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PUY DE DOME |
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Le filet d'ombrage, la solution pour lutter contre la sécheresse ?
LA LUCIOLE, AuteurNathanaël Jacquart est maraîcher bio dans le Puy-de-Dôme, depuis 2008. Depuis plusieurs années, il subit des sécheresses qui, combinées au gel, diminuent ses rendements. Pour lutter contrer les rayons du soleil, mais aussi contre la grêle, il a adopté les filets d'ombrage. Avec l'aide du fournisseur (Alphatex), il a choisi un modèle de filets noirs avec un taux d'ombrage de 20 %. Il décrit les effets positifs observés sur ses cultures.
Grandes cultures : Approche technico-économique : jouer la transparence en Collectif
Elodie DE MONDENARD, AuteurLe Collectif "Bio Motivés de Limagnes", labellisé groupe 30 000 en 2017, composé de 12 céréaliers bio et de 4 fermes intéressées par la bio, a travaillé, depuis 2017, sur la construction des premières références technico-économiques sur des systèmes céréaliers bio en Limagnes. Le collectif d'agriculteurs a été accompagné par Bio 63, en partenariat avec l'Afocg 63. Au cur de la démarche, le partage des données technico-économiques des agriculteurs volontaires a été central dans la réussite du projet, et reste, pour les participants, des moments forts. Thomas Pannetier, aujourd'hui céréalier bio sur 75 ha à Ménétrol (63), témoigne sur ce que le collectif lui a apporté pour passer en bio. Quelques références technico-économiques de la période allant de 2017 à 2019 sont présentées.
Interview de Sabine Tholoniat, élue Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme, en charge de l'agriculture biologique ; Dossier : Agriculture bio
C. ROLLE, Auteur ; Mélodie COMTE, Auteur ; Véronique GRUBER, AuteurCe dossier consacré à l'agriculture biologique dans le Puy-de-Dôme est précédé d'une interview de Sabine Tholoniat, de la Chambre d'agriculture 63. Elle dresse un rapide état des lieux de l'AB dans le Puy-de-Dôme et de son développement et explique l'action de la Chambre d'agriculture pour accompagner les porteurs de projets et les producteurs en AB et pour soutenir les conversions ; Ce dossier est composé des articles suivants : - Auvergne-Rhône-Alpes, troisième région française en agriculture biologique ; La région AuRA compte 6581 exploitations bio, en progression de 12,3 % en 1 an. Sa SAU bio représente 10 %. En termes de filières, si l'élevage prédomine, les filières végétales sont bien présentes (vignes, légumes, grandes cultures, semences, fruits, PPAM). 3108 opérateurs aval sont dénombrés. Le profil des fermes bio auvergnates et la dynamique d'installation sont présentés ; - "En céréales bio, la transformation est indispensable" ; Témoignage du GAEC Dou-Chonlai, à Moissat (63), qui valorise 47 ha de céréales bio en farines et pains ; - Du conseil et un soutien pendant la période de conversion ; Reportage au GAEC Chèvrerie de Vourzac (43), en conversion depuis 2 ans, et qui a décidé d'arrêter les chèvres pour se spécialiser en vaches allaitantes ; - A Gelles (63), les méteils au secours des prairies ; Plusieurs éleveurs ont semé des méteils pour faire face à leurs prairies dégradées par les sécheresses successives, dans l'espoir d'assurer une récolte fourragère ; - Sodiaal lance son cahier des charges lait bio "augmenté" ; La coopérative vise une production de lait bio français respectueuse de la biodiversité et plus rémunératrice pour les éleveurs.
