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DOUBS |
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Dossier : Prêts à tout ! Ombrières, arrosage, stockage de l'eau...
Véronique BUTHOD, Auteur ; Joseph CHAUFFREY, Auteur ; Josselin RIVOIRE, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier, les lecteur·rices et les rédacteur·rices des Quatre Saisons du Jardin Bio partagent leurs conseils d'aménagements et de choix d'équipements pour aider le jardin à résister à la chaleur (ombrières, systèmes d'arrosage et de stockage de l'eau...), mais aussi parfois au vent et à la pluie, ainsi que les bons gestes à réaliser en cas de gelées tardives. Au sommaire : - Tous à l'abri ! ; - Microporeux vs goutte-à-goutte ; - Arroser sans pression ; - Comment stocker l'eau ? ; - Attention aux gelées ! ; - Quelle épaisseur de paillage ?
Guide technique : Produire des petits fruits biologiques
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Philippe PIARD, Auteur ; Marc MIETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Le guide technique "Produire des petits fruits biologiques", édité par l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques), a pour objectif dêtre l'ouvrage de référence sur la production de petits fruits et leur transformation en agriculture biologique. Il s'adresse aux producteurs, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou quils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, aux techniciens, aux enseignants et aux étudiants. Il prend en compte la richesse et la diversité du métier et intéresse tant le producteur spécialisé en petits fruits que celui qui souhaiterait se diversifier avec un atelier de production, voire de transformation. Il est basé sur l'expertise d'ingénieurs et de producteurs et sur la synthèse de la plupart des fiches techniques, des articles scientifiques et des ouvrages existant à ce jour, en France et en Europe, sur la production de petits fruits biologiques. Ce guide de production détaille 6 espèces principales (framboise, fraise, cassis, groseille à grappes et à maquereau, mûre, myrtille) et 4 espèces de diversification (grenadier, aronia, goji, sureau noir).
Dossier : Le pâturage
Nathalie DELAGNES, Auteur ; ÉQUIPE DE CONSEILLERS TECHNIQUES BIOLAIT, Auteur ; Erwan LE ROUX, Auteur ; ET AL., AuteurL'herbe, et notamment le pâturage, est une des clés de voûte de l'élevage de bovins biologiques. Dans ce dossier, réalisé après un été 2022 sec et chaud partout en France, des conseillers, des experts techniques et des agriculteurs partagent leurs expériences autour de la gestion du pâturage en bio, et ce, à différents stades de vie des bovins. Bien qu'étant une pratique ancestrale, le pâturage n'en requiert pas moins une certaine technicité, et il ne cesse d'être testé et évalué. Sont ainsi abordées différentes thématiques et techniques : les principes de base à respecter, les différentes techniques (libre, au fil, topping...), l'aménagement du parcellaire (sur le GAEC du Coteau de l'Aber, dans le Finistère), le pâturage tournant et ses variantes (dynamique ou simplifié), les points de vigilance quant à la couverture des besoins alimentaires et à la gestion des risques sanitaires, la gestion du parasitisme lors de la mise à l'herbe des génisses (chez Jean Raynal, éleveur dans le Doubs), le pâturage des veaux dès le plus jeune âge (sur la station expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, et chez Mathias Ploteau et Noémie Richard, en Loire-Atlantique), la complémentation de la ration avec des feuillages d'arbres (chez Joël Clavel, éleveur en Haute-Loire), le technopâturage (sur la SCEA de la Ferme du Parc dans l'Aube, chez Emmanuel Desbois en Loire-Atlantique et sur le GAEC de la Renardière dans la Manche), l'élevage de bufs croisés à l'herbe en complément d'un système laitier (chez Stéphane Mancel dans la Manche), le pâturage des vaches taries (au GAEC les Prés de Trégréhen dans le Morbihan), le pâturage régénératif pour les taries et les génisses (chez Jean-Marc Huet, en Sarthe), le pâturage toute l'année (sur l'EARL du Grand Molard, dans le Rhône), et le co-pâturage, pâturage de plusieurs espèces d'herbivores (au GAEC du Coudray, dans l'Eure).
