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1/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Anton Sidler est co-fondateur de « La Vache Heureuse ». Suisse dorigine, il présente lhistorique de son exploitation, située en Normandie, en polyculture-élevage. Celle-ci dispose dun troupeau composé de 100 vaches laitières et 100 génisses et dune surface agricole utile de 145 ha. Pour changer de système, aller vers une agriculture plus naturelle et simplifiée et devenir aussi « éleveur de vers de terre », il sest renseigné et groupé avec dautres. Il souhaite pratiquer la double culture (cultures associées ou alternées) en conservation des sols, et aller vers lautonomie en protéines et en énergie. Anton Sidler termine par une liste de conseils pour ceux qui désirent changer de système (avoir des stocks ) et insiste sur le conseil suivant : s'entourer avant de se lancer.
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12 octobre 2011 - Arboriculture et cidre biologiques
Violaine CANEVET, Auteur ; Stanislas LUBAC, AuteurLa filière cidricole a fait l'objet d'une journée "filières et techniques", en Bretagne, le 12 octobre 2011. La journée a regroupé une trentaine de participants et s'est déroulée dans deux exploitations cidricoles bretonnes : SARL Gilles Barbé qui est une cidrerie artisanale et La Cidrerie de la Baie qui produit des pommes et du cidre Bio à la ferme. Dominique Biche, de la Chambre d'agriculture des côtes d'Armor, a présenté la filière. Alain Le Page, travaillant également à la Chambre, a présenté les spécificités de la transformation des pommes biologiques en cidre. La matinée s'est terminée par une présentation de l'Association Cidricole Bretonne (ACB) par Gilles Barbé, actuel Président. L'après-midi a été consacré aux aspects techniques de la production cidricole bio : Jérôme Lepape du GAB 29 a détaillé les principales problématiques rencontrées en production de pommes à cidre bio. Yann Gilles et Nathalie Dupont (IFPC) ont présenté les travaux menés par l'IFPC (Institut français des productions cidricoles) sur la tolérance aux maladies, l'alternance et l'entretien du sol. Jean-Charles Cardon, de la Chambre d'agriculture de Normandie, a présenté le programme d'actions Bio normand et notamment un projet CASDAR qui teste des conduites destinées à diminuer les impacts environnementaux.
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2/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Seconde partie de linterview dAnton Sidler, co-fondateur de "La Vache Heureuse" (LVH) en collaboration avec Konrad Schreiber. Dans cette vidéo, Anton Sidler discute avec Thomas, qui se met à la place d'un jeune agriculteur qui souhaite en connaître davantage sur les pratiques du sol vivant avec La Vache Heureuse. Anton lui explique les différentes étapes, en commençant par un bilan de lexploitation pour arriver jusqu'aux formations proposées tout au long de l'année et les échanges possibles au sein du groupe La Vache Heureuse.
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40 itinéraires vers des systèmes herbagers : comprendre les transitions pour mieux les accompagner
Jean-Marie LUSSON, Auteur ; Xavier COQUIL, Auteur ; Brigitte FRAPPAT, Auteur ; ET AL., AuteurComment faciliter les évolutions vers des systèmes plus pâturants et plus herbagers ? Telle était la question placée au cur du Casdar PraiFacE. Après s'être penchés sur les logiques d'actions des éleveurs et futurs éleveurs « peu herbagers », les animateurs engagés dans ce projet ont interrogé des éleveurs ayant mis en place un système plus herbager, puis ont analysé comment s'est déroulée leur évolution. Un travail riche d'enseignements et de perspectives. L'enquête a permis d'analyser 40 situations singulières de transition vers un système plus herbager, réparties dans 5 régions et 3 systèmes de production : quelles ont été les motivations ?, les difficultés qui ont jalonné le parcours ?, les facteurs qui l'ont facilité ? Des tendances fortes se dessinent : la recherche d'un mieux-être au travail (suivie par les motivations sociétales), des difficultés dans l'acquisition de l'autonomie alimentaire visée et la maîtrise du système fourrager ; l'accompagnement de groupe est un atout qui permet d'apprendre mais aussi de se rassurer face à la pression sociale. Tout n'est pas facile, mais aucun des agriculteurs ne retournerait en arrière. Ce travail de recherche-action a également permis aux animateurs de percevoir comment rendre les systèmes herbagers plus compréhensibles et accessibles.
