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Documents disponibles dans cette catégorie (31)


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Modélisation de la réponse des prairies permanentes aux changements climatiques
T. MOULIN, Auteur ; P. CALANCA, AuteurCette étude porte sur la manière dont laugmentation des températures et de laridité, induites par les changements climatiques globaux, altère la relation diversité / productivité / stabilité du couvert végétal des prairies permanentes. Le modèle DynaGraM a permis de simuler, dans l'Arc jurassien, une chute de la productivité estivale et une transformation des compositions botaniques à un horizon lointain, avec des réponses spécifiques en fonction du mode de gestion des prairies permanentes. Les simulations suggèrent que les formes de gestion extensives permettent un maintien de la dynamique du couvert végétal face à laugmentation de laridité, contrairement aux formes intensives pour lesquelles des ajustements délicats seront nécessaires pour assurer une bonne productivité et maintenir les services écosystémiques.
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Les agriculteurs de demain face à l'enseignement de l'agroécologie
Isabelle BRUNNARIUS, Auteur ; Didier AUBRY, Auteur ; Pierre BOUVERET, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2019Comment les agriculteurs de demain vont-ils relever le défi de produire autrement ? Comment nourrir plus de 9 milliards d'êtres humains en 2050 tout en préservant les ressources de la planète ? De septembre 2016 à juillet 2018, une équipe de France 3 Franche-Comté et de Seppia a suivi 8 étudiants francs-comtois de la deuxième promotion du BTS ACSE rénové et un film a été produit (un lien pour visionner le film en ligne est indiqué dans l'ouvrage). Ce livre présente les portraits de ceux qui ont participé à laventure. Au cours de leur formation de BTS ACSE, les étudiants ont appris les principes de l'agroécologie. Comment réagissent-ils à cette remise en cause de l'agriculture conventionnelle ? L'agroécologie ne se résume pas à une simple définition. Héritage, observation, incertitude, métier, reconnaissance : les enseignants enseignent à produire autrement aux agriculteurs de demain. 4 dentre eux témoignent, ainsi que les 8 étudiants, issus de 2 établissements : le lycée LaSalle de Levier situé sur le plateau du Haut-Doubs et le lycée Granvelle de Dannemarie-sur-Crête (25). Ce livre est à la fois un outil de réflexion pour les établissements agricoles, les agriculteurs, mais aussi pour les consommateurs et les défenseurs de l'environnement. Soucieux de l'image qu'ils renvoient de leur profession, ces futurs agriculteurs ont besoin du soutien de toute la société pour parvenir à faire « leur part » de cette transition écologique.
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Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Edition 2018 - Données 2017
Pour sa 21ème édition, l'Observatoire Régional présente, pour la première fois, les données de la nouvelle grande région Bourgogne-Franche-Comté, collectées par Interbio Franche-Comté et Bio Bourgogne. Au total, en 2017, 136 890 ha étaient cultivés en bio (soit 5,3 % de la SAU régionale), dont 48 220 ha en conversion ; 2 047 fermes bio étaient dénombrées, dont 247 nouvelles, plaçant la Bourgogne-Franche-Comté au 8ème rang national en nombre d'exploitations bio. L'ensemble des chiffres clés sont présentés et commentés, par filière et par département.
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Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Edition 2019 - Données 2018
Cet Observatoire Régional présente les données sur l'AB de la grande région Bourgogne-Franche-Comté, collectées par Interbio Franche-Comté et Bio Bourgogne. 2018 aura vu samplifier encore le nombre des fermes ainsi que saccroître les surfaces dédiées à l'agriculture biologique : 324 conversions ou installations ont été recensées en 2018, soit + 13,8 %. Les surfaces conduites en agriculture biologique représentent 169 534 hectares (+ 19 %), dont 52 034 hectares en conversion. Bourgogne-Franche-Comté se place au 8ème rang national avec 2 329 fermes biologiques. La polyculture-élevage est lactivité la plus pratiquée par les paysans bio, suivie par la viticulture, lélevage et les grandes cultures. La consommation de produits bio ne cesse par ailleurs daugmenter (+ 15 % en 2018), et l'un des enjeux consiste à faire en sorte que lagriculture locale puisse répondre à cette hausse. L'ensemble des chiffres clés sont présentés et commentés, par filière et par département.
