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La non-mixité à Biolait : Un seul et même objectif pour tous, une variété de chemins pour l'atteindre
Benjamin AUGRAIN, Auteur ; Céline MEFFE, AuteurEn 2017, Biolait entérinait l'objectif de 100 % des fermes du réseau en 100 % bio au 1er avril 2022 (soit 5 ans pour que les fermes mettent leurs pratiques en conformité). A quelques mois de cette première échéance, Biolait dresse un premier état des lieux et présente des témoignages d'éleveurs qui ont passé le cap du 100 % bio pour rentrer dans le cadre de la règle de non-mixité : Mélanie Renard et Thomas Guerard, du GAEC du Coudray (Eure), ont arrêté l'atelier ovins viande en conventionnel pour se tourner vers la transformation du lait de brebis bio, qui vient compléter l'atelier vaches laitières, en bio depuis plus de 10 ans ; - Jean-André et Maryse Biscar, dans les Pyrénées-Atlantiques, ont arrêté d'exploiter leur 2,7 ha de vignes en conventionnel et, plutôt que de convertir le vignoble, ont agrandi leur troupeau de quelques Jersiaises.
Normandie : Reine Mathilde : nouveau bilan
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn juin 2021, le Gaec Guibert (basé dans le Calvados) a ouvert ses portes pour présenter un premier bilan du troisième volet du programme Reine Mathilde. Alors que les deux premiers volets de ce programme, menés de 2010 à 2018, portaient sur lautonomie alimentaire en bovins bio, le troisième volet, qui a débuté en 2019, est consacré à la préservation et à la stimulation de la fertilité des sols, ainsi quaux effets du non-labour en bio. Pour cela, un essai a été mis en place dans une parcelle de limons sablo-argileux du Gaec Guibert. Lobjectif est de comparer les effets du labour et du non-labour sur deux rotations de 7 et 8 ans (la première étant composée de cultures destinées à lélevage, et la seconde de cultures de vente). Toutes les deux ont débuté par des prairies temporaires en tête de rotation. Actuellement, plusieurs impacts sont déjà visibles en non-labour : la stabilité structurale du sol est meilleure et la biomasse microbienne plus importante, mais il y a aussi davantage dadventices. En revanche, les effets à long terme ne sont pas encore visibles : évolution du stockage de carbone dans les sols, du taux de matière organique, du nombre de vers de terre Il est donc nécessaire de continuer cet essai longue durée.
Normandie : « Transmettre ma ferme bio »
Frédéric RIPOCHE, AuteurBio en Normandie a mené une enquête, avec le soutien de lAgence de lEau Seine Normandie, afin deffectuer un état des lieux des fermes bio qui seront à transmettre dans les années à venir. En 2020, ont été identifiées 730 fermes biologiques normandes avec un agriculteur de plus de 55 ans. La majorité de ces exploitations sont en bovins lait ou viande. Parmi les agriculteurs bio normands de plus de 55 ans, seuls 35 % ont entamé une démarche de transmission, alors que cette dernière prend entre trois et neuf ans. Il est donc préférable de commencer à réfléchir assez tôt à cette question (dix ans avant), notamment pour penser les investissements en fonction de la transmission. Par ailleurs, les candidats à la reprise se font de plus en plus rares. Cest pourquoi, depuis lannée dernière, Bio en Normandie propose un panel dinformations et de services (individuels ou collectifs) pour favoriser la transmission : rubrique dédiée sur son site internet, newsletter trimestrielle, témoignages, petites annonces, formations sur trois jours pour les cédants sans repreneurs familiaux, groupes déchanges, diagnostics, visites de fermes, sensibilisation dans des centres de formation
Orne : La galère de la transmission
Christian BOISGONTIER, AuteurPhilippe et Marie-Claire Derouault, agriculteurs bio dans lOrne, souhaitent transmettre leur ferme laitière et cidricole (production de 200 000 L de lait et de 30 000 bouteilles de produits cidricoles par an), mais ils ne trouvent pas de repreneur. La ferme repose sur un système autonome et économe, avec des investissements modestes. Latelier lait se base sur un système tout herbe, avec des vêlages au printemps, afin de pouvoir passer en monotraite de Noël à février, ce qui permet de consacrer plus de temps à lactivité cidricole durant cette période. La salle de traite, doccasion (2 x 4 places), permet de traire 50 vaches par heure. Durant lautomne et lhiver, il faut donc également gérer lactivité cidricole : récolte, pressage, filtration, mise en bouteille, pasteurisation, étiquetage, livraisons, facturations Un ouvrier agricole, employé à laide un groupement demployeurs, vient renforcer l'équipe durant cette période. Pour transmettre leur ferme, Philippe et Marie-Claire Derouault proposent leur terres, maison et bâtiments en location. Cependant, malgré de nombreuses annonces dans divers réseaux, journaux et dans le répertoire départ-installation, ils ne trouvent pas de repreneur : leur ferme nest pas assez moderne et le cadre très rural fait peur aux néo-paysans.
