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Documents disponibles dans cette catégorie (42)


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Tout feu tout flamme pour le désherbage thermique !
Eva CARRIÇO, AuteurEn maraîchage biologique diversifié, il est essentiel de maîtriser le temps consacré au désherbage. Parmi les différentes solutions à disposition, le désherbage thermique est un levier puissant qui permet de limiter le désherbage manuel. Le principe est simple : créer un choc thermique afin de faire éclater les cellules des adventices. Le principal avantage de cette méthode réside dans labsence de travail du sol. Les petites exploitations ont tendance à privilégier les désherbeurs thermiques manuels (portés sur le dos ou tirés sur un petit chariot), tandis que les producteurs qui cultivent des surfaces plus importantes ont tendance à utiliser un désherbeur thermique attelé (il permet de gagner du temps, mais nécessite une surface ressuyée pour pouvoir passer avec le tracteur). Aurélien Moreau, maraîcher bio à Baule (Loiret), explique comment il a intégré le désherbage thermique dans sa stratégie de contrôle des adventices dans ses carottes : il lutilise après les faux semis et durant la période entre le semis et la levée. Grâce à cette technique, il estime avoir divisé par quatre le temps quil consacre au premier désherbage manuel de ses carottes.
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Ils font élever leurs veaux par des nourrices
Costie PRUILH, AuteurTrois éleveurs laitiers sont interviewés sur leur manière de gérer lallaitement des veaux avec des vaches nourrices. Deux de ces éleveurs sont en bio : Thierry Couétil, éleveur dans la Manche, et Jean-François Conan, basé dans le Finistère. Le troisième, Marc Ben (installé dans le Loiret), est en conventionnel. Tous trois répondent aux questions suivantes : Est-ce que certains veaux sont élevés par leur mère ? Quelles vaches sont choisies pour faire des nourrices ? Combien de veaux par vache ? Est-ce que les nourrices sont traites ? Comment faire adopter les veaux aux nourrices ? Comment gérer le pâturage ? Comment se passe le sevrage ? Leurs réponses permettent de se rendre compte de la diversité des pratiques qui se cachent derrière lexpression « vache nourrice ». Dans tous les cas, le bilan économique est difficile à évaluer. Dune part, la quantité de lait vendu est moindre, mais dautre part, la quantité de travail est plus faible, les problèmes de santé diminuent, la croissance des veaux est meilleure, et des investissements peuvent être évités (ex : pas de nouveau bâtiment pour les veaux). Les vaches nourrices sont par contre à éviter si des cas de para-tuberculose ont été détectés dans le troupeau.
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Jean-Pierre Bouchet, dans le Loiret : Multiplier des semences en bio : un sacerdoce
Jean-Martial POUPEAU, AuteurJean-Pierre Bouchet, installé en bio dans le Loiret, multiplie des semences de céréales à paille (blé, orge, avoine nue) et de protéagineux (pois, féverole) depuis 20 ans. Il témoigne que, si lactivité est intéressante, elle reste contraignante : il faut éviter tout mélange entre espèces et variétés (au minimum 5 m entre deux parcelles de variétés différentes, nettoyage systématique de tous les outils en contact avec les semences), préserver la qualité germinative et la qualité sanitaire des semences (triage immédiat des semences après récolte, stockage en cellules ventilées). Litinéraire technique est similaire aux parcelles destinées à la consommation, avec un suivi au champ plus fréquent notamment pour la détection dépis cariés. À ce jour, les adventices les plus gênantes sur lexploitation sont la ravenelle et la folle-avoine, pour lesquelles un encart détaille les moyens de lutte mis en place par Jean-Pierre Bouchet. Au-delà de la passion de ce travail, Jean-Pierre Bouchet exprime deux intérêts pour la multiplication : il bénéficie de linnovation variétale en premier lieu et il existe un intérêt économique, car la valorisation en semences est plus élevée que pour la consommation. Il faut tout de même noter que les risques pris sont plus importants et que la multiplication peut être plus difficile pour certaines espèces, notamment pour la féverole.
