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PUY DE DOME |
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Dossier : Transmettre sa ferme : Les conditions de la réussite
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Cécile MARCUS, AuteurLa question de la transmission des exploitations est un enjeu majeur pour lAB. Ainsi, en Bretagne, 24 % des fermes laitières bio seront à transmettre dici 5 ans et, en Ile de France, 27 % des producteurs bio ont aujourdhui plus de 55 ans. Malgré labsence de données nationales précises, ces chiffres illustrent bien lenjeu auquel il faut faire face, en tenant compte aussi du nombre croissant de candidats à la reprise qui sont hors cadre familial (2016 : à l'échelle nationale, 47 % des personnes passées au Point accueil installation étaient dans ce cas). Or, transmettre son exploitation nécessite du temps, den demander un prix juste, à la fois pour le cédant et le repreneur, ou encore de favoriser le transfert de savoirs et dexpérience entre ces derniers. Ce dossier dresse un état des lieux de la situation, des moyens actuels et en cours de développement pour favoriser les transmissions et présente trois exemples de transmissions réussies illustrant la diversité des situations rencontrées sur le terrain. Pour faire face à cet enjeu, en particulier en bio, il faudrait plus de moyens, favoriser le conseil individuel ou encore innover. Ce point est dautant plus important quil faut communiquer de façon plus élargie que par le passé, vu le nombre croissant de porteurs de projets non issus du monde agricole. Ainsi, selon les territoires, diverses initiatives voient le jour : journées portes-ouvertes sur des fermes en recherche de repreneur, vidéos pour renforcer la communication via les réseaux sociaux, démarches filières ou territoriales avec limplication de collectivités territoriales. Pour Nadou Masson, secrétaire nationale « Installation-Transmission » pour le réseau FNAB, « il faut créer une vraie dynamique innovante autour de cet enjeu vital pour lavenir de la bio ».
Engraissement de jeunes bovins à lherbe : Lexemple du croisement Salers x Angus dans lexpérimentation système Salamix
Ce poster présente les performances zootechniques et la qualité des carcasses de jeunes bovins mâles bio engraissés à lherbe dans le cadre de lexpérimentation Salamix. Cette expérimentation sest déroulée dans le Massif central et avait pour objectifs dencourager lengraissement dans un système herbager biologique de montagne et de réduire lâge à labattage de bovins mâles à plus ou moins 15 mois (afin de limiter la capitalisation et les risques induits). Pour atteindre ces objectifs, le levier du type génétique a été actionné en faisant le choix délever des jeunes bovins issus dun croisement entre une race rustique et une race précoce herbagère (Salers x Angus). Ce poster présente le GMQ (gain moyen quotidien) de ces jeunes bovins mâles sur deux campagnes (2018 et 2019), ainsi que la qualité des carcasses obtenues. Les résultats montrent quil est possible de finir des animaux jeunes Salers x Angus avec des régimes à base dherbe et de fourrages, mais les carcasses sont plus légères. Ces jeunes bovins ont consommé peu de concentré : aucun concentré na été distribué jusquau sevrage ; puis un peu de concentré a été distribué en 2018 durant la phase dengraissement, mais comme il na pas été bien valorisé par les jeunes bovins, aucun concentré na été distribué en 2019. Par ailleurs, bien que la production de ce type de viande réponde à la demande sociétale, elle nest actuellement pas adaptée à une valorisation en filière longue (une valorisation en circuit court est, en revanche, possible).