Pâturage toute lannée : Est-ce possible ? Suivi pluri-annuel : Synthèse 2019-2021, 3 années de suivi et daccompagnement
Pascal ROUGIER, Auteur ; Amandine GUIMAS, Auteur ; Jacques GIRARD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2021Ce document présente les résultats de trois années d'essais qui avaient pour objectif de répondre aux questions déleveurs laitiers biologiques normands qui souhaitent faire pâturer leurs vaches laitières toute lannée. Ces essais ont été réalisés dans le cadre du programme Reine Mathilde, qui vise à développer la filière laitière biologique en Normandie. Ils ont été conduits sur lEARL Bois dArry, dans le Calvados. Ils ont cherché à répondre aux quatre objectifs suivants : 1 - pérenniser les prairies pâturées pour accroître lautonomie alimentaire de lélevage ; 2 - augmenter la durée annuelle de pâturage ; 3 - évaluer les acides gras du lait en système herbager ; 4 - intégrer la ferme dans un paysage vertueux. Pour travailler sur la pérennisation des prairies pâturées, un suivi de la productivité des prairies a été réalisé afin didentifier les « parcelles à problème », puis différentes pratiques ont été testées : 1 des essais de régénération sur les prairies les moins productives, en évaluant lintérêt du sous-solage, du sur-semis et de la complémentation en phosphore ; 2 - le re-semis de prairies, avec deux contraintes : sans labour et sans discontinuité de pâturage. Pour augmenter la durée annuelle de pâturage, deux axes ont été étudiés : 1 - intégrer de nouveaux îlots de pâturage et découper les nouvelles parcelles pâturées ; 2 - organiser le pâturage pour préserver les pâtures en intégrant le contexte climatique dans la conduite. Enfin, pour intégrer la ferme dans un paysage vertueux, des comptages de vers de terre et une analyse de leur évolution ont été réalisés, ainsi qu'un diagnostic biodiversité (méthode BIOTEX).
Les semis papier à lessai
Noémie DESMOUCEAUX, Auteur ; Emilie ROBILLIARD, AuteurLa technique des semis papier était jusqualors assez peu utilisée en maraîchage, notamment en raison de son coût important. Les papiers ensemencés deviennent néanmoins plus accessibles et représentent une piste pour réduire le temps consacré au désherbage en maraîchage diversifié. Ces papiers sont composés de deux feuilles entre lesquelles des semences sont disposées de manière précise (écartement et profondeur). Cette technique assurerait ainsi une levée plus homogène, faciliterait le suivi sanitaire et sécuriserait le rendement. En 2019, des essais avec des papiers ensemencés ont été conduits en bio, à la station du Sileban (Normandie), dans le cadre du projet Socle Innovation AB. Lobjectif était d'observer limpact de cette technique sur la gestion de lenherbement de cultures sensibles, à savoir la carotte, la laitue et la roquette. Deux types de papier ont été comparés à un témoin (semis direct) : un papier composé de trois couches, conçu par une société danoise, et un papier plus fin, fourni par une société anglaise. Globalement, la gestion des adventices a été meilleure avec le papier plus épais. Ce dernier sest montré économiquement intéressant dans le cadre de lessai, en diminuant le temps de sarclage.
Les systèmes bovins laitiers bio en Normandie : Descriptif technique de 4 cas types Edition 2021 ; Les systèmes bovins laitiers bio en Normandie : Actualisation économique de 4 cas types en conjoncture 2020 Edition 2021
En Normandie, les systèmes de production des fermes laitières biologiques se diversifient, allant du système herbager économe jusqu'au système avec robot de traite et affouragement en vert et maïs. En 2021, quatre cas types représentatifs de ces systèmes normands ont été étudiés afin dapporter des repères techniques et économiques pour le suivi des exploitations bio ou pour des études de conversion : 1 - Système prairie permanente et zéro concentré ; 2 - Système tout herbe et concentré autoproduit ; 3 - Système herbe et maïs, concentré autoproduit ; 4 - Système avec robot de traite, affourragement en vert et achat de correcteur. Deux documents ont été produits à partir de ces cas types. Le premier fournit un descriptif technique des exploitations : dimensions structurelles, conduite du troupeau et des surfaces, résultats environnementaux, repères en matière de travail et informations sur les équipements de ces fermes. Le second document présente les résultats économiques de chaque système, avec un compte de résultats, des indicateurs de performances économiques, des indicateurs technico-économiques, le calcul du coût de production et une estimation de la valeur économique dans le cadre d'une transmission.
