CASDAR Qualenvic (qualité conjointe des produits alimentaires et de l'environnement) a pour objectif de fournir aux éleveurs laitiers et aux viticulteurs des méthodes et des références pour évaluer la qualité et la performance environnementale de leur exploitation. Lors des Rencontres 3R de 2015, des chercheurs, des enseignants et des conseillers agricoles ont présenté les travaux menés dans le cadre de ce projet. Des élevages du Cantal et du Finistère ont été observés. Cette étude a permis notamment d'améliorer un outil d'analyse du cycle de vie adapté aux exploitations laitières, et de l'appliquer sur de nouveaux systèmes en zone de plaine et de montagne.
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Insectes butineurs et transport de pollen : 1er maillon de létude du service de pollinisation rendu par lécosystème prairial
A. FARRUGGIA, Auteur ; E. DELACROIX, Auteur ; A. MICHELOT-ANTALIK, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2016Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2016 (Thème : Environnement). Le service de pollinisation rendu par lécosystème prairial est très souvent mis en avant mais il est peu explicité et peu quantifié. Lobjectif de cette étude est de quantifier les interactions plante-insecte à lorigine de ce service dans des prairies appartenant à 3 agrosystèmes contrastés. Pour cela, les insectes butinant les fleurs sur des transects ont été capturés, à 3 périodes de lannée, dans 18 prairies présentant un gradient de richesse floristique et appartenant aux 3 fermes expérimentales INRA situées à Marcenat (Cantal), Mirecourt (Vosges) et Lusignan (Vienne). En parallèle, une méthode danalyse a été testée, basée sur le méta-barcoding et permettant la détermination simultanée de linsecte et des pollens quil transporte. 979 couples fleur-insecte butineur ont été analysés. Les résultats mettent en évidence le rôle important des diptères dans les prairies permanentes tempérées multi-espèces en tant que butineurs et pollinisateurs potentiels, notamment en début de saison de végétation. Elle montre également que les interactions entre familles dinsectes et familles de plantes observées à Marcenat sont plus nombreuses et réparties plus équitablement qu'à Mirecourt et Lusignan. Une forte proportion des insectes capturés (82 %) transportaient du pollen et lanalyse des barcodes ADN révèle que 44 % transportaient en même temps de 2 à 6 genres botaniques différents. Ces premiers résultats permettent didentifier les acteurs potentiels du service de pollinisation dans les prairies.
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Produire du lait avec peu dintrants en montagne
Bernard GRIFFOUL, AuteurDepuis 2011, sur son site de Marcenat, dans le Cantal (1100 m daltitude), lINRA mène une étude sur les freins techniques à la production de lait dans des systèmes bas intrants. Deux troupeaux (troupeaux moitié Holstein et moitié Montbéliarde) sont suivis. Le premier, dit Pépi, est illustratif dun système classique extensif (chargement de 1.1 UGB/ha, apport de 40 unités dazote/ha en moyenne, fauche précoce, et séchage en grange, 800 kg de concentré par VL, pâturage tournant simplifié ). Le second, dit Bota, est conduit en quasi-autonomie et de façon très extensive : prairies permanentes, 0.66 UGB/ha, pas dazote minéral ni de concentré, pâturage tournant lent, fauche tardive et foin séché au sol. Dans les deux cas, les vêlages sont concentrés au printemps pour produire le maximum de lait à lherbe (75 à 80 %). On note cependant une différence très importante du nombre de litres de lait à lhectare, même si le nombre de litres de lait produits par vache est assez proche entre les deux systèmes (4100 l/VL pour Bota contre 4433 pour Pépi). Les taux présentent des courbes atypiques, avec un TB très faible pour Pépi ou encore un TP en chute pour Bota au cur de lété. Les résultats de reproduction ont été aussi affectés. La question de la bonne adaptation des races à ces systèmes est posée. Au final, lensemble des résultats montre que produire du lait avec des systèmes bas intrants en montagne est possible mais difficile. Restent encore de nombreux points à voir, comme létude économique ou encore ce qui pourrait être transposable aux systèmes commerciaux. Mais cette étude soulève aussi la question de la valorisation des services écosystémiques pour les systèmes bas intrants de montagne : Bota montre en effet une plus grande biodiversité sur ses parcelles (flore et espèces dabeilles sauvages).
