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Agriculture biologique : Actrice de son territoire
F. DENET, AuteurL'idée est la suivante : La bio n'est pas seulement un mode de production : elle est entièrement liée à son territoire, y joue de nombreux rôles pour la protection de la ressource en eau, le foncier, l'alimentation saine... La développer, c'est donc favoriser une meilleure intégration de l'agriculture aux enjeux de la société. C'est sur ce thème que le Groupement Régional des Agriculteurs Biologiques (GRAB) d'Auvergne avait choisi d'organiser un débat, lors de son assemblée générale, le 29 janvier 2015. Pour cela, quatre témoignages ont démontré le rôle de la bio dans divers secteurs : l'alimentation (témoignage de Stéphane Lobregat, élu de Loubeyrat (63)) ; le foncier (témoignage de Corinne Dupasquier, vice-présidente de Terre de Liens) ; l'eau (témoignage d'Hervé Fayet, producteur bio à Yssingeaux (43)) ; les circuits courts (témoignage de Géraud Dumas, producteur bio à Champs-sur-Tarentaine (15) et président de Bio 15).
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L'agriculture biologique en Auvergne
La Région Auvergne lance un plan bio 2008-2010 pour "Faire de l'Auvergne la première Région bio de France". La Région va multiplier par deux le budget qu'elle consacre à la bio entre 2008 et 2010 (entre 2004 et 2008, le budget est passé de 200 000 euros à 650 000 euros). Plusieurs points de vue et articles étayent le dossier : - Réactions d'Yves Gueydon, ancien vice-président, conseiller régional (Les Verts), de J.-Michel Cellier-Courtil, président d'Auvergne Biologique ; - Plan Bio 2008-2010 de la Région : L'Auvergne : terre de l'agriculture biologique ? (présentation des principales orientations du plan bio 2008-2010 : notamment un bonus bio régional, davantage de repas bio dans les lycées, la distribution favorisée, un volet "recherche et développement") ; - Cantal : Agriculture biologique dans le Cantal : une nouvelle dynamique ? ; - Allier : Agriculture biologique dans l'Allier : la plus grande surface cultivée en Auvergne ; - Haute-Loire : La bio a besoin d'une aide technique ; - Filière bio dans le Puy-de-Dôme : Encourager les conversions.
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L'agriculture biologique dans le Puy-de-Dôme en 1998
Etat des lieux de l'agriculture biologique dans le département du Puy-de-Dôme en 1998.
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L'agriculture biologique dans le Puy de Dôme (1999)
"Le développement de l'agriculture biologique se poursuit à un bon rythme. Les exploitations et les surfaces ont augmenté d'un tiers par rapport à 1998 ; les conversions ont également progressé. Les exploitations qui font le pas sont principalement orientées vers l'élevage, ce qui accroit leur part dans l'ensemble des exploitations bio. Au niveau de la commercialisation, la vente directe est en diminution relative au profit de la commercialisation dans des filières organisées. Quant aux entreprises de transformation bio, elles ont doublé en un an. Soit un bilan pour le Puy de Dôme très positif, mais un petit effort reste cependant nécessaire dans le secteur des céréales."
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L'agriculture durable, pour des territoires vivants en moyenne montagne
Les références sur l'agriculture durable en moyenne montagne ont permis d'identifier des stratégies d'exploitation pertinentes, tant d'un point de vue environnemental, social et économique. Ce document aborde des thématiques diverses (fiches) pouvant accompagner des démarches d'agriculture économe et autonome : Accueillir à la ferme ; Le compostage pour gérer la matière organique ; Nouvelles formes de vente directe ; Dynamique locale ; Les graines germées ; Semences paysannes ; Complémentarité des élevages ; Pratiques vétérinaires alternatives ; L'emploi au coeur de la durabilité ; Augmenter la part d'herbe dans l'engraissement ; Mieux gérer son herbe pour réduire les intrants ; Valoriser des milieux atypiques (Landes, tourbières, bois, zones humides...) ; Conduire son troupeau en plein air intégral ; Méteils céréales-légumineuses ; Travailler moins, travailler mieux ; Entraide et gestion collective ; La rusticité du cheptel : de multiples avantages. Plusieurs exemples de fermes, bio et non bio, sont présentés.