Des vaches heureuses et des paysans heureux... C'est la démarche HAPPY !
Benjamin AUGRAIN, AuteurCharles Quesnel est éleveur de bovins lait bio dans la Manche. C'est son vétérinaire, Thibaut Hintzy, qui lui a fait connaître la démarche HAPPY, qui vise l'optimisation du bien-être des animaux et des humains sur la ferme. Pour Charles, cet objectif s'inscrit tout simplement dans la continuité du cahier des charges bio. A partir d'un premier audit, l'éleveur est accompagné pour mettre en place des améliorations, qui peuvent aller de l'installation de bacs à eau à la prise de repos pour l'éleveur, en passant par la qualité des chemins... L'éleveur a constaté une diminution des interventions du vétérinaire et expérimenté un nouveau lien avec celui-ci. Pour le vétérinaire, cette relation de confiance est primordiale pour permettre à l'éleveur de faire de la prévention avec son troupeau. Tout le monde y trouve son compte.
« Les veaux commencent à pâturer à 15 jours »
Franck MECHEKOUR, AuteurDavid Barbot sest installé, en 1999, sur une exploitation laitière située dans la Manche. En 2016, il a converti sa ferme en bio. Il livre actuellement 320 000 L de lait, avec un troupeau de 70 vaches. Lun de ses objectifs est de simplifier son travail, tout en se dégageant assez de revenu. Pour cela, il a décidé délever ses veaux femelles, nés au printemps en plein air, dans un enclos aménagé, dès lâge de dix jours. A noter que, pour produire du lait toute lannée, David Barbot a opté pour deux périodes de vêlages groupés : 40 % au printemps et 60 % à lautomne. Les veaux femelles nés au printemps sont laissés au minimum une semaine avec leur mère. Ils passent ensuite en case individuelle pendant quelques jours, pour les habituer à boire à la tétine ; puis, ils sont mis dans un enclos aménagé et passent à un repas par jour (5 à 7 L de lait). Dès quils ont 15 jours, ils commencent à sintéresser à lherbe. Ils reçoivent cependant également un kilo de concentré fermier tous les jours. Ils seront sevrées à trois ou quatre mois. Léleveur apprécie cette simplification du travail et la croissance des génisses induite avec ce système.
Agri'scopie : L'agriculture biologique en Normandie : Typologie des exploitations bio
Ce document vient en complément de lObservatoire régional de lagriculture biologique en Normandie. Il apporte des éclairages sur la répartition géographique des exploitations bio, leurs profils typologiques, leurs structures et leurs modes de commercialisation. Des graphiques illustrent l'évolution des surfaces bio depuis 2013. Les données utilisées proviennent de deux sources différentes et complémentaires : la base de données exhaustive anonyme contenant les informations transmises par les organismes certificateurs et le fichier des notifications complété par les producteurs bio.
Lagriculture biologique en Normandie
Ce document récapitule les chiffres-clés de la bio en Normandie. Il se base sur les chiffres recueillis en 2018 par lObservatoire National de lAgriculture Biologique (Agence BIO), et offre également des tendances pour lannée 2019 (ex : tendances de conversion) à travers des analyses plus qualitatives menées par Bio en Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie. Après avoir contextualisé lévolution générale de la bio en France et dans cette région, des données détaillées sont apportées pour chaque filière normande : lait (bovin, ovin, caprin), viande (bovin, ovin, porcin, volaille de chair), poules pondeuses, apiculture, produits de la mer, fourrages, grandes cultures, cultures industrielles, légumes frais, fruits, PPAM et autres filières végétales (safran, cultures florales ). Pour chacune dentre elles, le nombre de fermes, la production, le cheptel, les surfaces, la transformation et les circuits de commercialisation sont évoqués. Des données sont également présentées, relatives aux préparateurs (entreprises réalisant des opérations de transformation, de conservation ou de conditionnement de produits), à la restauration, aux distributeurs, aux importateurs et aux exportateurs de produits bio (en France et en Normandie). La consommation de produits alimentaires biologiques est également abordée.