Modélisation de la réponse des prairies permanentes aux changements climatiques
T. MOULIN, Auteur ; P. CALANCA, AuteurCette étude porte sur la manière dont laugmentation des températures et de laridité, induites par les changements climatiques globaux, altère la relation diversité / productivité / stabilité du couvert végétal des prairies permanentes. Le modèle DynaGraM a permis de simuler, dans l'Arc jurassien, une chute de la productivité estivale et une transformation des compositions botaniques à un horizon lointain, avec des réponses spécifiques en fonction du mode de gestion des prairies permanentes. Les simulations suggèrent que les formes de gestion extensives permettent un maintien de la dynamique du couvert végétal face à laugmentation de laridité, contrairement aux formes intensives pour lesquelles des ajustements délicats seront nécessaires pour assurer une bonne productivité et maintenir les services écosystémiques.
Les agriculteurs de demain face à l'enseignement de l'agroécologie
Isabelle BRUNNARIUS, Auteur ; Didier AUBRY, Auteur ; Pierre BOUVERET, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2019Comment les agriculteurs de demain vont-ils relever le défi de produire autrement ? Comment nourrir plus de 9 milliards d'êtres humains en 2050 tout en préservant les ressources de la planète ? De septembre 2016 à juillet 2018, une équipe de France 3 Franche-Comté et de Seppia a suivi 8 étudiants francs-comtois de la deuxième promotion du BTS ACSE rénové et un film a été produit (un lien pour visionner le film en ligne est indiqué dans l'ouvrage). Ce livre présente les portraits de ceux qui ont participé à laventure. Au cours de leur formation de BTS ACSE, les étudiants ont appris les principes de l'agroécologie. Comment réagissent-ils à cette remise en cause de l'agriculture conventionnelle ? L'agroécologie ne se résume pas à une simple définition. Héritage, observation, incertitude, métier, reconnaissance : les enseignants enseignent à produire autrement aux agriculteurs de demain. 4 dentre eux témoignent, ainsi que les 8 étudiants, issus de 2 établissements : le lycée LaSalle de Levier situé sur le plateau du Haut-Doubs et le lycée Granvelle de Dannemarie-sur-Crête (25). Ce livre est à la fois un outil de réflexion pour les établissements agricoles, les agriculteurs, mais aussi pour les consommateurs et les défenseurs de l'environnement. Soucieux de l'image qu'ils renvoient de leur profession, ces futurs agriculteurs ont besoin du soutien de toute la société pour parvenir à faire « leur part » de cette transition écologique.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Edition 2018 - Données 2017
Pour sa 21ème édition, l'Observatoire Régional présente, pour la première fois, les données de la nouvelle grande région Bourgogne-Franche-Comté, collectées par Interbio Franche-Comté et Bio Bourgogne. Au total, en 2017, 136 890 ha étaient cultivés en bio (soit 5,3 % de la SAU régionale), dont 48 220 ha en conversion ; 2 047 fermes bio étaient dénombrées, dont 247 nouvelles, plaçant la Bourgogne-Franche-Comté au 8ème rang national en nombre d'exploitations bio. L'ensemble des chiffres clés sont présentés et commentés, par filière et par département.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Edition 2019 - Données 2018
Cet Observatoire Régional présente les données sur l'AB de la grande région Bourgogne-Franche-Comté, collectées par Interbio Franche-Comté et Bio Bourgogne. 2018 aura vu samplifier encore le nombre des fermes ainsi que saccroître les surfaces dédiées à l'agriculture biologique : 324 conversions ou installations ont été recensées en 2018, soit + 13,8 %. Les surfaces conduites en agriculture biologique représentent 169 534 hectares (+ 19 %), dont 52 034 hectares en conversion. Bourgogne-Franche-Comté se place au 8ème rang national avec 2 329 fermes biologiques. La polyculture-élevage est lactivité la plus pratiquée par les paysans bio, suivie par la viticulture, lélevage et les grandes cultures. La consommation de produits bio ne cesse par ailleurs daugmenter (+ 15 % en 2018), et l'un des enjeux consiste à faire en sorte que lagriculture locale puisse répondre à cette hausse. L'ensemble des chiffres clés sont présentés et commentés, par filière et par département.