Engraisser ses agneaux à lherbe : Lexemple de lexpérimentation système Salamix
Karine VAZEILLE, Auteur ; Sophie PRACHE, Auteur ; Joël BALLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2019Ce poster présente les performances zootechniques des agneaux biologiques engraissés à lherbe en zone de montagne dans le cadre de lexpérimentation Salamix. Cette expérimentation sest déroulée dans le Massif Central. Lun de ses objectifs était de comparer les performances dagneaux bio élevés dans un système spécialisé (élevage monospécifique) avec celles dagneaux bio élevés dans un système mixte (pâturage mixte ovins et bovins), tout en maximisant lherbe dans les rations. Les résultats montrent que 100 % des agneaux du système mixte ont pu être finis à lherbe, contre 90 à 100 % (selon les années) des agneaux en système spécialisé (de meilleures croissances ont été observées dans le système mixte). Globalement, aucun concentré na été distribué aux agneaux, et les brebis ont consommé de faibles doses de concentré (entre 30 et 80 kg/an) dans les deux systèmes. Il faut noter que, certaines années, la consommation de concentré a été moins importante pour les brebis élevées dans le système mixte. Malgré une longue période au pâturage, aucune re-contamination parasitaire na été détectée chez les agneaux après le sevrage, grâce à un engraissement sur des parcelles de fauche.
Fertilisation agro-écologique des prairies à base de compost
Elodie DE MONDENARD, AuteurApporter du compost sur les prairies permet de favoriser lactivité biologique du sol, tout en permettant au préalable dassainir le fumier (destruction des pathogènes et des graines d'adventices par le compostage) et den réduire son volume et donc de diminuer les doses à épandre. Le compost a aussi lavantage de ne pas nuire à lappétence de lherbe, ce qui permet de mettre rapidement les animaux en pâture après épandage. De plus, les prairies amendées sont moins fragiles à la sécheresse et à lexcès deau. Dès son passage en bio en 1996, François Dumas, éleveur bio à Voingt (63), a tout misé sur la qualité de ses 73 ha de prairies naturelles. Afin de faire partager son expérience et son savoir-faire sur la fertilisation agro-écologique des prairies, il a accueilli sur sa ferme des éleveurs de Bio 63. Il a expliqué, de façon très concrète, ses 2 méthodes de fabrication du compost, le stockage, la technique d'épandage, etc.
Le fumier de plaquettes proche du fumier pailleux
François D'ALTEROCHE, AuteurLes plaquettes de bois, aussi appelées plaquettes forestières, peuvent être utilisées en litière. Il est important demployer des plaquettes suffisamment sèches (plus de 75 % de MS) et de les confectionner bien en amont de leur utilisation. Toutefois, des craintes subsistent sur la qualité du fumier qui en résulte : dans quel délai va-t-il se dégrader ? Quel est sa valeur fertilisante ? Cest pour répondre à ces questions quun essai a été mis en place sur une prairie de lInra, située dans le Puy-de-Dôme. Trois fumiers ont été comparés : un fumier pailleux, un à base de petites plaquettes (30/50 mm) et un autre contenant des grosses plaquettes (50/80 mm). Les fumiers sont restés dehors du printemps à lautomne, ce qui leur a laissé le temps dévoluer : les tas de fumiers de plaquettes sont montés jusquà 72 °C dans les jours qui ont suivi le curage, et ressemblaient à du compost (absence de jus et dodeur) à lautomne. En novembre 2018, les fumiers ont été épandus à 10 t/ha sur trois bandes différentes mais situées dans une même prairie (un apport de 30 unités dazote a aussi été réalisé en fin dhiver). Les rendements moyens sont de 3,4 tMS/ha pour le témoin sans fumier, 4,21 tMS/ha pour le fumier pailleux, 4,6 tMS/ha pour le fumier de grosses plaquettes et de 5,3 tMS/ha pour les petites plaquettes. Côté valeurs fertilisantes, elles sont relativement proches les unes des autres.