Ô Pré des Volcans, l'aventure de quatre fermes laitières bio du Puy-de-Dôme
Solenn BRIOUDE, AuteurDans le Puy-de-Dôme, 4 fermes laitières bio ont décidé de créer ensemble une fromagerie collective. Bio 63 accompagne le projet depuis 2018. Les éleveurs ont pris le temps de partager leurs idées et leurs valeurs, visité des fermes avec atelier de transformation, avant de se former à la technologie fromagère, aux équipements, mais aussi sur les aspects financiers et de gouvernance collective. Depuis janvier 2021, les éleveurs ont démarré les essais et les premières productions de fromages dans l'atelier de transformation d'un des membres. Le "Petit Mozat", leur fromage à pâte molle, sera alors produit dans la future fromagerie collective (250 000 l de lait/an), à Nébouzat (63), et une boutique attenante pour la vente directe est en projet.
Produire ses plants maraîchers sur la ferme : pourquoi et comment ?
Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurGagner en autonomie, apporter de la souplesse dans son calendrier cultural, choisir sa gamme variétale, générer un revenu supplémentaire par la vente de plants... font partie des raisons qui peuvent conduire un maraîcher bio à souhaiter produire ses plants lui-même. Si de nombreuses expérimentations se développent et si les façons de faire sont nombreuses en fonction de la situation, il existe cependant quelques points incontournables. Le réseau FRAB AuRA propose régulièrement des formations sur la production de plants maraîchers à la ferme. Dans cet article, les conditions pour se lancer sont exposées, puis des exemples de pratiques sont présentés en prenant appui sur l'expérience de 3 maraîchers bio : Rémy Valeix (26), Corinne Pigeard (63) et Edouard Mortier (43). Un tableau expose les itinéraires techniques de la production de plants des maraîchers.
Les produits locaux au menu des ambitions du Grand Clermont
Mélodie COMTE, AuteurLe Grand Clermont et le Parc Naturel Régional du Livradois-Forez portent, depuis 2017, un Projet Alimentaire Territorial (PAT) commun. L'objectif majeur est de reterritorialiser l'alimentation et de développer les conditions pour une offre alimentaire "saine, de qualité, accessible à tous et issue de circuits de proximité". Dans le cadre de ce PAT, Bio 63 et la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme ont étudié les pratiques et les flux de différentes filières du territoire : élevages allaitant et laitier, grandes cultures et légumes.
Projets collectifs : La Pampa, Plateforme d'Activités Mutualisées des Producteurs Auvergnats ; Une brasserie éco-responsable en Auvergne
Solenn BRIOUDE, Auteur ; Amélie HÉRICHER, AuteurDepuis juin 2021, la Pampa (Plateforme d'Activités Mutualisées des Producteurs Auvergnats), projet qui a émergé en 2017, développe des actions pour favoriser le recyclage et le réemploi de contenants en verre. Avec le soutien de l'État, de l'ADEME et de CITEO, la Pampa, désormais constituée en association, a mis en place des groupes de travail visant à identifier des solutions techniques pour la collecte, le lavage de contenants, la mise en place d'achats mutualisés et l'instauration de la consigne. Les citoyens auvergnats sont invités à rejoindre ces groupes de travail. Charlie Leroux a créé la Brasserie de l'Alagnon en 2009, en Haute-Loire. Certifiée Nature & Progrès en 2011, la brasserie bio, artisanale et locale a souhaité aller plus loin dans la réduction de son bilan carbone. Charlie Leroux a commencé par expérimenter la consigne, le lavage des bouteilles étant réalisé par un prestataire. En 2014, il a investi dans une laveuse d'occasion, qu'il a réparée et remise en route. Aujourd'hui, avec ses 2 associés, il gère le lavage d'environ 3000 bouteilles par jour, une vingtaine de jours par mois. Malgré les contraintes, ils en tirent une grande satisfaction et continuent de mettre en place des actions pour réduire encore leur empreinte carbone, notamment en relocalisant toujours plus leurs approvisionnements.
Répertoire des aides à l'agriculture biologique ; "Le bio pour tous, mais à quel prix ?"