Connaître la flore prairiale et améliorer ses pratiques
Loan JERÔME, AuteurEn juin 2018, la petite quinzaine d'éleveurs laitiers qui constituent le GIEE Herbe@venir, dans le Doubs et le Jura, ont participé à une formation sur la connaissance et la reconnaissance des plantes prairiales. Accompagnés par une botaniste du GIE Zone Verte, les éleveurs ont sillonné les prairies de deux membres du GIEE. L'objectif : apprendre à identifier les espèces présentes, faire le lien entre ces espèces et les pratiques agricoles (plantes bio-indicatrices) et, in fine, améliorer les pratiques et donc la quantité et la qualité des fourrages, tout en favorisant la biodiversité. Après cette formation, les participants peuvent faire un auto-diagnostic de leurs parcelles à partir de la méthode d'évaluation de la biodiversité végétale utilisée pour le concours des prairies fleuries du Parc naturel régional du Haut-Jura. En effet, ils ont appris à reconnaître les espèces, savent quelles pratiques peuvent les favoriser, et savent aussi observer l'ensemble des autres facteurs pouvant influencer leur présence : nature du sol, climat, altitude, écosystème, biodiversité animale dans le sol, etc. L'observation du comportement des animaux au pâturage est également essentielle pour tirer les bonnes conclusions quant à l'équilibre et au bon fonctionnement d'une prairie. Cette session de formation devrait être réitérée dans la région, notamment à la demande d'Interbio Bourgogne-Franche-Comté et du GAB du Jura.
Dans le Doubs, créer un petit domaine agricole
Laurent DREYFUS, AuteurSylvie est professeure de musique. Beat, son compagnon, d'origine suisse française, s'est d'abord formé à la pédagogie Steiner, puis à la biodynamie, à l'occasion de stages et de rencontres. Ils ont acquis, il y a une vingtaine d'années, une ferme comtoise dans le Doubs, avec l'idée de la rénover entièrement et de créer un lieu de vie selon les principes de la biodynamie. Sur 70 ares de terrain, complétés par des parcelles destinées aux chevaux des voisins, leur activité se situe au croisement entre jardinage et agriculture. Le lieu regorge de diversité (poules, oies, abeilles, lapins, chevaux, ormes, saules, cornouillers...). Ici, l'équilibre entre l'homme et le milieu est bien réel. Sylvie et Beat ont su "habiter" le lieu, un petit domaine diversifié et cohérent, en respectant les rythmes naturels et les rythmes humains, avec l'application des préparations biodynamiques sur tout l'environnement. L'indépendance et l'autonomie n'y signifient pas pour autant le repli sur soi. Très impliqués au niveau associatif, Sylvie et Beat participent aussi régulièrement à des rencontres et à des formations. Et lorsqu'ils ont besoin de s'absenter ou de partir en vacances, ils font appel à des amis, toujours prêts à venir soigner les animaux et le jardin selon les saisons.
Ceta de Mouthe (Doubs) : A la recherche de la vache économique
Aurore GUY, AuteurQuest-ce quune bonne vache ? Une vache performante ou économique ? Quelles convergences entre les schémas de sélection génétique et les attentes des producteurs, notamment laitiers ? Ces questions sont à lorigine dune formation de 4 jours mise en place par le Ceta de Mouthe (Doubs) en 2016, afin damener les éleveurs à construire leur outil de sélection. Le premier jour était basé sur la présentation d'Erwan Le Roux, éleveur laitier bio breton de l'EARL du Coteau de l'Aber, à Rosnoën. L'expérience de ce dernier est très particulière : afin didentifier sa ou ses vaches « idéales », il a construit une grille de notation en fonction de ses objectifs (race, poids, capacité dingestion, lait produit, cellules ). Des pénalités sont attribuées à chaque animal en cas de boiteries, ou encore dun taux trop élevé de cellules dans le lait. Cet éleveur utilise depuis 13 ans ce système qui lui permet didentifier les animaux pénalisant ou augmentant la rentabilité de son système (recherche de la vache économique) et dorienter ainsi son travail de sélection. Suite à ce témoignage, les éleveurs en formation ont construit en groupe leur propre grille, adaptée à leur exploitation, en intégrant 4 grands types de critères : lascendance, le profil génétique (Index lait,...), le profil phénotypique (date de vêlage, lait produit, frais vétérinaires ) et le profil économique (prix du lait, réalisation du droit à produire ). Enfin, les éleveurs ont confronté cette grille avec les objectifs de sélection de race (en particulier Montbéliarde), afin de voir comment utiliser par exemple les Index de Sélection Unique en appui avec leur grille de notation. En 2017, les éleveurs de la formation se sont retrouvés afin de poursuivre le travail engagé, lidée étant de le faire sur plusieurs années. Cette démarche fait école et dautres collectifs sont intéressés pour la mettre en place.