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Agriculture biologique : Actrice de son territoire
F. DENET, AuteurL'idée est la suivante : La bio n'est pas seulement un mode de production : elle est entièrement liée à son territoire, y joue de nombreux rôles pour la protection de la ressource en eau, le foncier, l'alimentation saine... La développer, c'est donc favoriser une meilleure intégration de l'agriculture aux enjeux de la société. C'est sur ce thème que le Groupement Régional des Agriculteurs Biologiques (GRAB) d'Auvergne avait choisi d'organiser un débat, lors de son assemblée générale, le 29 janvier 2015. Pour cela, quatre témoignages ont démontré le rôle de la bio dans divers secteurs : l'alimentation (témoignage de Stéphane Lobregat, élu de Loubeyrat (63)) ; le foncier (témoignage de Corinne Dupasquier, vice-présidente de Terre de Liens) ; l'eau (témoignage d'Hervé Fayet, producteur bio à Yssingeaux (43)) ; les circuits courts (témoignage de Géraud Dumas, producteur bio à Champs-sur-Tarentaine (15) et président de Bio 15).
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Caractérisation de l'engraissement des mâles dans les élevages bovins allaitants biologiques d'Auvergne
Bien qu'en élevage bovin viande biologique il n'y ait pas de débouchés pour les animaux maigres, ces derniers sont peu nombreux à être engraissés. Ainsi, 70 % des mâles ne sont pas valorisés dans la filière biologique. Pourtant, la demande pour des bovins bio engraissés existe. L'étude qui fait l'objet de ce mémoire d'ingénieur agronome s'est penchée sur la filière auvergnate, à travers une enquête sur quinze élevages de la région qui valorisent leurs animaux dans la filière bio. Des metteurs en marché ont également été rencontrés. L'objectif était d'apporter des éléments techniques et économiques sur l'engraissement des mâles dans les élevages bovins allaitants bio d'Auvergne, en vue de développer l'engraissement. Différentes stratégies de valorisation (100 % veaux, 80 % bufs, 70 % veaux + 30 % gros bovins), associées à des profils d'élevages différents, ont pu être mises en évidence.
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Dossier : L'élevage paysan, c'est la vie !
CAMPAGNES SOLIDAIRES, Auteur ; Annie SIC, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux questions sociétales liées au bien-être animal, aux dérives de l'élevage industriel et aux technologies de création de "viande" in vitro, ce dossier, à travers de nombreux témoignages, vise à défendre l'élevage paysan, à taille humaine. Ce dernier est porteur d'emplois, de solutions contre la déprise rurale, pour la conservation de la biodiversité, agricole ou non, ou encore de réponses face au changement climatique. L'élevage paysan a pour fondement le bien-être, de l'animal et de l'éleveur, en intégrant notamment la question de sa juste rémunération. Ce dossier revendique « un regard juste » sur la production de viande, non limité à un arbitrage entre abolition et fermes-usines, redonnant sa place à l'élevage paysan, à ce jour le plus important en France.
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La filière ovin viande bio en Auvergne en 2015
CHAMBRE D'AGRICULTURE AUVERGNE, AuteurDans ce communiqué de la Chambre d'Agriculture d'Auvergne, les chiffres clés de la filière régionale ovin viande bio sont présentés pour 2014. Les contacts des principaux abatteurs-metteurs en marché et des organisations de producteurs, commerciales et non commerciales, sont donnés, ainsi qu'un ensemble d'informations concernant : la répartition 2015 des cheptels brebis viande bio par département, la liste des abattoirs certifiés AB et les autres transformateurs dans les 4 départements, les contacts des conseillers bio des Chambres départementales d'agriculture en Auvergne et de la Chambre régionale, ceux des animateurs bio au sein des GAB.
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Le lait bio en Auvergne en 2015
CHAMBRE D'AGRICULTURE AUVERGNE, AuteurCe communiqué de la Chambre d'agriculture d'Auvergne présente les chiffres clés du lait bio de la région. Fin 2013, 156 266 litres de lait bio ont été livrés en moyenne par ferme. Il répertorie les transformateurs, les collecteurs, les fabricants d'aliments, ainsi que les fermes de démonstration AB et propose une carte de l'ensemble des opérateurs de la filière. Il donne également les contacts des conseillers bio des chambres départementales.