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Connaître la flore prairiale et améliorer ses pratiques
Loan JERÔME, AuteurEn juin 2018, la petite quinzaine d'éleveurs laitiers qui constituent le GIEE Herbe@venir, dans le Doubs et le Jura, ont participé à une formation sur la connaissance et la reconnaissance des plantes prairiales. Accompagnés par une botaniste du GIE Zone Verte, les éleveurs ont sillonné les prairies de deux membres du GIEE. L'objectif : apprendre à identifier les espèces présentes, faire le lien entre ces espèces et les pratiques agricoles (plantes bio-indicatrices) et, in fine, améliorer les pratiques et donc la quantité et la qualité des fourrages, tout en favorisant la biodiversité. Après cette formation, les participants peuvent faire un auto-diagnostic de leurs parcelles à partir de la méthode d'évaluation de la biodiversité végétale utilisée pour le concours des prairies fleuries du Parc naturel régional du Haut-Jura. En effet, ils ont appris à reconnaître les espèces, savent quelles pratiques peuvent les favoriser, et savent aussi observer l'ensemble des autres facteurs pouvant influencer leur présence : nature du sol, climat, altitude, écosystème, biodiversité animale dans le sol, etc. L'observation du comportement des animaux au pâturage est également essentielle pour tirer les bonnes conclusions quant à l'équilibre et au bon fonctionnement d'une prairie. Cette session de formation devrait être réitérée dans la région, notamment à la demande d'Interbio Bourgogne-Franche-Comté et du GAB du Jura.
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Dans le Doubs, créer un petit domaine agricole
Laurent DREYFUS, AuteurSylvie est professeure de musique. Beat, son compagnon, d'origine suisse française, s'est d'abord formé à la pédagogie Steiner, puis à la biodynamie, à l'occasion de stages et de rencontres. Ils ont acquis, il y a une vingtaine d'années, une ferme comtoise dans le Doubs, avec l'idée de la rénover entièrement et de créer un lieu de vie selon les principes de la biodynamie. Sur 70 ares de terrain, complétés par des parcelles destinées aux chevaux des voisins, leur activité se situe au croisement entre jardinage et agriculture. Le lieu regorge de diversité (poules, oies, abeilles, lapins, chevaux, ormes, saules, cornouillers...). Ici, l'équilibre entre l'homme et le milieu est bien réel. Sylvie et Beat ont su "habiter" le lieu, un petit domaine diversifié et cohérent, en respectant les rythmes naturels et les rythmes humains, avec l'application des préparations biodynamiques sur tout l'environnement. L'indépendance et l'autonomie n'y signifient pas pour autant le repli sur soi. Très impliqués au niveau associatif, Sylvie et Beat participent aussi régulièrement à des rencontres et à des formations. Et lorsqu'ils ont besoin de s'absenter ou de partir en vacances, ils font appel à des amis, toujours prêts à venir soigner les animaux et le jardin selon les saisons.
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Ceta de Mouthe (Doubs) : A la recherche de la vache économique
Aurore GUY, AuteurQuest-ce quune bonne vache ? Une vache performante ou économique ? Quelles convergences entre les schémas de sélection génétique et les attentes des producteurs, notamment laitiers ? Ces questions sont à lorigine dune formation de 4 jours mise en place par le Ceta de Mouthe (Doubs) en 2016, afin damener les éleveurs à construire leur outil de sélection. Le premier jour était basé sur la présentation d'Erwan Le Roux, éleveur laitier bio breton de l'EARL du Coteau de l'Aber, à Rosnoën. L'expérience de ce dernier est très particulière : afin didentifier sa ou ses vaches « idéales », il a construit une grille de notation en fonction de ses objectifs (race, poids, capacité dingestion, lait produit, cellules ). Des pénalités sont attribuées à chaque animal en cas de boiteries, ou encore dun taux trop élevé de cellules dans le lait. Cet éleveur utilise depuis 13 ans ce système qui lui permet didentifier les animaux pénalisant ou augmentant la rentabilité de son système (recherche de la vache économique) et dorienter ainsi son travail de sélection. Suite à ce témoignage, les éleveurs en formation ont construit en groupe leur propre grille, adaptée à leur exploitation, en intégrant 4 grands types de critères : lascendance, le profil génétique (Index lait,...), le profil phénotypique (date de vêlage, lait produit, frais vétérinaires ) et le profil économique (prix du lait, réalisation du droit à produire ). Enfin, les éleveurs ont confronté cette grille avec les objectifs de sélection de race (en particulier Montbéliarde), afin de voir comment utiliser par exemple les Index de Sélection Unique en appui avec leur grille de notation. En 2017, les éleveurs de la formation se sont retrouvés afin de poursuivre le travail engagé, lidée étant de le faire sur plusieurs années. Cette démarche fait école et dautres collectifs sont intéressés pour la mettre en place.