Suivi à long terme d'une zone de pullulation cyclique de campagnols terrestres : le contrôle raisonné des populations est possible !
Patrick GIRAUDOUX, Auteur ; Geoffroy COUVAL, Auteur ; Aurélien LEVRET, Auteur ; ET AL., AuteurLa régulation des populations de campagnols terrestres, de laquelle dépend l'autonomie fourragère des élevages dans plusieurs régions de moyenne montagne, passe par le concept de lutte raisonnée et d'une batterie d'actions préventives. L'efficacité de ces actions mesurée pendant 12 ans (deux cycles) dans une zone expérimentale du massif du Jura est présentée dans cet article. Les effets des actions à long terme mises en uvre par 28 exploitants dans le cadre d'une expérience de lutte raisonnée à basse densité ont été observés de 2005 à 2016. Dans la plupart des parcelles suivies, ces actions ont ralenti la phase de croissance et ont permis de maintenir la population de campagnols à des valeurs inférieures à celles observées dans les zones aux alentours, parfois même pendant tout le cycle pour certains îlots. Une enquête rétrospective indique, parmi les éléments de la « boîte à outils », l'importance particulière du contrôle des populations de taupes, de la persistance des interventions et de la perturbation régulière du sol. Une approche multifactorielle réunissant plusieurs exploitants est essentielle pour créer une dynamique collective sur une surface suffisante et conserver l'autonomie fourragère requise. A noter que, dans cette étude menée en agriculture raisonnée, des méthodes de lutte en lien avec les pratiques agricoles (pâture, décompactage, labour, mise en place de perchoirs...) ont été comparées à des méthodes de lutte chimique, comme l'utilisation de bromadiolone, non autorisé en agriculture biologique.
Aubergines du Sud... et du Nord !
Blaise LECLERC, Auteur ; Josiane GOEPFERT, AuteurOriginaire d'Inde et d'Asie du Sud-Est, l'aubergine (Solanum melongena L.) est, en Europe, l'une des plantes potagères nécessitant le plus de chaleur. Elle se plaît donc dans les régions méridionales, en particulier en Provence, où elle entre dans de nombreuses recettes typiquement méditerranéennes. Les variétés y sont très nombreuses, se déclinant sous différentes formes, couleurs et saveurs. Mais, il n'y a pas que dans le sud de la France qu'il est possible de cultiver l'aubergine. Même si les cinq mois de culture habituellement nécessaires entre le semis et la récolte se voient allongés par des températures plus fraîches, une luminosité moindre et une saison plus courte, la culture sous serre donne de très bons résultats, à condition de respecter quelques principes. Josiane Goepfert a ainsi testé, dans son potager, une plaque chauffante de sa conception, sur laquelle, dès la fin janvier, elle fait ses semis. Elle conseille également de procéder à l'arrosage avec de l'eau tiède, et d'utiliser du purin d'ortie en prévention des attaques d'araignées rouges. Elle indique également les variétés à cultiver en climat a priori défavorable, parmi les aubergines les plus précoces et les plus goûteuses.
A découvrir absolument, les légumes tubéreux
Josiane GOEPFERT, AuteurDans le Doubs, au "Potager d'une curieuse", des légumes tubéreux originaires d'Amérique ont pu être acclimatés aux conditions de froid et d'humidité de la région. Quatre de ces légumes, vivaces par leurs tubercules, intéressants pour leur capacité d'acclimatation et leur utilisation en cuisine, sont présentés : la poire de terre (Polymnia edulis), l'oca du Pérou (Oxalis crenata), la capucine tubéreuse (Tropaeolum tuberosum) et la glycine tubéreuse (Apios tuberosa).
Dossier : Aléas climatiques
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Denis PEPIN, Auteur ; Josiane GOEPFERT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier propose les témoignages de 4 auteurs-jardiniers, résidant dans des zones climatiques différentes, visant à identifier et à mesurer les impacts du changement climatique au jardin, en termes de choix de variétés, de calendrier cultural, de protection des végétaux... Une première partie, "Changement climatique : Adapter son jardinage" présente le contexte ; puis, 4 articles se succèdent : - De plus en plus de maladies (Ille-et-Vilaine) ; - La douche écossaise (Doubs) ; - Des hivers toujours plus doux (Vaucluse) ; - Le grand bazar climatique (Dordogne).