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Agriculture paysanne : Puy-de-Dome : Protéger l'environnement et conforter l'exploitation
Franck DENET, AuteurParcours d'un paysan en route vers l'autonomie énergétique de sa ferme. Eleveur laitier dans le Puy-de-Dôme, René Moranne pense autant à l'équilibre économique de sa ferme qu'à la protection de l'environnement. Pour gagner en autonomie énergétique, il a installé le séchage en grange (122 000 euros d'investissement) pour son fourrage. Economie de carburant (moins de manipulations), plus grande latitude sur les dates pour entrer le fourrage, meilleure qualité de l'herbe, d'où une diminution du poste vétérinaire les avantages sont nombreux. Mais il ne s'est pas arrêté là : après un diagnostic fait par le Parc Livradois-Forez, il a développé la culture de luzerne pour diminuer l'utilisation de luzerne déshydratée, très énergétivore à sa fabrication. Il va maintenant installer 580 m² de panneaux solaires et récupérer la chaleur du tank à lait.
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Agrilocal63.fr
L'outil Agrilocal63.fr a été lancé par le Conseil général du Puy de Dôme, le 3 octobre 2012. Ce dispositif permet à la commande publique de favoriser l'approvisionnement local tout en respectant le Code des marchés publics. Cet outil est au centre de la politique agricole locale en permettant une relocalisation des filières alimentaires, en partenariat avec la Chambre d'agriculture du Puy de Dôme. De plus, la consommation locale en restauration collective est une initiative complémentaire de l'action sur les repas bio mis en place dans les collèges et les écoles. Pour faciliter l'adoption d'Agrilocal63, des réunions territoriales, des actions de sensibilisation et des formations ont été organisées à destination des établissements publics et des fournisseurs, ainsi que des portes ouvertes sur les exploitations agricoles. Tous les utilisateurs d'Agrilocal63 bénéficient, en outre, d'un accompagnement (mise en place de guides...). Dorénavant, l'objectif est d'étendre l'outil aux artisans locaux et de l'ouvrir aux acteurs de la restauration touristique. L'outil se développe aussi dans d'autres départements, avec une mutualisation entre départements voisins qui devrait permettre, par exemple, à un producteur des Combrailles d'approvisionner un établissement Corrézien. Ainsi, deux plateformes Agrilocal vont entrer en service prochainement en Corrèze et dans l'Allier.
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Allier bovins et ovins en système herbager : Quels bénéfices ?
Marion ANDREAU, AuteurLunité de recherche Herbipôle de lINRAE, via le projet Salamix (Puy-de-Dôme), travaille sur des problématiques-clés en systèmes allaitants herbagers, ovins et bovins : loptimisation de lherbe, la valorisation des bovins mâles, la finition à lherbe, la gestion du parasitisme, la réduction des concentrés Salamix compare 3 systèmes délevage autonomes, valorisant lherbe au maximum et intégrant la mixité, soit despèces (association bovins et ovins), soit de races (croisement avec une race plus précoce). Ainsi, sont suivis 2 systèmes spécialisés, un en ovins avec croisement de Limousines et de Suffolk, l'autre en bovins avec croisement de Salers et dAngus, et un système mixte, associant ovins (race Limousine) et bovins (race Salers). Les résultats de 2018 et 2019 montrent notamment que la mixité au pâturage entre bovins et ovins a des effets positifs sur lherbe (ex. moins de refus et meilleure qualité des prairies). Les vaches du système mixte sont globalement plus lourdes que celles du système spécialisé. Cependant, leffet de la mixité entre espèces est surtout marqué pour les ovins, avec la production dagneaux ayant des poids de carcasse plus élevés et à un âge plus précoce (en lien avec une meilleure herbe et une pression parasitaire moindre). Pour ce qui est des bovins issus du système avec croisement Angus, ils montrent une bonne note détat corporel, mais ils valorisent mal les concentrés et produisent des carcasses assez légères, mal valorisées en filière longue. Ces derniers résultats alimenteront les travaux dun nouveau projet qui a démarré début 2021 sur la question des alternatives possibles pour la voix mâle en bovins bio : le projet PROVerBIAL (Produire de la viande bio qui valorise les territoires avec le troupeau bovin allaitant).
