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BASSE NORMANDIE |
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Un herbographe fait maison
Franck MECHEKOUR, AuteurDidier Gallot, éleveur laitier dans lOrne, a mis au point un herbographe, en ligne, qui permet aux six éleveurs bio de son groupement doptimiser la gestion du pâturage. Didier Gallot présente son fonctionnement : à laide dun tableur accessible par internet, les éleveurs rentrent leurs données de pousse dherbe, mesurées sur le terrain. La feuille de calcul produit une courbe de croissance de lherbe (kg de MS/ha/j) qui estime la consommation du troupeau lors du pâturage. Le tableur permet, en outre, de visualiser les différences entre la production laitière théorique et celle réalisée, grâce aux différentes données qui y sont renseignées.
"Nous nous interrogeons beaucoup"
Serge MULLER, AuteurLes Journées d'été des Ami.es de la Confédération Paysanne ont eu lieu du 19 au 23 juillet 2017. Parmi les paysans qu'ont pu rencontrer les participants, Yvan Dubos, éleveur laitier bio dans la Manche, désireux de partager ses savoirs et ses projets. Dans cet interview, il raconte son parcours et ses interrogations. Après avoir repris la ferme familiale en 2010 (en bio depuis 1999), au départ en retraite de son père, il a cédé une partie du fermage à un maraîcher et conservé une cinquantaine de vaches laitières. Cette année, la création d'un GAEC constitue une nouvelle étape pour sa ferme. Son futur associé va prendre en charge la transformation. La vente se fera en direct. Pour lui, la valeur ajoutée du bio est une véritable plus-value qui permet de viser l'autonomie et d'avoir une meilleure visibilité dans le temps.
Lortie est plus riche en protéines que la luzerne
Emeline BIGNON, AuteurLortie est connue pour ses vertus fortifiantes et stimulantes, liées à la présence de nombreux éléments nutritifs type vitamines, minéraux et antioxydants. Elle est aussi très riche en protéines, plus que la luzerne, avec un profil en acides aminées proche de celui de la viande. Il semble donc intéressant de lutiliser dans lalimentation animale. Mais sa culture est difficile, malgré ce que lon pourrait croire. Elle naime pas les sols trop tassés ou pauvres. De plus, le semis étant aléatoire, elle demande à être repiquée. Enfin, sa récolte est complexe, notamment le séchage, un peu à limage de la luzerne. Très riche, elle est plutôt à utiliser comme complément et peut être distribuée sous forme déshydratée. Cette plante éveille de plus en plus d'intérêts. Ainsi, le Centre des technologies agronomiques de Strée, en Belgique, travaille sur l'ortie depuis 25 ans. Laetitia Cenni, éleveuse bio dans la Manche, cultive 3 hectares dortie en plein champ.
Pâturage mixte : optimiser la production d'herbe
Cyrielle DELISLE, AuteurLes bovins et équins ont un comportement alimentaire différent au pâturage. Ainsi, il semble intéressant de réaliser du pâturage mixte entre les deux espèces pour optimiser lutilisation de lherbe et réduire les refus. Cet article présente les avantages de ce système et intègre le témoignage dEtienne Lecuyer, éleveur de trotteurs et de bovins allaitants en conventionnel à Houesville (50) qui pratique un tel pâturage.
Produire des carottes : Un potentiel prometteur
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurParmi les produits biologiques présents en restauration collective, la carotte tient une place importante. Pour la filière, il existe toutefois encore un potentiel de développement intéressant. Les acteurs concernés (maraîchers, metteurs en marché...) se sont réunis pour en discuter, le 14 octobre 2016, dans la Manche, à l'initiative du semencier Bejo. Les pistes abordées pour améliorer la productivité et la compétitivité de la filière carotte biologique ont concerné la logistique (planification des approvisionnements, en volumes et en qualité...), notamment au niveau local, et la maîtrise des risques en cours de culture, en particulier en ce qui concerne la gestion des adventices. Thierry De Pierrepond, qui a accueilli cette journée sur son exploitation et qui produit de la carotte biologique depuis 1997, témoigne.
A la rencontre des référents de la biodynamie en arboriculture : Voyage détude : Aller plus loin en AB : découvrir larboriculture biodynamique en Vendée, Pays de Loire et Manche
Pauline BONHOMME, AuteurLors d'un voyage d'étude organisé par l'ARDAB début mars 2017, une vingtaine darboriculteurs bio d'Auvergne-Rhône-Alpes ont visité quatre fermes à des stades différents de leur expérience en bio et en biodynamie : Les Coteaux Nantais (44), l'EARL Fructidor (50), les Vergers de la Brunetière (85) et le GAEC Château Gaillard (49). Bien qu'ayant des pratiques communes (application de préparations biodynamiques, utilisation d'un dynamiseur, respect du calendrier lunaire...), les arboriculteurs rencontrés ont aussi développé des spécificités dans l'organisation de leur travail, dans la mutualisation de matériel, etc. Trois des arboriculteurs rencontrés ont introduit des animaux dans leur verger pour entretenir l'enherbement (moutons, oies et poules). Les participants ont tiré de nombreux enseignements de ces visites et, convaincus, envisagent d'en mettre certains en application rapidement.