Pratiques agricoles : (Ré)intégrer l'influence de la lune
Yasmina LEMOINE, AuteurCet article présente une formation sur l'influence de la lune sur les pratiques agricoles, en indiquant des explications concrètes : "La lune descendante favorise la descente des énergies. C'est donc une bonne période pour labourer.", mais aussi des témoignages de stagiaires de la formation : "Avec le calendrier lunaire, on peut repérer assez facilement les meilleurs moments pour réaliser tel ou tel semis", choisir sa période d'épandage, etc. La formation a eu lieu dans le Doubs (Ceta de Sancey) en février 2014, par un ex maraîcher en biodynamie, Jean Marais.
Zoom technique : moissonner ses céréales en andain
Martin PERROT, AuteurAgriculteurs bio dans le Doubs, Jean-Louis et Marcel Liégeon récoltent leurs céréales et leur lin en deux temps : un premier passage pour faucher la culture avec une enjambeuse équipée d'une barre de coupe, ce qui crée un andain, puis un second passage avec une moissonneuse équipée d'un pick-up. Cette technique permet de sécher l'herbe et les adventices présentes dans la culture, et ainsi d'avoir une récolte plus propre. Par ailleurs, entre la fauche et la moisson, le grain récupère les dernières ressources de la tige et peut donc être plus riche, et le séchage des grains peut être facilité. Une faucheuse-andaineuse, outil proposé par Equip'Agri, peut aussi être utilisée pour la fauche. Cette technique peut aussi être utilisée pour la moisson du colza.
Evolution des effets non intentionnels de la lutte chimique contre le campagnol terrestre sur la faune sauvage et domestique
Michael COEURDASSIER, Auteur ; Philippe BERNY, Auteur ; Geoffroy COUVAL, Auteur ; ET AL., AuteurPendant longtemps, la lutte contre les rongeurs a été exclusivement menée avec des anticoagulants. Depuis 1990, des centaines de cas d'intoxications d'autres animaux (rapaces, renards, sangliers...) par ces substances ont été répertoriés en France. Que sait-on des effets non intentionnels des traitements contre les campagnols sur la faune non-cible ? Comment les évaluer ? Quels dispositifs mettre en place pour prévenir les intoxications ? Les indicateurs disponibles montrent que le passage d'une logique de lutte curative à celle d'une lutte préventive a permis de limiter les effets non intentionnels de la bromadiolone. Un arrêté interministériel encadrant l'emploi de cet anticoagulant en plein champ et favorisant les principes de la lutte raisonnée a été promulgué en mai 2014. Les enjeux liés à cette réglementation concernent la validation d'un outil d'aide à la décision développé pour prévenir les intoxications d'espèces non-cibles et la mise en place d'une surveillance standardisée de l'imprégnation de la faune par la bromadiolone et de ses effets non intentionnels.
Hétérogénéité du paysage et diffusion des pullulations de campagnols terrestres
Karine BERTHIER, Auteur ; Jean-Christophe FOLTETE, Auteur ; Patrick GIRAUDOUX, AuteurCertaines populations de campagnol terrestre connaissent des variations cycliques de leurs effectifs. La désynchronisation dans l'espace de ces fluctuations peut conduire à l'émergence de "vagues voyageuses" d'abondance. L'hétérogénéité paysagère (qualité d'habitat et obstacles à la dispersion) est l'hypothèse la plus probable pour expliquer ce phénomène. Dans le massif du Jura, l'analyse de données d'abondance du campagnol terrestre, collectées depuis 1989 dans les communes du Doubs, a révélé l'existence d'une vague d'abondance se propageant à la vitesse de 7 km/an le long d'un axe orienté nord-ouest / sud-est, perpendiculairement à l'un des obstacles majeurs à la dispersion. A une échelle plus locale, la vague est freinée par la présence de haies et de massifs boisés, milieux défavorables aux campagnols.
