Thésaurus
> SCIENCE > SCIENCES HUMAINES > GEOGRAPHIE > MONDE > EUROPE > FRANCE > GRAND-EST > CHAMPAGNE ARDENNE > MARNE
MARNE |
Documents disponibles dans cette catégorie (28)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Rencontre avec Mathilde Thomas et Nicolas Ferri, maraîchers bio à Pontfaverger-Moronvilliers (51)
Lise FOUCHER, AuteurMathilde et Nicolas sont installés, depuis une dizaine dannées, en maraîchage biologique, dans le nord de la Marne. C'est au printemps 2010 qu'ils se sont lancés dans la vente en paniers et ont commencé à commercialiser leurs produits au sein de lAMAP Champagne-Ardenne. Puis, ils ont commencé à approvisionner la restauration hors domicile avec Manger Bio Champagne-Ardenne (MBCA) et ils ont développé dautres points de distribution avec lAMAP... Leur ferme a beaucoup évolué depuis leurs débuts. Ils disposent, depuis quelques années, dun laboratoire de transformation qui leur permet de fabriquer des conserves et des légumes sous vide, prêts à être cuisinés. Ils décrivent leur parcours et leurs projets pour faire évoluer la ferme.
Dossier : Grandes Cultures : Quelles filières impulsées par Bio en Grand Est ?
Amandine LAURENT, Auteur ; Danaé GIRARD, AuteurBio en Grand Est accompagne différents projets visant à relocaliser les approvisionnements en grandes cultures bio à destination des transformateurs. Le projet betteraves sucrières bio, financé par la Région Grand Est, est coordonné par Bio en Grand Est, en partenariat avec la FRCUMA et les Chambres d'agriculture de l'Aube et de la Marne. Il a pour objectifs : d'acquérir des références technico-économiques spécifiques à la Champagne crayeuse ; de trouver des solutions de désherbage satisfaisantes et d'organiser la main duvre et le matériel pour que les chantiers de désherbage puissent se passer dans de bonnes conditions ; de développer l'aval, notamment en travaillant avec les usines de transformation. En Alsace, où l'on dénombre une cinquantaine de micro-brasseries, dont une douzaine proposant des bières bio, la filière orge de brasserie bio ne suffit pas. L'Opaba a rassemblé les acteurs de cette filière pour développer la production d'orge brassicole bio en Alsace, puis en Lorraine. Enfin, la filière émergente de chanvre bio voit ses surfaces de production augmenter, mais le besoin de structuration se fait ressentir. Une étude de marché, lancée par Interchanvre en lien avec Bio en Grand Est sur la partie bio, a été restituée en février 2019, montrant des résultats très prometteurs, tant sur le marché de l'alimentation humaine que sur celui des compléments alimentaires ou des cosmétiques.
Observatoire de la Bio en Région Grand Est : Chiffres 2018
En 2018, 2 534 fermes étaient engagées en bio en Grand Est, soit 5,6 % du total des exploitations agricoles de la région. Ces fermes conduisaient 148 528 ha en bio ou en conversion, soit 4,9 % de la SAU totale en Grand Est, plaçant la région au 9ème rang des régions de France pour leur SAU en bio. Les chiffres 2018 présentés concernent les 10 départements : Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges, Bas-Rhin, Haut-Rhin. Une entrée par filière permet ensuite de connaître la répartition des différentes productions sur l'ensemble du territoire Grand Est.
Rencontre avec Valérie Geoffroy, cheffe d'exploitation de l'Abeille Champenoise à Prosnes (51)
Christophe RINGEISEN, AuteurValérie Geoffroy a démarré l'apiculture en 2012 en amatrice, puis elle a suivi plusieurs formations, avant de s'installer, le 1er janvier 2016 (51). Elle s'est engagée en bio l'année suivante. Dans cet entretien, elle décrit l'importance des échanges qu'elle a eus avec des collègues professionnels expérimentés pour évoluer dans ses techniques et ses pratiques, les raisons de son passage en bio et les changements qui en ont découlé, notamment dans le traitement contre le varroa. Elle produit du miel et de la gelée royale, mais ne fait pas de transformation, par manque de temps.