Le toastage de protéines : retours dexpériences et témoignages
Léopoldine DESPREZ, Auteur ; Yann MARTINOT, Auteur ; Dominique CLOUARD, Auteur ; ET AL., AuteurToaster ses protéagineux (ex : féverole, lupin), technique qui vise à chauffer la graine à environ 120°, permet d'améliorer la conservation des grains, mais aussi et surtout daméliorer la valeur digestible des protéines. Ainsi, une plus grande part des protéines des grains nest plus soluble dans le rumen, mais digérable dans lintestin, doù une augmentation de la part protéique des rations. Ceci peut être un levier pour répondre à la question de lautonomie protéique des fermes, notamment en AB. Mais cela peut être au détriment de la digestibilité des fibres alimentaires, le rumen ayant besoin dun taux suffisant de protéines solubles pour assurer cette digestion. La technique du toastage des protéagineux doit donc être prise dans son ensemble : coût, apport supplémentaire effectif de protéines, qualité de la ration Divers éleveurs en bovins lait, bio ou non, sintéressent à cette pratique en Normandie, en Vendée ou encore dans le Rhône et la Loire. Cet article reprend des résultats dessais menés par certains dentre eux, ainsi que des témoignages. Les avis divergent entre ceux qui souhaitent poursuivre lexpérience et dautres non. Les valeurs alimentaires obtenues après toastage peuvent être très variables, notamment selon la qualité du toastage, phase à bien maîtriser et pour laquelle beaucoup de points restent à améliorer. Les gains en termes de production peuvent aussi varier, selon notamment la qualité du fourrage. Daprès un éleveur, cette technique na d'intérêt économique que si elle permet une augmentation de la production dau moins 2 litres de lait par jour et par vache, ce qui nest pas toujours le cas.
Chicorée fourragère : Plus d'herbe, riche à pâturer en été
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa chicorée, plante fourragère destinée au pâturage, a été implantée chez quelques éleveurs normands. Démarche lancée dans le cadre du programme Reine Mathilde, elle a permis de mettre en avant le potentiel de cette fourragère jusqu'alors peu cultivée : production autour de 20 t MS/ha et augmentation de 5 à 10 % des volumes de lait produits. Pour obtenir un fourrage plus équilibré, elle est cultivée en mélange dans une prairie à flore variée.
Dossier - Autonomie alimentaire en élevage de ruminants bio
Antoine ROINSARD, Auteur ; Loïc MADELINE, Auteur ; Marine PHILIPPE, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage de ruminants biologiques, la question de l'autonomie alimentaire apparaît comme essentielle, notamment pour la réussite économique des exploitations. C'est en effet ce qu'ont montré plusieurs projets de recherche/développement qui ont étudié l'autonomie dans les élevages biologiques. Dans ce dossier, des résultats de projets de recherche et d'essais sont présentés : - un état des lieux des niveaux d'autonomie alimentaire des élevages bovins laitiers biologiques, réalisé dans le cadre du projet Casdar Optialibio ; - les essais sur les associations céréales-protéagineux récoltées immatures conduits sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, dans le Maine-et-Loire : - les démonstrations sur les prairies à flore variée et les associations de cultures mises en place sur la plateforme Reine Mathilde, dans le Calvados.
Façonner les débouchés du miscanthus
Lucie DEBUIRE, AuteurCulture de niche, le miscanthus, ou herbe à éléphant, est une culture à forte valeur ajoutée. Si les coûts dimplantation sont élevés (3000 à 3500 /ha), la culture reste ensuite en place pour une quinzaine dannées, avec une marge brute annuelle qui peut atteindre 1250 /ha à partir de la cinquième année (rendement de 15 t/ha). Trouver des débouchés reste toutefois compliqué à ce jour. La famille Pomikal, en bio, et Pierre-Yves Robidou, dans le Calvados, en témoignent. Tous sont confrontés à labsence de filière locale pour le miscanthus. Pour la famille Pomikal, qui aimerait certifier son miscanthus en agriculture biologique, 90 % de la production est vendue à des collectivités ou paysagistes comme paillage. Les 10 % restants sont transformés en bûches pour le chauffage de particuliers. Pierre-Yves Robidou, lui, a développé plusieurs débouchés : paillage pour un arboriculteur bio, litière de poulaillers ou aliments pour vaches laitières pour des agriculteurs voisins.