Du travail au volontariat, le wwoofing remis en question
Isabelle BARNIER, AuteurLe terme wwoofing vient de l'anglais : World wide opportunities on organic Farms, soit « opportunités dans des fermes bio du monde ». Il s'agit pour une personne volontaire de découvrir une ferme en aidant l'agriculteur, celui-ci donnant en échange gîte et couvert. Mais, l'administration, via la Mutualité sociale agricole (MSA), y voit du travail salarié dissimulé : elle a ainsi réclamé à un agriculteur de l'Hérault, Matthias Urban, 4300 euros pour le séjour d'une wwoofeuse française, qui, elle, s'est vue radiée de Pôle emploi pendant 15 jours. Matthias a contesté, le dossier est remonté au ministère qui a suspendu (pas annulé) les poursuites. L'affaire n'est donc toujours pas tranchée, mais il est clair que la ligne de démarcation est ténue : le code du travail fonde la relation salariale sur l'existence d'un lien de subordination, qu'il y ait ou pas un contrat de travail. Dès lors, comment dire qu'il n'y a pas travail au noir si l'agriculteur a donné une tâche au wwoofeur ? La liberté totale du wwoofeur est indispensable, et c'est pourquoi les agriculteurs doivent signer la convention proposée par Wwoof France au début du séjour, qui va dans ce sens. Sur le site de la MSA, il est signalé l'absence de réglementation en ce qui concerne le wwoofing, et recommandé de signer des contrats de travail.
Des céréales bio dans la montagne
Marc TOURRETTE, AuteurLe projet Céréalpage, porté par l'association des bergers franco-suisse, a pour objectif de relancer la culture de céréales biologiques dans la montagne jurassienne, entre 840 et 1 150 m d'altitude. Les agriculteurs engagés dans le projet sont confrontés à la façon de préparer la terre, au choix des variétés, aux dates de semis A la ferme de la Batailleuse, à Rochejean (Doubs), Ludovic Orain veut gagner de l'autonomie dans l'alimentation de son bétail (vaches laitières et chèvres dont la ration sera complétée avec de l'orge issue de l'agriculture biologique), et envisage de semer un hectare de céréales fourragères, puis dans une seconde phase, des céréales panifiables. Norbert Bournez, qui possède l'alpage de la Petite Echelle sur les flancs du Mont d'Or, élève des génisses montbéliardes et propose notamment de la restauration. Son idée est d'augmenter la diversité du travail et de créer un emploi saisonnier. Il souhaite cultiver des céréales pour l'alimentation humaine. La ferme du Montrinsans, de Gérard Vionnet, bénéficie d'une gestion écologique avec des suivis de la flore et de la faune. Bien que la Politique agricole commune (Pac) impose certaines règles comme le ratio national de prairies permanentes, le collectif d'agriculteurs a entamé plusieurs démarches pour obtenir des dérogations à cette réglementation. Au printemps, la ferme de Montrinsans doit ensemencer un hectare de céréales fourragères.
Un nouveau venu dans le comté bio
Isabelle BARNIER, AuteurCet article relate une installation originale, avec ses détails économiques. Après un passage de quatre ans dans un Gaec d'élevage laitier, un ancien associé, Jean-Thomas Souvigné, s'installe sur une ferme (qu'il a repéré, en 2008, à Rennes-sur-Loue (Doubs)), située à 2 kms de la coopérative bio de Grange-de-Vaivre (Jura). Le rachat du cheptel de l'exploitation laitière de 70 ha et du matériel se monte à 200 000 euros, et celui des bâtiments à 150 000 euros. Avec des prêts bonifiés limités à 110 000 euros, et sans la possibilité de la DJA (Dotation jeune agriculteur), l'éleveur se tourne vers Terre de Liens, qui participe d'habitude à l'acquisition de terres agricoles. Mais, grande première, et parce qu'une fois n'est pas coutume, Terre de liens accepte de financer l'achat des bâtiments. Reste maintenant à cet éleveur, dont l'apport personnel a été de 90 000 euros, à convertir sa ferme en bio
Action de valorisation à Besançon
VEGETABLE, AuteurSur l'initiative de la communauté d'agglomération du Grand Besançon et de la Chambre d'agriculture du Doubs, une charte pour une agriculture périurbaine dynamique et porteuse de développement durable dans l'agglomération bisontine a été signée. Elle s'articule autour de quatre objectifs : maintenir une activité agricole dynamique, favoriser la création d'activités agricoles diversifiées en lien avec la ville, développer les liens entre ville et campagne et favoriser les démarches de développement durable en agriculture.