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La viande bovine bio en Auvergne en 2015
CHAMBRE D'AGRICULTURE AUVERGNE, AuteurCe communiqué de la Chambre d'agriculture d'Auvergne présente les chiffres clés de la viande bovine bio en Auvergne, 3ème bassin allaitant bio de France. Il répertorie les principaux collecteurs, les organisations de producteurs, les abattoirs certifiés dans chaque département, les autres transformateurs, ainsi que les fermes de démonstration AB. Il donne également les contacts des conseillers bio des chambres départementales.
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Cantal : Semences Paysannes, une démarche collective est lancée dans le Cantal !
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurLa Cant'ADEAR est l'Association pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural dans le Cantal. Elle est à l'initiative d'une démarche concernant les Semences Paysannes. La première étape de la démarche consistant à susciter la curiosité d'un grand nombre d'acteurs du territoire et à recenser des actions possibles, l'association a tout d'abord proposé une formation « semences paysannes », sur deux jours, en partenariat avec le Réseau Semences Paysannes. Il en est ressorti, pour la suite, une volonté de rassembler et de s'organiser collectivement. Ensuite, c'est une journée festive qui a été organisée, le 29 mars 2014, à la Ferme du Bouyssou à Maurs (15). Après une conférence du Réseau Semences Paysannes, les participants ont témoigné du désir de préserver la diversité des semences et du lien social autour de cette cause.
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La COPTASA, 50 années au service du collectif
R. SAINT-ANDRE, AuteurCréée dans le Cantal au début des années 60, par un groupe d'éleveurs, la Coopérative de transhumance et d'amélioration des structures agricoles (Coptasa), coopérative d'estives, a permis d'acquérir des centaines d'hectares en qualité de société civile et de garantir une mise à disposition de terres sur le long terme. La coopérative, qui est constituée de deux unités pastorales (sur le Cézallier et l'unité de Récusset), a ainsi contribué au maintien de nombreuses exploitations.
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Eclairage : Les poulets de chair bio
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurEn regroupant 10,4% du cheptel national, l'Auvergne devient la 4ème région productrice de poulets de chair bio en France. Les chiffres présentés concernent : le nombre de bâtiments dédiés à l'élevage de poulets bio dans les quatre départements auvergnats, les noms et lieux des abattoirs certifiés, les circuits de distribution des volailles bio (65% sont vendues découpées, 35% sont vendues entières).
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Impact du paysage sur les dynamiques de pullulations de campagnol terrestre (Arvicola terrestris sherman) dans le Massif central
Priscilla NOTE, Auteur ; Yves MICHELIN, AuteurLes liens entre structuration du paysage et pullulations des campagnols terrestres sont essentiels à cerner pour identifier les habitats favorables à ce déprédateur. Suite aux suivis des populations de campagnol terrestre menés dans le Puy-de-Dôme et le Cantal, de 1985 à 2001, trois grands types de zones ont pu être identifiés et caractérisés par des dynamiques de pullulation de campagnol, des paysages et des occupations du sol particuliers : i) les zones à faible risque de pullulation, dominées par les grandes cultures ou une mosaïque de prairies et de cultures (ratio Surface Toujours en Herbe/Surface Agricole Utile
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L'agriculture durable, pour des territoires vivants en moyenne montagne
Les références sur l'agriculture durable en moyenne montagne ont permis d'identifier des stratégies d'exploitation pertinentes, tant d'un point de vue environnemental, social et économique. Ce document aborde des thématiques diverses (fiches) pouvant accompagner des démarches d'agriculture économe et autonome : Accueillir à la ferme ; Le compostage pour gérer la matière organique ; Nouvelles formes de vente directe ; Dynamique locale ; Les graines germées ; Semences paysannes ; Complémentarité des élevages ; Pratiques vétérinaires alternatives ; L'emploi au coeur de la durabilité ; Augmenter la part d'herbe dans l'engraissement ; Mieux gérer son herbe pour réduire les intrants ; Valoriser des milieux atypiques (Landes, tourbières, bois, zones humides...) ; Conduire son troupeau en plein air intégral ; Méteils céréales-légumineuses ; Travailler moins, travailler mieux ; Entraide et gestion collective ; La rusticité du cheptel : de multiples avantages. Plusieurs exemples de fermes, bio et non bio, sont présentés.
