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HAUTE LOIRE |
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Produire du lait bio en montagne : Etude préalable à la conception d'un schéma de développement de l'élevage bovin laitier biologique en zone de piémont et de montagne
Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; Simon FOURDIN, Auteur ; Delphine NEUMEISTER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | L'ESSENTIEL | 2012Dans le cadre du projet de recherche Montagne Bio, une étude des freins et motivations à la conversion à l'agriculture biologique des élevages laitiers de montagne et piémont a été réalisée. Les principaux freins identifiés sont d'ordre technique : autonomie en fourrage, risques sanitaires sur le troupeau et diminution de la production laitière. Des freins socio-psychologiques sont aussi mentionnés. Les motivations les plus souvent avancées par les éleveurs sont la proximité technique des systèmes bio et systèmes de montagne, la valorisation du lait et une motivation personnelle. Le contexte local, et notamment les conditions de filières, conditionne la motivation à la conversion. Les freins et motivations cités par les éleveurs diffèrent selon leur perception de l'agriculture biologique. Cette étude débouche sur la formulation de pistes de réflexion pour un schéma de développement du lait bio en montagne : sensibiliser les éleveurs, structurer la filière, cibler les éleveurs prêts à la conversion et les accompagner, même après la conversion.
Références : En bio, les bovins lait maîtrisent les charges d'alimentation
Estelle VICARD, AuteurLes références d'élevages bio en bovin lait du Massif Central ont été présentées dans le cadre d'une journée d'échange sur les références des élevages de ruminants en bio, organisée par le Pôle Bio Massif Central. Pour débuter son intervention, Jean-Luc Reuillon, de l'Institut de l'Elevage, a précisé que « la volonté ou pas de coller au quota est très importante ». Le réseau que pilote Jean-Luc Reuillon suit entre 5 et 10 exploitations en bio et environ 25 en conventionnel. Pour la comparaison bio/conventionnel (2000/2008), sur laquelle revient l'article, les exploitations laitières retenues sont situées, essentiellement, en Haute-Loire. Ont été considérés la taille des fermes ; le rendement laitier ; la consommation de concentrés (dont les éleveurs bio ont une meilleure maîtrise) ; le ratio charges opérationnelles sur produit brut des éleveurs bio ; l'effet de serre. Par ailleurs, un point est fait sur : les charges de structure ; les EBE (Excédents bruts d'exploitation) des deux systèmes ; le revenu disponible par unité de main d'uvre familiale. Un tableau présente la moyenne Elevages lait bio/Elevages lait conventionnels : UMO totales, SAU dont céréales, quota, lait livré par UMO... Jean-Luc Reuillon prévoit, d'ici à 2013, une augmentation de 50 % du litrage collecté en bio (la filière lait bio connaît une vague de conversions depuis 2009 ; entre 2000 et 2008, le rendement laitier en bio est de 5 372 litres par vache et de 6 000 litres en conventionnel).
Témoignages : GAEC du Font de la May ; SCEA ROZ VOAN ; LE BERRIGAUD Anita & Joseph ; GAEC du Nid ; GAEC de l'abreuvoir ; EARL Ferme des p'tits bio ; Devenir paysan bio sans inventer l'eau chaude
Emmanuel ROUX, Auteur ; Pierre MAUDIRE, Auteur ; Anita LE BERRIGAUD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier témoigne de l'activité d'exploitations laitières converties à l'agriculture biologique au cours des années 2000 et adhérentes à Biolait. Les exploitations sont structurées en exploitation individuelle, en GAEC (Groupement agricole d'exploitation en commun), ou en EARL (Exploitation agricole à responsabilité limitée), et sont situées en Dordogne, dans le Finistère, le Morbihan, la Haute-Loire, l'Isère, la Loire, le Maine-et-Loire. Elles sont présentées, chacune selon ses particularités : objectifs liés à la conversion, système d'exploitation, alimentation des animaux, situation pédoclimatique, races du troupeau, formation Obsalim®, autonomie de l'exploitation, cultures, insertion dans des réseaux de producteurs (Biolait, associations de producteurs...), valorisation et transformation, choix techniques, itinéraire Biolait... En outre, pour chacune des exploitations, quelques chiffres sont donnés : superficie, nombre de vaches laitières, diversification éventuelle, chiffres d'affaires, quota, matériel...