Fermebioscopie : Valoriser au mieux lherbe pour atteindre lautonomie
Jean-Luc PELLERIN, Auteur ; Bertrand COUPPEY, Auteur ; Léopoldine DESPREZ, AuteurEn Normandie, le GAEC Saint-Martin (2 associés : Jean-Luc Pellerin et Bertrand Couppey) de 156 ha est en AB depuis 2012 et se caractérise par une part importante donnée à lherbe pour nourrir un troupeau de 80 vaches laitières dont 15 nourrices et les quelque 25 bufs produits par an. Pour ce faire, 99 hectares sont des prairies permanentes, 40 des prairies temporaires à flore variée, 6 du maïs et 11 du méteil. Lexploitation dispose dun séchage en grange, et 40 hectares sont dédiés au pâturage (au fil). Les cultures permettent de fournir le concentré nécessaire aux animaux. Lexploitation est donc autonome, sauf pour les minéraux et la paille. Les veaux restent 48 heures avec leur mère, puis sont nourris par des vaches nourrices qui sont notamment des femelles devant partir en réforme, par exemple pour boiteries ou problèmes de cellules. Le sevrage se fait à minimum 3 mois. Au niveau sanitaire, les principaux problèmes sont les cellules et les boiteries, et les éleveurs ont mis en place des pratiques de prévention (huiles essentielles, réforme des vaches non soignables). A lavenir, les deux éleveurs souhaitent augmenter la productivité de l'atelier lait (augmentation de la production de lait par vache et par an). Pour cela, ils veulent en particulier améliorer le taux de fécondité. Si, un temps, ils avaient envisagé larrêt de latelier bufs (dont une partie est vendue en direct), les résultats économiques intéressants de ce dernier ont amené à son maintien.
Les fermes laitières biologiques bas-normandes : Des systèmes diversifiés en évolution
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Anne CRESPIN, Auteur ; Virginie PARRAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | CAEN Cedex 4 (6 rue des Rocquemonts, 14053, FRANCE) : AGROBIO BASSE-NORMANDIE | 2016Cette publication d'Agrobio Basse-Normandie présente les résultats d'un échantillon de 38 fermes laitières biologiques de la région : structures moyennes des exploitations, résultats techniques, technico-économiques et économiques. Les contextes climatique et économique des trois années étudiées, 2011-2012 à 2013-2014, sont également décrits. Dans un contexte de conversions importantes dans la filière lait, un focus est fait sur sept fermes en pleine évolution vers l'AB. Neuf autres fermes déjà en bio sont décrites de façon plus précise, six en système herbe-concentré, trois en système herbe-concentré-maïs.
Féverole-pois protéagineux en ensilage : Riche en protéines
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe programme Reine Mathilde vise à développer la filière laitière biologique en Basse-Normandie, ainsi que l'optimisation de l'autonomie alimentaire des élevages. Parmi les résultats d'expérimentation de ce projet : l'ensilage d'un mélange de féverole et de pois protéagineux, fournissant un fourrage très riche en protéines, et pouvant ainsi compenser les carences du maïs ensilage. Le semis d'une prairie sous couvert de ce mélange a permis, par ailleurs, de gagner un an sur la mise en place d'une telle prairie.
Une journée avec les collègues d'outre-Atlantique
Léopoldine DESPREZ, AuteurEn septembre 2016, un groupe d'une trentaine d'éleveurs bio et de quelques salariés du groupement américain Organic Valley sont venus visiter trois fermes Biolait en Normandie, dans le cadre d'un voyage alliant visites touristiques et visites d'exploitations en Europe. Ainsi, les fermes d'Antoine Delahais (76), de Baptiste et Jean-Pierre Mercher (14) et de Guy Bessin (50) ont accueilli le groupe. Les éleveurs ont présenté leur ferme, décrit leur système et partagé leur vision de la bio. Tous ont apprécié ce moment d'échange et de partage d'expériences enrichissant.
Manche : Sécher ses céréales en commun
Nathalie PIGNEROL, AuteurDans la Manche, un groupe d'agriculteurs, en agriculture biologique ou en conversion, s'est constitué autour de l'achat en commun d'un séchoir pour céréales (maïs grain, orge, méteil...). Ce séchoir, d'une capacité de 20 m3, devrait leur coûter en moyenne entre 33 et 36 /tonne sèche pour le maïs grain et entre 14 et 18 /tonne sèche pour les céréales et le méteil.