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Alternatives aux intrants controversés en maraîchage bio : Retour dexpériences de : Guy Rugemer Les Jardins de Paillis (63)
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Aude EGRET, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2020Organic-PLUS (2018-2021) est un projet européen qui a pour objectif de rechercher des alternatives à des intrants controversés en agriculture biologique (ex : tourbe, paillage plastique, cuivre ) et de communiquer sur celles-ci. Afin dobtenir des données techniques sur des méthodes alternatives, ABioDoc, lun des deux partenaires français de ce projet, a demandé à des étudiants de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site Auvergne-Limousin) de réaliser des entretiens auprès de producteurs bio. Ces étudiants ont notamment interrogé Guy Rugemer, un maraîcher bio en MSV (maraîchage sur sol vivant), installé dans le Puy-de-Dôme depuis 2015, qui met en place des alternatives à lutilisation de tourbe (plus précisément de terreau confectionné à base de tourbe) et de paillage plastique. Afin de ne pas acheter de terreau, Guy Rugemer confectionne son propre support de culture à base de déchets verts compostés quil fabrique lui-même : il laisse des tas de déchets verts (issus de déchèterie) se dégrader durant deux à quatre ans, avant de les tamiser pour obtenir un substrat assez fin. Cette méthode requiert de lanticipation. Du point de vue de la gestion des adventices, il a recours à des paillages organiques pour limiter son utilisation de plastique. Les paillages organiques sont constitués dune première couche (3 cm) de broyat de déchets verts légèrement décomposés et dune seconde couche (15 cm) à base de paille, de foin ou denrubannage.
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Analyse longitudinale de la vulnérabilité des exploitations bovines biologiques aux variations de climat et de prix des produits
L'autonomie alimentaire est une préoccupation importante des élevages biologiques. Dans ce contexte, le projet Casdar OptiAliBio, piloté par l'Institut de lÉlevage (Idele), a pour objectifs, entre autres, d'analyser la résistance des élevages bovins biologiques aux aléas climatiques en termes d'autonomie alimentaire, et d'identifier et/ou développer des stratégies d'adaptation pour faire face à ces aléas. A la demande de l'Institut de lÉlevage et de l'Inra, partenaire d'OptiAliBio, un groupe d'étudiants de VetAgro Sup a réalisé une analyse longitudinale de la vulnérabilité des exploitations bovines biologiques aux variations de climat et de prix des produits. Pour cela, des données chiffrées issues des Réseaux d'élevage ont été utilisées, et 29 éleveurs 12 en bovins lait et 17 en bovins viande ont été enquêtés dans le Puy-de-Dôme et les départements limitrophes. Ce travail a permis d'identifier des stratégies d'adaptation mises en place par les éleveurs pour mieux faire face aux aléas climatiques, de façon ponctuelle ou à plus long terme. Les résultats obtenus montrent que le niveau d'autonomie alimentaire est lié à une combinaison de facteurs. Les exploitations les plus autonomes sont généralement celles qui dégagent le meilleur revenu et qui montrent une amélioration continue de leurs résultats. En termes d'adaptation aux aléas climatiques, les techniques ponctuelles sont plus souvent mobilisées par les éleveurs que les stratégies à long terme. Les pratiques clés identifiées peuvent être divisées en deux catégories : - celles qui passent par l'augmentation de la quantité de ressources disponibles ; - et celles qui passent par la diminution des besoins des animaux.