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L'accession au foncier grâce à l'agriculture solidaire
Pierre EMMANUEL, AuteurEn 2009, Romuald Bonnaire a acheté, avec sa compagne, un corps de ferme à Sommery dans le Pays de Bray (76), entouré de 7,5 hectares. Il s'est installé avec 40 brebis allaitantes Suffolk. Il élève ses agneaux à l'herbe et les vend à 21,5 kg. Aujourd'hui son troupeau compte 120 brebis mais la surface de terres dont il dispose ne lui permet pas de développer son activité à une échelle humaine et économiquement viable. Pour trouver des terres près de chez lui, il s'est tourné vers l'association « Terre de Liens » dont l'objet est l'acquisition et la préservation des terres agricoles à vocation nourricière. L'achat mutualisé d'une douzaine d'hectares proches de son corps de ferme via la foncière « Terre de Liens » a été l'opportunité pour Romuald, qui loue les terres à l'association, de réaliser complètement son projet de vie : produire, transformer et vendre localement de la viande d'agneau issue de l'agriculture biologique (et développer les circuits courts en travaillant en Amap (Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne)). Avec l'ambition à moyen terme de diversifier la production (légumes, miel, pommes ) pour valoriser ses prairies en intégrant de nouveaux porteurs de projets, mais aussi dynamiser cette petite région du Pays de Bray par des manifestations notamment. Il envisage ainsi la plantation d'arbres fruitiers haute tige, la création de haies champêtres dans un projet solidaire et environnemental. Un encart est réservé à "Terres de liens".
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Accompagner la transmission par la formation
Ludovic MAMDY, AuteurLa Communauté d'agglomération havraise (Codah) travaille sur le maintien d'une ceinture maraîchère. Pour ce faire, elle met des terres à disposition des porteurs de projet mais a aussi identifié une problématique liée à la transmission des fermes. Ainsi, depuis 2016, une formation conçue par le Civam des Défis Ruraux est mise en place. D'une durée de 24 heures, cette formation a pour objectif d'aider les cédants à affiner et concrétiser leur projet de transmission, en abordant, dans un premier temps, la question sous l'angle psycho-sociologique. Un deuxième temps vise à identifier des repreneurs et à affiner avec eux le projet. Enfin, dans un troisième temps, ce sont les aspects financiers, administratifs, juridiques ou encore fiscaux qui sont abordés.
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L'activité agricole a augmenté de 30% sur les terrains du Conservatoire du littoral
Entretien avec Jean-Philippe Lacoste, délégué régional du Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres en Normandie. Le Conservatoire du littoral est actuellement propriétaire de 63 912 hectares répartis sur 475 sites et 851 kilomètres de côtes en France, 1 963 hectares sont l'objet d'une activité agricole assurée par 273 agriculteurs, soit 42% de son patrimoine. Plusieurs points sont développés dans cet article, à savoir : les objectifs, le partenariat avec les agriculteurs, les relations avec le monde agricole.
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Actualité technique : Conférences Space "L'autonomie alimentaire des élevages bio : des atouts économiques et écologiques"
Elisabeth COCAUD, AuteurCet article reprend des extraits de la conférence Organisée par BRIO, Bio des Régions Interprofessionnellement organisées, le 15 septembre 2011, au SPACE. L'article regroupe des témoignages d'éleveurs comme Christophe Gosselin, éleveur porcin dans la Manche (en bio depuis 2011), ou Gilles Simoneau, éleveur laitier bio, en Ille-et-Vilaine. Jérôme Pavie, de l'Institut de l'élevage, a présenté les enjeux de l'autonomie et plus particulièrement de l'autonomie alimentaire en agriculture biologique. Seules 20% des exploitations agricoles laitières sont autonomes en concentrés et 50% en fourrages. Les élevages biologiques, avec un système fourrager plus herbager, sont aussi exposés aux aléas climatiques et l'autonomie alimentaire est la première difficulté devant les problèmes sanitaires. Pour un des éleveurs qui a témoigné, le développement de l'autonomie alimentaire lui a permis de se réapproprier les formules alimentaires tandis que, pour le deuxième éleveur, produire le quota en maximisant l'alimentation produite sur la ferme est un objectif pour lui et ses associés.
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Actualités régionales : Haute-Normandie : Cultur'Bio : succès pour les premières rencontres
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes premières rencontres Cultur'Bio, organisées par le Grab Haute-Normandie, en partenariat avec l'Inra, les Instituts techniques et les coopératives, se sont déroulées le 21 juin 2012 dans l'Eure. La filière bio était présentée dans son intégralité à travers divers ateliers, conférences, démonstrations avec pour objectif d'inciter des agriculteurs conventionnels à se convertir. Ces derniers ont d'ailleurs représenté la moitié des 400 visiteurs présents.