Civam de lOasis : Développer les interconnexions entre systèmes
Mélissa DUMAS, AuteurStéphane Mainsant (GAEC Arc-en-Ciel), céréalier installé en 2000 en conventionnel et qui a converti ses premiers hectares en bio en 2008, année de la création du CIVAM de lOasis, est interrogé sur ce que lui a apporté sa participation à ce groupe. Grâce au CIVAM de lOasis, Stéphane a pu travailler sur le développement des infrastructures agro-écologiques. Ceci sest traduit, sur son exploitation, par la division de son parcellaire en champs plus petits et la création de corridors écologiques pour favoriser les auxiliaires. Le collectif la aidé à la compréhension des mécanismes et a permis de mobiliser la recherche d'autres sources de connaissances (INRA, associations de protection de la nature). Ce céréalier fait également partie dun collectif de trois fermes (deux fermes en polyculture bovins lait et la sienne en grandes cultures), organisé autour dun méthaniseur. Ces trois fermes travaillent ensemble via des échanges de paille, de fourrages et de matière organique. Selon Stéphane, cette organisation a réellement renforcé lautonomie des trois exploitations. Durant cette interview, il est amené à expliquer le fonctionnement de ses différents échanges, ainsi que les impacts que ces derniers ont pu avoir sur ses pratiques.
Emissions de gaz à effet de serre et fertilisation azotée : Initiatives collectives et territoriales
Cyrielle DENHARTIGH, Auteur ; Mélissa DUMAS, Auteur ; Goulven LEBAHERS, Auteur | MONTREUIL (Mundo M, 47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : RÉSEAU ACTION CLIMAT-FRANCE | 2018Le secteur agricole émet 20 % de gaz à effet de serre sur le territoire français (environ 100 millions de tonnes éqCO2). Près de la moitié de ces émissions sont dues à la fertilisation azotée. Celle-ci peut être issue d'engrais minéraux de synthèse (obtenus par un processus industriel entre lazote et lhydrogène) ou d'apports organiques (fumier ou lisier). Cette pratique entraîne en particulier des émissions de protoxyde dazote, lun des trois principaux gaz à effet de serre, directement au champ après lépandage au sol, ou indirectement, après transfert de lazote vers les eaux sous forme de nitrate ou via latmosphère sous forme dammoniac. À cela, il faut ajouter les émissions de gaz à effet de serre liées à la fabrication et au transport des engrais azotés sur le sol français ou liées aux engrais importés. Cette publication a pour objectif de faire la lumière sur létat des connaissances relatives aux émissions de gaz à effet de serre liées à la fertilisation azotée et aux politiques et mesures liées. Elle décrit de façon complète sept initiatives collectives locales, identifie les freins rencontrés et dégage des recommandations en matière de politiques publiques. Son but est, en particulier, dinspirer dautres porteurs de projet pour quils se saisissent de ce champ daction en identifiant les possibilités dactions collectives.
Poules pondeuses : Des repères pour se lancer ; Moulin du Don, en Loire-Atlantique : Lien au sol, agroforesterie et vente en direct ; Aux Grandes Perrières, dans la Marne : Une démarche progressive
Frédéric RIPOCHE, AuteurAvec des prix rémunérateurs et une demande toujours supérieure à loffre, la filière ufs bio se porte bien. Bruno Retailleau, chef de projet et conseiller en production animale bio en Hauts-de-France, fournit des repères technico-économiques et des rappels réglementaires pour réussir une telle production dans un contexte où le cahier des charges bio européen nimpose pas aujourd'hui de taille maximale de ces élevages. Dans une deuxième partie, Stéphane Lavigne, producteur dufs bio en Loire-Atlantique (et de céréales bio, dont il utilise les coques de décorticage pour son élevage), apporte son expérience en parcours agroforestier et en commercialisation, quil réalise lui-même auprès de 4 grossistes et en magasins spécialisés. Une partie de ses ufs bio est commercialisée sous la marque Bleu Blanc Cur. Au tour de Jean-Yves Galichet, éleveur bio dans la Marne avec 18 000 poules pondeuses, de témoigner. Récit dune installation progressive, orientée en système volière, en contrat de reprise auprès du centre de conditionnement Sodine.
Rencontre avec Laurent Bénard, viticulteur à Mareuil-sur-Ay (51)
Mathilde LE TRAOU, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 13 Décembre 2018) / p. 10-11 (2)Issu d'une famille de vignerons, Laurent Bénard produit du champagne bio, à Mareuil-sur-Ay (51). Après des études d'ingénieur en agroalimentaire, où il s'est spécialisé en microbiologie, et une année passée en Afrique à enseigner, il a repris le domaine en 1991, à la suite de son père. Peu enclin à utiliser des produits phytosanitaires, à l'instar de ses parents avant lui, c'est à l'occasion d'une année où la pression du mildiou a été particulièrement forte qu'il a le déclic pour passer en bio, après avoir constaté les très bons résultats d'un cousin en bio sur la même année... Laurent a réalisé ses premiers essais en 1995 mais, pour diverses raisons, il a dû faire les choses par étapes. Cela fait maintenant dix ans que l'exploitation est en bio. Il cultive 2,45 ha de différents cépages (pinot meunier, chardonnay et pinot noir). Laurent Bénard s'exprime sur l'utilisation du cuivre, dont il considère que c'est une question qu'il faut prendre dans toute sa complexité, et formule quelques conseils à ceux qui ont pour projet une conversion en viticulture bio.