Génétique bovine : En viande : un cycle plus court ; Bovins laitiers : La force du croisement 3 voies
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa question du croisement et de la sélection génétique est récurrente en AB, les éleveurs cherchant des animaux en adéquation avec leur système et leurs pratiques. Cest ce quillustrent ces deux articles. Le premier présente le programme de recherche Salamix, piloté par lINRA, dans le Puy de Dôme, et qui expérimente, en AB, le croisement entre Salers et Angus dans le but doptimiser lengraissement à lherbe en zone de montagne et de produire des animaux mâles finis autres que des bufs. En effet, la race Angus se caractérise par sa précocité et sa capacité à engraisser à lherbe. Le second article porte sur le croisement 3 voies développé par des éleveurs bovins lait du Finistère, aujourdhui quasi tous en AB. Ces producteurs cherchent à valoriser au mieux le pâturage, à réduire au plus bas les concentrés, tout en produisant un lait de qualité. Après dix ans, deux schémas de croisement ressortent. Le premier, mère Holstein, père Jersiais et vache fille croisée avec un père Rouge scandinave, semble particulièrement adapté pour des vêlages très groupés et la recherche de taux de matières utiles très élevés. Le second (Holstein Rouge scandinave - Montbéliarde) semble plus adapté pour des élevages moins groupés et qui recherchent la possibilité de « faire un peu de viande ». En bénéficiant de leffet hétérosis des croisements et en augmentant le nombre de lactations par vache, avec un taux de renouvellement moindre pour réduire le nombre danimaux non productifs sur la ferme, ces éleveurs ont renforcé leurs résultats économiques et se sont appropriés la génétique pour répondre à leurs objectifs propres.
Grandes cultures : Le tri et le stockage à la ferme : Une étape importante pour lautonomie et la recherche de plus-value ; Une diversité de trieurs pour une diversité de cultures en limitant les investissements
Romain COULON, AuteurDes agriculteurs bio du Puy-de-Dôme témoignent sur lutilité du tri et du stockage des grains à la ferme. Le premier témoignage est celui dHervé et de Jonathan Brun. Ils produisent du blé dur (transformé en pâtes), du blé tendre (en partie transformé en farine), de lorge, du triticale, des protéagineux et des oléagineux. Ils trient et stockent à la ferme avant tout pour pouvoir optimiser la conservation des grains, gagner en autonomie pour la commercialisation, faciliter et maîtriser la transformation, et baisser les coûts des semences. Ils expliquent comment ils gèrent la conservation de leurs céréales en apportant notamment des recommandations sur la gestion des insectes. Ils évoquent également ce quils changeraient dans leur système de tri et de nettoyage. Vincent Martinant est installé depuis 2004 et a converti sa ferme en bio en 2016. Il a alors produit de nouvelles cultures (céréales, lentilles, asperges, pommes de terre) quil transforme et vend en direct. Le nettoyage et le tri des grains étaient nécessaires pour mettre en place son nouveau système. Toutefois, Vincent a vite compris que le trieur parfait nexistait pas en raison de la grande diversité des formes de graines et des adventices. Il sest alors équipé de plusieurs trieurs doccasion (moins de 5000 ) quil a restaurés.
Lettre Filières FNAB - PPAM n° 5
LETTRE FILIÈRES FNAB - PPAM, Auteur ; Catherine MAHÉ, Auteur ; AGRIBIODRÔME, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - PPAM n° 5 est composée des articles suivants : - Recueil dexpériences du « GAEC MabBio, Alliance des productions végétales et animales » ; - Recueil dexpériences du « GAEC de la Belle Plante, production et cueillette sauvage » ; - La vente directe des plantes aromatiques et médicinales - Synthèse réglementaire - Version avril 2019 ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer.
Moutons et vaches font bon ménage
Bérenger MOREL, AuteurDepuis quatre ans, lunité mixte de recherche sur les herbivores de lINRA de Clermont-Ferrand a mis en place le programme Salamix qui vise à faciliter la finition à lherbe des agneaux et veaux avec un minimum dintrants (concentrés et médicaments). Pour cela, léquipe de recherche sintéresse à la complémentarité ovins-bovins au pâturage. Lexpérimentation compare trois systèmes délevage : un spécialisé ovin, un spécialisé bovin et un mixte ovin-bovin. Les premiers résultats montrent que la mixité est particulièrement intéressante pour les agneaux. La présence des deux espèces sur une même parcelle diminue la pression parasitaire par effet de dilution : bien que certains parasites soient communs (douves, ténias, strongles), chaque espèce a ses parasites spécifiques. La ressource fourragère est également mieux valorisée avec une complémentarité dans les choix alimentaires, ce qui réduit les refus. Les agneaux en système mixte atteignent leur poids dabattage un mois plus tôt que leurs congénères. De plus, dans le système spécialisé, 10 % des agneaux nécessitent une finition en bergerie, alors que tous les agneaux du système mixte sont finis au pâturage.