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Dossier : Gérer l'enherbement : Haro sur les adventices
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Élise FAVRELIÈRE, Auteur ; Aïcha RONCEUX, Auteur ; ET AL., AuteurUn nouveau programme, « Capable », porté par lITAB, vient de démarrer avec des fonds Casdar et Ecophyto. Il porte avant tout sur le chardon et le rumex, adventices les plus problématiques. Lobjectif est de mieux comprendre leur fonctionnement et de définir des stratégies de lutte efficaces pour les maîtriser. Ce dossier consacré aux adventices fait aussi le point sur un outil daide à la décision dédié aux vivaces (odERA-Vivaces), créé par Agro-Transfert pour les systèmes en Hauts-de-France, ainsi que sur le double-guidage par GPS RTK qui permet de gagner en précision et en confort de travail pour gérer lenherbement, à travers le témoignage d'Olivier Chaloche (Loiret), en bio depuis 20 ans. Différents leviers pour parvenir à maîtriser spécifiquement le chardon sont également présentés. Enfin, Franck Chevallier (Essonne) et Michel Rieu (Gers) livrent les leçons tirées de leur expérience (rotation avec luzerne et féverole pour lutter contre le chardon, remontée du pH et décompactage pour lutter contre le rumex, déchaumages superficiels multiples ).
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Méthanisation : Comment mettre les gaz ?
Yann KERVENO, AuteurEn France, la méthanisation sest développée dès les années 2000. Elle a alors suivi le modèle allemand basé sur la cogénération : un digesteur produit des gaz qui sont brûlés afin de produire de lélectricité. A lépoque, les gaziers ne sintéressaient pas encore au biogaz. Actuellement, la demande en « gaz vert » augmente et se développe (système de méthanisation basé sur la méthode dinjection). 97 % des installations françaises font encore de la cogénération et seulement 3 % de linjection alors que le rendement énergétique est de 40 % pour la cogénération contre 97 ou 98 % pour le biométhane. Bien que linjection ait le vent en poupe, le choix du système seffectue souvent en fonction du réseau (électrique ou gaz) le plus proche. Larticle fait un point sur la taille minimale des exploitations pour quelles puissent développer un tel système. Sensuivent plusieurs témoignages : Jean-Yves Gardoni, initiateur de Gâtinais Biogaz, décrit un projet de méthanisation collectif qui a commencé en cogénération en 2012 et a changé pour linjection en 2016 ; Mauritz Quaak et son frère ont, quant à eux, fait partie des pionniers à développer une installation individuelle de biogaz ; Marc Le Mercier explique le projet dune collectivité en Bretagne qui a vu en la méthanisation un outil dans sa recherche dindépendance énergétique.
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Des perchoirs pour les rapaces
Christian GLORIA, AuteurAgriculteur en grandes cultures conventionnelles dans la Beauce (Loiret), Anthony Frison a fait le choix de la régulation naturelle pour limiter la présence, et donc l'impact économique, des campagnols sur ses parcelles. Celles-ci sont conduites en non-labour depuis six ans. Pour favoriser la présence de rapaces (chouette effraie, faucon crécerelle...), Anthony a installé des perchoirs amovibles dans ses parcelles. Il les enlève pour réaliser les travaux sur les cultures. Combinée à des pratiques culturales défavorables à la présence des campagnols, ainsi qu'à l'installation d'habitats pour d'autres prédateurs (amas de pierres pour les belettes), cette pratique permet de maintenir un niveau de population de campagnols acceptable sur les 240 hectares de l'exploitation.
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S'installer grâce au safran biologique
Sophie THILLAYE, AuteurDans le Loiret, Maxime Buizard-Blondeau s'est installé en 2017 sur l'exploitation familiale de grandes cultures, conduites en agriculture conventionnelle. Pour compléter son activité et pouvoir en vivre, il a également repris une safranière. Pour ce faire, les bulbes de Crocus sativus ont été transférés de leurs parcelles d'origine aux parcelles de Maxime. Afin de valoriser au mieux ce produit de luxe, l'agriculteur a fait le choix de l'agriculture biologique (uniquement pour les parcelles de safran). Pour la récolte des pistils de safran, la partie de la fleur qui donne la fameuse épice, une dizaine de saisonniers sont mobilisés. La récolte est manuelle et permet, en moyenne, de récupérer 100 grammes de safran par jour à 8 personnes pendant trois semaines. Le safran est vendu en grande partie transformé. Maxime fait appel à des artisans locaux et récupère les produits finis : miel, pâtés et rillettes, biscuits, confitures... Pour Maxime Buizard-Blondeau, la commercialisation fait partie à part entière de la production de safran.