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Lacupuncture soigne aussi les bovins
Emeline BIGNON, AuteurLacupuncture, issue de la médecine traditionnelle chinoise, vise à rééquilibrer lénergie du corps, afin de faciliter le retour à une bonne santé ou de renforcer cette dernière. Elle est basée sur le principe de positionner des aiguilles au niveau de points précis, situés le long de lignes ou méridiens. Cette médecine peut être pratiquée sur les bovins. Avec une vingtaine de points de base, un agriculteur peut agir et soigner ses animaux dans bien des situations, aussi bien en préventif qu'en curatif : mise bas, métrite, non-délivrance, fièvre Des formations existent à ce sujet, au cours desquelles, en plus de la localisation des points, on apprend à considérer lanimal dans sa globalité mais aussi comment lapprocher pour le piquer.
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Une adaptation nécessaire des filières
Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Pierre TRIBOULET, Auteur ; Marie-Benoit MAGRINIET, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2013La valorisation d'associations céréales/protéagineux cultivées par des agriculteurs peut nécessiter une adaptation des différents maillons de la filière. Au-delà d'un conseil agricole spécifique lié à la conduite de ces cultures, une logistique particulière en termes de stockage et éventuellement de tri peut entraîner des bénéfices, mais aussi des coûts. Pour inciter les différents acteurs des filières à s'investir sur ces associations, la valeur ajoutée qui lui est associée doit être partagée, et demande donc une bonne coordination. Trois agriculteurs bio de Haute-Normandie, dont un également directeur de la coopérative céréalière Biocer, témoignent de leurs expériences de cultures d'associations.
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Les adventices en maraîchage biologique
Cette brochure, réalisée par le GRAB de Haute-Normandie, présente 11 adventices courantes en maraîchage biologique : le mouron des oiseaux, le rumex à feuilles obtuses, le chénopode blanc, la camomille matricaire, la morelle noire, le chiendent rampant, la renouée persicaire, l'ortie dioïque, le chardon des champs, le galinsoga, la renoncule rampante. Pour chacune, une fiche pratique présente la plante et sa classification botanique, et donne quelques indications sur les facteurs la favorisant, ainsi que des indications sur son cycle de développement. Des moyens de lutte préventifs et curatifs utilisables en bio sont également présentés.
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L'agglomération recherche des maraîchers bio
Guy DUBON, AuteurDans l'objectif de protéger ses ressources en eau, la communauté d'agglomération Seine-Eure a choisi de favoriser le développement de l'agriculture biologique sur son territoire. Pour cela, elle a acquis les terrains autour des points de captage et propose une trentaine d'hectares à des maraîchers engagés en agriculture biologique (installation, agrandissement), via des baux ruraux environnementaux. Environ 80 hectares permettront également l'installation d'exploitations de grandes cultures, toujours en bio. L'agglomération assure une diversité de débouchés pour les futurs installés.
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Agir : Haute-Normandie : Quand la bio s'éveille
Lisa GIACHINO, AuteurLa Haute-Normandie, avec 156 exploitations, à peine 0,8 % de la surface agricole utile et une quarantaine de distributeurs, est au dernier rang des régions de France en matière d'agriculture biologique... L'association Aneth, organisatrice du salon E'caux bio, a porté, depuis près de quinze ans, le projet de l'E'caux centre. A la fois plateforme de distribution, lieu de production et de formation, l'E'caux centre, a inauguré, le 20 juin 2012, ses bâtiments. Installée à Yvetot (Pays de Caux), cette Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) a été soutenue par la Communauté de communes d'Yvetot (terrain à disposition), et financée par le département, la région, l'Etat, un emprunt (coût de 3,7 millions d'euros). Sept salariés travaillent déjà sur place. Les cinq hectares du site comprennent des terres de maraîchage, une boulangerie, une centrale d'achats, un bâtiment destiné à la formation, une maison bioclimatique... Denis Langlois, directeur du site, espère donner un coup de fouet au développement de la bio. Pour Matthieu Rios, chargé de mission filières à l'organisation Inter Bio Bretagne, « l'E'caux centre peut faire un appel d'air en direction des producteurs qui ne sont pas dans une dynamique de vente directe, et pourront ainsi engager une conversion ». La plateforme pourrait aussi encourager la création de filières. Dans un entretien, Denis Langlois parle de cette coopérative (origine du projet, fonctionnement du magasin, table-ronde autour de la restauration collective).
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Agir pour plus dautonomie alimentaire
Loïc MADELINE, Auteur ; Jean-Claude DORENLOR, Auteur ; Patrick CARTOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2014Réalisées dans le cadre du projet Alimauto, ces six fiches présentent les choix stratégiques d'éleveurs bas-normands, 2 en agriculture conventionnelle et 4 en agriculture biologique, pour optimiser l'autonomie de leurs troupeaux bovins (lait et viande). Ces stratégies sont basées sur : - le pâturage tournant ; - la mise en place d'un système économe ; - la production de méteils fourragers et grains (en AB) ; - une organisation globale du système (en AB) ; - la production de lait à l'herbe (en AB) ; - une gestion optimisée de l'herbe (en AB).