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Suivi à long terme d'une zone de pullulation cyclique de campagnols terrestres : le contrôle raisonné des populations est possible !
Patrick GIRAUDOUX, Auteur ; Geoffroy COUVAL, Auteur ; Aurélien LEVRET, Auteur ; ET AL., AuteurLa régulation des populations de campagnols terrestres, de laquelle dépend l'autonomie fourragère des élevages dans plusieurs régions de moyenne montagne, passe par le concept de lutte raisonnée et d'une batterie d'actions préventives. L'efficacité de ces actions mesurée pendant 12 ans (deux cycles) dans une zone expérimentale du massif du Jura est présentée dans cet article. Les effets des actions à long terme mises en uvre par 28 exploitants dans le cadre d'une expérience de lutte raisonnée à basse densité ont été observés de 2005 à 2016. Dans la plupart des parcelles suivies, ces actions ont ralenti la phase de croissance et ont permis de maintenir la population de campagnols à des valeurs inférieures à celles observées dans les zones aux alentours, parfois même pendant tout le cycle pour certains îlots. Une enquête rétrospective indique, parmi les éléments de la « boîte à outils », l'importance particulière du contrôle des populations de taupes, de la persistance des interventions et de la perturbation régulière du sol. Une approche multifactorielle réunissant plusieurs exploitants est essentielle pour créer une dynamique collective sur une surface suffisante et conserver l'autonomie fourragère requise. A noter que, dans cette étude menée en agriculture raisonnée, des méthodes de lutte en lien avec les pratiques agricoles (pâture, décompactage, labour, mise en place de perchoirs...) ont été comparées à des méthodes de lutte chimique, comme l'utilisation de bromadiolone, non autorisé en agriculture biologique.
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Aubergines du Sud... et du Nord !
Blaise LECLERC, Auteur ; Josiane GOEPFERT, AuteurOriginaire d'Inde et d'Asie du Sud-Est, l'aubergine (Solanum melongena L.) est, en Europe, l'une des plantes potagères nécessitant le plus de chaleur. Elle se plaît donc dans les régions méridionales, en particulier en Provence, où elle entre dans de nombreuses recettes typiquement méditerranéennes. Les variétés y sont très nombreuses, se déclinant sous différentes formes, couleurs et saveurs. Mais, il n'y a pas que dans le sud de la France qu'il est possible de cultiver l'aubergine. Même si les cinq mois de culture habituellement nécessaires entre le semis et la récolte se voient allongés par des températures plus fraîches, une luminosité moindre et une saison plus courte, la culture sous serre donne de très bons résultats, à condition de respecter quelques principes. Josiane Goepfert a ainsi testé, dans son potager, une plaque chauffante de sa conception, sur laquelle, dès la fin janvier, elle fait ses semis. Elle conseille également de procéder à l'arrosage avec de l'eau tiède, et d'utiliser du purin d'ortie en prévention des attaques d'araignées rouges. Elle indique également les variétés à cultiver en climat a priori défavorable, parmi les aubergines les plus précoces et les plus goûteuses.
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A découvrir absolument, les légumes tubéreux
Josiane GOEPFERT, AuteurDans le Doubs, au "Potager d'une curieuse", des légumes tubéreux originaires d'Amérique ont pu être acclimatés aux conditions de froid et d'humidité de la région. Quatre de ces légumes, vivaces par leurs tubercules, intéressants pour leur capacité d'acclimatation et leur utilisation en cuisine, sont présentés : la poire de terre (Polymnia edulis), l'oca du Pérou (Oxalis crenata), la capucine tubéreuse (Tropaeolum tuberosum) et la glycine tubéreuse (Apios tuberosa).