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Arboriculture bio : Des produits naturels mais interdits aux producteurs fruitiers
Benjamin SIMON, AuteurLa roténone est un insecticide végétal organique et naturel. Cet insecticide se serait avéré nocif pour l'homme. La Commission européenne a donc interdit sa commercialisation et son usage. La France a bénéficié d'une dérogation pour les utilisateurs professionnels uniquement, jusqu'en 2011. L'article revient sur l'avis d'interdiction publié par l'UE (qui précisait en 2008 que, dans le cas où des alternatives en agriculture biologique ne seraient pas encore disponibles au 10 octobre 2008, certaines autorisations de mise sur le marché pourraient être maintenues au titre des usages essentiels jusqu'à homologation d'une solution alternative, et au plus tard jusqu'au 30 avril 2011). Or, aucun produit ne peut remplacer cet insecticide naturel. Claude Brun, arboriculteur sur la commune de la Roche Blanche dans le département du Puy-de-Dôme, produit chaque année des pommes, pêches et des pommes de terre en agriculture biologique. En 2010, il n'a pas utilisé d'insecticide à base de roténone, ce qui a eu un impact très négatif sur sa production ; Jean-Luc Juthier, arboriculteur dans la Loire, s'inquiète quant à lui de la décision de n'autoriser que les produits ayant des autorisations de mise sur le marché (AMM) pour les traitements des plantations biologiques (l'huile de neem, par exemple, n'a pas d'AMM...).
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L'art de cultiver les plantes et le sol avec respect
Carole BENDOTTI, AuteurVincent et Catherine Segretain cultivent des plantes à 610 mètres d'altitude, dans les Combrailles (63). Catherine a décidé de s'installer après avoir suivi une formation en agrobiologie et, surtout, après avoir rencontré de nombreux professionnels en biodynamie. Leurs terres sont en AB et en biodynamie depuis 1994. En 1996, ils se sont unis avec des jardiniers-cueilleurs sous la marque "Altaïr". Du semis jusqu'à la plante sèche, ils proposent une cinquantaine d'espèces vivaces et annuelles. Une vingtaine d'autres espèces sont issues de leurs cueillettes de la chaîne des Puys aux Monts du Forez. Les plantes sont, pour la plupart, vendues sèches, au détail ou conditionnées, aux particuliers, aux professionnels et aux magasins bio.
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Assemblée générale Bio 63 : Des bios sans terre
C. JAHNICH, AuteurBio 63 (groupement d'agriculteurs bio du Puy-de-Dôme) a réuni son assemblée générale lundi 16 mars 2009 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). L'association se félicite du nombre croissant des porteurs de projets dans le département, mais souligne que la difficulté d'accès au foncier constitue un frein aux installations.
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Aubière (63) : Le travail du cheval de trait testé au coeur de la ville
Carole BENDOTTI, AuteurMirka, une jument de trait du Nord, et Océane, une jument Comtoise, ont travaillé pour une "mission de cheval territorial" sur la commune d'Aubière (63). La convention de 6 semaines, signée entre la commune, la Sarl Equida et l'association Attel'auvergne arrivait à son terme début octobre 2013. Au cours de cette opération, les travaux effectués avec Mirka et Océane ont été principalement l'arrosage et le désherbage thermique. Présentation de cette prestation d'un point de vue économique, écologique, social. A l'unanimité, les responsables des services espaces verts et services techniques espèrent la reconduction de l'opération sur les deux campagnes de désherbage à venir.
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Auvergne Bio Distribution poursuit son développement
C. ROLLE, AuteurAuvergne Bio Distribution est une plateforme coopérative de distribution de produits régionaux issus de l'agriculture biologique. Elle livre aujourd'hui 200 clients de la restauration collective auvergnate : cantines de lycées, de collèges, d'écoles primaires, maisons de santé, hôpitaux, restaurants d'entreprises... Guy Michel, agriculteur bio dans le Puy-de-Dôme et administrateur de la coopérative, revient dans cet entretien sur le développement de l'outil, pensé et mis en place par les producteurs et les transformateurs, et évoque ses perspectives.