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Accompagner la transmission par la formation
Ludovic MAMDY, AuteurLa Communauté d'agglomération havraise (Codah) travaille sur le maintien d'une ceinture maraîchère. Pour ce faire, elle met des terres à disposition des porteurs de projet mais a aussi identifié une problématique liée à la transmission des fermes. Ainsi, depuis 2016, une formation conçue par le Civam des Défis Ruraux est mise en place. D'une durée de 24 heures, cette formation a pour objectif d'aider les cédants à affiner et concrétiser leur projet de transmission, en abordant, dans un premier temps, la question sous l'angle psycho-sociologique. Un deuxième temps vise à identifier des repreneurs et à affiner avec eux le projet. Enfin, dans un troisième temps, ce sont les aspects financiers, administratifs, juridiques ou encore fiscaux qui sont abordés.
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Agriculture paysanne : Seine-Maritime : La paille et l'étincelle
Benoît DUCASSE, AuteurBel itinéraire que celui d'Alain Goubert, fils et petit-fils de paysans, formé à l'agriculture intensive, et qui, progressivement s'est ouvert à l'agriculture durable, puis bio, et est devenu représentant de la Confédération paysanne à FranceAgriMer (ensemble des offices). Eleveur de truies au départ, repreneur d'un quota de 80 000 litres de lait de vaches ensuite, il laisse tout tomber au moment de mettre sa ferme aux normes : trop cher, pour un plaisir proche de zéro, et un revenu de misère... La décision est prise de replanter avec des fruitiers (nombreuses variétés), de faire quatre hectares de maraîchage, et de travailler en filière courte (deux AMAP à fournir à proximité). S'il ne gagne pas beaucoup plus, Alain affirme qu'il n'a jamais été aussi heureux et plein de projets qu'aujourd'hui...
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Agrocarburants : Le mythe s'écroule
Patrick SADONES, AuteurRouler à l'éthanol de blé consomme plus d'énergie fossile que rouler à l'essence : ce sont les conclusions très officielles de la dernière étude menée sur le sujet par l'ADEME. Du coup, de nombreux projets qui avaient fleuris sont abandonnés ou fortement ralentis, comme c'est le cas pour l'usine prévue du groupe Soufflet dans la Marne, qui ne verra jamais le jour. Les pouvoirs publics annoncent des défiscalisations moins importantes que prévues, et même l'arrêt probable de ce programme en 2012. Seul reste rentable l'éthanol produit à partir de canne à sucre au Brésil !
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AOP, fermier au lait cru et bio : Le Neufchâtel se démarque
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSur la ferme du Lycée Agricole de Brémontier-Merval, en Seine-Maritime, le lait du troupeau de 80 vaches Normandes est transformé en Cur de Neufchâtel. Chose rare, ce fromage transformé à la ferme se distingue sur trois volets : AOP, fermier au lait cru et bio. Bertrand Cailly, directeur de l'exploitation, est venu le présenter, ainsi que les caractéristiques de l'élevage, sur le stand de l'Agence Bio lors du Salon de l'Agriculture.
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L'art de la simplicité volontaire
Brigitte LAPOUGE, AuteurAu cur du bocage normand, à Auzouville-sur-Ry (76), le Jardin Plume est un exemple de simplicité aboutie et une source d'inspiration pour aménager un jardin écologique en symbiose avec son environnement. Sylvie et Patrick Quibel, tous deux pépiniéristes et passionnés de jardin, ont acheté en 1996 une ferme et trois hectares de prairies à vaches pour y installer leur pépinière de vivaces. Là, ils ont réalisé leur rêve : créer leur propre jardin qui soit également un champ d'expérimentation et de mise en scène des végétaux phares de leur pépinière : les graminées et les plantes de jardins de campagne. La prairie-verger normande constitue l'un de leur modèle d'inspiration. Les défis auxquels ils ont dû faire face sont autant de leçons d'écologie : se protéger des vents, renforcer l'intérêt esthétique du jardin tout en renforçant la biodiversité, créer des allées sans recours aux pesticides... Loin des méthodes de jardinage classique, ils ont aménagé l'espace en plantant des milliers de pieds d'herbe. La gestion de l'espace est en effet un autre point fort de ce jardin. Les propriétaires ouvrent les portes du jardin et de la pépinière chaque année de mai à octobre.