Des plaquettes de bois en litière pour les brebis et les agneaux
Dans le cadre du projet CLIMAGROF, mené sur le Massif Central, une étude comptant 13 essais a été conduite. Elle portait sur lutilisation de plaquettes de bois en remplacement partiel ou total de la paille pour la litière en élevage ovin. Les résultats présentés dans ce document montrent que les plaquettes de bois peuvent être utilisées en litière sans modification des performances ou du bien-être animal par rapport à la paille. Cette pratique peut être intéressante selon le coût de la paille et permet une autre valorisation du bois. Quelques impératifs sont néanmoins à respecter : un déchiquetage en plaquettes de 3 cm lorsque le bois est encore vert, 3 à 6 mois de séchage pour utiliser des plaquettes bien sèches (taux de matière sèche dau moins 80 %), une sous-couche de 4-5 cm rechargée quand nécessaire avec des couches de 2 cm. Toutes les essences sont utilisables mais il faut prévoir un compostage des plaquettes issues de bois durs ou de résineux. Par ailleurs, les litières de plaquettes de bois sont plus fraîches (- 3 degrés de différence avec la paille) et plus sèches.
Présence incognito !
Jean HARZIG, AuteurLe 11 décembre 2018, les offres en fruits et légumes bio ont été relevées sur les sites internet de deux drives (E.Leclerc Drive et Chrono Drive de Clermont-Ferrand, 63). Ce mode dachat a connu une progression exponentielle depuis les années 2010 et semble avoir trouvé sa place dans les habitudes de consommation des Français. Les produits dappel (les produits frais) voient leur offre progressivement sadapter et sétoffer. Point de vue fruits et légumes, le nombre de références proposées (bio et conventionnelles confondues) est équivalent sur ces deux sites internet. La gamme bio est implantée dans loffre fruits et légumes générale mais est plus lisible dans les parties réservées à lalimentation biologique. Chez E.Leclerc Drive, 17 fruits et 24 légumes bio sont proposés. Loffre est similaire chez Chrono Drive, avec 20 fruits et 23 légumes bio. Ces offres sont encore en deçà de ce que lon peut trouver dans les points de vente traditionnels, mais elles permettent daller à lessentiel. Une autre différence a été constatée avec les achats en magasin : le drive oblige à acheter un format de conditionnement et non à acheter au kilo, ce qui ne facilite pas les comparaisons de prix pour les consommateurs. Les prix relevés sont synthétisés dans un tableau, ainsi que la provenance de 22 fruits et légumes bio.
Savoir interpréter les analyses de sols
Romain COULON, AuteurEn début dannée 2019, Bio 63 (le groupement des producteurs bio du Puy-de-Dôme) a organisé une formation sur les analyses de sols. Cette dernière a permis aux agriculteurs dêtre plus autonomes dans linterprétation des analyses de sol et den faire un véritable outil daide à la décision dans la conduite de leurs cultures. Ils ont pu, pour cela, sappuyer sur lexpertise de Thibault Deplanche, du laboratoire danalyse Célesta Lab. Les échanges ont permis de mieux déchiffrer les résultats dune analyse physico-chimique, deffectuer des bilans de matière organique à la parcelle et de mieux cibler les sources de matière organique à apporter (notamment grâce à lindice ISMO et au rapport C/N).