Les AMAP pour améliorer son revenu
Jean-François RIVIERE, AuteurMonique Brun, installée à Couteuges, en Haute-Loire, élève des brebis Noires du Velay. En 1992, son troupeau comptait 900 brebis. Elle se réinstalle seule, en 2000, après un divorce. Monique s'est lancée dans l'agriculture biologique en profitant des premiers CTE (Contrats territoriaux d'exploitation) reconversion bio. Les animaux (230 brebis et 4 béliers) passent la majorité du temps dehors, sur un domaine d'un seul tenant constitué, essentiellement, de 40 hectares de prairies. Au départ, Monique a choisi de vendre ses agneaux à une coopérative locale. Cependant, en 2006, encouragée par des collègues éleveurs bio de bovins et de porcs, Monique a rejoint l'Amap Absolu créée par des consommateurs de la ville de Brioude. Afin de disposer d'agneaux toute l'année, Monique organise une mise à la lutte par petits lots. Elle peut ainsi répondre à la demande de ses clients. Les agneaux destinés à la vente directe sont abattus à l'âge minimal de 4 mois. Puis ils sont découpés et conditionnés dans des cartons d'une demi-carcasse par l'abattoir de Brioude. Par comparaison, le prix de vente à Biovie (entreprise locale spécialisée en bio) est de de 6,20 /kg, alors que le prix de vente par l'intermédiaire de l'Amap est de 12,50 /kg. Le produit vente d'agneaux est de 19 435 dont 4 718 (30-40 agneaux, en 2009) par la vente en Amap.
Dossier : Méthanisation : Du gaz à tous les étages
F. DENET, AuteurLa méthanisation peut répondre à de nombreux objectifs. Partant de l'initiative de différentes structures, le dossier témoigne : - Expérimentation : un petit méthaniseur au lycée (une unité de taille réduite a été installée au lycée agricole d'Yssingeaux, en Haute-Loire) ; - Autonomie : une fromagerie à valeur d'exemple (l'Aduhme, Agence locale des énergies et du climat, du Puy-de-Dôme, a organisé la visite de la coopérative fromagère des Cévennes, en Lozère) ; - Une unité de méthanisation prochainement à Lezoux, dans le Puy-de-Dôme (le méthaniseur qui va prochainement voir le jour, à Lezoux, permettra de produire de l'électricité et de la chaleur tout en réutilisant une partie des déchets en fertilisation). Des encarts sont consacrés à plusieurs points : Témoignage de Matthieu Jamme, chef de l'exploitation du lycée agricole d'Yssingeaux ; Entretien avec Cyril Masson, membre de l'association Valpronat (Valorisation des produits naturels) ; Zoom sur la méthanisation...
À l'affiche : Y'a de l'écho !
Marie-Pierre CHAVEL, AuteurVéronique Baud a ouvert en 1995, à une époque où s'alimenter tout bio relevait du parcours de l'initié, la Biocoop Echo Nature en partenariat avec l'Association des producteurs Bio 43 au Puy-en-Velay (Haute-Loire). En même temps, elle a créée l'association L'Echo des consom'acteurs bio "pour faire un pont entre producteurs et consommateurs". Avec 450 m² de surface de vente, la Biocoop est aussi un espace d'échanges où associations du cru et activités alternatives ont l'habitude de s'installer. Une bibliothèque en gestion libre est à la disposition des adhérents de l'association qui compte environ 1 300 adhérents. L'association prévoit de faire un lieu convivial où les adhérents pourraient échanger tous azimuts, de la graine aux objets...
Des coulis au bord de l'Allier
Jean-Yves DUPAIN, AuteurLes projets professionnels d'Erwan Lidouren étaient au commencement de sa carrière à mille lieues du métier de transformateur de fruits bio. Après avoir été technico-commercial dans l'agriculture en Espagne, il s'est retrouvé au chômage suite à des problèmes de santé. Il a alors décidé de racheter le Mas de l'Armandine, une entreprise de confitures du Gard dont il a eu connaissance grâce à l'association Relance, pour la réimplanter à Villeneuve d'Allier en Haute Loire, localisation stratégique du fait de la proximité de l'A75. Le bilan de ses premiers mois d'activité est positif. Erwan a bénéficié du réseau de vente des anciens propriétaires (boutiques spécialisées, épicerie fine, caves à vin) et, en s'installant dans un nouvel endroit, il a pu augmenter la clientèle. Cet article témoigne d'une expérience réussie de reconversion professionnelle.