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Bandes lignocellulosiques : Lutter contre l'érosion en produisant de la biomasse
Marion VANDENBULCKE, AuteurLes bandes lignocellulosiques (BLC) sont des cultures pérennes de saule ou de miscanthus à très fort rendement. Elles luttent contre l'érosion et diminuent les ruissellements, protègent la ressource en eau et favorisent la biodiversité. Ces productions sont dites énergétiques car elles produisent une biomasse valorisable en combustible. La Chambre d'agriculture de Seine-Maritime et un groupe d'agriculteurs développent cette pratique et souhaitent structurer une filière locale. Après une phase expérimentale (2011-2013) ayant donné de bons résultats techniques, la Chambre se lance dans une extension du projet (2015-2018) pour atteindre 35 ha de BLC avec une quarantaine d'agriculteurs. Reste encore à déterminer les données économiques car les filières sont à construire (approvisionnement de chaudières, agrocarburant...).
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Les bons repas de l'agriculture durable
Une opération de distribution de repas issus de l'agriculture durable dans les restaurants scolaires a été instaurée en 2004 par l'association les Défis Ruraux et grâce au Conseil Général de Seine-Maritime et au Conseil Régional de Haute-Normandie. En développant des circuits courts de distribution, cette initiative joue en faveur de la protection de l'environnement et de la survie des petits producteurs. Par ailleurs, des actions sont développées autour du concept de repas biologiques et de terroir pour veiller à la qualité des aliments et au développement du sens critique des jeunes.
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Des boulangers hors cadre en Pays de Caux
Christophe TREHET, AuteurL'article décrit l'installation récente de deux jeunes boulangers qui produisent du pain au levain bio dans un vieux moulin de Seine-Maritime. Pour ces jeunes boulangers, la « tradition française » en boulangerie est en train de s'industrialiser avec des pains classiques fabriqués avec un seul type de levure. Ils opposent à cette vision un levain caractérisé par une multitude de microorganismes, qui confèrent au pain un goût riche et prononcé, une meilleure qualité nutritionnelle et une conservation plus longue. Pour l'heure, ils peinent encore à dégager un salaire décent, dans un département où la bio est encore confidentielle. Cependant, les marchés et autres AMAP devraient y remédier.
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Charrues déchaumeuses : Un labour de surface plus économique
Dominique LEROUX, AuteurLa charrue déchaumeuse permet un désherbage mécanique avec un impact réduit sur la structure du sol. En effet, la profondeur travaillée est relativement faible (8 à 15 centimètres), mais permet toutefois d'enfouir les adventices et les repousses, après un faux semis. Cet outil peut s'avérer très utile pour les agriculteurs qui travaillent en non labour, ainsi que pour les agriculteurs biologiques. La faible profondeur de travail permet aussi, par rapport à un labour classique, de réduire le coût du passage. Cet article comprend un tableau comparatif des modèles proposés par différents constructeurs. Il est également complété par les témoignages de Damien Brun (Arvalis), Philippe Chemin (agriculteur en techniques culturales simplifiées, en Seine-Maritime), et Jean-Pierre Etienne (agriculteur en non labour dans la Sarthe).
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Choisir sa manière de travailler
TRANSRURAL INITIATIVES, AuteurCe numéro de Transrural consacre son dossier central à l'installation agricole. Des éleveurs bio à Saint-Aubin-Routot (76) ont rencontré des élèves du lycée agricole d'Yvetot (76) pour échanger sur leur quotidien. On découvre dans cet article les raisons du choix du métier : indépendance, passion, contacts, fierté de produire sain en protégeant l'environnement Mais aussi les contraintes : respect des règles, montage de dossiers, et surtout présence 365 jours par an sur l'élevage. Malgré tout, un enthousiasme sans faille qui les incite à proposer à leurs enfants de leur transmettre la ferme.