Couverts végétaux, travail superficiel du sol, semis direct en agriculture biologique : Expériences des paysans bio de France
Anne PERREIN, Auteur ; Loïc LABIDALLE, Auteur ; Simon LENOIR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2017La réduction du travail du sol et les couverts végétaux intéressent de plus en plus dagriculteurs bio pour préserver la fertilité des sols sur le long terme, mais ces techniques ne sont pas toujours faciles à maîtriser en bio, et le partage dexpériences est plus quutile. Ce document présente des expériences concrètes de paysan-ne-s du réseau FNAB autour de ces techniques innovantes. Lappellation CTS (Couverts végétaux, Travail superficiel du sol et Semis direct), choisie par les producteurs du réseau FNAB, englobe un ensemble de techniques pratiquées par les agriculteurs bio, associant les couverts végétaux comme couverture du sol et engrais vert, un travail plus ou moins réduit du sol (dont les techniques culturales simplifiées), et parfois le semis direct, encore difficile à maîtriser en bio. Objectif : la préservation de la fertilité des sols sur le long terme. Ce recueil rassemble 8 fermoscopies de producteurs-trices bio du réseau FNAB qui pratiquent les CTS sur toute la France (régions Centre-Val-de-Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est, Bretagne, Occitanie, Provence-Alpes-Côte-dAzur), avec des informations sur les couverts végétaux, les itinéraires techniques sur les parcelles en travail du sol réduit, le matériel utilisé, les avantages et les difficultés rencontrées, des indicateurs de résultats, des conseils pour celles et ceux qui souhaitent se lancer. Il propose aussi des focus sur des démarches collectives daccompagnement des CTS dans le réseau FNAB, avec lABP (Agriculture Biologique en Picardie), Bio Bourgogne, les Bios du Gers, et Agribio 04 (projet Casdar semis direct en Provence) et des interviews dexperts.
Dossier : Gagner avec le pâturage tournant dynamique
François D'ALTEROCHE, AuteurCe dossier est consacré au pâturage tournant dynamique et comprend les articles suivants : - Les bases du pâturage tournant dynamique ; - "On ne devient pas bon herbager en un jour" (interview de Shane Bailey, gérant de PâtureSens, un cabinet de conseil en gestion de pâturage qui organise des formations) ; - "Un premier essai concluant" (témoignage de Kevin Morel, éleveur bovins viande à Vroil, dans la Marne) ; - "La solution pour réduire les intrants" (témoignage d'Yves Rondeau, éleveur à Saint-Malô-du-Bois, en Vendée, qui associe un atelier bovin à une activité avicole sur son exploitation).
Entre éleveurs et céréaliers, ça boucle !
Pauline BOURDOIS, AuteurDans la Marne, trois exploitations agricoles ont mis en place un système déconomie circulaire autour de la valorisation de la matière organique par le biais du méthaniseur de lune dentre elles. Cet article présente les origines de ce projet et son fonctionnement, en incluant les avis de chacune des exploitations concernées. Deux dentre elles sont en agriculture biologique, la première en élevage bovin lait (GAEC Duthoit-Phillipotaux) et la seconde en céréales et volailles de chair (GAEC Arc-en-Ciel). La troisième (GAEC Chame les Champs) est un élevage de bovins laitiers et allaitants conventionnels. Entre ces trois fermes, des échanges de matières (fumier, paille) ou dentraide étaient déjà présents avant la mise en place et lutilisation collective du méthaniseur. Un encart présente lavis de Véronique Lucas, sociologue à lInra et à la FNCUMA, sur limportance du groupe et la place du collectif dans les projets agricoles.
L'évolution juridique de la notion de bien-être animal
Le bien-être animal est devenu une notion centrale de la protection animale. Cette notion, relativement récente et initialement développée pour encadrer les conditions délevage des animaux, a, par la suite, été étendue à toutes les hypothèses dutilisation de lanimal par lhomme. Le bien-être animal a aujourdhui une assise générale dont le champ de prédilection reste cependant lélevage. Cet article, présenté lors des Journées nationales des groupements vétérinaires (JNGTV), à Reims, permet de comprendre et appréhender les problématiques actuelles en rappelant, dans un premier temps, le contexte juridico-historique ayant conduit à lémergence de cette notion. Il présente ensuite une analyse dans le contexte récent des revendications nouvelles et à venir.