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Cantal : Le respect de l'animal et le plaisir des papilles
Elise GENTILHOMME, AuteurItinéraire d'une installation, en 2011, en porc plein-air bio, à Mourjou, dans le Cantal. Un couple d'éleveurs s'est installé sur 8,5 hectares en propriété, avec 4 à 6 truies, un verrat, pour 60 porcs produits et transformés par an. Afin de limiter les dettes bancaires, ils fonctionnent en autoconstruction et utilisation de matériel usagé. Les céréales sont auto-produites à 20%, le reste est acheté en bio dans un rayon de 40 km autour de la ferme, et transformé grâce à un moulin sur place. Les cochons sont complémentés en oligoéléments, ainsi qu'avec un mélange de prêle et d'orties en période de lactation, et le sevrage est tardif afin de bien développer le système immunitaire. Sans références techniques locales, le couple dit s'adapter progressivement, tout en partageant avec les autres éleveurs et les consommateurs en vente directe.
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Permaculture : relevé d'expériences et applications possibles dans le Cantal : Livre I. "La permaculture : une ouverture pour l'agriculture aux hydrocarbures" ; Livre II. Annexes
Jérémy ADORNO, Auteur ; Maxime LAFON, Auteur ; Alain ROBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | AURILLAC CEDEX (Antenne Universitaire, 100 Rue de l'Egalité, 15 013, FRANCE) : UNIVERSITE D'AUVERGNE - Institut Universitaire Technologie de Clermont-Ferrand | 2012Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence professionnelle : « Expertise agro-environnementale et conduite de projet » (Institut Universitaire de Technologie de Clermont-Ferrand, site d'Aurillac, département génie biologique). Selon ses auteurs, la permaculture est vue comme une des solutions à envisager pour tendre vers une agriculture durable, équitable et pérenne d'un point de vue social, économique et environnemental. Par des pratiques agricoles simples et économes, elle peut renouer les liens entre l'agriculteur et sa terre. Le département du Cantal présente de nombreuses prédispositions aux pratiques de la permaculture et, porté par sa Chambre d'agriculture, il peut devenir un pionnier dans ce domaine et un exemple à suivre. Présentation : - 1. La permaculture, un nouveau concept agricole ? ; - 2. Relevé d'expériences des pratiques de la permaculture ; - 3. Nos relevés et visites dans le Cantal et territoires limitrophes ; - 4. Applications possibles dans le Cantal. Annexes : - Historique de la permaculture : La terra Preta ou le compost de l'eldorado ; Le système des Trois-Soeurs ; - Personnalités : Masanobu Fukuoka ; Sepp Holzer ; Bill Mollison ; David Holmgren ; Philippe Boudias ; Christophe Vidal ; - Thématiques : Biodiversité des agroécosystèmes ; Haie bocagère ; BRF Elevage holistique ; Conduite du troupeau ; Cultures intercalaires et associations de plantes.
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Zoom technique : Itinéraires culturaux sans labour en système polyculture élevage biologique
Vincent VIGIER, AuteurCet article recense des expériences de travail du sol sans labour en système de polyculture-élevage biologique et quelques itinéraires techniques en test chez des agriculteurs bio en Auvergne : - Travail de Vincent Lavergne, étudiant licence pro Agriculture biologique conseil et développement, initié en 2011, sur les quatre départements de la région Auvergne (repérage de trois catégories d'outils (à dents, à disques, semoirs spécialisés en semis direct)) ; - Site d'observation installé pour 3 ans à l'EARL de Lacan, à Mourjou (sud du Cantal), sur plusieurs cultures : méteils de céréales, prairies sous couvert, maïs et sorgho et premières conclusions pour 2011/2012 (l'itinéraire le plus satisfaisant consiste à alterner outil à disques et outil à dents, 1 mois de délai de préparation des terres, pour laisser le temps au couvert végétal de se dégrader en condition aérobie ).