Analyse : Efficacité économique d'exploitations en agriculture biologique : Réussir en production laitière biologique
David BOURRIER, Auteur ; Matthieu CASSEZ, AuteurLes données 2007-2008 de 41 exploitations bio des CER France Doubs et Jura et de 90 exploitations conventionnelles ont été analysées. En zone de plaine, le revenu dégagé est meilleur qu'en conventionnel. En zone de plateaux-montagne, l'obtention d'un revenu équivalent au conventionnel nécessite une forte maîtrise du système. Par conséquent, la conversion est plus intéressante en plaine qu'en altitude. Dans les deux cas, des grandes disparités entre les exploitations existent, ce qui laisse supposer des marges de progrès importantes.
Les collectivités territoriales, actrices du développement de l'agriculture biologique locale : Colloque du 14 octobre 2010, à Aix-les-Bains
Ce colloque a été organisé par Corabio (Coordination Rhône-Alpes de l'Agriculture Biologique), et s'est tenu à Aix-les-Bains (73), le 14 octobre 2010. Le document qui le retranscrit est organisé comme suit : - L'agriculture biologique ? Mode de production, situation en Rhône-Alpes, enjeux pour demain ; - Table ronde 1 : Accéder au foncier agricole : Rôle de Terre de Liens et exemples de réalisations ; Mise en place de lieux-tests agricoles pour favoriser l'installation en agriculture biologique ; Installation d'agriculteurs bio dans le cadre d'une politique foncière volontaire ; politique foncière régionale, installation en agrobiologie ; - Table ronde 2 : Promouvoir les produits biologiques en restauration collective : conditions de réussite pour l'introduction d'aliments biologiques locaux en restauration collective ; la restauration collective en gestion directe ; restauration collective bio en gestion concédée ; - Table ronde 3 : Préserver la qualité de l'eau : amélioration de la qualité de l'eau sur le principal périmètre de captage de la ville de Besançon ; Qualité de l'eau, pollutions diffuses et protection de la ressource en eau ; M. Villeneuve, Chef de projet disponibilité et qualité de la ressource en eau, à la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) Rhône-Alpes.
Dans le secret des jardins en chambre
Josiane GOEPFERT, AuteurC'est un fait, selon Josiane Goepfert, le jardin en "chambres" (espaces délimités dans un jardin) permet de créer des ambiances, isole des aléas du climat et ménage ses effets de surprises. Autre atout, on peut faire s'y côtoyer des styles différents, puisque chacun bénéficie de son propre écrin de verdure. Pour cela, de nombreux outils sont à disposition : matériaux - bois, osier, pierres... - et tout ce qui se laisse détourner de son usage premier, en plus des végétaux eux-mêmes. Côté ambiance, la palette est sans limites : roseraie, sous-bois, berge, bordures mixtes... Les espaces, plus ou moins clos, servent aussi de protection contre le vent, d'ombrage pour les légumes... Tour d'horizon : - Histoires de haies et de lauzes où il est question de se protéger du vent ; - Suite gourmande chez les Dupont ou comment planter ses choux et salades à l'ombre ; - Un décor éphémère : jouer sur les hauteurs, les volumes et les lumières ; - Roseraie et aromates : la chambre odorante (capturer les fragrances).
Dossier : Bio, labels, terroirs
Laurence MADOUI, AuteurLe dossier consacré au bio, aux labels et aux terroirs aborde, à travers les expériences de collectivités en restauration bio, plusieurs sujets : - La restauration scolaire monte en gamme : bases ; accélération ; conversion ; - Approvisionnement : tisser des réseaux, bâtir un calendrier ; une qualité globale tirée vers le haut ; Brest : les commandes dopent la production locale ; - Réglementation : les achats écoresponsables à l'épreuve du CMP (Code des marchés publics) ; avis d'expert : Yves-René Guillou, avocat, spécialiste des achats publics ; Saint-Etienne : localisme : un risque "calculé" ; - Budgets : un surcoût certain, maîtrisable et assumé ; bio, local et moins cher ; Lons-le-Saunier : "A peine plus cher que le conventionnel".
Franche-Comté : Le cheval de trait a un avenir durable
Charles-Henri POUZET, AuteurLes quatorze épreuves de "Franche-Comté, terre de traits" ont permis à huit équipes régionales de présenter cinq races de chevaux de trait. Pendant trois jours, du 20 au 22 août 2010, à l'occasion de la 3ème Route des vins et du comté, 50 000 visiteurs ont vu évoluer, près de Levier, dans le Doubs, 450 animaux en compétition d'attelage, de travail de maraîchage, de travaux d'entretien et de transport. En 2010, l'accent a été mis sur l'énergie animale avec la présentation, par une quinzaine de constructeurs français, italiens, allemands..., de nouveaux outils (trains avant avec trois points, porte-outils muni de trois boules d'attelage...). Jean-Louis Cannelle, président du comité de pilotage de la manifestation, explique que le combat est de faire reconnaître la traction animale comme énergie renouvelable.