Rapport : Réflexions sur l'avenir de l'agriculture de la Haute-Loire
Le ministre de de l'Agriculture a demandé au Vice-Président du CGAAER (Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux) de faire mener une réflexion sur l'avenir de l'agriculture de la Haute-Loire. Cette mission a été confiée à deux ingénieurs généraux qui étaient déjà en charge d'une mission d'accompagnement de l'arrêt des activités de l'URCVL, union de coopératives qui collectait une part importante du lait de ce département. Les ingénieurs généraux ont essayé de comprendre quels étaient les enjeux majeurs pour l'avenir des différentes productions dans un contexte marqué par la fin des quotas laitiers et une certaine libéralisation des marchés et de proposer des recommandations ou axes de travail stratégiques. Le rapport procède d'abord à un rappel des caractéristiques de l'occupation du territoire et de l'agriculture de Haute-Loire en s'efforçant de dégager les éléments principaux de la formation du revenu global et moyen des exploitations agricoles et en complétant par des éléments relatifs à l'industrie agro-alimentaire. Puis, il décrit la situation de l'économie des principales filières : lait, veau, bovins allaitants, ovins, filière porcine, productions végétales (céréales, lentille, fruits rouges), produits fermiers et produits biologiques et production d'énergie à partir de la biomasse. Il présente ensuite une analyse globale des principaux atouts et faiblesses, risques et opportunités (analyse SWOT) de l'agriculture altiligérienne. Il propose enfin huit axes de travail prioritaires, dont l'un porte sur l'élargissement des débouchés des produits fermiers dont les produits bio. Les conclusions de l'étude sur la production biologique stipulent que : "le lait bio est une production bien adaptée au département de la Haute-Loire, mais il est probablement trop tard pour envisager un développement massif car la plupart des opérateurs sont en train de structurer leur collecte dans les zones où ils ont trouvé le maximum de répondant du côté des producteurs. Le réveil du département au cours des dernières années laisse entrevoir encore des opportunités sur des zones circonscrites géographiquement". Les auteurs estiment aussi que les "autres productions animales biologiques présentent un certain potentiel en particulier pour les productions allaitantes sous réserve d'une bonne autonomie alimentaire et plutôt dans le cadre de circuits courts".
Réalisation des fiches techniques des plantes à parfum, médicinales et aromatiques selon le mode biologique
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". À cet effet, Alhoud Hicham a effectué un stage auprès de la distillerie De Saint Hilaire (43) afin de réaliser des fiches techniques de Plantes aromatiques et médicinales (PPAM) cultivées en mode biologique. Ces fiches ont pour vocation de répondre aux besoins et aux attentes des producteurs tout en étant une base de données et un outil pour conduire leurs cultures. Le travail d'Alhoud Hicham s'est porté essentiellement sur l'étude de différentes publications spécifiques à chaque plante, ainsi que sur des entretiens réalisés auprès des professionnels et des agriculteurs biologiques. Les fiches réalisées contiennent généralement deux parties très importantes : "Itinéraire technique", partie qui regroupe l'ensemble des techniques de production, soit les variétés et les espèces, les types de sol, l'installation de la culture, la fertilisation, la rotation, le désherbage..., les produits phytosanitaires autorisés en agriculture biologique, les adresses utiles ; "Etude technico-économique", partie qui englobe d'une façon approximative les charges opérationnelles de mécanisation et le temps des travaux mesuré en heure. Ce mémoire répertorie différentes PPAM sous forme de fiches : thym, coriandre, lavande, valériane, sauge officinale, origan, mélisse, romarin, menthe poivrée, aneth, bleuet, estragon, camomille romaine, coriandre.
Ulrich Rampp, un entrepreneur à énergie florale
Nicolle FAYETTE, AuteurUlrich Rampp s'est façonné au hasard de ses rencontres, de ses passions, de sa conviction profonde... Originaire de Bavière, il s'installe en Haute-Loire, étudie les plantes et leurs pouvoirs par le biais d'une branche de l'alchimie (la spagyrie), de la philosophie et de cultures ancestrales (tibétaines ou druidiques). En 1999, il crée le laboratoire Biofloral. Il continue ses explorations : élixirs, fleurs de Bach, remèdes phytothérapiques..., et transmet les savoirs accumulés au fil des ans à travers des conférences ou des stages organisés dans ses nouveaux locaux (construits en 2007). Il répond ainsi à la demande, toujours croissante, d'informations. En outre, il a co-réalisé, avec Jean-Yves Bilien, un documentaire sur les fleurs de Bach. Un livre à paraître, à l'automne 2011, concerne les élixirs floraux. Le laboratoire Biofloral (20 salariés, exportation dans une dizaine de pays) est dynamisé par de nouveaux projets : culture de plantes médicinales en biodynamie ; projet, à plus long terme, d'une ferme expérimentale.