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Méthanisation agricole (2ème volet) : Chiffres clés d'un projet et visite d'une installation récemment créée aux portes de l'Aveyron
Benoît LABASCOULE, AuteurL'article décrit une unité de méthanisation agricole récemment créée par un GAEC conventionnel dans le Cantal, très proche de l'Aveyron et susceptible de servir d'exemple (troupeau laitier de 190 UGB et atelier porcin de 42 mères). Ce projet s'est mis en place dans un objectif de diversification du revenu. Créer et faire fonctionner à l'année ce type d'installation ne s'improvise pas. L'étude technique doit être doublée d'une sérieuse étude économique. La visite de réalisations est également incontournable pour les porteurs de projet. Dans ce Gaec, la première étude a montré que le projet était peu rentable à cause d'une valorisation insuffisante de la chaleur. Le projet a ensuite évolué et des débouchés de chaleur ont été trouvés permettant ainsi d'améliorer l'efficacité énergétique globale du projet. Les caractéristiques et particularités de cette installation sont ensuite décrites (préfosse, digesteur et post-digesteur, fosse de stockage, rigoles, canalisations ). Le fonctionnement est également expliqué et les principaux chiffres (performances électriques, investissement, amortissement, résultat annuel attendu ) sont présentés. Un des agriculteurs donne les points forts et points faibles du projet. Il se révèle ainsi important de bien définir le gisement de matières réellement disponible et d'essayer de construire le projet avec les gisements de l'exploitation car ils sont maîtrisés. L'autre élément important est la valorisation de la chaleur : il est essentiel d'implanter les méthaniseurs auprès de gros utilisateurs de chaleur.
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Dossier : Agriculture biologique : Une dynamique dans chaque département
Franck DENET, AuteurPour traiter de la dynamique en faveur de la bio, le dossier revient notamment sur les chiffres de l'Agence Bio, la mise en place d'un nouvel identifiant français (avec la participation de la FNAB), ainsi que sur le rôle, en Auvergne, des associations Bio 63 et Bio 15. Pour 2010, la promotion de l'agriculture biologique et le soutien aux agriculteurs sont de mise dans le Puy-de-Dôme. Plusieurs pistes sont envisagées par Bio 63 : sensibilisation des agriculteurs conventionnels, accompagnement des conversions, accompagnement des agriculteurs en production bio, points Info Bio (promotion des produits biologiques, développement de la consommation locale...). Dans le Cantal, l'objectif de Bio 15 est principalement de développer les filières lait et viande bio. Pour ce faire, plusieurs projets ont été réalisés en 2009 : création d'une nouvelle collecte de lait bio avec Biolait et la Coopérative Fromagère de Planèze sur le Cézallier... Dans un entretien Vincent Vigier, animateur de Bio 15, évoque les difficultés à mettre en place de nouvelles tournées de collecte de lait bio, ainsi que la façon de développer la filière viande finie.
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Réduire son impact environnemental : Les producteurs de lait ont des idées
Marie MASSENET, AuteurFace notamment à la hausse des prix des énergies depuis 2007, les agriculteurs bio cherchent des solutions pour alléger leurs consommations. L'article en présente quelques unes : exemple de la bergerie de Pierre Cassan, en Aveyron (séchage du foin par la chaleur solaire, géothermie au sol, pompe à chaleur) ; exemple de Georges Couderc, producteur en bovin lait, en fin de conversion bio, près d'Aurillac, dans le Cantal (échangeur à serpentin, pré-refroidisseur). On trouve également, dans cet article, une étude menée par deux organismes d'études environnementales du Lot et conduite à l'initiative du contrôle laitier du Lot. Elle a donné lieu à la rédaction, en 2008, d'un mémento à l'usage des éleveurs de la région. L'étude s'est penchée sur différentes techniques de réduction d'électricité (pratiques à améliorer avant d'investir) et livre quelques conseils avisés relatifs au montant et au temps de retour sur investissement (coût d'installation d'un récupérateur de chaleur, économie assurée par un pré-refroidisseur, coûts d'installation de surface de capteurs pour l'eau chaude solaire...).
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Assemblée générale Bio 15 : C'est le moment de se convertir !
C. JAHNICH, AuteurBio 15 (groupement d'agriculteurs bio du Cantal) a réuni son assemblée générale vendredi 6 mars 2009 à Laveissière (15 - Cantal). L'association constate avec satisfaction le nombre croissant de ses adhérents, mais souhaite relancer les conversions en 2009, notamment dans le cadre de filières organisées.