Mélodie COMTE, AuteurDans un premier article, sont présentés les principaux dispositifs d'aide à l'agriculture biologique mis en place par l'Europe, la région Auvergne-Rhône-Alpes et le département du Puy-de-Dôme, et auxquels peuvent prétendre les agriculteurs des zones concernées : aide à la conversion, crédit d'impôt, aides à la certification, aides à l'investissement... Le second article aborde la question des prix des produits biologiques et de la justification de leur niveau élevé, les risques encourus par une massification de la production biologique et l'importance de communiquer vers le consommateur, tout en constatant des situations différentes selon les filières (lait, viande, fruits et légumes). Ces éléments sont issus d'une table-ronde, organisée par la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme, qui a réuni neuf invités : agriculteurs, transformateurs, distributeurs et élus.
Le retour de la Cameline sativa : elle a tout dune grande !
Elodie DE MONDENARD, Auteur ; Romain COULON, AuteurLa cameline est une crucifère aux multiples avantages : elle permet de diversifier les rotations culturales, de casser le cycle des adventices avec son semis estival ; elle peut être implantée en culture principale ou en dérobée (cest une culture à cycle court), et ses besoins en eau sont relativement faibles. Pourtant, cette plante est principalement cultivée pour sa fonction tuteur avec la lentille, jamais en culture pure. Dans le Puy-de-Dôme, un paysan-huilier et un laboratoire de R&D (Greentech) ont décidé de monter une nouvelle filière de cameline bio et équitable à destination des cosmétiques. Après quelques mois déchanges et de premiers tests, les besoins en cameline ont été quantifiés : 10 tonnes dhuile, soit une cinquantaine dhectares de cameline. Le paysan-huilier sest alors rapproché du GIEE « Bio Motivés de Limagnes », accompagné par Bio 63. Ils ont alors, ensemble, monté un nouveau collectif, le « Collectif Bio-Diversifié », également suivi par Bio 63. Avec les conditions pluvieuses de lannée 2021, seuls 35 ha ont pu être emblavés, au lieu des 50 ha prévus. Ils ont néanmoins permis détablir des premiers résultats : limplantation a été difficile, mais les levées ont été belles ; il est possible dutiliser des semences fermières ; la densité de semis et la préparation du sol sont deux leviers importants pour limiter les adventices (plus que le désherbage mécanique), etc.
Review: From humananimal relation practice research to the development of the livestock farmers activity: an ergonomicsapplied ethology interaction
J. BEAUJOUAN, Auteur ; D. CROMER, Auteur ; X. BOIVIN, AuteurL'élevage et les conditions de travail des éleveurs ont considérablement évolué ces dernières années, l'agriculture étant confrontée à des défis économiques, sanitaires, environnementaux et éthiques. L'idée d'un bien-être interdépendant entre les hommes et les animaux devient prégnante. Dans ce travail de recherche, réalisé dans le cadre du RMT "Bien-être animal", deux disciplines ont été associées - l'ergonomie et l'éthologie appliquée - pour parvenir à une compréhension approfondie par l'observation des pratiques d'élevage réelles (par les agriculteurs, les inséminateurs, les vétérinaires). L'ergonomie vise à obtenir une compréhension détaillée de l'activité humaine dans ses dimensions physiques, sensibles et cognitives en relation avec une tâche. Elle vise également à transformer les situations de travail par une approche systémique s'appuyant sur de multiples leviers de changement. L'éthologie appliquée étudie les comportements des animaux gérés par l'homme. Elle vise à comprendre comment ces animaux perçoivent leur environnement, et notamment comment ils construisent leur relation avec l'éleveur. L'objectif de cette recherche est de comprendre comment chaque partenaire perçoit l'autre en fonction de son univers sensoriel et de ses capacités cognitives et émotionnelles, et de prédire, puis daméliorer la relation entre ces deux "partenaires qui se connaissent". Léleveur doit pouvoir travailler de manière sûre et efficace dans un environnement sain, où l'animal est traité comme un partenaire dans la relation. Dans cette perspective, l'enjeu de l'activité de l'éleveur est de co-construire une relation positive.