Systèmes mixtes délevage : Ovin-bovin : quels bénéfices ? ; Simon Coste en Haute-Loire : Se compléter à tous les stades
Frédéric RIPOCHE, AuteurQuels peuvent être les apports de la mixité Ovins-Bovins ? Des réponses sont apportées à travers deux focus, lun sur le projet Salamix piloté par lINRA dans le Puy de Dôme et le second sur un élevage bio de Haute-Loire. Salamix conduit une étude en AB depuis 2015, basée sur le suivi multicritère de trois systèmes conduits entre 1000 et 1300 m daltitude, lun en bovins, lautre en ovins et le dernier en ovins-bovins. Le but est notamment d'identifier lapport de la mixité despèces pour la production de viande finie au maximum à lherbe. Les premiers résultats montrent une plus-value du système mixte pour la production dagneaux sans apport de concentré. En effet, la complémentarité dans les choix alimentaires des deux espèces amène à réduire les refus, et à avoir une herbe pâturée de meilleure qualité. On observe aussi une baisse du parasitisme. Au final, le système mixte permet dobtenir des agneaux lourds, abattus entre 17 et 18 kg à environ cinq mois, (soit jusquà un mois plus tôt que pour le système spécialisé) avec un niveau dengraissement satisfaisant et sans recours au concentré. Simon Coste, éleveur bio, conduit un troupeau mixte de brebis Noires du Velay et de vaches Limousines sur 80 ha, dont 40 ha de prairies permanentes et de parcours. Pour lui, la mixité permet doptimiser le potentiel herbager, et ce, tout au long de lannée, en tenant compte des besoins et du comportement alimentaire différents des deux espèces. La mixité est aussi un atout pour la vente, les bovins apportant de la souplesse avec plusieurs périodes de vente dans lannée.
Valoriser une race locale
Cyrielle DELISLE, AuteurNicolas Verdier a repris la ferme familiale, à Bourg-Lastic, dans le Puy-de-Dôme, en 2000. Rejoint par son frère, ils élèvent un troupeau de 50 bovins allaitants, en agriculture biologique : 30 vaches limousines et 20 Ferrandaises, race originaire de la chaîne des Puys. Pour les éleveurs, ces dernières offrent un rendement similaire à celui des Limousines, et la mixité de la race ajoute un avantage pour la production de veaux de lait. Deux taureaux ferrandais sont utilisés pour le renouvellement. Les animaux sont valorisés en vente directe (boucherie bio et caissettes), entre 1000 et 1300 pour les veaux (abattus entre 4 et 4,5 mois) et entre 2 400 et 2 500 HT pour les génisses de 3 ans.
"L'Auvergne a été une découverte étonnante"
Mélodie COMTE, AuteurMickaël Hyvert a grandi dans les montagnes de Tahiti, en Polynésie française, où il a découvert la viticulture. Il s'est envolé ensuite pour Bordeaux où il a suivi des études en viticulture et nologie et obtenu son BTS. Après plusieurs stages dans des exploitations viticoles de diverses régions françaises et un travail de six mois dans un domaine viticole au Chili, il est devenu le maître de chai au Château d'Yon. Ce sont les hasards de la vie qui l'ont amené dans le Puy-de-Dôme. Mickaël découvre alors tout le potentiel des vins d'Auvergne : "LAuvergne a été une découverte étonnante avec ses vins frais, fruités, épicés et tirant beaucoup sur le poivre. Je pense qu'il est possible de faire des choses incroyables dans ce terroir volcanique", déclare-t-il. La rencontre avec Jean-Pierre Pradier, vigneron bio installé aux Martres-de-Veyre, propriétaire du Domaine des Trouillères, en recherche d'un successeur, va décider de la suite. Après un an de parrainage, Mickaël devient officiellement le patron du domaine, en novembre 2017. Il poursuit la culture en bio et conserve les réalisations de son prédécesseur, attaché aux traditions, aux savoir-faire ancestraux et à la qualité. Aujourd'hui, il a plein de projets en tête et souhaiterait associer ses deux passions : la vigne et l'archéologie.