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Cet automne, mes brebis pâturent les couverts végétaux
Le Ciirpo a mené deux études à lorigine de ce document sur le pâturage par les ovins de cultures intermédiaires pièges à nitrates (CIPAM), mises en place en régions céréalières. Ces couverts végétaux, semés après la récolte, peuvent être une source intéressante pour le pâturage des ovins, à condition que les mélanges despèces semés soient bien choisis (ex : éviter les trèfles météorisants) et que les conditions météorologiques estivales permettent une bonne levée. Pas besoin de transition alimentaire particulière pour faire pâturer ces couverts prêts à accueillir les moutons jour et nuit, un mois et demi à deux mois après le semis. Pas besoin de concentrés en complément, quelle que soit la catégorie danimaux, ces couverts ayant une bonne valeur alimentaire. Les études menées ont montré que les brebis pâturant ces couverts se portaient bien : très peu, voire pas de boiteries, pas de signes pathologiques particuliers, limitation du parasitisme car ces parcelles sont saines en matière de parasites internes, et les brebis ont un bon état corporel. Ces couverts peuvent même être utilisés pour finir des agneaux sans concentré, à condition que ces derniers pâturent déjà au cours de la lactation. Il faut compter de lordre de 20 agneaux finis par hectare pour un rendement de 2 tonnes de matière sèche par hectare. Pour un même poids de carcasse, il faut compter 35 jours de finition en plus par rapport à des agneaux de bergerie. Mais les carcasses sont bien finies et le gras sans défaut de couleur, même pour les mâles.
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Biodiversité : Aménagez, diversifiez, croissez !
Catherine MILOU, AuteurSi l'intérêt le plus visible de la biodiversité est d'abord esthétique (éléments paysagers), la diversité faunistique et floristique qui y est liée présente également des intérêts fonctionnels pour les agrosystèmes. Ce dossier présente diverses initiatives d'aménagements parcellaires. L'association Hommes et territoires et ses partenaires Agrifaune d'Eure-et-Loir et du Loiret, par exemple, ont travaillé sur la valorisation des zones situées sous les pylônes. Ils y ont mis en place des espaces herbacés favorables aux pollinisateurs et aux auxiliaires (insectes et oiseaux). Dans l'Aube, la fédération des chasseurs a testé, pendant quatre ans, le rôle des bandes enherbées ou de couverts sur la faune cynégétique et les insectes auxiliaires. De son côté, le Civam de l'Oasis, dans la Marne, a abordé les questions relatives à la biodiversité à travers la constitution d'un collectif d'agriculteurs et de ruraux non-exploitants.
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Aux bons pains paysans de Mary et Louis-Marie
ÉLISA DE MÈREDIEU, AuteurA Oussoy-en-Gâtinais (45), Mary Tardif-Bonneau et Louis-Marie Bonneau cultivent, sur 22 ha, des céréales bio qu'ils transforment eux-mêmes en farine dans leur moulin. Ils ont choisi 5 variétés de blé pour leur aptitude à la panification et pour leur goût. Ils fabriquent en effet des pains et des brioches au levain naturel, qu'ils vendent ensuite directement à la ferme, sur le marché, en magasins bio et en amap. Passionnés par leur métier, ils ouvrent leur ferme aux visiteurs pour des ateliers de fabrication du pain. Ils ont su, peu à peu, optimiser leur activité, tout en accordant plus de temps à leur famille. Leur ferme représente un bel exemple de l'agriculture paysanne, ancrée dans son territoire, autonome, produisant des produits bio et de qualité, avec une volonté de partager et de transmettre leur savoir-faire et leurs valeurs.
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Manger bio en région Centre-Val de Loire : Artisans, producteurs, magasins : Édition 8
Les possibilités de s'approvisionner en produits biologiques en région Centre-Val de Loire sont multiples. Les circuits de proximité en produits bio se développent et sont aujourd'hui largement accessibles et diversifiés : marchés, vente directe à la ferme, AMAP, paniers, magasins spécialisés Cette 8ème édition du guide rassemble les coordonnées de producteurs, d'artisans, de magasins et d'Amap de la région Centre-Val de Loire, par produit et par département.