Rentabiliser : Au Gaec des Marnes, dans le Doubs : Le tout herbe remplace le zéro pâturage
Annick CONTÉ, AuteurEn dix ans, le GAEC des Marnes est passé d'un système maïs en zéro pâturage à un système tout herbe qui valorise au maximum ses 249 hectares. Les résultats économiques sont au rendez-vous, grâce à une excellente valorisation de l'herbe et du pâturage et à une très forte autonomie alimentaire. Les éleveurs ont adapté leurs pratiques pour être en cohérence avec leur milieu : des potentiels céréaliers très moyens, des sols moyens à profonds bien arrosés et une surface importante. Ils se sont recentrés sur la production de lait, en acceptant de ne pas produire tout leur quota, ont supprimé les intrants et implanté des prairies temporaires souples d'exploitation et riches en légumineuses. Ils ont réduit de façon drastique la production des vaches et remis en cause la génétique du troupeau. Ayant engagé leur conversion en bio en mai 2009, ils devraient encore améliorer leurs résultats économiques avec la valorisation du lait en bio.
Témoignage : EARL des Temps modernes (Doubs) : Les « Temps modernes » découvrent leurs limites
Matthieu CASSEZ, AuteurPierre-Marie Jeanningros exploite en EARL unipersonnelle 227 000 litres de quota et une surface de 81 ha, à Longechaux, sur le premier plateau du Doubs, à 650 m d'altitude. Il s'est engagé dans l'agriculture biologique en 1996 afin d'atteindre une autonomie alimentaire totale. A cette fin, il a développé un système « bio intensif » en optimisant sa production laitière et fourragère. La maîtrise technique de la production fourragère passe par l'utilisation de mélanges de semences adaptés à l'utilisation des parcelles et par une fertilisation optimisée. L'intensification de la production lui a fait découvrir les limites de ce système et a conduit l'exploitant à redéfinir les contours de son exploitation (plus d'autonomie, simplification du travail sur le troupeau...).
Sécher sous la grange (Dossier Fourrages - Energie)
Mélanie PONTOUIS, Auteur ; Anne SUGANO, Auteur ; Vincent DEMAZELLa quête d'autonomie alimentaire pousse certains éleveurs laitiers à s'équiper d'installations de séchage en grange. De cette façon, ils se donnent toutes les chances de récolter et distribuer du foin de qualité, même si l'investissement s'avère très important... Des témoignages renvoient aux expériences de deux agriculteurs et d'un expert : - Vienne : Du meilleur foin pour les chèvres (Chez Christophe Favard, à Romagne (Vienne), le foin sèche dans une unité de séchage en grange. Cette installation préserve la qualité du fourrage grâce à l'énergie solaire captée sous la toiture puis ventilée) ; - Autonomie énergétique au gaec Bertin (Le Gaec Bertin, à Bians-les-Usiers (Doubs) opte, à l'issue d'un stage, pour les énergies renouvelables et l'installation d'un séchage solaire du foin en grange, avant de se lancer aussi dans le bois-énergie) ; - Avis d'expert : Raisonner globalement sur l'exploitation (Yann Charrier, de la société AGF Conseil (Aveyron), spécialisée dans les études d'installation d'unités de séchage en grange, expose son point de vue quant à la démarche de qualité des éleveurs et au dimensionnement de l'installation).
Les combles du bonheur...
Aurélien BERTINI, AuteurPrès de Besançon (Doubs), Erik Dorge a fait l'acquisition de 51 m2 de combles. Souhaitant valoriser le lieu selon ses convictions écologiques (basse consommation énergétique, réemploi des matériaux d'origine...), Erik Dorge fait appel au cabinet d'architectes Arborès et les travaux commencent mi-avril 2008. L'article met l'accent sur l'isolation, l'étanchéité à l'air du logement, ainsi que sur le choix de la récupération, des boiseries et des possibilités offertes par le bricolage et la rénovation.