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Choix de vie : Produits laitiers : Le lait d'à côté ! : Choisir la proximité
Claire LELIEVRE, AuteurAprès une évocation de la crise laitière européenne (due à un effondrement de la demande... comme l'explique un rapport d'information du sénat, rapport n° 481 de Jean Bizet, sénateur, annexé au procès verbal de la séance du 23 juin 2009), de propositions émanant du ministère de l'Agriculture ou de Bruxelles, ainsi que de la question posée de la restructuration des exploitations à travers l'Europe, l'article cite les principales propositions de la commission du sénat qui réaffirme la nécessité d'inventer de nouveaux mécanismes de régulation du marché, mais qui préconise également le développement de la production bio, assortie d'une promotion de la consommation bio, et des produits valorisés par des critères géographiques. La commission promeut également l'agriculture de proximité. Plusieurs producteurs, comme en témoigne l'article, ont franchi ce pas : - Passion Salers : Marie-Jo et Guy Chambon, fromage AOC, tradition Salers (Saint-martin-Valmeroux (15)) ; - Transformer pour s'installer : Alain et Caroline Bartkowiez, yaourts, fromages blancs, crème..., AOC Epoisses fermier (Origny-sur-Seine (21)) ; - La traite du matin : Emmanuel et Jean-Michel Péard, yaourts et desserts bio (Saint-Omer-de-Blain (44)) ; - Fromage et dessert : Anne et Christian Bastard, fromage, crème, lait cru en bio (Campbon (44)).
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Dossier : Agriculture biologique
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, Auteur ; F. DENET, Auteur ; C. JAHNICHLa demande bio ne cesse d'augmenter et les pouvoirs publics débloquent des fonds pour aider à la conversion ou au maintien des bio et à la structuration des filières. Le dossier revient sur la situation en Auvergne : - Développement de la bio : un manque de volonté politique et d'accompagnement technique (par François Vérots, président de Haute-Loire biologique) ; - Conversion à l'agriculture biologique : de bonnes raisons pour s'y lancer aujourd'hui (René Souchon, président de la Région Auvergne et Jean-Michel Cellier-Courtil, président d'Auvergne biologique, témoignent quant à la nécessité de développer et de consolider les filières) ; - Auvergne Bio Distribution : une demande en progression constante (Bernard Devoucoux, président d'Auvergne Bio Distribution, revient sur la montée en puissance de la plate-forme qui distribue 10 000 repas par semaine, en restauration collective, et sur le besoin de fournisseurs en fruits, produits laitiers... pour satisfaire la demande de la clientèle) ; - Maraîchage : "Il faudrait que la terre soit plus accessible" (Dominique Champru, maraîcher bio à Puy-Guillaume, travaille notamment avec l'Amap de Vichy, et revendique, pour développer l'essor de petites structures, l'accès au foncier) ; - Filière oeufs bio : des débouchés garantis (les associés du Gaec des Fleurs bio, à saint-Etienne de Chomeil (15) et Patrick Vaudable, producteur d'oeufs bio (63), témoignent du succès des oeufs bio, en vente directe) ; - Conversion lait bio : le bio fait de l'ombre aux AOC (Jean-Bernard André, producteur de lait à Védrines Saint-Loup, dans le Cantal, et Eric Blasquez, à Labastide (implanté sur trois zones AOC : Cantal, Bleu d'Auvergne, Fourme d'Ambert), ont abandonné l'AOC d'Auvergne, pour se lancer dans l'agriculture biologique).
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Economie : GAEC Bombal dans le Cantal : L'estive apporte de la cohérence au système
Bernard GRIFFOUL, AuteurCet article présente, en s'appuyant sur l'exemple d'un GAEC du Cantal, les avantages de l'estive pour les systèmes bovins allaitants. A des fins d'agrandissement, le GAEC présenté a acquis des terres d'estive en moyenne montagne à 90 km de l'exploitation d'origine. Ce choix a été payant : intensification possible sur les surfaces de base associée à un complément extensif de bonne qualité, des primes globalement plus intéressantes (indemnité compensatoire de handicap, prime à l'herbe...) et un travail moins contraignant en été. De façon plus générale, l'estive permet le plus souvent une augmentation du cheptel, avec une production plus forte de viande. La désintensification du système permet une baisse des charges, avec une production accrue d'effluents et utilisation fortement diminuée d'engrais. L'estive est une pratique très courante dans le Cantal. Une coopérative s'est même créée et peut accueillir en pension des troupeaux. L'estive est aussi très développée dans les Pyrénées, mais concerne surtout des exploitations de montagne. Mais le renouvellement de ces dernières est loin d'être assuré, d'où un besoin en cheptels complémentaires. En effet, l'estive est essentielle pour l'entretien des paysages de montagne. Aussi, les élevages en zone de coteaux peuvent jouer un rôle et développer l'estive à leur tour. Selon des estimations issues de la chambre d'agriculture des Hautes-Pyrénées, ces systèmes qui évoluent pour intégrer l'estive peuvent améliorer leurs résultats économiques de 200 euros par UGB.