Synthèse des résultats technico-économiques 2017-2019 du groupe GIEE-30000 Bio Motivés de Limagnes
Elodie DE MONDENARD, Auteur ; Romain COULON, Auteur ; Jean-Paul ONZON, Auteur | AUBIÈRE Cedex (11 Allée Pierre de Fermat, BP 70007, 63 171, FRANCE) : BIO 63 | 2021Le groupe certifié GIEE-30000 des "Bio Motivés de Limagnes" présente, dans cette synthèse, les résultats technico-économiques, pour les campagnes 2017, 2018 et 2019, des douze exploitations qui le composent. Ce groupe compte huit fermes céréalières et quatre fermes en polyculture-élevage, certifiées bio ou en cours de conversion, toutes situées en zone de Limagnes, dans le Puy-de-Dôme. Après des éléments de contexte et de méthodologie, ce document présente les principaux résultats de ces fermes : - marge brute globale à l'hectare ; - marge brute annuelle à la culture en blé tendre meunier, maïs, engrain ou petit épeautre, orge, tournesol, légumineuse fourragère et méteils grain. Bien que s'appuyant sur un échantillon trop faible pour être statistiquement représentatif, ces résultats fournissent de premiers éléments sur la viabilité des fermes céréalières biologiques de cette zone. Cette étude, portée par les agriculteurs et orchestrée par Bio 63, en partenariat avec l'Afocg 63, s'est également avérée fédératrice pour les membres du collectif.
L'acupuncture sur les animaux : 5 aiguilles suffisent !
Marie REDON, Auteur ; Cloé MONTCHER, AuteurDeux groupes d'éleveurs-ses du Puy-de-Dôme et de Haute-Loire ont participé, en décembre 2020, à des formations d'initiation avec Nayla Cherino Parra, vétérinaire spécialiste de l'acupuncture. L'acupuncture, dont les pratiques remontent à plus de 3000 ans, a été utilisée par la médecine chinoise pour prévenir l'apparition des maladies chez les humains. Aujourd'hui, cette médecine naturelle bénéficie aussi aux animaux, en complément des soins classiques et, bien entendu, à condition que les besoins vitaux des animaux soient préalablement satisfaits. Outre son efficacité, cette médecine complémentaire permet de réduire l'utilisation de médicaments. 5 points d'acupuncture en particulier permettent de ré-équilibrer un animal. Une bonne compréhension des principes de l'acupuncture est nécessaire avant de commencer à pratiquer (rôle des méridiens dans le corps, notion d'énergies intérieures et extérieures...). La technique d'apposition des aiguilles peut ensuite être abordée. Les effets sont souvent au rendez-vous, comme en témoigne Brigitte Bellin, éleveuse à Cisternes-la-Forêt (63), qui s'est formée à l'acupuncture pour résoudre des problèmes de fièvre sur des chèvres qui ne mangeaient plus, avec de bons résultats.
Allier bovins et ovins en système herbager : Quels bénéfices ?