Créations de Noël : Du 100 % Marcon : Bio et trois étoiles
Théodora YONKOVA, AuteurLe chef Régis Marcon, auvergnat de souche, triplement étoilé du guide Michelin, privilégie les produits locaux dans son établissement de Saint-Bonnet le Froid (Haute-Loire), et se fait le chantre d'une cuisine généreuse, respectueuse des traditions, des saisons et des produits. Grâce à la rencontre avec Confibio, petite entreprise située à Langeac (Haute-Loire), une nouvelle gamme de produits bio vient de naître. L'entreprise fabrique depuis 20 ans des confitures bio traditionnelles, distribuées sous la marque Demellin. Pour répondre à la confiance de dirigeants tels qu'Hervé Kratiroff et Eric Versini, Régis Marcon s'est donné trois objectifs : authenticité des produits, inventivité des alliances et plaisir de la découverte. Tout est inattendu et saveur : confit de fruits rouges des plateaux et alliance du chocolat et du cèpe ; association des lentilles du Puy et de la vanille...
Dossier : Agriculture biologique
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, Auteur ; F. DENET, Auteur ; C. JAHNICHLa demande bio ne cesse d'augmenter et les pouvoirs publics débloquent des fonds pour aider à la conversion ou au maintien des bio et à la structuration des filières. Le dossier revient sur la situation en Auvergne : - Développement de la bio : un manque de volonté politique et d'accompagnement technique (par François Vérots, président de Haute-Loire biologique) ; - Conversion à l'agriculture biologique : de bonnes raisons pour s'y lancer aujourd'hui (René Souchon, président de la Région Auvergne et Jean-Michel Cellier-Courtil, président d'Auvergne biologique, témoignent quant à la nécessité de développer et de consolider les filières) ; - Auvergne Bio Distribution : une demande en progression constante (Bernard Devoucoux, président d'Auvergne Bio Distribution, revient sur la montée en puissance de la plate-forme qui distribue 10 000 repas par semaine, en restauration collective, et sur le besoin de fournisseurs en fruits, produits laitiers... pour satisfaire la demande de la clientèle) ; - Maraîchage : "Il faudrait que la terre soit plus accessible" (Dominique Champru, maraîcher bio à Puy-Guillaume, travaille notamment avec l'Amap de Vichy, et revendique, pour développer l'essor de petites structures, l'accès au foncier) ; - Filière oeufs bio : des débouchés garantis (les associés du Gaec des Fleurs bio, à saint-Etienne de Chomeil (15) et Patrick Vaudable, producteur d'oeufs bio (63), témoignent du succès des oeufs bio, en vente directe) ; - Conversion lait bio : le bio fait de l'ombre aux AOC (Jean-Bernard André, producteur de lait à Védrines Saint-Loup, dans le Cantal, et Eric Blasquez, à Labastide (implanté sur trois zones AOC : Cantal, Bleu d'Auvergne, Fourme d'Ambert), ont abandonné l'AOC d'Auvergne, pour se lancer dans l'agriculture biologique).
Entreprise : Le pouvoir des élixirs : Biofloral, la passion des plantes
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur« La nature nous donne tout ce dont nous avons besoin ». Ulrich Rampp, fondateur de Biofloral (société qui emploie aujourd'hui une trentaine de salariés pour une production 100 % bio), est un passionné des plantes. Son parcours l'a amené à créer, il y a dix ans, son laboratoire en Haute-Loire. Il y concocte élixirs de plantes et complexes de fleurs de Bach, selon des méthodes ancestrales. Présentation.
Nos bonnes adresses BIO en Auvergne : 7ème édition
Après une rapide présentation relative aux raisons d'un guide pour choisir le Bio, à la situation de l'agriculture Bio en Auvergne..., ce document présente les bonnes adresses Bio de la région. Au sein de chaque département (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme), sont indiquées les adresses de fermes, entreprises, coopératives et magasins où se procurer des produits bio, pour différents types de denrées : fruits et légumes ; viandes, volailles, oeufs ; céréales, légumineuses et produits végétaux ; plantes aromatiques et médicinales ; poissons ; lait et produits laitiers ; pains, farines et huiles ; miel... et la pratique du tourisme vert.
Témoignage : Une brasserie "faite main"
MURMURES, AuteurÉtapes du montage d'une brasserie artisanale bio. Portrait de Jérémie Barbaroux, 29 ans, installé en Haute-Loire dans le petit village de Paulhaguet. Cet article révèle son parcours pas à pas, de l'acquisition des bâtiments en 2003 au montage de la brasserie « faite main » en 2007 en passant par les étapes de formation via l'association dASA, et par l'énumération des différentes aides qui ont permis l'aboutissement du projet.