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Filière laitière biologique : Biolait recherche de nouveaux producteurs
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurLe groupement de producteurs Biolait recherche des producteurs en Auvergne pour y organiser deux nouvelles collectes de lait bio (seul le secteur de Brioude est aujourd'hui collecté par Biolait). Si 15 "nouveaux" millions de litres ont déjà été trouvés pour la collecte de 2011, les objectifs de Biolait vont bien au-delà pour les années à venir. Alors que le groupement a collecté 39 millions de litres de lait en 2008, il a déjà contractualisé 49 millions de litres de lait en 2009 avec des transformateurs, et la demande continue de croître. Ce sont ainsi 90 millions de litres de collecte qu'il vise pour 2014. Et l'Auvergne a toute sa place dans ce schéma de développement. Yannick Allard, président de Biolait, revient sur les collectes laitières envisagées dans le secteur de Condat (15) et dans la zone des Combrailles (à cheval sur l'Allier, le Puy-de-Dôme et la Creuse), ainsi que sur le prix du lait. A Biolait, il n'y a pas de prix régionalisé. Tout le monde est payé au même prix, un prix mutualisé, malgré des coûts de collecte qui peuvent varier du simple au quadruple, d'un secteur à un autre. Pour l'année 2009, le prix moyen payé au producteur est de 440 / 1 000 litres de lait. Le président précise : "Compte tenu que le marché européen du lait bio se développe et se construit un peu, on suppose que les prix ne vont pas rester aussi hauts dans les prochaines années... Le tout, c'est que le marché du lait bio reste bien distinct du marché conventionnel et ne suive pas sa grille de prix."
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Nos bonnes adresses BIO en Auvergne : 7ème édition
Après une rapide présentation relative aux raisons d'un guide pour choisir le Bio, à la situation de l'agriculture Bio en Auvergne..., ce document présente les bonnes adresses Bio de la région. Au sein de chaque département (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme), sont indiquées les adresses de fermes, entreprises, coopératives et magasins où se procurer des produits bio, pour différents types de denrées : fruits et légumes ; viandes, volailles, oeufs ; céréales, légumineuses et produits végétaux ; plantes aromatiques et médicinales ; poissons ; lait et produits laitiers ; pains, farines et huiles ; miel... et la pratique du tourisme vert.
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Projet solaire du GIE Châtaigneraie : En collectif, c'est rentable !
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurFaire un projet solaire collectif, c'est rentable. C'est ce que prouve Christian Valat en lançant un projet de 42 000 m2 de panneaux photovoltaïques (pour une production globale de 4,8 mégawatt) porté par une cinquantaine d'agriculteurs dans le Cantal et l'Aveyron. Les bénéfices devraient être au rendez-vous sans demander d'investissement, ni de travail supplémentaire aux éleveurs.
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Se convertir au bio
Laurette OLAGNOL, Auteur ; Michel OLAGNOL, AuteurLaurette et Michel Olagnol, agriculteurs et éleveurs dans le Cantal, évoquent l'évolution de l'agriculture et du rapport de l'homme à cette dernière et à son environnement. L'homme s'est dans un premier temps adapté et a subsisté dans son milieu. Les évolutions techniques, l'amélioration et la diversification des plantes cultivées ont ensuite progressivement permis de diminuer la pénibilité du travail et de tendre vers plus de sécurité alimentaire. En recherchant désormais la rentabilité, l'agriculteur s'impose plus qu'il ne s'adapte à son milieu. Par se convertir, Laurette et Michel entendent, au sens grec littéral, « se tourner vers » ce qui les entoure. En se convertissant au bio en 1990, ils se sont donc mis à l'écoute de la terre et des consommateurs, avec la satisfaction d'améliorer leurs terres et de proposer des produits de qualité.
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Des veaux gras bio et économes
Monique ROQUE, AuteurCet article présente le cas d'un GAEC du Cantal, le Gaec Monteil, regroupant trois agriculteurs et qui exploite 180 hectares d'herbe (dont 60 en estive) pour produire en bio des veaux gras, mais aussi des génisses et des réformes (race limousine). Ainsi, une trentaine de tonnes de viande est produite à un prix moyen de 3.32 /kg vif. L'exploitation est autosuffisante en herbe et foin et achète seulement 11 tonnes de concentrés. Ce GAEC se caractérise aussi par une organisation efficace avec une stabulation permettant le logement collectif des veaux derrière leur mère (d'où un temps limité consacré à la tétée) et un étalement des vêlages pour une charge de travail moins forte en hiver. Enfin, ce GAEC compte un troupeau de 21 chevaux lourds qui suivent les parcours des vaches et pâturent les refus des bovins.