Marion ANDREAU, AuteurLunité de recherche Herbipôle de lINRAE, via le projet Salamix (Puy-de-Dôme), travaille sur des problématiques-clés en systèmes allaitants herbagers, ovins et bovins : loptimisation de lherbe, la valorisation des bovins mâles, la finition à lherbe, la gestion du parasitisme, la réduction des concentrés Salamix compare 3 systèmes délevage autonomes, valorisant lherbe au maximum et intégrant la mixité, soit despèces (association bovins et ovins), soit de races (croisement avec une race plus précoce). Ainsi, sont suivis 2 systèmes spécialisés, un en ovins avec croisement de Limousines et de Suffolk, l'autre en bovins avec croisement de Salers et dAngus, et un système mixte, associant ovins (race Limousine) et bovins (race Salers). Les résultats de 2018 et 2019 montrent notamment que la mixité au pâturage entre bovins et ovins a des effets positifs sur lherbe (ex. moins de refus et meilleure qualité des prairies). Les vaches du système mixte sont globalement plus lourdes que celles du système spécialisé. Cependant, leffet de la mixité entre espèces est surtout marqué pour les ovins, avec la production dagneaux ayant des poids de carcasse plus élevés et à un âge plus précoce (en lien avec une meilleure herbe et une pression parasitaire moindre). Pour ce qui est des bovins issus du système avec croisement Angus, ils montrent une bonne note détat corporel, mais ils valorisent mal les concentrés et produisent des carcasses assez légères, mal valorisées en filière longue. Ces derniers résultats alimenteront les travaux dun nouveau projet qui a démarré début 2021 sur la question des alternatives possibles pour la voix mâle en bovins bio : le projet PROVerBIAL (Produire de la viande bio qui valorise les territoires avec le troupeau bovin allaitant).
Alternatives aux intrants controversés en maraîchage bio : Retour dexpériences de : Guy Rugemer Les Jardins de Paillis (63)
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Aude EGRET, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2020Organic-PLUS (2018-2021) est un projet européen qui a pour objectif de rechercher des alternatives à des intrants controversés en agriculture biologique (ex : tourbe, paillage plastique, cuivre ) et de communiquer sur celles-ci. Afin dobtenir des données techniques sur des méthodes alternatives, ABioDoc, lun des deux partenaires français de ce projet, a demandé à des étudiants de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site Auvergne-Limousin) de réaliser des entretiens auprès de producteurs bio. Ces étudiants ont notamment interrogé Guy Rugemer, un maraîcher bio en MSV (maraîchage sur sol vivant), installé dans le Puy-de-Dôme depuis 2015, qui met en place des alternatives à lutilisation de tourbe (plus précisément de terreau confectionné à base de tourbe) et de paillage plastique. Afin de ne pas acheter de terreau, Guy Rugemer confectionne son propre support de culture à base de déchets verts compostés quil fabrique lui-même : il laisse des tas de déchets verts (issus de déchèterie) se dégrader durant deux à quatre ans, avant de les tamiser pour obtenir un substrat assez fin. Cette méthode requiert de lanticipation. Du point de vue de la gestion des adventices, il a recours à des paillages organiques pour limiter son utilisation de plastique. Les paillages organiques sont constitués dune première couche (3 cm) de broyat de déchets verts légèrement décomposés et dune seconde couche (15 cm) à base de paille, de foin ou denrubannage.
Les avantages du pâturage multi-espèces
Sophie CHATENET, AuteurDans le Puy-de-Dôme, lUnité expérimentale Herbipôle de lInrae cherche à quantifier les bénéfices du pâturage multi-espèces sur son site expérimental de Laqueuille (projet MeMiPat). Pour cela, un suivi a été réalisé sur trois troupeaux : un troupeau monospécifique ovin et deux troupeaux mixtes dont les ratios ovins/bovins sont différents. Lobjectif de cette expérimentation est de quantifier les impacts du pâturage multi-espèces sur : 1 lexploitation de la ressource fourragère et la caractérisation des niches fourragères au sein du couvert ; 2 la dilution parasitaire. Les résultats obtenus en 2019 ont fortement été impactés par la sécheresse. Léquipe de recherche a tout de même pu observer que le pâturage multi-espèces est bénéfique aux ovins : comme les bovins sont moins sélectifs que les ovins, ils ont consommé les parties les plus sèches et ont laissé les parties les parties rases et vertes (plus intéressantes dun point de vue nutritionnel) aux ovins. Ainsi, les ovins pâturant dans des troupeaux mixtes ont eu une croissance plus rapide que les ovins du troupeau monospécifique. Les résultats montrent également que les brebis ont été moins infestées par des parasites dans les troupeaux mixtes (ceci demande toutefois à être vérifié car la pression parasitaire était assez faible en 2019).