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Circuits courts pour vision à long terme
Jean-Paul COMMARE, AuteurEn Seine-Maritime, l'association des Défis Ruraux promeut une agriculture « socialement équitable, économiquement viable et respectueuse de l'environnement ». Elle a été sollicitée en 2004 par le Conseil général pour fournir les cantines de collèges en produits locaux issus de cette agriculture. Pour participer au système, les producteurs sont sélectionnés par une commission d'éthique (enseignants, parents, élèves, personnel de la restauration ) et doivent répondre à une quarantaine de critères. Originalité : le système est progressif. Pour un critère non satisfaisant, l'agriculteur s'engage à s'y conformer sur deux ans. Mais six critères sont néanmoins obligatoires dès l'engagement, dont le respect du pack hygiène, le caractère local et non transgénique Actuellement, 200 000 repas par an sont fournis par une cinquantaine d'agriculteurs (dont 1/3 en bio), démontrant ainsi la faisabilité économique de ce type de filières courtes. Les « Bons repas de l'agriculture durable (BRAD) » ont lieu tous les 15 jours dans les établissements les plus fidèles.
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Compostage des déchets verts dans l'arrondissement de Rouen (76) (Dossier : Déchets agricoles)
Yaël HADDAD, AuteurLe syndicat mixte d'élimination des déchets de l'arrondissement de Rouen en Seine-Maritime organise la collecte, le traitement et la valorisation des déchets produits par 165 communes adhérentes, soit environ 600 000 habitants. Elle dispose de 2 plate-formes de compostage pour traiter les 64 000 tonnes de déchets verts produits par an dont elle tire actuellement 20 000 sacs de compost de 30 à 50 litres par an et 10 000 tonnes de vrac. Cet article décrit l'itinéraire technique depuis le ramassage, la réception et la préparation des déchets vert en passant par la maturation du compost, pour finir par le criblage et la valorisation de ce dernier.
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Comptez vos vers de terre pour évaluer la fertilité biologique de vos sols !
La fertilité des sols résulte d'équilibres et de processus complexes que l'agriculteur modifie à chaque instant. Elle se décline en trois composantes : fertilité chimique, fertilité physique et fertilité biologique. Longtemps ignorée, la fertilité biologique résulte de l'activité des organismes vivants du sol qui décomposent, transforment et transportent la matière organique et participent à la formation et au maintien de la structure des sols. Un outil simple a été mis en place pour évaluer la fertilité biologique des parcelles. Cela consiste à étudier l'abondance, la richesse spécifique et la structure des populations pour trois groupes de vers de terre. Plus le sol abrite des vers de terre en nombre et en diversité, plus son activité biologique et donc sa fertilité seront bonnes. De plus, la distribution des communautés éclaire sur les pratiques bénéfiques ou négatives pour les sols. La méthode est accessible à tous. Trois systèmes de culture ont été étudiés avec cet outil.
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Dossier : Bio, labels, terroirs
Laurence MADOUI, AuteurLe dossier consacré au bio, aux labels et aux terroirs aborde, à travers les expériences de collectivités en restauration bio, plusieurs sujets : - La restauration scolaire monte en gamme : bases ; accélération ; conversion ; - Approvisionnement : tisser des réseaux, bâtir un calendrier ; une qualité globale tirée vers le haut ; Brest : les commandes dopent la production locale ; - Réglementation : les achats écoresponsables à l'épreuve du CMP (Code des marchés publics) ; avis d'expert : Yves-René Guillou, avocat, spécialiste des achats publics ; Saint-Etienne : localisme : un risque "calculé" ; - Budgets : un surcoût certain, maîtrisable et assumé ; bio, local et moins cher ; Lons-le-Saunier : "A peine plus cher que le conventionnel".
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Engrais vert : l'outil multi-fonctions
Guy DUBON, Auteur ; Ludovic BZDRENGA, AuteurLa mise en place d'un engrais vert peut présenter divers avantages, notamment en fonction des espèces choisies : effet structurant pour le sol, protection mécanique du sol, production d'humus, activation de la vie biologique du sol, apport de matières organiques, mise à disposition d'éléments fertilisants pour les cultures suivantes, pouvoir étouffant sur les adventices, rupture du cycle des bioagresseurs... En maraîchage, des engrais verts peuvent être mis en place en été ou en hiver, en plein champ ou sous abris, comme le montrent les témoignages d'agriculteurs et les essais rapportés dans cet article. En arboriculture, un essai sur la station expérimentale de la Pugère a montré l'intérêt d'un engrais vert de sorgho du Soudan avant l'implantation d'un verger de pommiers.