Aliment des porcs : Formuler du 100 % bio et local
Frédéric RIPOCHE, AuteurFace au nouveau cahier des charges obligeant à nourrir les animaux en 100 % bio, trois éleveurs de porcs bio qui misent autant que possible sur du local témoignent de leurs pratiques. Philippe Betton, naisseur-engraisseur en plein air en Mayenne, est faffeur et prépare lui-même 5 rations grâce à un logiciel de formulation. Il intègre dans ces rations avant tout les ressources quil produit ou qu'il trouve localement. Il complète, selon les besoins, avec du soja (quil achète extrudé, même sil en produit pour la vente). Ses truies gestantes et ses porcs en finition consomment aussi des fourrages de luzerne et de trèfle violet quil produit (en pâturage et sous forme déshydratée). Benoît Lion, post-sevreur et engraisseur en bâtiment dans lOrne, intègre aussi des fourrages de luzerne dans ses rations. Il a simplifié son alimentation avec 2 formules (2ème âge et charcutier). Il est autonome pour moitié avec ses cultures, quil complète par des achats de triticale, de féverole et de maïs auprès dune voisine. Il achète aussi du soja bio, autant que possible français, voire européen, qui constitue 20 % de la ration 2ème âge et seulement 9 % de la formule croissance. Olivier Héno, naisseur-engraisseur dans le Morbihan, produit lui aussi des mélanges céréales/protéagineux, mais utilise des formules d'aliments réalisées par son vendeur de minéraux. Sa ferme compte 50 ha consacrés à des mélanges céréales/protéagineux. L'éleveur alerte sur la question de la digestibilité de la féverole, qui réduit lintérêt de son utilisation.
Ecimeuse : L'outil de la dernière chance ?
Sarah CHOUPAULT, AuteurLe principe des écimeuses est de sectionner la partie supérieure des adventices pour empêcher la production des graines et leur propagation dans les cultures. Peu répandues jusque récemment, elles commencent à se multiplier, et de nouveaux modèles font leur apparition avec autant de particularités techniques. Les mécanismes sont variés et de plus en plus aboutis. Considérée comme le dernier recours lorsque les mesures de désherbage ont été inefficaces, l'utilisation d'une écimeuse semble remplir l'objectif, mais à quelles conditions et avec quelles conséquences ? Cet article passe en revue les intérêts et les limites de l'utilisation de ce matériel, notamment avec le témoignage d'Anne-Marie Guinamant, polycultrice sur 103 ha à Carnoët (29), et avec celui de Claude Vassart et de Pascal Zoutard, polyculteurs en bio depuis plus de 20 ans, dans l'Eure. Ils expliquent comment ils ont choisi leur écimeuse et comment ils s'en servent.
Fermebioscopie : La bio partout et pour tous, histoire d'une reconversion professionnelle réussie en Normandie
Guillaume JOURDAIN, AuteurStéphane Lechartier, aujourd'hui éleveur bovins lait bio en Normandie, raconte son parcours depuis les débuts tumultueux de son installation. Il explique notamment comment Biolait a joué un rôle important dans la conversion de son exploitation, mais aussi le rôle de plusieurs autres acteurs qui l'ont accompagné, notamment sa conseillère à l'installation du CER France. Il décrit son système et la façon dont il s'y est pris pour constituer sa propre grille de valeurs. Soucieux de rationaliser son temps de travail et de maîtriser ses coûts de production, il cherche en permanence à concilier volume de lait, prix et charge de travail.
« Les haies constituent un capital énergétique durable »
ADEME, AuteurSylvain Aillard, agriculteur dans l'Orne, a participé à lélaboration du Label Haie, porté par lAfac-Agroforesteries et soutenu par lADEME. Son exploitation a servi de laboratoire pour définir les indicateurs de ce label afin de sassurer que les haies sont gérées de manière durable (technique de coupe, périmètre de pousse, interdiction des pesticides ). Lorsquil a repris la ferme familiale dans les années 80, les haies arasées étaient en vogue afin de faciliter lexploitation des terres. Sylvain Aillard a souhaité inverser cette tendance sur son exploitation, qui compte actuellement 30 km de haies, pour une SAU de 180 ha. Les haies offrent de nombreux avantages : stockage de carbone, maintien de la quantité et de la qualité des masses deau, réduction de lérosion, capital énergétique durable Sylvain Aillard les valorise en vendant une centaine de tonnes de plaquettes vertes par an à la chaufferie locale.