Fermebioscopie : GAEC Duthoit Philippoteaux
Angélique VOISINE, AuteurGeoffroy Philippoteaux est producteur de lait bio (conversion en 2009). Sa ferme, en GAEC, se situe au croisement de 3 départements (Marne, Ardennes et Meuse), au pied des grands massifs forestiers dArgonne. La ferme compte 4 associés et 4 salariés. La surface pâturée est passée de 30 ha à plus de 180 ha en 10 ans. Cette année, les éleveurs testent le pâturage tournant. Au total, la ferme dispose de 280 ha, dont 220 ha en herbe. Le foin séché en grange et un mélange céréalier produit sur la ferme enrichissent la ration des 170 vaches laitières. Des croisements à partir de vaches holstein sont réalisés, en y introduisant de la brune et de la jersiaise. Adhérents de la Cuma de Condé, les associés cherchent au maximum à favoriser la mutualisation des moyens et du matériel. La polyvalence au sein du GAEC permet une grande autonomie dans les différents travaux entrepris en autoconstruction (bâtiments, toitures, terrassements, matériel ). Lautonomie est également atteinte en termes de production de chaleur et délectricité, grâce à une unité de méthanisation qui fonctionne depuis 2012. La capacité de séchage est importante, ce qui leur permet de proposer des services, comme le séchage de copeaux pour la SCIC Argonne. Le GAEC sest aussi lancé avec beaucoup denthousiasme dans la culture de plantes aromatiques et médicinales, sur lincitation de la société ADATRIS. Aujourdhui, ils sont partenaires et acteurs pour créer une filière PPAM bio dans leur région. Pour 2018, ils prévoient linstallation de panneaux photovoltaïques sur la grange de séchage Pour eux, bio et économie circulaire prennent tout leur sens sur lexploitation.
Innovation et recherche d'autonomie en grandes cultures
Installé en 1983 sur 235 ha (dont 40 ha à façon) en polyculture à Montépreux, dans la Marne, Jean-Paul Simonnot a changé ses pratiques depuis les années 1990 en introduisant les couverts végétaux, la réduction du travail du sol (non labour), puis la réduction des produits phytosanitaires. Il a démarré sa conversion en bio en 2001, les dernières terres sont entrées en conversion en 2012, et la ferme est 100 % bio depuis 2015. Jean-Paul produit ses propres semences : luzerne, trèfle (utilisé comme couvert) et cameline (semée comme tuteur pour la lentille). Il a aussi des contrats de multiplication de semences depuis 10 ans avec Lemaire Deffontaines : orge dhiver (12 ha), blé dhiver (10 ha), triticale (10 ha) et une partie de lavoine (10 ha). Il touche une prime de multiplication de 15 % par rapport au prix en production classique (non semence).
Vivre et accompagner la transition agroécologique en collectif : Eléments danalyse, expériences et outils issus du projet CAP VERT
De 2014 à début 2017, le projet CAP VERT sest fixé deux objectifs : comprendre les nouvelles formes de coopération entre agriculteurs au service de la transition agroécologique et produire des ressources pour accompagner leur émergence et leur développement. Le travail a reposé sur une démarche partenariale de recherche-action, pilotée par la FNCuma, en partenariat avec le Réseau Civam, Trame, Gaec & Sociétés, le Gabnor, lInra (UMR Innovation), lESA d'Angers et lInstitut de Florac (Montpellier Supagro). Cinq collectifs dagriculteurs et leurs accompagnateurs, issus des différents réseaux partenaires, ont été étroitement associés à cette collaboration. Ce document reprend les principaux enseignements du projet, autour de trois entrées caractéristiques des groupes en transition : - Lhétérogénéité des exploitations, stratégies, visions et cheminements des membres dun groupe ; - La multi-appartenance des agriculteurs membres dun collectif, qui sappuient sur une multitude de groupes et de réseaux pour avancer dans la transition agroécologique ; - Le temps long nécessaire à une transition, qui peut entrer en tension avec les progrès attendus par les agriculteurs, les accompagnants et la société, ainsi qu'avec les résultats attendus par les financeurs. Ces trois entrées sont en interaction constante et génèrent des tensions. Lobjectif de cette publication est de permettre de mieux les repérer, de comprendre comment elles interagissent au sein des groupes, comment elles les impactent et comment elles peuvent devenir des ressources pour laction, plutôt que dêtre vécues comme des freins.