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Dossier : Aléas climatiques
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Denis PEPIN, Auteur ; Josiane GOEPFERT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier propose les témoignages de 4 auteurs-jardiniers, résidant dans des zones climatiques différentes, visant à identifier et à mesurer les impacts du changement climatique au jardin, en termes de choix de variétés, de calendrier cultural, de protection des végétaux... Une première partie, "Changement climatique : Adapter son jardinage" présente le contexte ; puis, 4 articles se succèdent : - De plus en plus de maladies (Ille-et-Vilaine) ; - La douche écossaise (Doubs) ; - Des hivers toujours plus doux (Vaucluse) ; - Le grand bazar climatique (Dordogne).
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Pratiques agricoles : (Ré)intégrer l'influence de la lune
Yasmina LEMOINE, AuteurCet article présente une formation sur l'influence de la lune sur les pratiques agricoles, en indiquant des explications concrètes : "La lune descendante favorise la descente des énergies. C'est donc une bonne période pour labourer.", mais aussi des témoignages de stagiaires de la formation : "Avec le calendrier lunaire, on peut repérer assez facilement les meilleurs moments pour réaliser tel ou tel semis", choisir sa période d'épandage, etc. La formation a eu lieu dans le Doubs (Ceta de Sancey) en février 2014, par un ex maraîcher en biodynamie, Jean Marais.
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Zoom technique : moissonner ses céréales en andain
Martin PERROT, AuteurAgriculteurs bio dans le Doubs, Jean-Louis et Marcel Liégeon récoltent leurs céréales et leur lin en deux temps : un premier passage pour faucher la culture avec une enjambeuse équipée d'une barre de coupe, ce qui crée un andain, puis un second passage avec une moissonneuse équipée d'un pick-up. Cette technique permet de sécher l'herbe et les adventices présentes dans la culture, et ainsi d'avoir une récolte plus propre. Par ailleurs, entre la fauche et la moisson, le grain récupère les dernières ressources de la tige et peut donc être plus riche, et le séchage des grains peut être facilité. Une faucheuse-andaineuse, outil proposé par Equip'Agri, peut aussi être utilisée pour la fauche. Cette technique peut aussi être utilisée pour la moisson du colza.
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Evolution des effets non intentionnels de la lutte chimique contre le campagnol terrestre sur la faune sauvage et domestique
Michael COEURDASSIER, Auteur ; Philippe BERNY, Auteur ; Geoffroy COUVAL, Auteur ; ET AL., AuteurPendant longtemps, la lutte contre les rongeurs a été exclusivement menée avec des anticoagulants. Depuis 1990, des centaines de cas d'intoxications d'autres animaux (rapaces, renards, sangliers...) par ces substances ont été répertoriés en France. Que sait-on des effets non intentionnels des traitements contre les campagnols sur la faune non-cible ? Comment les évaluer ? Quels dispositifs mettre en place pour prévenir les intoxications ? Les indicateurs disponibles montrent que le passage d'une logique de lutte curative à celle d'une lutte préventive a permis de limiter les effets non intentionnels de la bromadiolone. Un arrêté interministériel encadrant l'emploi de cet anticoagulant en plein champ et favorisant les principes de la lutte raisonnée a été promulgué en mai 2014. Les enjeux liés à cette réglementation concernent la validation d'un outil d'aide à la décision développé pour prévenir les intoxications d'espèces non-cibles et la mise en place d'une surveillance standardisée de l'imprégnation de la faune par la bromadiolone et de ses effets non intentionnels.
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Hétérogénéité du paysage et diffusion des pullulations de campagnols terrestres
Karine BERTHIER, Auteur ; Jean-Christophe FOLTETE, Auteur ; Patrick GIRAUDOUX, AuteurCertaines populations de campagnol terrestre connaissent des variations cycliques de leurs effectifs. La désynchronisation dans l'espace de ces fluctuations peut conduire à l'émergence de "vagues voyageuses" d'abondance. L'hétérogénéité paysagère (qualité d'habitat et obstacles à la dispersion) est l'hypothèse la plus probable pour expliquer ce phénomène. Dans le massif du Jura, l'analyse de données d'abondance du campagnol terrestre, collectées depuis 1989 dans les communes du Doubs, a révélé l'existence d'une vague d'abondance se propageant à la vitesse de 7 km/an le long d'un axe orienté nord-ouest / sud-est, perpendiculairement à l'un des obstacles majeurs à la dispersion. A une échelle plus locale, la vague est freinée par la présence de haies et de massifs boisés, milieux défavorables aux campagnols.