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L'agriculture biologique en Auvergne
La Région Auvergne lance un plan bio 2008-2010 pour "Faire de l'Auvergne la première Région bio de France". La Région va multiplier par deux le budget qu'elle consacre à la bio entre 2008 et 2010 (entre 2004 et 2008, le budget est passé de 200 000 euros à 650 000 euros). Plusieurs points de vue et articles étayent le dossier : - Réactions d'Yves Gueydon, ancien vice-président, conseiller régional (Les Verts), de J.-Michel Cellier-Courtil, président d'Auvergne Biologique ; - Plan Bio 2008-2010 de la Région : L'Auvergne : terre de l'agriculture biologique ? (présentation des principales orientations du plan bio 2008-2010 : notamment un bonus bio régional, davantage de repas bio dans les lycées, la distribution favorisée, un volet "recherche et développement") ; - Cantal : Agriculture biologique dans le Cantal : une nouvelle dynamique ? ; - Allier : Agriculture biologique dans l'Allier : la plus grande surface cultivée en Auvergne ; - Haute-Loire : La bio a besoin d'une aide technique ; - Filière bio dans le Puy-de-Dôme : Encourager les conversions.
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Le trèfle violet : La luzerne des terrains "pauvres"
Le trèfle violet est principalement cultivé en Europe, en Amérique du Nord et en Nouvelle Zélande. C'est avec la diversification des assolements au XIXème siècle que le trèfle violet a connu son apogée en Europe, notamment sur les sols dont l'acidité était défavorable à la luzerne. Mais à partir des années 1960, cette culture s'est réduite, pour couvrir seulement 300 000 ha en France. L'utilisation massive d'engrais azotés, à partir de ces années-là, a contribué au déclin des légumineuses au profit des fourrages riches en énergie, tels que les graminées (dactyle, ray-grass...) et surtout le maïs, offrant des rendements plus importants. En reprenant une exploitation laitière dans le Cantal, Laurette et Michel Olagnol ont continué à privilégier la culture du trèfle violet en l'intégrant dans la rotation. Ils témoignent sur la manière de conduire cette culture en agriculture biologique et sur les avantages qu'elle représente.
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Le jardin textile de Bassignac
La ville de Bassignac, dans le Cantal, au coeur des volcans d'Auvergne, a vu, en 1999, l'ouverture d'un jardin un peu particulier. Le jardin de Bassignac nous fait découvrir environ 150 plantes différentes, toutes ayant un rapport avec le tissu. Qu'elle soit textile ou tinctoriale, chacune de ces plantes a été utilisée à un moment de l'histoire pour fabriquer du tissu, le teindre, le peigner, l'apprêter, le traiter contre les mites ou le parfumer. Cet article propose aux lecteurs de faire un petit tour au jardin. La visite commence par le massif des plantes textiles, dont les fibres, contenues dans les tiges, les feuilles, les écorces ou les duvets offrent à l'homme une matière première précieuse. Outre le lin, le chanvre et le coton, le massif offre quelques surprises : tilleul, bouleau, ortie...
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Louis verdier perpétue la tradition avec des Salers
Voici l'exemple d'un producteur de fromage très attaché à la tradition. Louis Verdier élève son troupeau de Salers au coeur des Monts du Cantal pour fabriquer, bien qu'à petite échelle, du Salers. Il fait partie des douze derniers éleveurs dans le Cantal à traire les vaches Salers pour fabriquer ce fromage d'exception. Présentation des méthodes et des problèmes rencontrés par cet éleveur pour satisfaire son désir d'authenticité.
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AOC Cantal : La filière teste un fromage 100% au lait cru
L'AOC Cantal a besoin de relever son image. Après avoir privilégié la rentabilité, les producteurs de lait sentent que la valeur de leur produit est dépréciée. Aujourd'hui la filière Cantal, autour du comité interprofessionnel des fromages, lance un plan d'action visant à reconquérir le consommateur et redéfinir un décret.