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Un rayon cosmétique bio dynamique ? : Expériences croisées de deux générations de passionnées
BIO-LINEAIRES, AuteurJoëlle Haurillon (Angers) et Anne-Caroline Valet (Orléans) sont toutes les deux responsables de magasins de produits bio proposant des cosmétiques. La première a ouvert sa boutique, avec son mari, en 1989, la seconde a ouvert la sienne en février 2015. Cet article est construit à partir de l'interview croisée des deux femmes, dans l'idée de comparer deux générations différentes de magasins. À Angers, le magasin de Joëlle Haurillon propose 4 500 références, dont 220 en cosmétiques hors produits d'hygiène, sur 160 m2 en centre ville. À Orléans, Anne-Caroline Valet dispose aussi d'un emplacement en centre ville (60 m2). 20 % de ses produits sont des produits cosmétiques naturels et bio. L'une et l'autre expliquent comment elles ont conçu le rayon cosmétique de leur magasin, quels types de produits composent leur assortiment, leur politique en matière d'échantillons, testeurs, animations, mini-soins, soins payants... Pour elles, se former chez les marques est essentiel pour bien conseiller leur clientèle. Pour fidéliser celle-ci et pour la développer, certaines valeurs et certaines règles restent incontournables, comme le montrent les témoignages des deux responsables.
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Dans la Beauce, devenir céréalier bio n'est pas une utopie
Jean-François RIVIERE, AuteurLouisette Daubignard et Rodolphe Chambreau viennent d'achever la conversion en bio de leur ferme dans la Beauce, la Ferme du Champ d'Eau. Ils démontrent ainsi qu'il est possible, dans une région de vastes plaines où les céréaliers et betteraviers conventionnels sont majoritaires, de produire autrement, en misant sur la diversification. Ils cultivent entre 40 et 50 ha de céréales (blé, orge, triticale, petit épeautre), produisent également des lentilles, pommes de terre, pois, de la luzerne et du lin. Ils ont pour projet, entre autres, d'améliorer leur système de stockage. Ils ont créé un élevage de volailles bio, qu'ils commercialisent dans leur magasin à la ferme, ainsi qu'auprès des adhérents de l'AMAP locale et de celle d'Étampes, dans l'Essonne.
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Evelyne et Henri Sergent, Essonne : Le bio sans charrue ni bineuse
Stéphanie SEYSEN-FOUAN, AuteurPratiquant la fertilisation localisée et le non labour depuis plus de 10 ans, dans l'Essonne, ce couple a choisi de conserver ces principes lors de sa conversion bio en 2009. Le principe de la fertilisation localisée au semis est de booster la culture sur le rang pour qu'elle prenne le dessus sur les adventices sans avoir à intervenir. Le semis doit se faire sur une terre propre. Afin de ne pas détériorer la structure du sol, le couple utilise des outils travaillant très superficiellement (1 à 2 cm du sol), et plus rarement, un décompacteur (10 à 30 cm de profondeur). Ces agriculteurs, toujours à la recherche d'innovation, sèment plusieurs espèces sur le même rang chaque fois que c'est possible. Certaines espèces ne sont semées que pour leurs interactions avec les autres. Ceci nécessite de trier les cultures à la ferme, mais cela donne de la souplesse et ouvre des opportunités. Les couverts sont également un pilier de leur système : ils sont diversifiés et choisis en fonction des besoins des cultures suivantes.
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Focus sur le nouveau contrat « Grains de terroir bio »
Florence LETAILLEUR, AuteurDans l'objectif de fournir des céréales locales pour l'alimentation des volailles biologiques de Loué, un contrat quadripartite est mis en place entre le producteur, les organismes de collecte, les fabricants d'aliments et le groupement d'éleveurs CAFEL (qui gère les volailles de Loué) sur les départements suivants : Mayenne, Sarthe, Maine-et-Loire, leurs départements limitrophes, l'Eure et le Loiret. Le contrat est signé pour 5 ans et comporte un engagement sur les volumes et sur des prix planchers et plafonds. Les principales cultures recherchées sont le maïs et le blé, mais les mélanges céréaliers sont aussi acceptés (tricitale+pois) en bio ou deuxième année de conversion.